Auteur : Umbre77
Titre : Mœurs et coutumes des sorciers Poudlardien.
Base : Discussion avec Akroma.
Degré de perversité : Très très… Très élevé !
Résumé : Ce qu'il se passe dans les vestiaires de Quidditch demeure un mystère… Enfin ! Presque… Slash HP/DM
Note IMPORTANTE : Ceci est très très pervers. Si vous êtes pudique, si vous ne supportez pas l'homosexualité ou simplement les lemons, je vous conseilles (voir ordonne) de faire demi-tour illico et de partir aussi loin que possible de ce lieu ! Merci d'avance !
Note moins importante : L'auteur de cette fic est malade. Veuillez compatir !
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Chapitre 1 : De l'utilité du balai…
Harry Potter, dix-sept ans et toutes ses dents, se promenait dans les couloirs après le couvre feu. Comme d'habitude. Ce n'était pas vraiment qu'il aimait enfreindre les règlements, c'était juste qu'il n'arrivait pas à dormir. Et rester dans son dortoir à écouter ronfler ses camarades ou encore se balader dans la salle commune pour admirer les nouveaux couples se lécher le museau ne le tentait guère.
Ainsi, il se promenait, fort peu inquiet d'être prit. Il fallait admettre que la cape d'invisibilité de papa – et sa carte magique – aidait énormément. C'était les deux seuls objets qu'il prenait soin de ne pas oublier, lorsqu'il se rendait à Poudlard. Peu importe qu'une guerre quelconque ait fait rage par le passé, peu importe l'interdiction passée par le nouveau directeur concernant les capes d'invisibilités… Il conservait ses deux objets précieux à sa survie dans Poudlard.
Nombreux étaient les soirs où il se promenait, serrant la carte contre son cœur, invisible aux yeux de tous (surtout depuis que Miss Teigne était morte). Et ce soir là ne faisait pas exception. Il errait dans le couloir du deuxième étage lorsque quelque chose clignotant sur sa carte l'intéressa. Sur le plan de Poudlard, une petite étiquette nommée 'Draco Malfoy' s'approchait de la porte du château, visiblement dans l'intention de sortir.
Etonné, Harry le regarda ouvrir la porte et marcher dans le parc, en direction des vestiaires de Quidditch.
'Mais que va faire Malfoy dans les vestiaires de Quidditch à cette heure ?' se demanda Harry, soupçonneux.
Certes, la guerre lui avait démontré que sa Némésis n'était pas du 'mauvais côté', mais un petit con restait un petit con et connaissant Malfoy, il ne se gênerait pas pour aller leur jouer un mauvais tour. Souriant d'un air presque rusé, Harry se hâta de rejoindre les escaliers. Il déambulait dans le noir, connaissant les couloirs comme sa poche. Il sauta par-dessus l'armure renversée du premier pallier, enjamba la marche sauteuse et atterrit dans le couloir centrale avec souplesse et silence.
Jetant un coup d'œil à droite puis à gauche, il se dirigea vers les portes entrebâillées et sortit dans l'air frais du printemps. Bien que rassuré d'être dehors – les professeurs s'y rendaient rarement – il garda sa cape précieusement serrée sur lui et s'avança dans le parc du château. Là aussi, il n'eut aucun problème à se diriger malgré les ténèbres ambiants. En seulement quelques pas, il rejoignit les vestiaires de Quidditch.
Persuadé de trouver Malfoy dans ceux des Gryffondor, il entra dans ceux-ci en premier, ne trouvant qu'une pièce vide de toute vie. Perplexe, il en ressortit et sursauta en percevant une lueur filtrée dans les locaux des Serpentard.
Mais quel était le but de Malfoy en allant dans ses propres vestiaires au beau milieu de la nuit ? Etonné, il se dirigea vers la porte, mais, cette fois, l'ouvrit délicatement. Il entra vite et referma la porte en douceur, de peur de se faire remarquer.
Pourtant, lorsqu'il se retourna, il comprit rapidement que, même s'il avait chanté et dansé sur une chanson écossaise, jamais Draco Malfoy n'aurait fait attention à lui. Et pour cause, il était bien trop occupé ! Ebahit, Harry sentit sa bouche s'assécher curieusement alors qu'un feu puissant se répandait dans ses veines et migrait brutalement vers le sud de son corps, soit : Son entrejambe.
Personne n'aurait pu résister à une telle vision ! Nu, à cheval sur le banc du vestiaire, Draco Malfoy était légèrement penché en avant. Une délicieuse rougeur avait envahit ses joues pâles et des sons exquis s'échappaient de sa bouche qu'il mordait doucement. Une de ses mains, entre ses jambes, était occupée à caresser son érection, alors que l'autre passait sur son torse, aguichant les tétons durcis avec une habileté démontrant son expertise.
Cela aurait pu passer pour une scène somme toute banale s'il n'y avait eu que cela. Mais derrière lui, manifestement enchanté, le balai de Draco Malfoy (son précieux balai haute gamme), s'évertuait à satisfaire son possesseur en allant et venant en lui. De la sueur couvrait déjà le corps mince du Serpentard dont la sensualité mettait à dure épreuve le Gryffondor.
Jamais – mais alors là jamais – Harry Potter n'avait soupçonné qu'un balai puisse faire ça ! Ou alors, il y avait un peu pensé en regardant certains garçons astiquer les manches, mais jamais il n'avait osé imaginer le mettre en pratique. Et regarder le Serpentard – tout particulièrement ce Serpentard – faire preuve d'une telle capacité de maniement du balai le laissa pantelant. Ses jambes tremblaient alors que les sons de son adversaire de toujours augmentaient, que sa main bougeait plus vite sur son sexe et que son balai – Oui, le balai ! – accélérait de lui-même, à la montée du plaisir du blond.
Excité, Harry n'eut pas le temps de faire quoi que ce soit pour soulager son membre : Il jouit en même temps que son ennemi, celui-ci se libérant en un long cri, sa semence se répandant sur le banc. Troublé par ce qu'il avait vu, Harry se hâta de sortir. Il savait que le Serpentard ne prêterait pas attention à la porte. Pas alors qu'il était sous le coup de l'orgasme. La preuve était que lui-même eut du mal à faire attention à quoi que ce soit alors qu'il courrait vers le château.
Comme un lutin, il bondit dans le hall de Poudlard et courut dans les escaliers. Il sentait son caleçon le coller, souvenir désagréable de ce qu'il s'était passé dans les vestiaires. Vraiment désagréable ? Non… La vérité, c'était qu'il avait adoré regarder Malfoy faire ça. La vérité… C'était qu'il aurait adoré se joindre à lui ! Caresser son corps comme lui le faisait… Et peut-être même, prendre la place du balai !
Une folle rougeur envahit ses joues et ce fut impérativement qu'il cria le mot de passe à la grosse dame. Celle-ci se vexa, mais s'ouvrit malgré tout, à son grand plaisir. Il déboula dans la salle commune – faisant sursauter les quelques couples – et gravit les escaliers comme s'il avait Voldemort aux trousses. Il entra dans le dortoir des Gryffondor, jeta cape et carte sur le lit pour ensuite aller s'enfermer dans la salle de bain. Là, tout aussi vite, courant presque sur place, il enleva ses vêtements pour sauter dans la douche.
Bien qu'il eût jouit, il comprit vite la nécessité de régler l'eau sur 'Froid'. Voir 'Froid intense'.
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Lorsque Harry se réveilla, le lendemain matin, il avait oublié ce qu'il avait vu. Inconsciemment, son cerveau avait préféré effacer cette information. Ce fut sans doute pour cette raison qu'il se leva, serein. Pour cette raison également qu'il salua ses amis, comme si tout était normal. Pour cette raison qu'il descendit les marches menant à la Grande Salle en riant, avec les autres… Et pour cette raison qu'il se figea – littéralement – en apercevant Draco Malfoy, assis à califourchon sur le banc de la table des Serpentard, penché en avant, occupé à écrire dans un cahier.
Une immense chaleur l'envahit et, ce fut le feu aux joues qu'il alla s'asseoir. Il tenta bien de ne pas regarder le blond Serpentard, mais son regard revenait constamment sur lui, sur ses fesses – où nul balai ne s'activait – ou encore sur le cambré si excitant de ses reins.
« Quelque chose ne va pas, Harry ? demanda Ron, assis à côté de lui. Tu ne manges rien… »
Harry sursauta et regarda son meilleur ami. Il rougit légèrement et hocha négativement de la tête, regardant son bacon.
« Notre ami aurait-il un problème ? » intervint Seamus, non loin.
Harry releva la tête et le regarda. Il jeta un coup d'œil aux filles, occupées à rire et fit un signe de tête à ses camarades de dortoir.
« Conversation de garçon », dit-il.
Aussitôt, les filles tournèrent la tête vers eux.
« Conversation de garçon, hu ? fit Hermione, douteuse. Et en quoi est-ce interdit aux filles ?
-Au fait qu'il leur manque quelque chose entre les jambes, intelligente Hermione, dit Dean, se levant. Venez les mecs, on va au fond ! »
Ron, Neville, Seamus et Harry se levèrent, ignorant les regards outrés de Parvati, Lavande, Hermione et Ginny. Ils s'assirent au bout de la table et lancèrent un sort d'intimité, tous les cinq se retrouvant entourés d'une bulle gris bleu.
« Alors, mon pote ? demanda Ron. C'est quoi le problème ? »
Harry rougit furieusement. Il ne pouvait pas leur avouer ce qu'il avait vu la veille. Mais cela le perturbait vraiment… Plutôt que de tout dire, il préféra contourner.
« Je… j'ai lu un truc, hier… »
Les quatre autres garçons levèrent un sourcil sceptique.
« Un truc… Sur ce que font les joueurs de Quidditch, dans les vestiaires… »
Seamus prit un air connaisseur.
« Oh et c'est ça qui te perturbe ! Bah, tu sais… Une petite partouze, ça ne peut faire de mal à personne… »
Harry le regarda d'un air ébahit.
« Je crois que c'était pas ça, Seamus, rit Dean.
-C'était quoi ? » demanda Ron.
Harry gigota.
« Il… heu… Il paraît que certains joueurs… heu… Se font plaisir…
-Avec le Vif d'Or ? demanda Neville, choquant tous les autres. Ben quoi ? Je l'ai lu moi aussi ! Il paraît que, comme il est petit, il rentre très bien dans les orifices et…
-Pas besoin d'un dessin, Neville, fit précipitamment Harry, qui grimaça en repensant à sa première année, lorsqu'il avait avalé la petite balle. Non, je faisais référence… aux balais. »
Les quatre garçons se regardèrent de nouveaux, échangeant un regard amusé.
« Vraiment, Harry, dit Ron. Y'a que toi que pour être aussi… innocent !
-Quoi ? s'insurgea le brun.
-Le prend pas mal, vieux, dit Dean. Mais tout le monde s'est déjà masturbé au moins une fois avec un balai, que ce soit fille ou garçon. Et crois-moi, pas besoin d'être membre d'une équipe de Quidditch pour le faire ! »
Harry sentit son sang ne faire qu'un tour.
« Qu… Quoi ? dit-il, étonné.
-Allons ! dit Ron. Tu te demandais pas pourquoi Hermione avait un balais alors qu'elle sait pas en faire ?
-Ou encore pourquoi la pointe des balais est si… équivoque ? questionna Dean.
-Vraiment, Harry, faut qu'on fasse ton éducation sexuelle ! »
Le brun tournait la tête, ébahit. Tous les sorciers avaient ou faisaient ça avec leur balai ? Et personne ne l'avait jamais tenu au courrant ?
'Tout ça, c'est de la faute de Voldemort ! pensa-t-il. Entièrement sa faute !'
« Les garçons ? se fit entendre Hermione, annulant le sors d'intimité. Il faut aller en cours ! »
Les autres se levèrent, prenant leur sac d'un air ennuyé.
« Toi, dit Seamus. Ce soir, dans le dortoir… On va t'enseigner les Mœurs et Coutumes des sorciers, mon pote… »
Harry resta figé.
« Enseigner ? demanda-t-il. Hé… Comment ça, vous allez m'enseigner ? Seamus ! »
Il partit en courrant après ses amis, ceux-ci complotant déjà entre eux.
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A suivre…
Et voilà le chapitre un! Les commentaires sont les bienvenus, j'espère que cela vous a plus!
Bizouilles!