Bonjour,

Me voici aujourd'hui pour une nouvelle histoire. Je vous avais promis une surprise la voici.

A la base cela devait être un os, mais les idées arrivant et s'enchainant c'est devenu une fiction avec 11 chapitres plus ou moins longs.

Au vu de la période que nous vivons j'ai décidé de poster un chapitre par jour. Je serai heureuse de vous apportez une lecture quotidienne, certains jours pouvant être plus longs que d'autres.

Je ne vous dis rien du sujet et vous laisse découvrir ce premier chapitre. Bonne lecture.

Merci à ma beta adorée pour sa lecture sur cette nouvelle idée. Je t'embrasse très fort Shinobu24.


Felicity était furieuse, elle n'arrêtait pas de râler et savait qu'elle ne pourrait se calmer qu'une fois rentrée chez elle. Elle monta dans le jet et salua le personnel. Son irritation monta d'un cran quand elle vit que son patron était déjà installé.

« J'ai bien cru que vous ne monteriez jamais dans cet avion Felicity. »

Elle fulmina de son petit air ironique mais décida de ne pas répliquer. A la place elle claqua sa mallette sur la petite table face à lui. Pour être honnête elle préférait ne pas répondre sachant parfaitement qu'elle ne pourrait pas se contenir et que ses mots risquaient de largement dépasser ses pensées.

« Nous pouvons décoller à présent que Melle Smoak nous a honoré de sa présence. » Dit-il à l'hôtesse qui se contenta d'acquiescer avant d'aller prévenir le pilote. « Je vous sert un verre ? » Devant le silence de la jeune femme Oliver soupira et se leva afin de se servir. « Je vois…..vous allez donc passer le trajet du retour à m'ignorer. » C'est à nouveau le silence qui lui répondit et il reprit sa place. « Je veux juste que vous compreniez que ma décision n'a rien de personnel et que je…. »

« Pardon ?! » L'interrompit Felicity sortant enfin du silence. « Ça avait l'air très personnel, quand votre fiancée vous a obligé à me licencier sous la menace de l'annulation de votre mariage ! » Claqua-t-elle en colère. « Et si mes souvenirs sont bons votre décision a été prise très rapidement… »

Felicity se souvenait encore de ce qu'elle avait ressenti quand elle avait surpris une conversation et que Laurel Lance avait intimé son patron de la licencier. Elle n'avait pas tout compris et n'avait pas vraiment tout suivi, mais elle avait vite compris qu'elle était le sujet de discorde.

« Que vouliez-vous que je fasse ?! » Claqua-t-il à son tour. « Que je refuse, et voir mon mariage annulé ?! » Oliver chercha à accrocher le regard de Felicity, il voulait lui expliquer qu'il allait rétablir la situation une fois arrivé à Starling, mais au vu de sa colère il savait que pour l'instant c'était peine perdue. « Je suis vraiment désolé Felicity…. » Dit-il en soupirant.

Felicity le fixa un instant avant de tourner rapidement la tête et de détourner son regard. Que pouvait-elle faire de ses excuses et de son ton désolé ? Cela ne réglait rien. Elle se trouvait sans travail et dans une situation compliquée. Elle soupira bruyamment et ouvrit son ordinateur. Elle avait encore quelques petites choses à régler avant d'arriver à Starling.

Oliver tenta de penser à autre chose mais ses pensées le ramenaient toujours à sa conversation désagréable avec Laurel et ce qui en avait découlé. Son regard se posa sur Felicity qui travaillait et cela lui arracha un petit sourire, il venait de la congédier et elle finissait ce qu'elle avait commencé. Il savait d'avance qu'il ne trouverait plus jamais une assistante aussi dévouée.

« Monsieur Queen….nous avons un problème. » Lui dit l'hôtesse en s'approchant de lui. « Nous avons interdiction de décoller. »

« Quoi ?! Mais pour quelles raisons !? » Demanda-t-il en se levant et en faisant son chemin jusqu'à la cabine de pilotage. Il fut arrêté par un homme entrant dans l'avion en combinaison. « Mais qu'est-ce que…. »

« Vous êtes placés en quarantaine. » Dit l'homme en lui tendant un papier qu'Oliver s'empressa d'en lire. Ses yeux s'ouvrèrent en grands quand il le lu. « Veuillez saisir vos affaires et porter ceci. » L'homme leur distribua à chacun un masque de protection et les pressa de sortir de l'appareil.

« Hors de question ! » Oliver prit la parole et s'approcha de Felicity qui remballait déjà ses affaires se pliant aux exigences. « Nous ne bougerons pas avant d'avoir eu confirmation que cette quarantaine est vraiment nécessaire. J'ai une entreprise à gérer et des gens qui comptent sur moi. J'ai un dîner très important ce soir et je ne peux pas annuler. »

Felicity leva son regard vers lui et leva les yeux au ciel, cet homme était vraiment un égoïste. Soudain toute la colère qu'elle ressentait sortie d'un coup. Elle se leva chercha ses yeux et explosa.

« Vous n'êtes qu'un sale égoïste ! Comment pouvez-vous placer vos intérêts avant ceux des autres ?! » Dit-elle en rage. « Vous ne savez pas ce qu'il se passe en ce moment ?! À mais oui c'est vrai…vous êtes occupé à gérer vos affaires et votre fiancée hystérique ! » Rigola-t-elle nerveusement en posant ses poings sur ses hanches. « Le monde est en train de vaciller et pour vous la seule chose qui compte c'est votre dîner ?! Non mais au secours ! » Hurla-t-elle en se rapprochant de lui, ses yeux noirs de colère.

Oliver était tellement surpris de cet accès de colère qu'il restait sans voix devant Felicity. Il l'avait déjà vue en colère, mais à cet instant cela allait plus loin.

« Et alors ?! Je dois arrêter de vivre parce que quelqu'uns sont malades ?! Et bien je refuse ! » Claqua-t-il en la défiant du regard. « Nous ferons notre quarantaine à Starling…mais certainement pas ici ! » Martela-t-il à nouveau.

« Je suis désolé Monsieur Queen…mais c'est impossible. » L'homme prit la parole et s'approcha de lui. « C'est un ordre fédéral…vous avez été en contact avec votre directeur qui a été testé positif. Vous êtes donc invité à rester à New-York le temps que les choses se tassent. »

Felicity laissa échapper un petit rire ironique tout en regardant Oliver d'un air de défi elle aussi. Un petit sourire fleurit sur ses lèvres, contente de la réponse qu'on venait de lui apporter, même si cela signifiait pour elle de longues journées confinées dans une chambre d'hôtel.

« Ok…. » Capitula enfin Oliver. « ….si nous n'avons pas le choix…. »

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Felicity pénétra dans le penthouse d'un pas lent. Non seulement elle était en confinement dans une ville qu'elle n'appréciait pas forcément, mais en plus elle allait devoir rester enfermée avec son patron qu'elle détestait et qui ne la portait pas vraiment dans son cœur.

Elle avança dans l'entrée en faisant rouler sa valise. Elle observa le hall et fut surprise de sa grandeur, rien que cette pièce faisait la taille de son appartement. Elle avança un peu plus et arriva dans le salon qui était aussi gigantesque. Elle ne savait où regarder tellement il y avait de quoi faire. Mais c'est la vue impressionnante qui attira son attention, elle s'approcha des fenêtres et devant elle s'étalait Central Parc. Et elle était impressionnée.

« C'est une vue à couper le souffle. » Entendit-elle à ses côtés. Elle soupira bruyamment et tourna son visage vers son patron qui l'avait rejointe. « Ça m'impressionne à chaque fois aussi. » Dit Oliver en se tournant à son tour vers elle. Il lui fit un léger sourire et la vit sans réaction.

« Si vous voulez bien me montrer ma chambre. » Dit-elle simplement. Oliver acquiesça et lui indiqua les escaliers afin de lui faire visiter le reste de l'appartement.

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« Oui maman je vais bien. » Dit Felicity en levant les yeux au ciel. Cela faisait une bonne demi-heure qu'elle était au téléphone avec Donna Smoak qui était inquiète. « Effectivement il y a un risque que je sois contaminée…mais pour l'instant tout va bien. » La rassura-t-elle encore une fois. « Je suis bien le protocole du médecin et je me surveille…. »

« J'ai peur Felicity…. » Plaida Donna d'une petite voix. « ….tu es tout ce que j'ai et si tu….. » Elle refréna un sanglot et repris. « ….tu es fragile chérie et on ne sait jamais. » Felicity sentit son cœur se serrer à entendre sa mère parler ainsi. Elle aussi avait peur malgré ce qu'elle disait. Elle se savait un sujet à risque et savait que si effectivement elle était contaminée cela pouvait s'avérer plutôt grave pour elle.

« Je sais maman….mais pour l'instant tout va bien. » Répondit-elle quand même tentant d'être enjouée. « Tu sais quoi ? La bonne nouvelle est que je suis confinée dans un appartement de folie. » Dit-elle en voulant changer de sujet. « Je suis dans un de ces apparts au bord de Central Parc…tu verrais cette vue ! C'est juste….whoua ! » Dit-elle en s'approchant de la baie vitrée de sa chambre.

« Tu…tu n'es pas à l'hôpital !? » S'exclama sa mère encore plus inquiète. « Mais si jamais….et si tu…enfin Felicity ce n'est pas sérieux et tu…. »

« Maman… » La calma sa fille. « Tout va bien. Je suis en liaison avec l'hôpital le plus proche et pour l'instant notre état ne nécessite pas une hospitalisation et… »

« Notre état ? » Demanda Donna. « Tu…tu n'es pas seule ? » Felicity fit une grimace et se maudit de sa bêtise et de son lapsus, sa mère ne tarissait pas d'éloges sur Oliver Queen et la savoir enfermée avec lui pendant une durée indéterminée allait la rendre hystérique. « Ah non ne me dis pas que tu es…. »

« Si ! » La coupa-t-elle de suite. « C'est bien ma veine ! On se déteste et encore plus depuis qu'il m'a mise à la porte ! Alors ne t'avise pas de penser que peut-être ce genre de choses peut…..nous rapprocher et que je découvre le garçon sensible qui se cache derrière ce masque de froideur et d'ironie ! » Elle arriva à bout de souffle à la fin de sa phrase et fut surprise du silence de sa mère. « Maman ? Tu es toujours là ? »

« Oui chérie je suis là. » Répondit Donna en rigolant un peu. « En tout cas cet homme est capable rien qu'avec son attitude de te rendre folle de rage. C'est le début de… »

« Non tais-toi ! » La coupa encore Felicity. « Je te laisse, j'ai des choses à faire ! » Dit-elle en voulant mettre fin à cette conversation qui ne mènerait nulle part comme à chaque fois que sa mère prenait la défense de son patron. Donna lui rappela de bien faire attention à elle et de suivre à la lettre le protocole des médecins. « Oui…promis. » Sur ces derniers mots Felicity raccrocha et soupira longuement, elle n'avait pas fini d'entendre parler de cette quarantaine.

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« Non Laurel je ne suis pas infecté et oui j'ai l'intention de suivre les instructions des médecins. » Répéta Oliver pour la centième fois en quelques minutes.

« Je suis désolée Oliver….mais je suis inquiète, c'est tout... » Répondit Laurel en minaudant un peu. Oliver soupira et son ton lui tira un léger sourire. Il comprenait, ce virus se répandait comme une traînée de poudre dans le monde et même si pour la plupart des gens il n'était pas mortel on ne savait jamais.

« Je sais….je te promet d'être prudent et de faire attention….ça te va ? » Demanda-t-il plus calmement.

Laurel répondit par l'affirmative et elle embraya sur un autre sujet. Il raccrocha peu de temps après et commença à s'installer, il rigola nerveusement à l'idée qu'il y a quelques heures il faisait l'inverse, qu'il devait retrouver son appartement de Starling et aller à ce dîner si important. Au lieu de cela il se trouvait encore à New-York enfermé pour une durée indéterminée avec son assistante qui le détestait pour l'avoir renvoyée.

Il éclata de rire à l'idée que c'était son karma qui se moquait de lui et qui le mettait face à ses mauvaises décidons. Et dieu sait qu'elles avaient été nombreuses, et renvoyer Felicity était certainement la pire. Elle était la meilleure assistante qu'il n'avait jamais eu et il savait d'avance que se priver d'elle et de son travail était une bêtise sans nom. Mais la pression que lui mettait Laurel depuis des mois sur sa relation avec la jeune femme avait atteint son paroxysme quand elle avait appris qu'il devait se déplacer à New-York avec Felicity.

Pour une raison inconnue Laurel ne la supportait pas, pourtant les deux femmes étaient à l'opposé l'une de l'autre et ni lui ni Felicity n'avaient eu de gestes déplacées ou de paroles ambiguës. Il ne comprenait pas son acharnement à vouloir lui faire avouer que son assistante était plus que ça.

Il avait beau lui assurer et lui jurer qu'il ne se passait rien et qu'il ne se passerait jamais rien, mais Laurel n'y croyait pas et lui disait que ce n'était qu'une question de temps avant qu'il n'ouvre les yeux. Mais pour l'instant tout ce qu'il voyait de Felicity était une jeune femme blessée et en colère de son renvoie et il savait d'avance que les prochaines semaines seraient longues et difficiles.


Comme vous pouvez le constater l'actualité m'a inspirée...

Comme à chaque nouvelle fiction je suis impatiente de connaitre votre avis, alors à vos claviers.

A demain pour la suite...