Titre : Double vie
Rating : R !
Disclaimer : Tout est à JKR… L'argent aussi… Dommage ! loll
Résumé : Depuis trois ans déjà, Harry Potter travail avec Draco Malfoy au département des créatures magiques. Leur rôle est de conservé les liens entre créatures intelligentes et sorciers. Le problème... C'est que Harry est amoureux de Draco. Et que celui-ci voit tous, sauf lui !
Particularité : Cette fic est une fic dites 'Scolaire'. Je publierai donc un chapitre tout les mois, très exactement tous les 7 de ce mois. Elle devrait normalement faire 10 chapitres, mais je ne suis sûre de rien ! Elle est la seule fic concernée par cette méthode ! La seule a être publiée une fois pas mois, pas avant, pas après !
Chapitre 1 : La Mission d'Hermione et de Ginny.
Il y avait du soleil. Et ça, c'était un problème. Pas qu'il n'aimât pas le soleil, loin de là… Mais ça ne cadrait pas avec son caractère. Il était d'humeur de pluie. D'humeur orageuse, même. Assis à son bureau de plastique, Harry Potter lança un sortilège à sa fenêtre la plus proche, affichant ainsi une ville grise ruisselante d'une pluie douce, mais ennuyeuse. Le Survivant eut un fort maigre sourire de contentement et se pencha de nouveau sur son rapport. Les Gobelins avaient encore fait des leurs et le chef serait sans doute ravi d'avoir son rapport. Un autre soupir franchit ses lèvres et il se laissa aller à l'admiration de la ville trempée.
Il avait vingt- deux ans et contrairement à ce qu'il espérait après avoir tuer Voldemort à dix-sept ans, il était toujours malheureux. A sa sortie de Poudlard, il avait entreprit des études d'Auror. Mais voilà, le temps qu'il sorte de l'Académie, il n'y avait plus vraiment de problèmes à régler. Et le métier l'ennuyait à mourir. Aussi avait-il décidé de faire quelque chose d'utile pour la société. Hermione qui le savait douer pour la diplomatie envers les animaux (fréquenter Hagrid pouvait s'avérer utile, finalement) lui avait conseillé le département de régulation des créatures magiques. Une nouvelle cellule y avait été crée : Elle consistait tout simplement à être le porte-parole des sorciers auprès des créatures douées d'intelligence et de parole et de veiller à ce que les relations entretenues soient bonnes. Et si Harry avait sauté de joie lorsqu'il avait été retenu (qui de mieux que le prestigieux Harry Potter pour cette mission ?) il avait rapidement déchanté en voyant son partenaire : Draco Malfoy.
En soit, ce n'était pas Si horrible. Le problème venait entièrement de Harry. Depuis la fin de la guerre (et même bien avant, mais Harry ne l'avait pas remarqué), Draco Malfoy ne se chamaillait plus avec Harry. En fait, on pouvait même dire qu'il l'ignorait totalement ! Il se foutait de ce qu'il faisait tant qu'il ne se mêlait pas de ses affaires. Et cela, ça posait problème à Harry. Car comble de malheur, ce fut lorsque son ennemi d'enfance disparut de sa vie qu'il remarqua son importance.
Amoureux… Quoi de plus horrible quand on sait que la personne concernée par ces sentiments se moque totalement de vous, vous ignore comme une punaise ? Harry travaillait avec Draco depuis près de trois ans et celui-ci semblait avoir oublié que Harry était son associé. En fait, il le considérait comme une secrétaire. Harry remplissait les rapports et se rendait dans les peuplades pour discuter avec les créatures. Draco ne s'occupait que du côté sorcier et c'était pour cela que Harry avait intérêt à avoir le plus de renseignement possible sur les litiges déchirant les êtres et les hommes. Avec le temps, le blond avait finit par trouver 'Normal' de trouver le rapport sur son bureau.
Et cela tuait Harry. Il aimait Draco comme on aime à respirer, rire, vivre ! Mais Draco ne faisait absolument pas attention à lui. Il était gay, cela, Harry le savait. Il savait aussi que Draco était volage et qu'il aimait les hommes beaux, stylés, sophistiqués, forts… Harry était petit, maigre – Trop, comme le disait Hermione, pâle… Bref, il était hors norme.
Un énième soupir franchit les lèvres de Harry qui se pencha sur son rapport. Il devait avouer qu'il ne savait pas s'arranger ! Il portait des vêtements trop larges, ses cheveux étaient mal coiffés… Comment pouvait-il espérer avoir une quelconque chance avec un homme aussi parfait que Draco Malfoy ? Il cessa son rapport un instant puis repris, penché sur son papier. Au même moment, les portes du bureau s'ouvrirent à la volée, faisant entrer 'La star' comme certains l'appelaient à présent. Levant des yeux intimidés, Harry regarda celui qu'il aimait, les yeux brillant.
Draco Malfoy, vêtu d'une robe de sorcier élégante avec au sous-pull et un pantalon noir, marchait d'un pas royal dans la pièce, allant jusqu'au bureau de Harry et tendant la main sans même le regarder. Le brun se hâta de clôturer son rapport (il ne lui restait heureusement plus qu'une ligne ou deux) puis passa le porte document à son collègue.
Le jeune homme passa une main agacée dans sa longue chevelure blonde, allant s'installer dans son fauteuil de cuire non loin de là.
« Il te faudrait aller voir les Licornes, dit-il, ne levant pas les yeux de son papier pour le regarder. Leur médiateur nous a appelés pour nous prévenir d'ennuis avec elles.
- Bien Monsieur, répondit Harry, le fixant désespérément.
- Je veux le rapport demain sur mon bureau, dit Draco, se levant. En attendant, je vais régler cette histoire de Gobelins. »
- Bien Mons… ».
Harry ne finit pas sa phrase. A quoi bon, il était déjà sortit ! Il eut un soupir désespéré et se leva. Les licornes… Harry était un des seuls hommes à pouvoir les approcher. Sa pureté, sa puissance lui ouvrait le respect de toutes les créatures magique. Hagrid avait même voulu faire de lui son associé pour ses cours, mais Harry avait refusé. Il voulait sortir un peu de Poudlard, vivre sa vie en dehors… Et puis… Comment quitté celui qu'il aimait ? Même s'il ne le voyait pas, même si cela le tuait peu à peu… Au moins, il était avec lui ! De dépit à l'idée d'affronter le soleil, Harry se leva et prit son sac habituel. Comme lui, c'était un vieux sac troué, mais il ne le quittait jamais. C'était ce sac qui l'avait accompagné dans toutes ses aventures ! Et il le prenait maintenant comme une sorte de porte-bonheur.
Sortant rapidement du bureau, il fut surpris de voir qu'un homme l'attendait.
« Monsieur Potter ! dit l'homme, se précipitant vers lui. Je m'appelle Gary Hooper, je suis journaliste pour sorcière Hebdo et… hem..
- Je dois aller travailler, Monsieur Hooper, dit Harry. Je n'ai pas le temps pour un papier !
- Oh, mais c'est justement pour votre travail ! Nos lecteurs s'intéressent beaucoup à ce que notre héros national fait de sa vie… Puis-je vous suivre… ?
- Ce n'est pas une bonne idée… Je vais voir les licornes, aujourd'hui…
- S'il vous plait… », dit l'homme, semblant suppliant.
Harry eut une petite moue et dévisagea son vis-à-vis. Cela faisait longtemps qu'on avait pas réclamé de lui une interview. L'homme était assez grand et fort. Il n'était pas spécialement beau, mais cela, Harry s'en moquait. Il avait des cheveux bruns foncés bien coiffé et des yeux noirs. Harry ne savait trop quoi faire devant son air implorant mais finit par hocher de la tête.
« Vous devrez vous tenir éloigner d'elles, dit-il enfin. Et faire tout ce que je vous dis !
- Oh, Promis, monsieur Potter ! Pourrais-je prendre des photos ?
- Je demanderai aux licornes, répondit le brun. Venez, allons-y ! »
Le journaliste hocha de la tête et Harry ne put s'empêcher de penser que se serait une longue journée.
C'est un Harry Potter lessivé qui rentra au bureau à onze heures. Ses vêtements étaient un peu sale et il se laissa tomber sur sa chaise, se massant le crâne. Gary Hooper s'installe en face de lui, tremblant encore.
« Est-ce… qu'on vous demande souvent de… de faire cela ? dit-il, crispé sur son appareil photo.
- Non, répondit Harry. Mais cela arrive…
- Pourquoi elles… Elles ont fait appel à vous ? »
Harry releva la tête et le regarda.
« Parce que j'ai l'amour dans le corps, répondit-il simplement. De part ma mère… De part Voldemort… J'ai l'amour dans le corps. Alors les licornes.., les dragons… Toutes les créatures magiques m'aiment bien ! Sauf les Détraqueurs. »
Le journaliste déglutit.
« Je ne pensais pas que.. Que je verrai ça un jour ! Cela.. ne vous a-t-il pas fait peur ? »
Harry regarda le journaliste et sourit.
« Un peu… Mais j'avais confiance en elle. Elle ne m'aurait rien fait ! Les licornes ne tuent pas ! Surtout lorsqu'elles apprécient quelqu'un. »
Le journaliste hocha de la tête.
« Est-ce que… Vous croyez que je peux… le mettre dans mon papier ? »
Harry sembla réfléchir.
« Oui, mais ne précisez pas l'endroit où se trouve leur terre. D'autre que moi pourrait ne pas se montrer aussi… sympathique. En outre, je tiens à ce que vous parliez d'elles. A ce que vous rappeliez aux sorciers que les licornes n'aiment pas les hommes. Et qu'elles tolèrent à peine les femmes… Sinon, certains pourraient être tentés. En outre, je veux voir quelle sorte de photos vous comptez publié avant ! »
Le journaliste hocha de la tête avec rapidité, tremblant encore énormément.
« Bien…, dit Harry. Voulez-vous déjeuner avec moi, monsieur Hooper ? Vous semblez avoir besoin d'un remontant.
- N.. Non, cela ira, répondit Hooper. Je vais rentrer et… prendre une douche pour me détendre. Mais j'aimerai vous revoir… Pour l'article…
- Dans quatre jours ? demanda Harry. Au Chaudron Baveur ?
- D'ac… D'accord, répondit le journaliste, se levant. A la… Prochaine, monsieur Po… Potter ! »
Harry hocha de la tête et lui serra la main, le regardant sortir en souriant. Le pauvre homme avait eut une matinée mouvementée entre une licorne mâle qui le chargeait et un Harry Potter juché sur l'une d'elle… Il sourit en repensant à l'air ébahit de Hooper face à lui alors qu'il caressait l'une des licornes. L'ennui avec les licornes n'était pas si dramatique, contrairement à ce que le médiateur avait dit. La Licorne mère, ce que les incompétent appelait la Reine et les connaisseurs la compagne du mal dominant (ce qui était moins glorifiant que le mot 'Reine', Harry était bien d'accord) devait mettre bas. Et pour cet événement des plus capitaux, elles avaient réclamé la présence du sorcier le plus puissant et apprécier par le monde magique. Le rapport serait rapidement fait, même si Harry s'abstiendrait d'y placer l'élément 'appel d'aide au glorieux Harry Potter' dedans. Draco Malfoy ne prêtait peut-être plus attention à lui mais il le ferait si Harry marquait cela. Et s'il souhaitait l'attention du blond, il ne voulait pas son mépris. Il dirait simplement que les licornes souhaitaient une présence humaine quelconque pour cet événement au cas où il y eut un besoin de main habile. Ni plus, ni moins ! Cela valait mieux !
Avisant l'heure, il grimaça et se leva rapidement, attrapant son sac de nouveau puis le reposant : il n'en avait pas besoin pour déjeuner ! Quelle sale habitude il avait de toujours le prendre ! Rapidement, il sortit, sachant pertinemment que les filles allaient râler s'il était en retard. Il ne comprenait même pas pourquoi elles avaient tant insisté pour le voir ce jour là ! Vraiment ! Elles devaient avoir un plan louche derrière la tête. Il allait sans doute Encore devoir faire face à un de leur plan pour le caser… Qui donc allait être le cousin, l'ami, l'ami du petit ami ou du cousin qu'il allait rencontrer ?
D'un pas lent et désespéré, Harry se rendit dans l'atrium après le passage obligatoire et désagréable dans l'ascenseur. Tout le monde transpirait à cause de la chaleur estivale et il sortit pratiquement vert de la cabine. Il passa au blanc en voyant la foule attendant devant les cheminées et décida d'aller au Chaudron Baveur à pied. Il arriverait en retard mais il préférait cela aux files d'attentes !
Rapidement, il sortit du ministère, passant par l'entrée des visiteurs si peu fréquentée par les sorciers : c'était soit disant la porte des idiots, mais il se fichait bien de savoir ce qu'on disait sur lui ! Quand il fut à l'extérieur, il souffla paisiblement et sortit de la ruelle pour ensuite attraper un bus au passage. En retard, ça allait, mais ne pas venir du tout, il se ferait tuer ! Autant essayer d'arriver avant qu'elles ne se lassent d'attendre et ne quittent l'auberge ! Il prit deux autres bus et le métro pour arriver enfin près du Chaudron Baveur. Là, il regarda sa montre : Juste dix minutes ! Pas de quoi craindre pour sa tête, tout du moins l'espérait-il de tout son cœur. Après avoir rabattu un peu ses cheveux sur son front, il entra, regardant rapidement la salle pour trouver enfin Ginny Weasley et Hermione Granger Weasley assises à une table, occupée à regarder des achats quelconques. Il respira un bon coup et s'approcha d'elles.
« Bonjour ! leur dit-il, essayant de paraître sûr de moi.
- Hé, Harry ! fit joyeusement Hermione, se levant pour me serrer contre elle. Cela fait longtemps ! Comment vas-tu ?
- Bien, répondit-il tout en rendant son étreinte à Ginny qui avait succédé à sa belle-sœur. Et vous, les filles ?
- Très bien ! répondirent-elles dans un bel ensemble, lui offrant un large sourire.
- Ok, dit-il, s'asseyant face à elles. Qu'avez-vous encore derrière la tête ? »
Les deux jeunes femmes se regardèrent et se sourirent.
« Une remise en forme ! déclara Ginny.
- Une remise en forme ? dit le brun, sceptique.
- Oui, dit Hermione, souriante. Nouveaux vêtements, nouvelles coiffures, lentilles de contact, chaussures… Bref, Ginny et moi avons pensé que si Tu ne voulais pas trouver quelqu'un d'autre que l'inatteignable Draco Malfoy… alors nous devions faire en sorte que tu puisses l'atteindre ! »
Harry les regarda d'un air perplexe.
« Hors de question, dit-il finalement, prenant la carte pour regarder le menu.
- Oh, Harry, je t'en prie ! s'exclama sa meilleure amie. Il est vraiment temps que tu te secoues ! Regardes-toi, bon sang ! Tu ressemble à un sac ! Un joli sac, mais un sac quand même ! Et puis tu ne vas pas passer ta vie à te lamenter ! Il faut se secouer, pour obtenir le cœur de l'homme qu'on aime !
- Ecoute, il ne s'intéressera jamais à moi, Hermione ! Que je m'habille bien, me coiffe bien ou non il ne me verra pas !
- Qu'est-ce que tu en sais ? demanda Ginny aussitôt. Après tout, tu n'as jamais essayé ! Et puis même si ça ne marchait pas, Harry, il faut que tu revoies ta garde robe ! Hermione à raison, tu es horrible, ainsi !
- Je m'en contre-fiche ! Je suis bien, dans ces vêtements ! Pour mon travail, ce qui compte, c'est la pratique, pas l'esthétique ! Que j'aille voir des vampires vêtus d'une combinaison de cuire n'est pas vraiment une bonne idée !
- On ne te demande pas de t'habiller d'un smoking, Harry ! fit Hermione. Mais au moins d'un pantalon qui n'est pas troué, qui moule un peu tes jolies fesses et d'une chemise qui n'est pas devenue grise à force d'être lavée !
- Tous mes pantalons ne sont pas troués !
- Alors tu nous cache ton dernier encore entier ! répliqua Ginny. Et puis d'abord, tu n'as pas le choix ! Demain, c'est samedi et que tu le veuilles ou non… On te rhabille !
- Te recoiffe et te rechausse ! finit Hermione, croisant les bras.
- Pitié, les filles…, dit Harry.
- Ecoute, si ça ne te plait pas, alors tu ne seras pas obligé de les porter ! Mais si par contre, tu constate que cela te va bien… Alors tu nous remercie et tu brûles tes vieilles affaires, d'accord ? »
Harry eut une moue perplexe et poussa un soupir.
« Ok, les filles… Mais n'oubliez pas ce contrat, quand nous aurons fini demain ! »
Les deux jeunes femmes lui sourirent.
« T'inquiète, on te rappellera de brûler tes sacs le soir même ! »
Harry secoua la tête alors que ses deux amies riaient aux éclats. Son samedi allait être une torture !
A suivre...
Rendez-vous le Sept Octobre 2005

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