Bonjour à tous,

Plus personne n'y croyait mais j'avais promis ^^

je sais, ce n'est plus du retard à ce niveau-là… Mais RL is a bitch^^

MERCI en tout cas pour vos reviews, je vous adore^^

J'espère que ce dernier chapitre vous plaira.

Je ne suis toujours pas JKR, j'écris toujours du yaoi, si vous n'avez rien à faire là, allez-vous en. Sinon, enjoy b

PS : on quitte définitivement l'humour j'en ai peur… Mais ça se finit bien !

RAR aux anonymes en fin de chapitre.


Chapitre 4 : In vitae veritas

Molly Weasley courait dans tous les sens, houspillant chaque tête rousse qu'elle croisait... Deux mariages, ça ne se faisait pas tout seul. Certes, elle aurait dû être rodée vu qu'elle avait fait de même à peine un an plus tôt pour les jumeaux et leurs jumelles, mais en réalité, elle avait à peine été débordée, les belle-mères françaises se révélant d'une redoutable efficacité. A trois, elles avaient mené les préparatifs tambours battants, sans un accroc et sans un retard, trouvant même le temps de trinquer au succès incontestable de la double noce.

Mais là... Mme Granger était bien gentille, mais moldue donc inutile : à quoi bon dresser les tables à la main ? Elle aurait mis trois jours alors qu'un sort mettait deux minutes. Non, Molly avait gentiment accepté qu'elle fasse les bouquets pour qu'elle ne se sente pas de trop au mariage de sa fille, mais même ça elle finissait par se demander si elle n'aurait pas dû le faire faire magiquement. Evidemment, il n'y avait pas de deuxième belle-mère... C'était presque triste d'ailleurs... Les jumeaux avaient fait leur mariage le même jour pour des raisons évidentes, là, on était plus dans le pragmatisme de base : Hemione n'avait que ses parents, Harry personne et Ginny et Ron les mêmes invités... Même les amis étaient les mêmes, ceux qui restaient, alors à quoi bon deux noces distinctes ? Molly en avait eu le coeur serré quand Harry et Ron étaient venus lui demander d'organiser leurs mariages simultanés. Comment aurait-elle pu dire non ? Mais bon, le résultat était que rien n'était encore prêt, que Arthur, Bill et Charlie se débattait avec les tentes, que les bouquets ne seraient jamais finis, que personne n'aidait Ginny et Hermione à se préparer... Mais où étaient passées leurs demoiselles d'honneur ?!

Molly inspira un grand coup. Son honneur était en jeu, ces mariages seraient une réussite, dût-elle tout faire elle-même !

La tornade rousse reprit sa course, plus décidée que jamais. Tout devait être prêt dans une heure et tout le serait !

HPRWHPRW HPRWHPRW HPRWHPRW HPRWHPRW HPRWHPRW

Hermione regardait sa robe, mélancolique. Elle était pourtant magnifique, de coupe moldue, mais dans un tissu enchanté où couraient des licornes. Elle était parfaite.

Elle aurait pourtant aimé avoir moins l'impression d'être au mariage de Ron et de Harry. Elle était la mariée, enfin l'une des mariées... Ginny avait l'air heureuse pourtant... Aveuglement ou calcul, Hermione continuait de se poser la question.

Mais bon, si Ginny la romantique avait accepté ce double mariage, à la seule condition que leurs robes de mariées soient différentes... Là Hermione avait commencé à penser que Ginny était peut-être plus calculatrice qu'aveugle... Ou alors plus blonde...

Elle devait s'estimer heureuse, elle aurait un beau mariage sans débourser un sou. Et comme d'habitude, les arguments rationnels étaient imparables. Elle allait donc arrêter de penser que Ron et Harry portaient, eux, la même robe sorcière de mariage et que leurs regards avaient du mal à cacher leurs sentiments... Non, ce n'était pas vrai. Elle voyait parce qu'elle savait.

Hremione jeta un dernier regard à la glace et sourit. Oui, elle était crédible. Après tout, c'était son choix, elle allait l'assumer. Et puis, le mariage ne durerait qu'une journée et ensuite elle retrouverait son quotidien estudiantin où les absences de Ron n'étaient pas aussi pesantes qu'elle l'avait craint...

Trêve de sensiblerie et d'apitoiement, et vive la mariée !

HPRWHPRW HPRWHPRW HPRWHPRW HPRWHPRW HPRWHPRW

C'était le plus beau jour de sa vie. Non, de leur vie. Ron et lui allaient avoir leur premier né. Son bébé, son fils, James Sirius Potter. Ils ne savaient pas comment s'appeleraient les jumeaux de Ron mais peu importait.

Il souriait comme un imbécile, mais s'en fichait. Il commençait juste à se demander quand on allait se décider à l'appeler pour l'accouchement. Déjà deux heures qu'ils étaient là.

Il avait toujours cru que les pères nerveux qui faisaient les cent pas était uniquement un cliché cinématographique, mais les jambes commençaient à le démanger... Heureusement que Ron était là... Hermione aussi évidemment, mais son accouchement n'était pas prévu avant deux jours, c'était juste par précaution, comme dans toute grossesse multiple. Aussi Ron avait-il quitté son chevet pour venir épauler Harry. Le brun aurait aimé que Ron puisse l'accompager jusqu'au bout, mais bon...

Il sentit une main serrer la sienne et sourit.

- T'es sûr que ça va, vieux ? Tu peux marcher de long en large à en user le parquet, tu sais, je ne te charierai pas.

- T'es bête !

- Non parce que là, tu vas faire un trou dans le sol à taper du pied droit, continua Ron hilare.

- C'est ça, moque-toi. On verra après-demain. Rira bien qui rira le dernier.

- Oui mais moi je vais en avoir deux d'un coup, donc j'ai le droit de stresser deux fois plus que toi.

- Tricheur !

- Pas du tout, je ne fais qu'énoncer une vérité absolue.

Harry sentit son sourire s'agrandir encore, et son pied s'arrêter. Décidemment, Ron savait toujours comment l'aider.

Il serra plus fort la main de son ami.

- Monsieur Potter ?

- Oui ?

- C'est l'heure.

- Vas-y vieux, je ne bouge pas.

- A tout de suite, Ronny.

Le rouquin resta seul, mais prit son mal en patience. En se félicitant d'être sorcier. Un accouchement moldu durait des heures, surtout un premier, et les femmes dégustaient, il avait vu des "films", Hermione y avait tenu... Il en faisait encore des cauchemars. Il était sûr que c'était une vengeance parce qu'il lui avait dit que c'était normal si elle était grosse vu qu'elle attendait des jumeaux... Mais bon, c'était vrai. Il ne comprendrait jamais les femmes. Ceci dit, il n'avait fait la bourde qu'une fois et il se rappelait bien que cette question n'appelait qu'une seule et unique réponse, à chaque fois, "mais non chérie, tu es magifique". Il avait cher payé sa leçon. Un frisson le parcourut rien qu'au souvenir du mot forceps... Brr, des barbares ces moldus... Heureusement, ni Ginny ni Hermione n'aurait à souffrir comme ça et Harry serait bientôt de retour avec son fils.

Un sourire ému se dessina sur son visage à cette pensée... Serait-il roux comme sa mère et ses deux grands-mères ou un mini-Harry... James Sirius Potter... En tout cas, bonhomme, tu es attendu de pied ferme et tu auras tout l'amour du monde et deux cousins pour jouer avec toi, en attendant tes frères et soeurs et le reste des Weasley... Poudlard serait-il composé d'une majorité de têtes rousses dans quinze ans ? Snape en cauchemarderait... Ce serait trop cool...

- Ron !

Ron fut tiré de ses pensées vengeresses par la voix de son aimé. Si émue... Le bébé.

Et bientôt les siens...

HPRWHPRWHPRWHPRWHPRWHPRWHPRWHPRWHPRWHPRW

James Sirius Potter sourit en voyant son père et son oncle Ron se prendre la main à travers les rosiers qu'ils plantaient… à la moldue, Tatie Hermione l'avait exigé, même si James n'avait pas vraiment compris pourquoi. Mais il faut dire aussi qu'il avait été plus concentré sur le ventre rond de sa tante que sur ses paroles. Ses meilleurs amis, Castor et Pollux vont avoir une petite sœur, comme lui. Ils font tout pareil, et cela le fait encore plus sourire. Comme de voir Papa et Tonton Ronny s'embrasser. Lui aussi aime bien embrasser Castor et Pollux, et il aime bien les regarder s'embrasser aussi. C'est une preuve qu'ils sont grands et qu'ils s'aiment. James sait que les bisous sur la bouche, c'est que pour les grands, Papa lui a expliqué. Et ils sont grands. Contrairement à Albus qui est encore un bébé. Mais bon ils ne sont pas assez grands pour aller à Poudlard. Bientôt. Il a hâte.

HPRWHPRWHPRWHPRWHPRWHPRWHPRWHPRWHPRWHPRW

Ginny est morte. Dans un accident de voiture. Comme une moldue. Morte sur le coup. Les secours magiques n'ont rien pu faire. Harry se répètait en boucle ces informations. Qui n'avaient pas plus de sens que la première fois. Ginny est morte.

Ron savait qu'il se devait d'être fort, pour sa mère, pour son père, pour Harry aussi. Mais refouler ses larmes était trop lui demander. Sa pauvre petite sœur.

Hermione était triste, bien sûr. Après tout, Ginny était ce qui ressemblait le plus à sa meilleure amie. Mais elle ne pouvait s'empêcher de remarquer que Harry passait encore plus de temps qu'avant avec Ron. Pour faire son deuil. Parce que maintenant il était père célibataire et que, en bon voisin, en bon pote, en bon… Ron se devait de l'aider à faire face. Hermione avait de plus en plus l'impression d'être de trop. Et s'en voulait. Car le chagrin d'Harry n'était pas feint. Il avait vraiment aimé Ginny, elle le savait, autant qu'il pouvait l'aimer en tout cas. Mais maintenant, il pouvait être tout à Ron. Qui était si peu à elle… de moins en moins… Mais les enfants étaient encore trop petits pour qu'elle pense à elle. D'autant qu'elle avait les petits Potter à charge maintenant. Oui, elle se devait d'être pragmatique. Encore. Toujours. Encore un peu. Elle pouvait l'être encore un peu.

HPRWHPRWHPRWHPRWHPRWHPRWHPRWHPRWHPRWHPRW

Ron aurait dû être dévasté. Et il l'était. Pour Hermione. Qu'il avait fait souffrir. Il ne l'avait pas voulu. Il avait essayé d'être là pour elle aussi. Mais après la mort de Ginny, il avait dû être là pour Harry. Il avait choisi… alors qu'il avait juré de ne pas le faire et il avait oublié que sa femme n'était pas seulement un cerveau. Elle avait pourtant fait preuve de pragmatisme jusqu'au bout, jusque dans ses mots de rupture : "les enfants sont grands, je peux vous laisser entre hommes". Comme si elle faisait ça pour lui, pour eux. Peut-être en fin de compte. Un divorce à l'amiable. Elle était partie. Le laissant aux yeux du monde inconsolable. Comme Harry. Normal donc qu'ils se soient mis en colocation, parce qu'un homme a besoin de son meilleur pote quand il a renoncé aux femmes. Le fait qu'ils travaillent tous deux de chez eux les fait passer un peu pour des misanthropes, mais avec tout ce qu'il leur est arrivé, qui pourrait leur en vouloir ?Et puis, leurs enfants sont comme des frères, c'est plus facile pour eux de se retrouver ensemble, ça leur fait un repère stable pour compenser l'absence de leurs mères.

James Sirius Potter se félicitait de s'être entouré d'une bulle de silence pour aller prendre une bière avant de dormir. Même s'il ne pensait pas tomber sur son père en train de… Avec Oncle Ron. Ceci dit, vu les bruits qu'ils faisaient, il ne savait pas s'il l'aurait entendu. Bien sûr, son père grognait plus qu'autre chose dans la mesure où il avait la bouche pleine… et bien pleine… C'était donc de famille… Comme le reste. Mais Fred et George étaient plus excitants… La gémellité… Ils ressemblaient à Castor et Pollux… Ou l'inverse plutôt… Et puis c'était quand même son père là donc… beurk… un peu… Mais James était content pour lui, pour eux. Allez, il était temps d'aller retrouver les jumeaux, ils ne seraient pas dérangés par leurs pères respectifs avant un moment… Le sortilège d'Eros durait plusieurs heures...

FIN


Une tite review pour me dire ce que vous en avez pensé (chibi eyes) ?

Ça me motivera pour finir mes autres fics. Du chantage, mais non voyons^^

RAR aux anonymes par ordre alphabétique

abraxas : Merci pour ta review. J'espère que cette fin t'a plu^^

az : La suite est enfin là^^

Guest : Merci^^ Voilà la fin^^

Gwenhifar : Merci de tes compliments. J'espère que cette fin t'a plu autant^^

jessica : Ici ils sont enfin ensemble à la fin, j'espère que cela t'a plu^^

klein : J'espère que tu es toujours aussi enthousiaste^^

Litany : Qu'en penses-tu ma chérie ?

Lalouve : Merci^^ J'ai essayé de blesser les filles le moins possible…

Liz : Que penses-tu de la fin ?

mdragonne : En espérant que la fin t'ait plu autant que le début^^