Si vous n'êtes pas un lecteur ou une lectrice de mon ancien compte et que vous découvrez cette histoire pour la première fois, surtout lisez cet avertissement jusqu'au bout. Cette histoire n'est pas à mettre entre toutes les mains. Je sais que de nombreux auteurs abusent de cet avertissement et l'utilisent pour des histoires dans lesquelles il y a un peu de violence, un bout de fesse et quelques insultes, mais À Volonté est un récit réellement très dur qu'on pourrait presque classer dans la catégorie du « TorturePorn »
Si vous vous sentez mal dès le début, arrêtez tout de suite. Contrairement à ce qu'on pourrait imaginer, dans cette histoire les choses ne vont pas mieux avec le temps. J'ai écrit plein d'autres histoires beaucoup plus douces et il y a bien assez d'auteurs sur ce site et dans le monde pour que vous ne vous infligiez pas la lecture d'un texte qui va vous traumatiser.
Bref, je ne sais pas comment mieux vous avertir, si ce n'est en rappelant que vous devez être majeur.e pour lire cette histoire, et que vous ne devez surtout pas vous forcer. Si vous n'aimez pas, surtout n'insistez pas.
Pour les autres qui l'ont déjà lue lors de sa première publication, ou qui recherchaient justement ce genre de littérature noire, soyez les bienvenus et bonne lecture à vous !
Avec toute mon affection,
Tempestaire
oOoOoOo
Chapitre 1
― Votre service à volonté commence aujourd'hui, Lydan, rangez vos affaires et suivez-moi.
La voix sèche et autoritaire qui venait d'interrompre le cours pour me conduire à l'échafaud était celle d'une démone, l'une de celles qui contrôlaient maintenant la ville depuis qu'une porte avait été ouverte vers les plans inférieurs et que les démons avaient commencé à affluer sur Terre.
Avec l'instauration du Matriarcat par les démones les plus puissantes, les femmes humaines avaient gagné énormément de droits tandis que les hommes avaient été rabaissés au rang d'esclaves.
Afin d'étouffer dans l'œuf les velléités de révolte, le Matriarcat humiliait les hommes dès l'adolescence pour les rendre dociles. Sept ans plus tôt, elles avaient décrété que les tous les jeunes garçons de dix-sept ans effectueraient au lieu d'un service militaire, dix jours de « service à volonté ».
C'était la plus cuisante humiliation à laquelle on puisse penser. Les jeunes hommes étaient déshabillés, installés complètement nus à l'intérieur du grand temple des démones, et les jambes écartés et repliées ainsi que leurs fesses et leurs sexes étaient exposés et maintenus immobiles à l'extérieur du temple, de sorte qu'il était impossible de deviner leur identité.
Le jeune homme allongé à l'intérieur ne pouvait pas voir ce qui se passait dehors, ni toucher ses membres inférieurs à cause de la paroi du temple où était seulement pratiquée une ouverture pour le bas du corps.
Tout ce qu'il pouvait faire était ressentir. Et à l'extérieur, tous les hommes pouvaient disposer de lui, à volonté. Il y avait toujours dix garçons exposés en même temps. À l'origine, cette décision avait été prise pour rassasier les démons mâles et leur interdire de violer des femmes. S'ils souhaitaient assouvir leurs pulsions, des jeunes hommes étaient offerts à volonté.
Aujourd'hui, même les humains profitaient de ce service. Les jeunes hommes subissaient cela pendant dix jours, du matin au soir. Tous les soirs ils étaient soignés et autorisés à rentrer chez eux. S'ils ne revenaient pas, toute leur famille était emprisonnée. S'ils avaient du retard on leur rajoutait un jour de service.
Plusieurs de mes camarades de classe y étaient déjà passés. Ils étaient devenus horrifiés, traumatisés. Le moins qu'on pouvait dire, songeai-je en rangeant mes affaires pour suivre la démone, était que leur technique d'éducation des hommes fonctionnait : avec l'instauration du service à volonté, elles éradiqueraient le machisme en une génération.
Les garçons de ma classe me lancèrent des regards d'effroi, personne n'osait rien dire, mais tout le monde était affolé de savoir où on m'emmenait, les garçons qui l'avaient déjà subi autant que ceux qui tremblaient en attendant que leur tour vienne.
Je sortis sans un regard de détresse. Je n'étais pas un faible, il était hors de question que je tremble ou qu'on me brise. Mes parents avaient été tués par les démons, au moment de l'ouverture du portail. Ils étaient parmi les rares courageux humains à avoir tenté de résister. J'étais fier d'être leur enfant.
On me conduisit jusqu'au temple et on me donna un casier pour que je dépose mes affaires et mes vêtements. Je dus me déshabiller là, dans un couloir froid, puis suivre entièrement nu la démone qui me conduisit jusqu'à une sorte de vestiaire.
J'obéis sans la moindre plainte, le visage fermé. Parmi les religieux se trouvaient des humains, hommes et femmes. Je ne comprenais pas comment un homme pouvait vénérer les démones malgré ce qu'elles nous faisaient mais je ne posais pas de question et ravalais toute colère. Je comptais me nourrir de cette horrible expérience, m'en gorger, ne jamais l'oublier. Elle serait le moteur de ma hargne quand j'aurai l'âge de disparaître pour rejoindre la résistance.
On me fit allonger sur une table en fer, dans une petite pièce aux murs couverts d'étagères pleines de flacons.
Un jeune homme d'à peine quelques années mon aîné me lava au jet. L'eau était chaude, ses gestes étaient doux. Il lava d'abord le devant de mon corps : mes épaules, mon torse, mon sexe – à cet instant je ne pus retenir un frisson, on ne m'avait jamais touché – et mes jambes, jusqu'aux pieds. Puis il lava le dos, savonna mes cheveux, mon dos, mes fesses. Je l'entendis ensuite ouvrir un pot, et après quelques instants, ses doigts écartèrent mes fesses et vinrent se presser contre mon anus qu'ils enduisirent d'huile lubrifiante.
― Ne bouge pas, m'intima-t-il en me sentant sursauter.
― Je n'en avais pas l'intention.
Je notai qu'il était vraiment très doux, il ouvrit habilement mon anus et y glissa un doigt, puis deux, sans me faire mal.
― Ce n'est pas la première fois, comprit-il. Tu te touches toi-même ?
Je n'arrivais à jouir que quand je me touchais là aussi, mais je ne risquais pas de lui dire.
― Tu préfères les hommes, déduit-il de mon silence. Malheureusement ça ne te rendra pas ces dix jours plus faciles…
Il toucha ma prostate et je mordis ma lèvre pour ne pas gémir de plaisir. Ma queue devenue dure pulsa douloureusement sous moi.
― C'est terminé Lydan, tu peux te relever. C'est moi qui m'occuperai de te laver ce soir et tous les jours, je vais t'accompagner jusqu'à l'autel.
Je réprimai le frisson qui me parcourut. Avant d'être offerts à tous ceux qui voudraient les prendre, les jeunes hommes étaient déflorés à l'aide d'un rustique phallus en bois disait-on, pour faciliter les pénétrations suivantes.
Mon guide me fit entrer dans une grande pièce aux hauts plafonds et une démone m'ordonna de m'allonger sur le grand autel de pierre. Deux démones me saisissent les jambes et les soulevèrent en les écartant, dévoilant mon sexe encore dressé malgré la situation, et mon anus dilaté. Quatre personnes se mirent alors au-dessus de moi pour m'immobilier tandis qu'en face, une démone approchait avec un phallus énorme luisant d'huile.
― Je ne résisterai pas. Ne me maintenez pas, vous me rendez nerveux.
J'avais craché ces mots avec mépris et je m'attendais à être plus maltraité encore pour mon audace, mais la démone qui portait le phallus regarda le type qui m'avait lavé et il hocha la tête. Elle fit alors signe aux autres de s'écarter et tout le monde me lâcha en dehors de celles qui me tenaient les jambes. C'était toujours stressant mais au moins j'avais un peu d'air.
La démone approcha alors le phallus qu'elle commença à frotter contre mon entrée. Mon cœur s'emballa. J'avais honte de bander toujours aussi fort, alors que j'étais complètement terrifié.
Le jeune homme des bains qui se tenait tout près attrapa alors ma main et la pressa doucement. J'eus le réflexe de retirer la mienne mais je n'en suis pas le temps parce que la démone était en train de forcer le gland du phallus en moi.
À la place je poussai un grognement rauque et serrai sa main dans la mienne. Une fois le gland passé, je crus naïvement que le reste serait facile. Je criai à pleins poumons tandis que la démone me forçait à tout prendre. Ce fut interminable. Mon anus vierge ne put résister à rien. Je fus ouvert, approfondi, et contraint à supporter un rythme soutenu de va-et-vient brutaux. Malgré tout je ne leur fis pas le plaisir de me débattre.
Quand elle me retira le phallus, je ne bandais plus du tout, je n'avais certainement pas joui, j'étais tremblant, épuisé et j'avais affreusement mal aux reins et aux fesses.
– Aujourd'hui tu vas subir bien pire, m'avertit la démone. Tu vas sentir dans ta chair combien les mâles sont violents et brutaux. Et jamais tu n'infligeras cela à une femelle.
Je me retiens de dire que je n'infligerais jamais quoi que ce soit à aucune femme ou démone. J'aimais les hommes, même si je craignais de plus en plus que ces dix jours me dégoûtent définitivement de toute forme de sexe.
La démone me coupa soudain de mes réflexions en glissant un doigt froid en moi. Elle murmure quelque chose et toute douleur disparut comme si elle ne m'avait rien fait.
Deux de mes camarades de classe m'en avait déjà parlé. Quelles que soient les souffrances subies au cours des dix jours de service à volonté, chaque soir, je quitterais le temple sans aucune douleur, ni séquelle, ni sans contracter aucune maladie dont auraient pu être porteurs mes partenaires.
On me fit boire, puis les démones m'aidèrent à me lever et on me conduisit jusqu'à ma cellule. Sur le mur opposé à l'entrée se trouvait un large orifice percé dans le mur, à mi-hauteur. En le voyant, je dus lutter pour ne pas tenter de m'enfuir. Les démones le sentirent et raffermirent leur prise sur moi. Je haletai de panique pendant qu'elles me faisaient m'allonger sur le ventre sur une couchette devant l'ouverture du mur.
On m'y fit glisser les jambes, et je sentis que de l'autre côté, à l'extérieur du temple, quelqu'un attrapait mes chevilles et me faisait entrer les pieds dans des étriers. Mes genoux reposèrent sur des appuis confortablement rembourrés, mes cuisses furent largement écartées et je me retrouvais à quatre pattes dans le vide, ma nudité offerte à tous les regards.
Je fus complètement harnaché, tout mon corps fut attaché, de mes jambes à mon dos, même ma nuque et mes bras furent immobilisés. Les sangles ne me faisaient pas mal et la position était en fait plutôt confortable parce que j'étais tellement maintenu que mon poids ne reposait sur aucun membre en particulier. C'était moralement que c'était douloureux.
Finalement les démones me laissèrent après qu'une main amicale se soit rapidement glissée dans mes cheveux, sans doute celle de l'humain. Dehors, la démone qui m'avait aidé à m'installer me relâcha également.
Je passais les premiers instants à écouter les autres garçons crier un peu partout dans le temple. Et puis finalement je sentis quelqu'un me toucher, écarter mes fesses, et me glisser un doigt enduit d'huile – une petite vasque de lubrifiant était laissée à disposition de tous les usagers du service à volonté.
Je tremblais de la tête aux pieds mais je n'eus pas le temps de me faire à l'idée, déjà le doigt se retirait et le sexe d'un humain se fraya un chemin en moi.
Je ne criai pas, rassuré que ce ne soit pas un démon. Les démons avaient de gros sexes, mais surtout de très grosses queues, terminées par un appendice semblable à un membre d'homme, mais large comme le poing. Et bien sûr, ils préféraient baiser avec ça qu'avec leur sexe normal.
La première frayeur passée, je me rendis compte qu'après la défloration infligée par les démones, un sexe d'homme entrait très bien. Je n'avais pas mal, et au bout de quelques frottements, le temps de m'adapter, ce fut même bon.
Je haletai doucement et découvris, presque choqué, que j'adorais être pris. La tension de la chair, la fermeté du membre qui me labourait sans violence, ma peau intime si étroitement refermée autour du sexe de cet inconnu. C'était vraiment trop bon. Si les démones avaient cru m'apprendre une leçon en me faisant subir ça, je risquais de ne pas retenir de cette expérience ce qu'elles avaient souhaité.
L'homme jouit et se retira après quelques instants. Puis au bout d'un certain temps, un autre vint se loger entre mes reins. C'était tellement naturel que je ne voyais aucune raison de résister. Le rythme n'était pas aussi soutenu que je l'aurais cru. En vérité c'était supportable et les types qui me prenaient n'étaient pas violents. Aucun d'eux ne me fit mal.
J'en reçus trois au cours de la matinée. Et il y eut une longue pause pendant laquelle personne ne vint. Il était aux alentours de midi et le jeune homme qui m'avait lavé me détacha le haut du corps le temps de me donner à boire, puis il me fit avaler plusieurs gorgées de soupe.
Je réalisai que l'attente était longue, je commençais à avoir un peu froid, et pourtant, plus le temps passait, plus je me sentais à l'aise. J'aimais être exposé, j'aimais savoir que l'on me regardait, et surtout, je voulais de plus en plus qu'on me prenne, car aucun des hommes qui s'étaient occupés de moi ne m'avait fait jouir et depuis le matin, j'étais douloureusement excité et il m'était impossible de me soulager seul.
Finalement, quelqu'un se présenta. J'eus un léger frisson de plaisir en le sentant me caresser et lubrifier mon anus. Je compris que c'était un démon au moment où son énorme queue se pressa contre mon entrée. Je me concentrai pour me détendre. Ce fut vraiment difficile, mais il dut sentir que je faisais de mon mieux pour le laisser entrer parce qu'il m'aida.
À un moment, il retira sa queue, introduisit ses doigts en moi pour me dilater un peu, puis me reprit, et cette fois, il fut entièrement en moi. Je poussai une série de couinements plaintifs. Ce fut long pour que je m'habitue, j'eus vraiment mal pendant plusieurs minutes, mais mon corps finit par s'y faire. Trop tard, malheureusement. La douleur avait à peine commencé à refluer quand il jouit en moi. Il se retira et partit. J'eus un long gémissement de dépit. Je n'en pouvais plus, je voulais jouir !
Je ne fus pas entendu du reste de l'après-midi. Je fus pris encore deux fois, par un humain et un démon.
En fin d'après-midi je n'en pouvais plus. La position gardée trop longtemps devenait inconfortable, j'avais besoin de bouger. Mais surtout, surtout, j'avais besoin de jouir.
Moins d'une heure avant la fin, je sentis qu'une dernière personne venait profiter de moi. J'étais épuisé mais je restai calme et me préparai à me laisser faire et à détendre mes muscles endoloris.
Ses doigts pleins d'huile se glissèrent en moi et je le sentis prendre son temps. Il me débarrassa même de la semence des précédents, en m'essuyant longuement avec un tissu. Puis il se passa une chose à laquelle je ne croyais plus : il saisit mon sexe qui pendait, terriblement dur entre mes cuisses, et le massa vigoureusement tout en me présentant une queue de démon massive.
Il ne lui fallut pas longtemps pour m'emporter. Je jouis après quelques va-et-vient, avec un soulagement immense. Toute la tension de la journée s'évacua dans de grands spasmes de délice.
Ce qui suivit fut beaucoup moins plaisant. Le démon commença à engager son énorme sexe en moi, le gland passa, le reste resta bloqué. Je sentis alors quelque chose de dur à la base de son gland, une sorte de griffe rétractable recourbée et tranchante comme une griffe de chat. Il appuya son sexe jusqu'à ce que le crochet sectionne la peau fine et tendue de mon anus déjà écartelé.
Je m'époumonai à retardement. Il venait de me couper ! Je hurlai de douleur en prenant son sexe beaucoup trop gros. Il m'avait coupé pour que je sois à sa taille, c'était monstrueux !
L'espèce de griffe s'était rétractée tout de suite après le début du viol. J'avais entendu des cris toute la journée, mais aucun n'avait été aussi terrible que ceux que je poussai pendant qu'il me labourait, son énorme queue ramonant mon anus fendu. Quand il jouit enfin, je pleurais à grosses larmes. Il retira sa queue, glissa ses doigts en moi, et soudain, je fus guéri. En moins d'une seconde, tout ce qu'il venait de me faire avait disparu. Tout ce qui demeurait était le souvenir de la douleur, mes muscles encore tendus et les larmes sur mes joues.
Puis tout bascula parce qu'il venait d'enfoncer ses doigts plus loin pour frotter ma prostate. Il massa habilement et après quelques caresses sur mes fesses, mes cuisses et mes bourses, je fus terrassé par un orgasme démentiel. L'extase parcourut mes reins et électrisa tout mon corps. Mes muscles se refermèrent sur ses doigts. Pas une goutte de sperme ne coula de moi cette fois, je venais d'avoir mon premier orgasme sec, et ça avait été incroyable.
Je fermai les yeux de satisfaction alors qu'il me caressait toujours. Il avait été le plus doux et le plus dur de la journée, songeai-je tandis que finalement, il me laissait.
L'heure était arrivée et quelqu'un à l'extérieur me détacha. Des démones ramenèrent tout mon corps dans la cellule. Elles me laissèrent allongé sur le dos et l'une d'elle m'écarta les fesses, prête à me soigner. Mais je n'avais rien, j'étais intact. Devant leur surprise, je racontai encore essoufflé le dernier viol, l'espèce de griffe, l'énorme queue et la guérison à la fin. Je ne dis pas qu'il m'avait donné deux orgasmes, un pour me préparer, l'autre pour se faire pardonner.
― C'était un démon scorpion, m'expliqua une démone. Ils ont une queue trop grosse pour l'anatomie humaine, et un crochet qui déchire les chairs pour agrandir l'orifice qu'ils pénètrent. A cause des dégâts qu'ils causent, nous leur avons interdit de s'approcher des femmes, ils n'ont plus droit qu'aux garçons. Il est étonnant qu'il t'ait soigné.
Après ça je fus lavé, nourri, je me rhabillai et je rentrai seul dans ma minuscule chambre d'étudiant, que le gouvernement payait à tous les orphelins de plus de seize ans, où je m'effondrai.