Qu'est-ce que tu as que je n'ai pas ?

Base : Harry Potter

Titre : Qu'est-ce que tu as que je n'ai pas ?

Genre : Romance, slash (relation homosexuelle)

Rating : T = pour les ados, peut légèrement aborder quelques thèmes « adultes » (13 ans et +)

Disclamer : L'univers d'Harry Potter appartient à la grande JK Rowling. Je lui emprunte ses personnages pour faire joujou avec, mais je ne toucherai pas d'argent dessus.

Résumé : Mini OS. Drarry. Discussion entre les 2 hommes.

Avertissement : Il sera question, dans cette fic, de romance entre deux hommes. Si vous n'aimez pas ce genre, ne lisez pas !

Date de création de la fic : Juillet 2019, pour le Camp Nano.

Note de l'auteure : Coucou ! Petit texte comme ça, juste pour passer le temps sans prise de tête… Et parce qu'il avait envie de quitter son dossier pour se pavaner devant quelques lecteurs… Si si, je vous assure, il me l'a dit ! XD Bref, bonne lecture !


— Qu'est-ce que tu as que je n'ai pas ? finit par souffler Draco Malfoy.

Cette question amusa Harry.

— Des amis, pour commencer…

Le blond haussa les épaules.

— J'ai Blaise et Pansy… Enfin, surtout Blaise.

Harry sourit. Il était surpris d'apprendre que le Serpentard avait vraiment un ami.

— Hum… Une bonne connaissance des moldus ?

Draco grimaça.

— Ça, c'est sûr, mais je m'en passe très volontiers.

— Euh… Des lunettes ?

Le blond se mit à rire.

— Bien sûr ! Tout se joue grâce aux lunettes ! J'aurais dû y penser avant !

— Tout à fait. Et être brun aux yeux émeraude, ajouta Harry.

— C'est vrai que tu as des yeux magnifiques, acquiesça Draco.

Harry rougit.

— Euh… Merci.

Le Serpentard sourit.

— Quant à tes cheveux…

Il grimaça.

— Une vraie horreur ! Je ne parle pas de la couleur, car je l'aime bien, mais…

— C'est bon, je comprends ce que tu veux dire. Si tu savais combien de fois je me suis battu contre eux pour essayer de les discipliner un peu… Peine perdue !

— En même temps, tu ne ressemblerais plus à « Harry Potter » si tu n'avais plus ta touffe d'épouvantail.

— Depuis quand les épouvantails ont-ils une touffe ? releva le brun en éclatant de rire.

Draco ne comprit pas la réflexion.

— Euh… Toujours ?

Harry douta.

— Sérieusement ?

— Ben oui.

Il faudrait qu'il demande à Ron de lui montrer un épouvantail sorcier, alors.

— Si tu le dis. Ah, je sais : ma cicatrice !

— Ah oui, voilà ce qui fait toute la différence ! Sans cette cicatrice, pas de « célèbre Harry Potter ». Tu aurais été un sang-mêlé ordinaire. Jamais je ne t'aurais proposé mon amitié, donc jamais tu ne l'aurais refusée.

— Peut-être que l'absence de cicatrice signifierait également que mes parents seraient encore vivants… soupira-t-il.

— Probablement. Du coup, tu aurais grandi dans un monde de magie au lieu de te retrouver au milieu des moldus…

Harry soupira à nouveau.

— J'aurais peut-être eu un frère ou une sœur, qui sait ? Même plusieurs… Sirius aurait été le meilleur des parrains.

Draco se rendait bien compte que le brun en avait gros sur la patate, là. Même s'ils n'étaient pas vraiment des amis, ils se supportaient désormais. Et il leur arrivait de se rencontrer le soir et de s'asseoir pour discuter ensemble en regardant le lac et la forêt interdite.

— On ne refait pas le passé, Potter…

Cette réflexion amena un sourire sur les lèvres du brun.

— Pourtant, ça m'est déjà arrivé.

— Comment ça ?

— De refaire le passé. En troisième année.

— Vas-y, développe.

— Hermione avait un Retourneur de temps.

— C'est pas vrai ! Comment ça se fait ? Comment se l'est-elle procuré ?!

Harry entreprit alors de lui raconter toute l'histoire.

— Vous êtes cinglés… confirma Draco en secouant la tête de gauche à droite.

— Merci, s'en amusa le brun. Et toi, rien d'intrépide à confesser ?

— Oh, non ! Je ne suis vraiment pas assez téméraire pour ça. À part des mauvaises blagues envers les autres maisons, je n'ai jamais rien fait de risqué.

— À part insulter un hippogriffe…

— À part insulter un hippogriffe, confirma le blond en soupirant.

— C'était franchement idiot de ta part.

— Je sais. Merci d'en rajouter une couche, Potter.

— Oh, mais de rien. Ça me fait tellement plaisir, Malfoy.

Une étincelle lubrique scintilla soudain dans les yeux du Vert et Argent.

— Oh, je peux trouver d'autres façons de te faire plaisir, si tu veux…

Harry rougit.

— Euh… Non, non, ce ne sera pas nécessaire, réussit-il à dire sans bafouiller.

Draco prit un air de prédateur et se déplaça vers lui doucement.

— Tu es sûr ?

— Euh… Depuis quand tu fantasmes sur moi, Malfoy ?

Cette réplique eut le don de stopper le Serpentard qui soupira.

— Tu n'es pas drôle, Potter, tu le sais, ça ?

— Il parait. Mais tu commençais à me faire flipper.

— Moi ? T'effrayer ? Ce serait une grande première !

Harry sourit.

— Sauf en te déguisant en Détraqueur.

— Ah oui. J'avais oublié cet épisode-là.

— Pas moi, grimaça le brun.

— Oui, j'entends ça. Ce serait vraiment si gênant que ça si je me mettais à te draguer ouvertement ?

— Je pense, oui. Je signalerais ton état à Madame Pomfresh pour qu'elle vérifie que tu n'as pas avalé quelque chose de pas normal, comme un philtre d'amour, par exemple.

— Ah ouais, carrément. Donc, si je te disais que tu me plais, là, maintenant, tu m'emmènerais d'office à l'infirmerie ?

— C'est possible. En même temps, je comprends que tu craques pour mes yeux magnifiques, sourit Harry.

Draco lui rendit son sourire.

— Mais qu'à part ça, j'ai une tête d'épouvantail… ajouta le brun, amusé.

— Qui a dit que je n'aimais pas les épouvantails ? répliqua Draco en haussant les épaules.

— Toi. Tu as dit que mes cheveux étaient une vraie horreur, en les comparant à ceux des épouvantails.

— Ah oui, c'est vrai. Mais toi, tu pourrais craquer pour moi, non ? Après tout, je suis plutôt beau gosse.

— C'est vrai que niveau physique, tu es plutôt avantagé.

— Mais ?

— Mais on reste Potter et Malfoy. Tu nous imagines réellement sortant ensemble ?

— Ça m'est déjà arrivé, oui, avoua le blond mal à l'aise.

Harry eut un sourire en coin, bien qu'il fût gêné de cette déclaration.

— Ah oui ?

— Oui. Mais bon, peu importe.

— Si si, c'est très intéressant.

— Ou gênant, plutôt, non ? suggéra le Serpentard.

— Aussi, mais c'est marrant.

— Moi j'appellerais plutôt ça de la curiosité mal placée.

— C'est vrai. La curiosité fait partie de mes principales qualités.

— Tu veux dire « défauts », plutôt, répliqua le blond, amusé.

— Peu importe. Vas-y, raconte !

— Non, mais tu rêves, Potter ! Je ne te raconterai rien du tout.

— Pourquoi ? C'était hot ?

Draco piqua un énorme fard.

— À ce point ? rit Harry au détriment du blond.

— Et ça ne te gêne même pas ? releva Draco en fronçant les sourcils.

— Je préfère en rire, tu vois. Sinon, c'est clair que je ne saurais plus où me mettre !

Le blond rougit à nouveau.

— Malfoy ! Pas besoin d'être Legilimens pour savoir à quoi tu viens de penser !

— C'est ta faute, aussi ! Tu n'as qu'à faire attention à ton vocabulaire…

— L'autre, tout de suite. Désolé de ne pas avoir l'esprit aussi mal tourné que toi.

— Tu parles ! Tu n'aurais pas compris à quoi j'ai pu penser si tu étais aussi innocent que tu le déclames.

— C'est pas faux, avoua Harry, toujours amusé. Heureusement que tu n'as pas été réparti à Gryffondor, car le rouge ne te va vraiment pas bien au teint.

— Ah ah. Vas-y, moque-toi.

— C'est tout à fait ce que je suis en train de faire.

— Connard.

— J'assume.

Un silence s'installa entre eux. Harry finit par reprendre.

— J'ai du mal à croire que tu aies réellement pu imaginer des choses entre nous.

— Ben quoi ? On formerait un super couple, j'en suis sûr.

— Je dois prendre ça pour une demande ?

— Juste une déclaration. Mais je ne te demande rien. Je n'ai pas envie de me prendre le vent du siècle, tu comprends… grimaça le blond.

— Je dis pas que ce ne serait pas possible, hein. Juste que je n'y ai jamais songé jusqu'à présent. C'est déjà un énorme progrès qu'on soit en train de se parler sans animosité.

— C'est vrai, concéda le Serpentard.

— Déjà, il faut que j'assimile l'idée de peut-être, éventuellement, sortir avec un mec…

Harry fit la grimace.

— Ah. C'est sûr que si tu préfères les filles, je n'ai aucune chance.

Le brun acquiesça.

— Je n'ai jamais pensé à ce que ça pourrait être avec un mec. Pour ça que l'idée de former un couple avec toi ne m'a jamais effleuré.

— Je comprends parfaitement.

Puis, avec un sourire, Draco ajouta :

— Tu veux que je t'embrasse ?

— Hein ?

— Ben comme ça, tu serais fixé. Soit ça te dégoûte et on n'en parle plus jamais, soit ça te plaît et là j'aurais peut-être une chance, expliqua le blond.

— Je ne suis pas sûr que ce soit une bonne idée. Et si je réagis vraiment mal et que ça te blesse ?

— C'est gentil de penser à moi, Potter, mais je prends le risque.

— Et si…

Draco coupa court aux objections du brun en posant ses lèvres sur les siennes. Harry se figea. Comme il ne fit aucun geste pour le repousser, le blond décida d'approfondir le baiser. Le brun ne le repoussait toujours pas, mais restait très passif. Draco ne savait pas trop comment interpréter cette réaction, il préféra donc arrêter.

— Ça ne te plaît pas, n'est pas ? grimaça-t-il alors.

— Je ne sais pas. J'ai surtout été surpris. Peut-être devrais-tu m'embrasser encore ? suggéra Harry en rougissant.

Draco ne se fit pas prier et attrapa le brun qu'il colla contre son corps tandis que ses lèvres capturaient les siennes et que sa langue rejoignait sa consœur. Quand Harry laissa échapper un léger gémissement de plaisir, le baiser redoubla d'ardeur.

— Je… Woaw. Putain, Malfoy ! Tu serais capable de virer gay n'importe quel mec tellement tu embrasses bien.

— Merci pour le compliment, Potter. J'en conclus que ça t'a plu ?

Le brun ne put qu'acquiescer, malgré sa gêne évidente.

— Est-ce que tu peux envisager de sortir avec moi, maintenant que tu m'as « testé » ?

— De ce que je comprends depuis tout à l'heure, c'est qu'en réalité, tu en pinces réellement pour moi, je me trompe ? releva le Gryffondor.

Pour toute réponse, Draco préféra hausser les épaules.

— Et ça fait longtemps ?

Le blond rougit légèrement.

— Ce n'est pas important, ça, Potter. J'attends ta réponse, là, tu vois…

— Si tu es capable de m'accepter tel que je suis, je veux bien qu'on tente quelque chose tous les deux…

— C'est vrai ?! Euh, je veux dire : cool !

Et le Serpentard attrapa à nouveau son Gryffondor préféré pour l'embrasser.

— Je risque de devenir plus que dépendant de tes baisers, s'amusa Harry.

— C'est l'effet recherché. Je veux te garder sous mon emprise… siffla le blond.

— Un vrai serpent.

— Tout à fait.

— J'aime les serpents, sourit Harry.

— Super. Avec un peu de chance, tu apprendras à m'aimer aussi…

— T'aimer ? Je pensais que tu voulais juste me conquérir, pas que tu avais des sentiments pour moi.

— Je n'ai pas dit ça. Mais c'est vrai que tu n'es pas comme les autres.

— Je ne sais pas si je dois bien le prendre, ça : « les autres ».

— Ce que tu peux être rabat-joie !

— Mais tu m'apprécies comme ça.

— Certes.

Harry sourit. Oui, il était fort probable qu'il s'entiche de son Serpentard préféré. Et leur couple promettait un futur plein d'étincelles.