Bonjour !
Voici mon seul texte sur Merlin. Je l'ai écrit il y a deux ans, mais je viens de le retrouver, et j'ai donc décider de vous le partager. Merci à LoLaSiDo pour la correction.
Comme le résumé l'indique, c'est une réécriture de la fin.
Bonne lecture !
oOo
-Arthur ! Ne mourez pas, tenez bon !
-...
-Arthur ! Dites quelque chose !
-Tais toi. J'ai mal de partout, pas besoin que tu rajoutes la tête.
-Ouf, votre cerveau n'est pas atteint. Enfin, pas plus que d'habitude.
-Merlin...
-Laissez-moi me concentrer.
-... Toi ? Te concentrer ?
-Il faut vous soigner !
-...Je refuse que tu me soignes. Va chercher Gai... Aaaaaah.
-Taisez-vous, ça va empirer. Et ne paniquez pas.
-Je suis en train de mourir, mais je panique pas.
-Je vais vous soigner par magie.
-...
Merlin ne fit pas attention au manque de réponse de son roi et ami et ne vit pas son air interdit. Il était beaucoup trop préoccupé par la blessure. Oh, certes, Arthur pouvait encore se comporter en crétin, mais c'était tellement ancré en lui que ça ne voulait pas dire grand-chose. L'adorable crétin royal.
Le sorcier leva les mains au-dessus de la blessure de son roi, évitant soigneusement son regard. Comme s'il savait au fond de lui que ça allait tout changer.
Le sort s'éternisa , et lorsqu'il fut fini, Merlin manqua de s'évanouir. La puissance qu'il avait déployée pour guérir cette blessure magique était grandement supérieure à celle des sorts qu'il utilisait habituellement. Mais ça ne suffirait pas, il faudrait qu'Arthur voie Gaius.
Le roi et son serviteur se turent pendant un long moment, tentant de réaliser ce qu'il s'était passé.
Ce fut Arthur qui rompit le silence.
-Tu es un sorcier.
-Oui.
-Et ça ne date pas d'hier.
-De toujours.
-Et tu ne me l'as jamais dit.
-J'avais pas tellement envie de finir sur un bûcher.
-... Ça peut se comprendre. Mais... Je t'ai fait confiance et...
-Arthur. Je donnerais ma vie pour vous. Mais je la donnerai intelligemment. Votre père détestait la magie. Il est logique que vous la détestiez aussi.
-Je ne la déteste pas, elle vient de me sauver la vie. Je m'en méfie. Elle est dangereuse !
-Est-ce que je suis dangereux ?
-Non. Tu n'arriverais pas à tuer une mouche.
-Et pourtant, je suis le plus puissant sorcier qui soit.
-...Mais... Morgana...
-Morgana s'est laissée corrompre parce qu'elle n'a trouvé personne pour l'aider. J'ai eu la chance d'avoir Gaius. Pas elle. J'aurais voulu pouvoir l'aider.
-Et Mordred ?
-C'est la même chose.
-...
-Ne vous inquiétez pas. Je vous ramène à Camelot, et je disparais.
-Pourquoi ?
-Vous êtes roi, ne pouvez pas garder près de vous un sorcier.
Arthur essaya de se redresser, grimaça et se laissa retomber.
-Viens là.
-Pourquoi ?
-Je suis ton roi, oui ou non ?
Merlin s'approcha lentement du blond. Ses sentiments étaient mitigés. Il aimait Arthur, mais d'un amour fraternel, amical. C'était ce qu'il pensait. Là, maintenant, alors qu'il avait mis son plus grand secret à nu, il mourait de peur à l'idée qu'Arthur le rejette. Non pas parce qu'il risquerait alors d'échouer à le protéger, mais bien parce qu'il serait éloigné du roi, et que la simple idée de la distance lui faisait mal.
-Je suis là. Mais vous devriez vous reposer.
-Tu m'as soigné.
-J'ai assaini la blessure et j'ai stoppé l'hémorragie. Ça ne signifie pas qu'elle est guérie, on attend juste que vous soyez en état de marcher pour vous emmener à Gaius.
-D'accord. Mais je ne veux pas t'entendre parler de partir.
-Hein ?
-Tu deviens sourd ? C'est un effet secondaire de la magie ? Je vais être clair, Merlin. Je te veux près de moi, je ne supporterais pas que tu partes. Ta magie ? On en parlera une autre fois, mais si tu voulais me tuer tu l'aurais déjà fait. Et le fait que tu l'aies cachée me rassure sur un détail : tu n'es pas complètement stupide.
-... Venant de vous, c'est presque une déclaration d'amour.
-Très drôle. Je t'aime. Ça c'est une déclaration.
-Je sais faire la diff... Pardon ? Vous êtes sérieux ?
-Je suis rassuré. Le vrai Merlin est quand même un peu idiot. Bien évidemment que c'en est une.
-Mais... Mais... Je suis un sorcier...
-Du moment que ça ne fait pas de toi une blatte géante qui se cache sous l'apparence d'un humain, ça me va.
-...
-Tu es une blatte géante ?
-Non. Je... Je vous aime aussi.
-Tutoie moi par pitié. Tu pourrais m'embrasser ? Parce que j'ai du mal à me relever.
Et le serviteur embrassa son roi, pour devenir son amant.