Titre :Tout ira bien
Auteur : Umbre77
Dédicace : A Zeyna, avec mes remerciements pour ses dessins oooh combien inspirants !
Petite particularité de la fic : Cette histoire étant placée sous condition, je vous annonce que je ne peux pas faire de mauvaise fin, qu'il doit y avoir un lemon et, pour couronner le tout, qu'une scène dépend d'un magnifique dessin (MIAM) que Zeyna m'a donné. Ainsi, n'ayez crainte, il y aura ce que vous aimez. Je précise au passage que c'est un HPSS.
Résumé : Voldemort est mort, et la vie suit son cours. Harry poursuit ses études, avec ses amis. Mais des passages de sa vie d'avant se sont effacés. Les passages les plus importants. HPSS
Note : Les commentaires en italiques sont soit des rêves, soit des flashs, soit des pensées si ils sont entre apostrophes.
Note bis: Pour ceux qui ont lu le tome7, je sais que ma fic est irréalisable, mais je m'en fiche. Prenez ça pour un UA ou ce que vous voulez.
Chapitre 6 : Blocage volontaire
Encore une fois, la main passait dans ses cheveux. Et encore une fois, la voix murmurait à son oreille.
'Tout ira bien… Tout ira bien, je te le promets.'
Les mots étaient tendres. Remplis de douceur. Une douceur qu'il ne lui montrait pas, habituellement. Il devait avoir vraiment peur pour lui. Oui, vraiment peur, pour laisser ainsi filtrer des sentiments qu'il jugeait 'honteux'. Un sourire tendre fleurit sur ses lèvres.
'Tout ira bien'.
Oui, tout irait bien… Tant qu'il serait avec lui…
oOo
« Après la guerre, je reprendrais mes études, murmura Harry, couché aux côtés d'un Severus ennuyé. Et ensuite, j'ai bien envie qu'on se trouve une petite maison et qu'on vive ensemble pour toujours…
-C'est d'un niais ! déclara Severus, levant les yeux au ciel.
-Non, ça ne l'est pas, s'agaça Harry. Je t'aime et je veux vivre avec toi ! C'est mon droit, non ? »
L'homme à ses côtés siffla.
« Mon droit à moi, c'est de te dire la vérité, Potter. Après la guerre, tu partiras. Tu finiras tes études, certes, mais ensuite, je veux que tu t'en ailles. Que tu vives la vie que tu aurais méritée d'avoir… Que tu fasses le tour du monde. Que tu rencontres un jeune homme. Ou même une jeune femme, qui sait…Que tu tombes amoureux de lui ou d'elle. Et que tu vives heureux avec cette personne, jusqu'à la fin de ta vie… »
Au fur et à mesure des paroles de Severus, Harry s'était tendu pour ensuite se redresser, à la fin de son discours.
« C'est n'importe quoi ! s'écria-t-il. A la fin de la guerre, je ne te quitterais pas ! Merde ! Je t'aime ! Je dois te le dire combien de fois ? De quelle manière ? Je t'aime, je t'aime, je t'aime, je t'… »
La main de Severus se plaqua sur sa bouche, le faisant taire.
« Tu m'aimes ? dit-il. Je n'en doute pas. Tu m'aimes, car tu as envie d'aimer, avant le grand moment. Avant de, peut-être mourir. Pourquoi moi ? C'est la seule chose que je ne comprends pas… Mais je suis sûr d'une chose, Potter… Après la guerre, tu comprendras que tu t'es trompé. Mais comme tu es trop gentil, tu resteras avec moi et tu gâcheras ta vie… Je ne suis pas assez idiot que pour me laisser embarquer dans ce genre de relation. Alors je te le dis, Potter… A la fin de la guerre, notre petit couple finira. Point à la ligne… »
Les larmes de Harry coulèrent le long de ses joues et roulèrent sur la main blanche posée sur sa bouche. L'homme, en face de lui, fixait difficilement les deux yeux émeraude qui étaient brouillés par la peine.
« Non, dit Harry, s'écartant de la main pour prendre brusquement Severus dans ses bras. Non, Severus, répéta-t-il. Quoi qu'il arrive, je t'aimerais toujours, que tu le veuilles ou non. Et quoi qu'il arrive, je resterais avec toi, parce que sans toi, je ne suis plus rien. Et même si je dois t'enlever et te séquestrer pour cela, je ne te quitterais pas ! »
Contre lui, Severus soupira.
« Si tu le dis, Harry… Si tu le dis… »
oOo
Un froncement de sourcil troubla le visage du jeune homme, alors que son aîné continuait de le soigner. Il frissonna légèrement et ouvrit deux paupières qui lui parurent lourdes. L'homme au-dessus de lui ne s'en aperçut pas et continua d'étendre des pommades.
'Je te le dis, Potter… A la fin de la guerre, notre petit couple finira. Point à la ligne…'
Un long frisson le secoua. L'homme au-dessus de lui le regarda, surpris.
« Harry ? » appela-t-il.
Il ferma les yeux, feintant d'être inconscient. Il ne voulait pas que ça se termine… Il voulait… il voulait encore un peu de temps. Juste un peu de temps… La main de Severus revint dans ses cheveux et ses lèvres se posèrent sur son front. Il se détendit de nouveau et, tout doucement, sentit l'inconscience le regagner.
'Je veux… Je veux juste encore un peu de temps. Du temps pour savoir… Savoir ce que je dois faire… Juste un tout petit peu de temps…'
Quand il se réveilla, une heure plus tard, Harry se demanda ce qu'il faisait coucher et pourquoi Snape le regardait avec tendresse. Il lui lança un regard interrogateur.
« Tu as gagné, répondit l'homme, au-dessus de lui.
-J'ai gagné ? demanda Harry. J'ai gagné quoi ? Et… Et pourquoi vous me tutoyer, maintenant ? Je suis où ? »
Snape ouvrit la bouche puis la referma. Il sembla un instant perplexe puis, d'une voix hésitante, demanda :
« Tu… Te souviens-tu de ce qu'il s'est passé hier ? »
Harry secoua négativement la tête et il arrêta, car cela lui faisait mal.
« Je vois, dit l'homme. Et si tu essayes de remonter à… Je ne sais pas, moi… Un mois ?
-Un mois ? demanda Harry. Je ne sais pas… Mais… N'êtes-vous pas censé être en fuite ? Comment se fait-il que je sois face à vous ? Voldemort m'a capturé, c'est ça ? Et pourquoi, par les couilles de Merlin, me servez-vous du 'tu' à chaque phrase ? »
Harry ne comprit pas pourquoi Snape sembla soudainement bouleversé par ses mots. La seule chose qu'il nota, c'était que Snape était bouleversé et que c'était étrange.
oOo
Un mal de tête horrible lui labourait le cerveau lorsqu'il se décida à ouvrir les yeux. Un instant déstabilisé, Harry ouvrit deux yeux hésitants et les referma aussitôt.
« Bordel, mes yeux ! s'écria-t-il.
-Enchanté de constater que vous êtes réveillé, monsieur Potter, dit une voix qui lui donna un frisson. Votre vulgarité mériterait une baisse de point à Gryffondor, mais étant donné la situation, je m'abstiendrais… »
Péniblement, Harry ouvrit les yeux et tourna la tête dans la direction de la personne. Le mal de tête tonna encore et il s'aperçut qu'on lui tendait un objet. Difficilement, il s'en saisit pour porter la fiole à ses lèvres. Le goût faillit lui retourner le cœur et il se brûla vivement la langue. Malgré tout, il avala tout en grimaçant. Aussitôt, la douleur commença à s'atténuer alors qu'une main passait sur son front.
« Vous devriez vous remettre, dit la personne près de lui. Néanmoins, évitez de trop remuer la tête ! Vous risqueriez de le regretter…
-D'accord », répondit Harry, fermant les yeux.
La main commença à se retirer, mais Harry la retint et l'obligea à rester sur son front. Il la fit passer dans ses cheveux et sourit.
« Vous m'aviez dit que tout irait bien », murmura-t-il, sentant la fatigue le saisir.
Il sentit la personne près de lui se crisper et il poussa un soupir alors qu'il ouvrait de nouveau les yeux. Sa vue brouillée ne lui cacha pas l'expression stupéfaite de son professeur. Et qu'allait-il se passer ? Allait-il lui dire la vérité, là, dans un lit de l'infirmerie, où n'importe qui pouvait les entendre ? Il décida que non. Il voulait du temps. Il en avait.
« Vous m'avez dit… que ça irait, n'est-ce pas ? » demanda-t-il, tenant toujours la main du plus âgé.
Il le fixait toujours d'un air stupéfait et Harry fut tenté de se moquer de lui. Comme il s'en serait moqué, s'il s'était souvenu depuis le début.
'Tu es adorable, avec cette expression !
-Adorable ? dit-il, la voix empreinte d'horreur. Tes lunettes sont-elles adaptées, Potter ?'
« Je…, fit l'homme, la gorge nouée. Je vous l'ai dit. »
Harry sourit.
« J'aime bien vous l'entendre dire », murmura-t-il, fermant les yeux, tout en gardant la main sur sa tête.
Il la lâcha après un moment, sa respiration entrecoupée le trahissant. Severus allait-il faire comme ce jour là ? Il sentit la main passer dans ses cheveux, caresser son front et repartir dans l'autre sens.
« Que s'est-il passé ? demanda l'homme. Pourquoi vous êtes vous évanouis ?
-Je ne sais pas, répondit Harry. J'ai eu… très mal à la tête. Je me suis souvenu… De certaines choses.
-Raisons pour laquelle vous avez fuis ma salle de classe ? Vous vous êtes souvenu de quelque chose… me concernant ? »
Harry se retint de sourire de bonheur. Cette hésitation dans la voix était-elle réellement pleine d'espérance ? Et si oui, qu'espérait son amant ? Qu'il se souvienne ? Ou qu'il ait tout oublié ?
« Quelques petites choses oui, répondit-il, entrouvrant les yeux pour le regarder. Je me suis souvenu de votre main dans mes cheveux, à la fin de la bataille… Et aussi… Une fois, lorsque vous m'avez empêché de tomber par terre… Quand je prenais des livres. »
Il vit la déglutition de son professeur.
« C'est tout ? demanda ce dernier.
-Oui », répondit Harry.
L'autre soupira et enleva sa main.
« Bien, dit-il. Votre tête va mieux ?
-Un peu, dit-il, déçu que la caresse s'arrête. Avez-vous des absences, professeur ? demanda-t-il en le fixant. Dites-le moi. Vraiment. »
Severus ne répondit pas. Il le fixait de ses yeux noirs que Harry avait toujours jugés impressionnant, même lorsqu'ils étaient ensemble.
« Oui, répondit l'homme, le faisant sursauter. J'ai… des absences. »
Il s'assit sur la chaise près de son lit et recommença sa caresse dans ses cheveux, à la grande surprise de Harry. Il se retint de gémir de plaisir. Cette main était magique. Elle apaisait ses douleurs mieux que toutes les potions du monde !
« Depuis que vous avez le bracelet ? Demanda-t-il, ne pouvant s'empêcher de frotter sa joue contre la paume qui passait sur son visage.
-Oui, répondit son professeur, la voix étrangement rauque.
-Professeur, murmura Harry. J'aimerais vous enlever cette saleté…
-Vous ne pouvez pas, répondit Severus. Si vous le faites, ils le sauront. Et vous serez sanctionné.
-Je sais, répondit le brun, ouvrant les yeux alors qu'il embrassait la main qui passait sur son menton, provoquant un hoquet de surprise chez son professeur.
-Potter ! s'exclama-t-il, surpris. Mais…
-Ne me grondez pas, murmura vivement Harry. Ne me dites pas que je ne dois pas le faire, ni que vous me donnez une retenue. Ni que cela vous dégoûte. Je ne le ferais plus. J'en avais juste envie…
-Envie ? demanda l'homme en fronçant les sourcils.
-Oui, répondit Harry. J'en mourais d'envie… »
Ils se regardèrent, le cœur du plus jeune battant la chamade. Si seulement Severus pouvait se laisser séduire. Doucement. S'il pouvait le persuader qu'ils ne pouvaient vivre l'un sans l'autre. S'il pouvait… le faire tomber amoureux de lui… Son regard s'assombrit.
« Professeur, dit-il. Il doit exister un moyen. Pour le bracelet. Pour… l'enlever, sans qu'ils ne le sachent. Non ? »
L'homme le fixa, encore sous le coup de son baiser osé.
« Je ne sais pas, dit-il. C'est votre travail de fin d'étude, Potter. Trouvez la réponse ! »
Et il s'en alla brusquement.
oOo
« Je t'avais pourtant dit que c'était une mauvaise idée, non ? Mais non, vous n'en faites qu'à votre tête ! 'Il faut lui dire, ça le rend dingue, il pleurniche sans arrêt après Snape, il faut qu'il sache…' Vous êtes des abrutis, voilà tout ! Vous auriez pu le tuer, l'un comme l'autre !
-Hermione, intervint Harry.
-Mais est-ce qu'un seul de vous deux m'a écouté ? Bien sur que non ! Vous n'en avez fait qu'à votre tête et à cause de vous, il a été inconscient trois jours ! TROIS JOURS !
-Hermione, essaya encore le brun, agacé.
-Vous êtes irresponsable et vous mériteriez que je vous…
-HERMIONE ! cria-t-il, excédé. Laisse-les tranquille ! Ils ont eu entièrement raison de tout me dire ! »
La jeune fille tourna brusquement la tête vers lui, le fusillant du regard. Mais Harry n'en fut pas déstabilisé.
« Ils ont eu raison, Hermione, insista-t-il. S'ils ne m'avaient rien dit, je ne me serais jamais rappelé et alors… Merlin sait ce qu'il se serait produit, mais crois-moi, ça aurait été pire.
-Tu n'en sais rien ! contra la jeune femme, agacée.
-Si, je le sais, dit-il. Ça me rongeait, Hermione. Je l'aimais au fond de moi et je ne l'acceptais pas. Je luttais avec ça sans arrêt et c'était si… épuisant ! Mais nous ne sommes pas là pour parler de ça. Installez-vous. C'est important. »
Les trois autres échangèrent un regard sceptique et s'assirent sur le lit placé à côté de celui de Harry. Ce dernier vérifia que madame Pomfresh était occupée dans son bureau et commença.
« Hermione, est-ce que le mental d'un sorcier peu influencer sa santé ? »
La jeune fille le regarda un instant alors que Draco ricanait.
« Qu'est-ce que tu vas encore nous pondre, Potter ? dit-il.
-Ce n'est pas drôle, intervint Hermione. Oui, Harry, bien sur que l'état mental influence la santé. Mais pas seulement d'un sorcier ! De tous les êtres humains. Moldus inclus.
-Alors il est possible qu'une personne… s'efface la mémoire ? Sans rien faire pour. Que ce soit juste son organisme qui le fasse ? »
Hermione fronça les sourcils.
« Et bien, il arrive que certains êtres refoulent des évènements au fond d'eux car ils sont trop pénibles, mais…
-Ecoute, murmura Harry, tout en vérifiant que Pomfresh ne revenait pas. J'ai des flashs de souvenirs sur Severus et moi depuis mon accident de Quidditch. Depuis ce jour là, je n'arrête pas de revoir certains morceaux de nos vies pas bribes, mais lorsque Draco m'a tout raconté, je me suis rappelé de presque la totalité de ma relation avec Severus. Il ne me manquait que quelques éléments que j'ai eus pendant mon inconscience. Severus acceptait mon amour tant que nous étions en guerre mais il ne voulait pas que cela continue entre nous une fois celle-ci terminée. Il était persuadé que je ne l'aimerais plus une fois que j'aurais toute la vie devant moi et que je resterais avec lui par pitié… Mais je l'aimais. Je l'aime ! Rien n'y changera. Cependant, après la bataille finale, alors qu'il me soignait, quand je me suis réveillé, je me suis souvenu de ce qu'il m'avait dit et j'ai prit peur… Et j'ai souhaité… j'ai souhaité avoir plus de temps. Pour essayer de réfléchir à ce que je devais faire, à ce que je devais lui dire pour le convaincre et là… Là, je me suis endormi et quand je me suis réveillé, j'étais amnésique. Penses-tu que… ?
-C'est possible, lui dit Hermione, pensive. Je ne sais rien de ce genre de chose, mais je suis certaine que le mental peu influencer tous les êtres humains. Cependant, les sorciers sont plus vulnérables encore à cette influence. N'a-t-on pas déjà vu des sorciers déprimés dont les cheveux poussaient inlassablement car ils souhaitaient dissimuler leur visage malheureux ? Ou certains être persuadés que les battements de leur cœur se faisaient entendre à des kilomètres, si bien que ce fut aussitôt le cas ? Notre corps mais aussi notre magie réagit à notre mental. Il est donc tout à fait possible que ta magie ait effacé tes souvenirs. »
Harry hochait de la tête à chaque parole, enregistrant chaque mot avec attention.
« Donc, ma magie a pu bloquer mes souvenirs concernant Severus ? Volontairement ? »
Hermione hocha de la tête.
« Oui, très certainement. Ça ne s'est jamais vu, mais… Tu ne fais rien comme tout le monde, c'est un fait établi… »
Harry hocha de la tête alors que les trois autres le fixaient pensivement.
« Dans tous les cas, dit-il, à présent, je me souviens. Et Severus l'ignore… Il est donc temps que je passe à l'attaque ! »
Il eut un large sourire ravi.
« Si j'étais toi, je m'y prendrais autrement que pendant la guerre…
-Ah, mais je n'ai pas l'intention de faire comme pendant la guerre, dit-il à un Draco pensif. Cette fois, je veux qu'il tombe amoureux de moi, pas qu'il me prenne en pitié comme la dernière fois…
-Tu exagères, Potter, il ne t'a pas pris en pitié, il t'a pris tout court ! Je ne sais pas exactement ce qu'il t'a raconté comme bobard, mais Severus était… enfin, est amoureux de toi, quoi qu'il en dise…
-Tu crois ? Demanda Harry sceptique. J'en ai toujours douté, même pendant la guerre. Je veux dire… il ne me l'a jamais dit. Je lui ai sauté dessus, je ne lui ai laissé aucune chance de s'échapper… Et chaque fois, il disait… il affirmait, même, qu'une fois la guerre terminée, notre couple n'existait plus. Que je devrais me trouver quelqu'un d'autre à aimer et que ce n'était pas discutable… »
Il baissa la tête en soupirant, passant une main dans ses cheveux.
« Bien sûr, et tu as bêtement cru qu'il te disait la vérité ? demanda un Draco moqueur. Ptain, même un veracrasse a plus de psychologie que toi ! C'est évident qu'il t'a dit ça parce qu'il avait peur !
-Peur ? demanda Harry, jetant un regard interrogateur à un Ron tout aussi perplexe et à une Hermione manifestement lassée de sa stupidité.
-Potter, vous avez 20 ans d'écarts ! Tu es beau, tu es jeune, tu es sans doute le sorcier le plus en vogue de notre monde. Des tas de filles seraient prête à se damner pour toi et je parle même pas des hommes ! Des personnes belles, riches et qui n'ont pas un nez crochu et des cheveux gras la majeure partie de l'année !
-Hé ! Quand j'étais avec lui, il n'avait pas les cheveux gras !
-Je sais, oui, tu les lui lavais de force, si je me souviens de ce que tu m'as raconté un jour ! Mais là n'est pas la question, Potter. Severus n'est pas du genre à avoir une grande confiance en lui, loin de là ! Il a eu peur que tu l'abandonnes pour une de ses personnes qu'il estime – et je suis d'accord – mieux que lui ! Alors il a sans doute préféré t'offrir une porte de sortie. Il était vraiment désespéré quand Pomfresh lui a confirmé ton amnésie sélective ! Il t'aime, même s'il lutte contre ça. Tu n'as pas besoin de le faire tomber amoureux de toi, tu dois juste l'obliger à l'accepter et à l'assumer. »
Harry regardait Draco comme s'il était le père Noël. Severus était-il vraiment amoureux de lui ? Mais alors pourquoi perdait-il du temps assis dans ce lit de l'infirmerie ?
« Il va voir de quel bois je me chauffe, ce crétin graisseux ! s'exclama-t-il en se levant précipitamment… avant de rabattre sa couverture en se découvrant nu. Merde, et mon pyjama hideux d'infirmerie, il est où ? demanda-t-il en regardant une Hermione écarlate.
-C'est le jour de lessive, lui répondit l'infirmière en entrant. En outre, Potter, c'est la seule solution pour vous empêcher de partir sans mon autorisation ! Vous récupérez des vêtements quand je vous estimerais prêt à quitter l'infirmerie !
-Chier !
-Langage Potter ! »
Pour seule réponse, il lui tira la langue lorsqu'elle eut le dos tourné, alors que ses amis éclataient de rire.
A suivre…
Et non, je ne suis pas morte ! Incroyable, hein ! Mais bon, je n'étais pas très inspirée fanfic HP, dernièrement. Remerciez donc Katoru87 pour m'avoir rendu un peu d'inspiration, grâce à The Show must go On (je vous la conseille).
Bref, j'admets également que cette publication n'est pas sans intérêt… Je cherche une personne de confiance (kof kof) qui aurait le temps et la patience pour tester dans le plus grand secret une histoire faisant actuellement 60 pages (mais qui va s'agrandir d'ici peu…T_T). Cette histoire est une originale que je réserve en cadeau d'anniversaire (vachement en retard) à Yami Aku (allez lire ses fics et n'hésitez pas à vous renseignez sur son fanzine génial : Maskot (auquel je participe chaque année avec une petite histoire, si ça vous intéresse).
Cette originale, je précise, est une histoire yaoi… Et j'ai besoin d'un avis assez rapidement, car je suis actuellement bien bloquée. Généralement, c'est Yami qui me débloque… Mais là, vu que c'est son cadeau… Avis aux amateurs ayant pas mal de temps et possédant un certain sens critique (un simple « super » ne me satisfera pas !)
Et à bientôt, j'espère, pour la suite !