Disclamer : Vous n'êtes pas au courant ? Harry Potter et tous ses personnages appartiennent à JKR. Et pour ajouter à mon malheur, l'histoire appartient à Emma Lipardi, vu que c'est la traduction de la fic An Aunt's Love.


Ce site n'autorise plus les auteurs à mettre les réponses aux reviews dans les chapitres, et vu comme on sait comme ils peuvent être pointilleux... Voila comment je vais faire :

- Pour ceux qui ont laissé une review signée, je vais utiliser leur nouveau système pour répondre, et vous devriez recevoir cette réponse dans votre boite mail (si j'ai tout compris comment ça marche)

- Pour ceux qui ont laissé une review anonyme mais m'ont mis leur adresse e-mail, je répondrait par e-mail.

- Pour les autres, je vais faire les réponses dans ma bio mais je les enlèverai quand je posterai autre chose.


Pétunia Dursley était assise dans sa cuisine, regardant par la fenêtre et une tasse de thé refroidissant devant elle. Quelque chose l'ennuyait, et à présent que son mari était parti au travail et que son fils était sorti, elle avait un moment libre pour penser sans que personne ne la dérange. Elle n'aimait pas penser quand elle pouvait être interrompue. A présent, elle avait amplement le temps.

Depuis que les vacances d'été avaient commencé, elle avait remarqué des choses. Des choses bizarres, mais qui savait avec la manière dont était le garçon ce qu'elles voulaient dire. Honnêtement, elle n'avait jamais vraiment été gentille envers le garçon auparavant, et elle ne pensait pas qu'il l'accepterait maintenant si elle le faisait, mais quelque chose devait être fait ! Elle sortit la lettre qu'elle avait reçue de ce fou de directeur de l'école de son neveu et la regarda d'un air mauvais. Elle l'avait lue tant de fois que les pliures étaient usées, et l'encre avait commencé à passer. Elle ouvrit la feuille et la regarda.

Chère Madame Dursley,

J'ai le regret de vous informer que Monsieur Potter n'a pas eu une année facile cette année. Ses notes sont acceptables, pas de soucis de ce côté. Il a, cependant, fait à nouveau face à Voldemort et a perdu quelqu'un de très cher à son coeur. Son parrain vivra dans sa mémoire et dans son affection, j'en suis sûr. S'il vous plaît, essayez de lui permettre de faire son deuil comme il en a besoin, et assurez-vous qu'il ne quitte pas la maison, car Voldemort a en effet gagné en puissance et en force

Votre,

Albus Dumbledore

Qu'est-ce qu'il voulait dire, qu'elle devrait autoriser le garçon à faire son deuil ? Le garçon ne faisait pas son deuil ! Il se tuait lentement par des moyens d'apathie ! Apathie à propos de choses simples comme la nourriture, le sommeil, même l'hygiène. Elle replia la lettre, reconnaissante, pas pour la première fois de sa vie, qu'Albus Dumbledore ne soit pas devant elle en ce moment. Elle avait su que quelque chose comme ça allait arriver si elle autorisait son neveu à aller dans cette école ! Elle avait très bien su comment l'homme pouvait se mêler de tout. Ne s'était-il pas mêler de sa propre vie quand elle était enfant ? Elle sursauta quand elle entendit hurler dans le salon.

Elle courut dans la pièce pour trouver son neveu sur le canapé, se débattant pour sortir du sommeil. Elle alla vers lui et le secoua, essayant de l'aider à se réveiller. Ses yeux s'ouvrirent d'un coup et il s'assit. "Je suis désolé si je t'ai dérangé, Tante Pétunia", dit-il, reprenant sa respiration. Tous les deux avaient une compréhension tacite. Il pouvait dormir pendant la journée pendant que Vernon et Dudley étaient absents, et elle s'assurerait qu'il se réveille quand il avait des cauchemars.

"Ce n'est rien", lui assura-t-elle. Elle le repoussa sur le canapé. "Je te réveillerai avant que Vernon ne rentre," dit-elle. Harry acquiesça en signe de remerciements et elle se retira dans la cuisine. Elle sortit un bloc-notes et un stylo et commença à lister les choses qu'elle avait trouvées ne pas aller avec son neveu. "Voyons : absence d'intérêt dans les activités normales, changement des habitudes de sommeil, changement des habitudes alimentaires", elle grogna. Elle était heureuse si elle pouvait lui faire manger quelques bouchées à chaque fois. Quelques fois, ça ne restait même pas dans son estomac. "Cauchemars, découragement, sautes d'humeur." Harry n'avait pas nécessairement des sautes d'humeur. Il allait de la tristesse à l'apathie, et de nouveau la tristesse. Pas de grands changements, mais c'était là. Ses pensées dérivèrent au jour où il était revenu de l'école.

Vernon était entré et était allé immédiatement dans le salon, où il s'était promptement perdu dans son journal. Harry était entré, traînant sa malle. Le garçon avait l'air terrible. Il était pale, et les cernes sous ses yeux étaient très sombres, comme s'il n'avait pas bien dormi pendant des semaines. Il semblait plus maigre. Il se tenait avec raideur, comme s'il avait mal quelque part et essayait très dur de ne pas le montrer. Ce soir là, pendant le dîner, il n'avait mangé que six bouchées et s'était calmement excusé. Pétunia avait entendu la chasse d'eau juste quelques secondes plus tard. Il n'était même pas redescendu.

Elle avait réussi à se faufiler dans sa chambre ce soir là, juste pour vérifier qu'il allait bien. Il n'avait pas défait sa malle. Ses vêtements étaient suspendus, c'était sûr, mais rien d'autre. Pas de photo de ses amis, aucun de ses livres d'école ou rien de même un tant soit peu magique. Juste la chouette, qui fixait Pétunia d'une manière qui semblait convoyer le sentiment de "aide-le !" dans l'imagination de Pétunia. Elle était sortie de la chambre, silencieusement, et était allée au lit avec un étrange sentiment. Elle s'était réveillée quelques heures plus tard avec le son de hurlements provenant de la chambre de son neveu. Elle avait dit à Vernon qu'elle allait s'en occuper. Elle était allée dans sa chambre et avait réussi à le réveiller. Ce qu'elle avait vu pendant ces premières secondes non surveillées l'avait secouée au plus profond d'elle-même. Est-ce que Lily aurait permis qu'une telle chose arrive au fils de Pétunia ? Elle en doutait. Maintenant, il était temps de s'assurer qu'elle rembourserait la gentillesse de Lily.

Elle releva la tête et vit qu'il était presque l'heure pour elle de partir pour la réception que sa meilleure amie, Ophélia Ramsey, organisait cet après-midi. Elle alla dans le salon et secoua Harry pour le réveiller. Des yeux verts hantés la fixèrent. "Je vais à l'autre bout de la rue chez les Ramsey. Peut-être que tu devrais aller t'allonger en haut ?" Harry se contenta d'acquiescer et monta les escaliers lentement. Pétunia fronça les sourcils et soupira. Il faudrait faire quelque chose, et vite.


"Tout ça a tourné au désastre parce que le reste d'entre eux a eu à faire du covoiturage et à tomber en panne. Je suis vraiment désolée, Pétunia." Pétunia se contenta de sourire.

"Ne t'inquiète pas pour ça, Lia." Elle aida à rassembler les tasses de thé et suivit son amie dans la cuisine. "Nous avons pu avoir une petite séance privée de commérages entre nous deux." Ophélia se retourna pour fixer son amie. Ce ton voulait dire que quelque chose n'allait pas.

"Qu'est-ce qu'il y a Pétunia ? Quelque chose te dérange. Je peux le dire." Ophélia mit les plats dans l'évier et regarda Pétunia.

"C'est mon neveu", craqua Pétunia. Elle posa ses tasses dans l'eau savonneuse et soupira.

"Le délinquant ?" Ophélia ne croyait pas que le garçon était un délinquant. Cependant, elle avait écouté le mari de Pétunia. La voie d'une moindre résistance.

"Harry n'est pas un délinquant. Il va dans une école pour enfants ayant un don. Vernon est juste jaloux que Dudley n'y aille pas. Je le vois comme le nez au milieu de la figure. Ca et je ne voudrais pas que Dudley y aille de toute façon." Pétunia se tut.

"Donc, qu'est-ce qui t'embête à propos d'Harry ?" Ophélia versa deux verres de vin et en tendit un à Pétunia.

"Il a tellement changé !" Ophélia voulut lever ses yeux au ciel.

"Les enfants font ça, Pet. Ca s'appelle grandir." Pétunia secoua la tête et prit une gorgée de vin.

"Ce n'est pas ça. Quelque chose lui est arrivé dans cette école, celle dans laquelle je ne voulais pas qu'il aille. La même école dans laquelle ma soeur est allée. Je savais juste que quelque chose de mal allait se produire ! Maintenant il est revenu à la maison, déprimé, des cauchemars toutes les nuits, ne mangeant pas, et tout ce que j'ai reçu de ce directeur timbré a été une lettre, me disant que le parrain d'Harry était mort et de permettre à Harry de faire son deuil. Tu veux connaître la meilleure partie ? Harry a vu ce qui s'est passé ! Il a vu un homme qu'il aimait mourir devant ses yeux !" Ophélia restait assise, étonnée par la véhémence du discours. Qu'il ne soit pas dit que Pétunia Dursley n'avait pas de sentiments pour son neveu.

"Est-ce que ce directeur me l'a dit ? Non ! Je l'ai découvert par Harry après qu'il se soit réveillé d'un de ses cauchemars. Il ne sait même pas que je sais. Il était si loin dans son rêve qu'il n'était pas conscient de son environnement. Il se rend responsable de la mort de cet homme !" Pétunia cacha son visage dans ses mains.

"Prends du vin, Pet, dit Ophélia. C'est évident que tu veux aider Harry. Peux-tu m'en dire plus sur son comportement ?" Pétunia prit le verre et le vida. Elle sortit un morceau de papier et le tendit à Ophélia. Celle-ci but son propre vin et en versa un peu plus. Elle lut la liste et soupira. "Il est évidemment déprimé. Il a besoin d'une aide sérieuse et intensive." Ophélia mâchouilla sa lèvre. "Veux-tu que je demande à mon patron de me conseiller quelques docteurs ?" demanda-t-elle.

"Quoique que tu puisses faire sera merveilleux, répondit Pétunia. Je ne lui ai jamais vraiment montré d'affection avant, mais quelque chose le fait terriblement souffrir. Je dois lui donner l'aide dont il a besoin." Elle avait su qu'Ophélia serait d'accord pour l'aider. Ophélia travaillait en tant que réceptionniste dans un cabinet de psychologues. Elle connaîtrait par excellence des gens qui pourraient potentiellement aider Harry. Ophélia étreignit son amie et sourit.

"Ne t'inquiètes pas, Pet. Nous allons lui donner l'aide dont il a besoin. Même si je dois tourmenter mon mari pour qu'il prenne ce cas !" Pétunia sourit. Ophélia avait été la réceptionniste de Ryan Ramsey pendant trois ans avant que l'homme ne lui confesse son amour, un amour qui avait pris Ophélia par surprise.

"Pourquoi est-ce que toi et Ryan ne viendriez pas demain après-midi ? Je sais qu'il est en congé, et il pourra voir Harry lui-même. Le garçon a l'air horrible. Peut-être qu'avec cette image, il travaillera plus dur", suggéra Pétunia.

"Tu connais mon mari trop bien, Pétunia. Ca semble génial, mais seulement si tu fais ce gâteau au fromage que j'adore tant." Pétunia acquiesça et partit, heureuse qu'Ophélia soit d'accord de l'aider dans son plan. Pétunia rentra à la maison pour trouver Harry endormi dans sa chambre. Elle mit une couverture sur lui et descendit dans la cuisine. Elle trouva une note sur la table de Vernon, disant qu'il avait emmené Dudley dîner dehors. Elle leva les yeux au ciel et sortit quelques ingrédients. Son neveu allait manger au moins un bol plein et passer une heure en sa présence avant que la nuit ne soit levée.

Pétunia avait juste réussi à faire avaler à Harry un somnifère pour la nuit. Heureusement, il était trop déphasé à cause de ses cauchemars pour réaliser ce que sa tante lui avait donné. Pétunia l'avait regardé jusqu'à ce que la drogue agisse avant de retourner en bas vers son mari et son fils. Ils étaient rentrés, un peu plus qu'ivres, juste une heure auparavant. La première chose qu'ils avaient tous les deux voulu faire avait été de tourmenter Harry.

Pétunia avait contracté des voeux de mariage, des voeux qu'elle considérait comme sacrés, et elle savait qu'obéir à son mari était l'un d'eux. Décevoir son mari n'était pas l'un d'eux. Elle avait refusé de les laisser monter, disant que le garçon était malade et probablement contagieux, et qu'elle ne laisserait pas, même pour le monde, son mari et son fils attraper ce qu'il avait. Pas besoin de dire que ça avait été suffisant pour les confiner dans le salon, devant la télévision pour le reste de la nuit. Les deux avaient fini endormis, plus probablement à cause de trop d'alcool.

Elle essaya de les mettre un peu plus à l'aise avant de les laisser à leur sommeil. Si l'un d'eux se plaignait d'un torticolis le lendemain, elle leur dirait exactement pourquoi elle n'avait aucune compassion pour leur douleur. Honnêtement, Vernon emmenant Dudley boire ! Elle n'avait aucune idée de ce qui lui avait pris, mais elle avait l'intention de lui faire connaître ses sentiments les prochains jours. De la manière la plus aimante possible, bien sûr. C'était le seul langage auquel Vernon répondait bien. Elle manigança un peu plus avant d'aller au lit. Le lendemain, elle espérait découvrir que Ryan et Ophélia seraient capable de l'aider à trouver un moyen pour aider Harry.