Titre : Quatre saisons
Auteur: lunny
Disclamer : les personnages ne m'appartiennent pas et sont la propriété de Clamp… L'air de rien, elles en ont beaucoup des persos ! C'est pooo justeu !
Résumé :Parce que les saisons passent nous laissant des bribes de sentiments entourés de mensonges KuroganéxFye
Genre : yaoi et romance…
Avertissement : yaoi, donc si vous êtes homophobe, passez votre chemin.
Note : Mhh, une idée tombée du ciel qui me permet de publier une fic dans cette section (mes premiers amours XD) Quatre chapitres parlant de quatre saisons. Avec un point de vue différent à chaque chapitre. Récit à la première personne… (et voilà comment galèrer pour écrire une fic) Point de vue de Kurogané pour celui là.
Bonne lecture !
AutomneIl pleuvait le premier jour.
Je m'en rappelais. La pluie s'abattait sur nous. Le gamin tenait la princesse dans ses bras, son regard décidé, je m'en souviens.
Et lui, il souriait.
Je l'ai trouvé énervant dès cette seconde, dés que mon regard a croisé le sien.
Une fraction de seconde sous cette pluie.
Et je le haïssait déjà.
C'est l'automne dans cette dimension.
Il pleut, ça n'a rien d'agréable. Aussi loin que je me rappelle, je n'ai jamais aimé cette saison. La saison des pluies, je trouvais toujours un moyen pour m'exiler loin du Japon. Loin de la pluie… Une mission quelconque dans un endroit quelconque. Tant que je n'entendais pas la pluie s'abattre inlassablement sur les carreaux, ça me suffisait. Mais là, il n'y a aucun moyen de s'éloigner. Parce que le manju blanc a repéré une plume. Et qu'il ait bien incapable d'indiquer sa position précise. Me voilà donc coincé dans cette putain de dimension. Et il n'a pas cessé de pleuvoir depuis notre arrivé. Ça me met en rogne. Si j'avais eu mon propre sabre en ce moment, j'aurai pu l'utiliser et obliger cette boule de poils à nous envoyer dans une autre dimension.
Pourquoi je me leurre ?
Je ne l'aurai pas fait… Le gamin n'aurait pas supporté. Quand j'ai décidé de lever mon petit doigt pour l'aider, j'ai signé mon arrêt de menacer le manju. Et cette putain de pluie qui continue de tomber…
La pluie s'abat sur moi,
Comme des mots d'amour,
Ceux que je ne dirai pas
Comme toujours…
J'ai laissé la lumière éteinte. Ça me repose les yeux. J'espère aussi qu'on ne m'apercevra pas en dehors, à scruter les rares, même quasi inexistant, passants. Je ne suis qu'une ombre derrière une vitre… J'observe les gouttes tomber, s'éclater contre le sol en petites gouttelettes. La musique de la pluie me berce. Sombre mélodie.
Combien de jours passés à cette fenêtre ? Je ne saurai le dire exactement… Une semaine peut-être ? Les routes sont impraticables, me voilà obligé de rester derrière ces vitres attendant que la pluie cesse. Je n'ai jamais été patient, c'est pourquoi cette attente me pèse.
Un paysage a l'air désolé,
Que la pluie ne cesse de mouiller,
Comme un sourire sans saveur,
Pour cacher les pleurs.
Je sens mes jambes s'ankyloser à mesure que les minutes passent. Mon souffle ralentit un peu. Mes paupières se ferment toutes seules. Il est tard. Pourtant je ne bouge pas. Et j'attends. Une horloge sonne douze coups quelque part. Il est donc minuit. Il n'est pas si tard, mais je me sens fatigué. Je baille. Mais j'attends, parce qu'il y a quelque chose que je dois attendre.
Je suis à l'affût malgré moi. En ignorant le bruit de l'averse, je peux entendre des pas dans la chambre voisine. Légers, ils font néanmoins grincer une latte du plancher. Les pas s'arrêtent. Je devine l'individu essayer de percevoir s'il a été repéré. Il ne m'entend pas, il continue son avancé. Il descend les marches.
Une ombre qui va faire un tour,
Ses pas comme du velours,
Sa démarche mal assurée,
Comme pour se cacher.
Le grincement significatif de la porte mal huilé parvient à mes oreilles. J'observe alors la fine silhouette faire quelque pas en dehors, sous la pluie. Habillé simplement et légèrement. Pas de parapluie, ni de couvre-chef. Pieds nus dans la boue. Il regarde autour de lui. Il grelotte doucement. Il lève son visage vers le ciel.
Ses cheveux blonds glissent sur sa nuque dégageant son visage. Il a les paupières closes.
La pluie glisse doucement sur lui. Tombant sur son front, passant sur ses paupières, dessinant ses pommettes et s'échouant sur ses lèvres à semi-ouvertes dans un soupir qu'on peut deviner. La pluie s'abat sur lui sans concession. Ses vêtements noircissent doucement, il ne tremble plus. Semblant se ressourcer sous cette pluie. Ses cheveux dégoulinent, ils sont plaqués et ne forme plus les boucles folles habituelles.
Le masque s'écoule sous la pluie,
Effaçant tous ces non-dits,
Les éclatant sans douceur,
Révélant les peurs.
Les gouttes dessinent des larmes.
Une phrase me vient me semblant dérisoire.
« On dirait que la pluie pleure pour lui »
Mais, elle n'a aucun intérêt.
Parce qu'elle n'a pas son intérêt.
Et que ce n'est qu'illusion.
Parce qu'il sait pleurer seul
Et qu'il n'a pas besoin de pluie pour ça.
Et ses gouttes qui s'écoulent le long de ses joues, sont sans doute des larmes.
Sous des sourires teintés de mystère.
Derrière ces mots pas très clairs,
Il n'y a que du vent,
Il n'y a qu'un enfant.
Il ouvre les yeux doucement. Et là, il se tourne doucement. Il se tourne vers moi immanquablement. Il lève la tête et regarde dans ma direction. Mais il ne peut pas me voir, je suis dans la pénombre. Mais ses yeux se posent sur les miens. Son regard azur me fixe.
Ce n'est peut-être qu'une illusion.
Il sourit doucement.
Il me sourit.
Et derrière cette vitre, je ne sais que faire. Parce que je n'ai jamais été doué. Et qu'il doit aussi me prendre pour un putain de voyeur.
Les gouttes s'écoulent encore le long de ses joues.
Mais peut-être que ce sont des larmes…
Je l'ignore.
Et la pluie continue de tomber.
Immanquablement.
Toujours…
Et encore…
Pour venir s'éclater contre les vitres…
Pour venir éclater nos vies.
Si seulement il pouvait arrêter de pleuvoir…
FinL'auteur (soupire) :
- Rien de bien particulier à dire, à part que ça ne correspondait pas à mes attentes. Puis cette histoire de pluie me rappelle quelque chose… (Aurai-je plagié quelqu'un ?) Mmh, j'ai vraiment eu du mal à faire quelque chose de correct. Je suis un peu sur le bout u rouleau ces temps-ci, pas d'inspiration. Peut-être que je me débrouillerai mieux pour l'hiver… J'espère…
Kurogané (grognant) :
- Parce que tu vas continuer cette horreur !
L'auteur (regardant Kurogané d'un œil noir) :
- Mais je sais que c'est une horreur ! Je suis pas bête à ce point ! Si tu continues, je t'achève dans le prochain chapitre !
Kurogané (hausse les épaules) :
- T'oseras jamais.
L'auteur (sort une perceuse) :
- Pourquoi attendre le prochain chapitre ? Je vais te crever tout de suite !
Fye (le nez rouge et portant une serviette de bain autour du cour) :
-ATCHA ! C'est pas possible, je suis tombé malade…
L'auteur (hausse els épaules) :
- Qu'est-ce que tu veux que j'y fasse ?
Fye (hystérique) :
- C'est ta faute si je suis enrhumé ! Si t'avais pas tes idées pourries on en serait pas là !
L'auteur (écrit sur un cahier) :
-Donc, tuer Kurogané ET Fye…
Kurogané (plus loin) :
-ATCHA !tiens on parle de moi ?
L'auteur (sourire innocent et rangeant son cahier) :
- De toi ? Oh non ! Ne t'inquiètes pas.
Fye (se mochant bruyament) :
-En tout cas, n'espère pas avoir de reviews avec ça…
L'auteur (souriant) :
-Une petit review, bonne ou mauvaise, c'est vous qui choisissez.