Disclamer : Le monde et les personnages de Merlin ne m'appartiennent pas... Malheureusement !

Titre : Les Deux Rois

Résumé : La Reine Annis était morte. Ce fut ainsi que Merlin et Arthur se retrouvèrent dans sa salle du trône pour écouter le Premier Conseiller lire le testament. Cependant, aucun des deux n'avaient prévu que le valet du roi de Camelot deviendrait un roi… Certainement pas alors que la menace de Morgane se faisait de plus en plus pesante.

Bêta : Antidote

Note 1 :

- La vengeance des Malfoy, chapitre 11 : Pas commencé

- Il ne faut pas mentir, chapitre 2 : En cours (2000 mots environ)

- Les 100 façons de dire "Je t'aime", chapitre 2 : En cours (1000 mots environ)

- Le coup du Destin, chapitre 3 : Pas commencé

- Social Work, chapitre 8 : Pas commencé

- J'aurai mon indépendance, chapitre 10 : Si vous souhaitez participer !

- La prise en charge, chapitre 3 : En cours (1000 mots environ)

- Certe Vivere, chapitre 2 : Pas commencé

- Echec et Mat, chapitre 1 : En cours (1000-2000 mots environ)

- Une mission pour l'éternité, chapitre 2 : En cours (200 mots)

- Retour à la réalité, chapitre 3 : Pas commencé

- La Douleur, ensemble, chapitre 2 : En cours (1000 - 2000 mots environ)

- Une situation inattendue, chapitre 3 : Pas commencé

- Être un bon fils, chapitre 3 : En cours (200 - 300 mots)

- Pour oublier, chapitre 3 : Pas commencé

- Toujours en vie, chapitre 3 : Pas commencé

- Entre Amour et Guerre, chapitre 2 : Commencé

- L'honteux secret, chapitre 2 : Pas commencé

- La douleur de trop, chapitre 2 : Pas commencé

- Devoir de grandir, chapitre 2 : Pas commencé

- Entre Guerre et Chasse, chapitre 4 : Pas commencé

- Un rêve mis de côté, chapitre 1 : Pas commencé

- Les Deux Rois, chapitre 2 : Pas commencé

Note 2 : h.t.t.p.s. : / discord . gg / TfmRQNj , une occupation durant le confinement ! (n'oubliez pas d'enlever les points et les espaces)

Je remercie énormément ceux qui me suivent encore, qui me laissent des reviews, qui follow et qui mettent les fanfictions en favoris !


Chapitre 1


Depuis le traité de paix qu'avait mis en place Uther Pendragon, les rois ne s'étaient plus retrouvés tous ensemble dans une même pièce. Pourtant, en cette funeste occasion, les souverains des Cinq Royaumes firent l'effort de se retrouver pour l'enterrement de l'une des leurs : la Reine Annis. Cependant, en arrivant dans la citadelle, il était clair pour Arthur que la plupart étaient seulement là pour pouvoir récupérer des Terres. Et pourquoi la totalité ? Il suffisait de voir les groupes qui se tenaient les uns à côté des autres avec, à leur centre, le roi qui était entouré par une ribambelle de conseillers. Heureusement, parmi eux, il y avait bel et bien des monarques attristés par la fin tragique d'Annis, notamment Rodor de Nemeth.

— Quel hommage, commenta sarcastique Merlin qui se trouvait à ses côtés. Voir tant d'hommes attristés me fend le cœur.

Levant les yeux au ciel, le roi de Camelot dut se concentrer et détourner le regard pour ne pas afficher un sourire à la remarque de son serviteur. Ce n'était ni le lieu, ni le moment pour plaisanter. Encore moins en public et avec son serviteur.

— Ils se soucient simplement du sort de ce royaume, signala Arthur d'une voix qu'il espérait ferme. Après tout, la mort d'un monarque créait généralement des conflits.

— Je ne pense pas que ce soit le monarque malencontreusement décédé qui créait des conflits, mais ceux qui sont encore vivants, réfuta l'apprenti de Gaius en affichant une mine dégoûtée devant Odin qui semblait bien trop heureux en cet instant.

Ne prenant pas la peine de répondre à Merlin qui avait une nouvelle fois raison, il se dirigea accompagné de celui-ci, de ses conseillers et de ses plus fidèles chevaliers jusqu'à la seule du trône où devait avoir lieu la lecture de son testament. Tout ce qu'Arthur espérait, c'était de ressortir de cette pièce en un seul morceau.

MERLIN — ARTHUR

— Merci à vous d'être là aujourd'hui pour rendre hommage à notre défunte Reine, la Reine Annis, commença solennellement le Premier Conseiller de l'ancienne souveraine. Malgré la profonde tristesse qui nous habite depuis le décès de notre monarque voilà déjà une semaine, nous ne pouvons attendre plus longtemps pour ouvrir le testament. Notre Royaume a besoin d'un souverain.

À la fin de ce modeste discours, une tension sans nom avait envahi la salle du trône, particulièrement au premier rang où se situait tous les souverains des cinq royaumes. Chacun regardait son voisin de travers, prêt à lui faire la guerre pour une parcelle de terrain tandis que Rodor et Arthur observaient le corps de la Reine Annis, derrière le Premier Conseiller, qui reposait, plus sereine que jamais. Cela avait été une femme forte et juste, une alliée importe pour Camelot et pour Nemeth. En la voyant ainsi, Arthur Pendragon pensa à son mari qu'elle avait sans aucun doute rejoint, à son mari qu'il avait tué sans aucune hésitation, persuadé que son père aurait fait de même. Mais aucune personne avec un minimum d'honneur ne l'aurait fait. Pas même son défunt père.

Revenant au présent, tentant d'ignorer l'image du corps de Carleon, il vit le Premier Conseiller prenait une longue respiration avant de déchirer vivement le seau officiel du Royaume d'une main tremblante. Se raclant la gorge, il déclara :

— Moi, Reine Annis, saine de corps et d'esprit, je déclare qu'à partir de ma mort ma couronne, mon trône, mes terres et mon peuple seront sous la protection de Merlin de Camelot. Nul ne pourra prendre sa place sous prétexte de sa naissance humble.

Dès le dernier mot, la salle du Trône fut plongée dans un long silence tandis que plusieurs personnes s'étaient tournées vers le jeune homme qui se situait au fond de la salle : le valet d'Arthur. Celui-ci avait brusquement redressé la tête, les yeux écarquillés, ressemblant étrangement à l'une des biches qu'Arthur chassait.

— Balivernes, cria Odin, furieux. C'est un valet, un valet idiot et maladroit ! Il ne peut être monarque !

— Remettez-vous en question la légitimité de ce document, siffla aussitôt le Premier Conseiller, se redressant de toute sa hauteur, oubliant sa tristesse. Ou bien remettez-vous en question la parole de notre défunte Reine ?

— Il n'a aucune compétence que ce soit dans la stratégie militaire, dans la politique ou l'histoire des grandes familles de ce monde, rétorqua Olaf d'une voix bourrue. Il n'a pas sa place parmi nous. Je préférai encore que ce soit Arthur qui est le Royaume.

— Merlin de Camelot, appela le Premier Conseiller, un vague sourire aux lèvres, veuillez approcher. Et vous, Sir Odin, veuillez vous taire.

Ébahi, celui-ci s'avança sous les murmures des serviteurs, des nobles et des monarques, les jambes légèrement tremblantes tandis que son maître l'observait, les sourcils froncés, se demandant sans aucun doute s'il n'était pas en train de faire un mauvais rêve. Il n'avait même pas pensé à défendre son… son quoi exactement ? Serviteur ? Ami ? Égal ? Ce qui était en train de se passer était bien trop surréaliste. Arthur ne se rappelait même pas avoir vu la Reine Annis discutait avec son valet. Alors comment, par tous les diables, celui-ci pouvait-il se retrouver dans son testament ?

Une fois sur l'estrade, le Premier Conseiller lui confia le testament avec un sourire rassurant en baissant la tête, respectueux, alors que plusieurs rois quittèrent la salle, refusant d'accorder la moindre attention à cet évènement.

— Bienvenue chez vous, Roi Merlin.

— Ah… je n'ai pas le droit de refuser ? demanda le nouveau souverain, effrayé.

MERLIN — ARTHUR

Perdu, Merlin se laissa guider jusqu'à ses appartements, escorté parce ce qu'il supposait être ses… soldats ainsi que son Premier Conseiller.

— Voici vos appartements, Sire. En espérant qu'il soit à votre goût. Souhaitez-vous qu'on vous laisse seul quelques instants ?

— S'il vous plaît, demanda-t-il d'une voix hésitante.

Aussitôt, ses « hommes » disparurent, fermant la porte derrière eux. Une fois celle-ci fermée, le silence de la pièce l'angoissa. Savoir que la Reine Annis et son mari avaient vécu ici la rendait particulièrement morbide. Sans compter la couronne qui était posée sur le secrétaire près de la fenêtre. Elle lui semblait tellement imposante, tellement lourde qu'il eut envie de prendre ses jambes à son cou.

— Sir, le Roi Arthur, ses conseillers ainsi que ses chevaliers souhaitent vous voir, dois-je les laisser entrer ?

— Heu… oui, bien sûr.

Aussitôt, le serviteur ouvrit la porte, laissant passer son ancien maître et ses hommes. La porte se referma une nouvelle fois derrière eux alors que Merlin commençait à faire les cent pas en se rongeant les ongles.

— Dites-moi que vous avez trouvé une solution, supplia l'ancien valet de Camelot.

— Il n'y a pas de solution, Merlin, tu es son successeur, répondit Arthur, ne sachant comment réagir.

— Comment cela peut-il être possible ? La Reine Annis m'a seulement vu deux fois et la première fois, elle a tenté de me tuer.

— Merlin, roi, souffla Gauvain. Je sens que les prochaines semaines vont être amusantes.

— Amusantes ? répéta stupidement le brun en fusillant du regard le chevalier. On va vouloir m'apprendre à me battre, à faire de la politique, on va me coller un valet. Un valet qui va me suivre toute la journée. Ça ne va pas être possible. Ma vie est à Camelot, pas ici. Je ne suis pas fait pour être Roi. Je n'ai pas été élevé pour ça et plus que tout, je ne veux pas dormir dans les appartements de deux personnes mortes. Et puis, je suis l'apprenti de Gaius, je ne peux pas quitter mon poste comme ça, n'est-ce pas ?

— C'est plus facile que ça en à l'air, essaya vainement de rassurer le blond, lui-même ne réalisant pas la situation.

— Ne me mentez pas, je vous rappelle que je suis à vos côtés depuis que vous êtes Prince, marmonna Merlin en se laissant tomber sur une chaise. Je ne veux pas devenir ennuyeux, arrogant et encore moins faire la guerre. Je préfère encore laver vos chaussettes. Même la chasse me pleurait plus que ça.

Ignorant la plaisanterie, Arthur s'avança jusqu'à son ami, demandant d'un coup d'œil aux autres de sortir. Une fois cela fait, il se mit à genoux devant le brun qui semblait être à deux doigts de s'évanouir. Le blond avait l'avantage d'avoir été préparé à cette tâche depuis son plus jeune âge et même avec cela, il trouvait son travail particulièrement difficile. Alors pour un homme aussi altruiste et bon que Merlin…

— Je vais rester quelque temps pour… t'aider ? Guenièvre peut très bien gérer le royaume seule pendant quelques jours.

— Je veux rentrer à Camelot, souffla pour réponse Merlin, sincèrement peiné. Je n'ai strictement rien à faire ici.

— Durant toutes ses années, Merlin, tu as été de très bons conseils. Je suis sûr que tu vas y arriver.

— Donner des conseils, c'est plus facile que les appliquer. Ma place est auprès de vous, pas ici avec une couronne sur la tête. Vous ne survivrez jamais sans moi.

L'ambiance de la pièce avait changé. La plaisanterie les avait quittés, laissant place à l'angoisse. Cela faisant tellement longtemps que Merlin était aux côtés d'Arthur qu'aucun des deux n'imaginait sa vie sans l'autre. C'était grâce au brun que le blond avait rencontré Lancelot, Gauvain, Perceval, Mordred,… C'était grâce à lui qu'il était aujourd'hui avec Guenièvre. Merlin était sans aucun doute son meilleur ami alors savoir que, bientôt, il rentrait sans lui… Cela lui semblait tellement étrange, irréaliste qu'aucune douleur ne l'habitait pour l'instant. Cependant, l'apprenti de Gaius semblait déjà en souffrir… Avec un petit sourire, Arthur eut la vague impression de voir un petit garçon à la place de son serviteur. Ne résistant pas et ne trouvant aucun mot pour l'aider, il le prit dans ses bras et ils restèrent ainsi de longues minutes, profitant simplement de la présence de l'autre.

MERLIN — ARTHUR

Des coups à la porte les obligèrent à se séparer.

— Oui ?

Un serviteur se présenta, s'inclinant devant un Merlin mal à l'aise, peu habitué.

— Sir Odin demande une entrevue avec Sa Majesté.

— Faites-le entrer.

Sans même attendre l'accord du prétendu « roi », Odin franchit la porte, bousculant son valet — du moins, il supposait que c'était son valet.

— Quelle honte, siffla-t-il, observant le nouveau souverain de la tête au pied. Ceci est censé représenter un des cinq royaumes ? Il est tout bonnement hors…

— Sir Odin, coupa Merlin, le visage légèrement fermé. Croyez-moi bien quand je vous dis qu'être roi n'était pas l'une de mes vocations. Cependant, je n'ai pas le choix. Donc à moins de vouloir m'enquérir d'une affaire qui ne puisse pas attendre que mon Premier Conseiller me forme un tant soit peu, je vous suggère très vivement de sortir de mes appartements.

— Vous n'êtes qu'un…

— Garde, escortez Odin jusqu'à ses appartements. En sortant, n'oubliez pas de vous excuser auprès du serviteur que vous avez percuté en rentrant.

Dans un grognement de rage, le roi se détacha violemment des gardes qui étaient apparus aux premiers mots de Merlin avant de se diriger vers la sortie, humilié, ignorant le pauvre serviteur qui ferma la porte derrière eux.

— Tu vois, s'exclama vivement Arthur en percutant violemment le dos de Merlin de sa main, le métier commence déjà à rentrer.

«Espérons que j'apprendrai vite…», songea le nouveau suzerain, déjà épuisé.


Et voici le premier chapitre de ma première fanfiction longue sur ce fandom, Merlin. J'espère que cela vous aura plus et je vous dis sans aucun doute, à demain !