Je ne possède aucun des personnages de la série.
Il ne fait pas bon de se remettre à regarder de vieilles séries qui passent à la télé, surtout quand elles font parties des coups de cœur de votre jeunesse... Et surtout si elle parle de relation fraternelle et paternelle fortes...
Sur le papier, la mission n'était pas la plus complexe, c'était une opération d'exfiltration assez classique, mais Stringfellow devrait le savoir, rien n'est jamais simple.
Voilà voilà... ça devait arriver, j'ai fini par avoir des idées de fics donc, voilà la première !
En espérant que cela vous plaise
Bonne lecture
PS : Au fait j'ai commencé à faire du tri et à remettre de l'ordre dans mes publications en faisant une sorte de table des matières dans mon profil alors n'hésitez pas à y faire un tour ;)
HORS DE CONTRÔLE
Chapitre 9
La douleur était moins violente, mais encore bien pressante lorsque Stringfellow tenta de rouvrir les yeux. Elle remontait le long de son torse et se diffusait à chacune de ses respirations dans toute sa poitrine. Sa gorge aussi lui faisait mal et la lumière était si agressive qu'il gémit en refermant les yeux. Un petit « clic » lui fit comprendre que quelqu'un venait de l'éteindre et il refit une tentative. Il ne restait que les lampes de chevet, ce qui donnait une lumière plus tamisée et supportable. Le jeune homme tenta donc de se redresser, mais la douleur le fit gémir et son regard se posa sur sa main. Il avait un cathéter ? Il redressa la tête vers le portant de ses perfusions et frissonna pendant qu'un mauvais souvenir lui revint en mémoire : celui du jour où on l'avait kidnappé, lui faisant croire qu'il était resté un an dans le coma. Sauf qu'aujourd'hui, il souffrait réellement. Son autre main se porta à son visage et il tenta d'arracher sa canule nasale. Il détestait les hôpitaux !
Cependant, une main intercepta la sienne et la serra doucement pendant qu'une voix murmura.
- Chut… Laisse cette canule. Tu en as besoin.
- Dominic, murmura le jeune homme en tournant la tête d'une voix qu'il reconnut à peine.
Son ami lui fit un grand sourire et tira la chaise pour finir de se rapprocher sans lâcher sa main. Il s'assit pour être à sa hauteur et se pencha un peu plus vers lui. Un nouveau sourire se dessina sur son visage quand il sentit la main de Stringfellow serrer plus fort la sienne.
- J'ai mal… Je suis fatigué… murmura doucement le jeune homme.
Dominic pressa sur le bouton pour lui donner une dose de morphine de plus avant de caresser doucement son front comme le ferait un père.
- C'est normal… Tu as eu quelques mauvais jours, mais tout ira bien.
- Des mauvais jours ?
- Ton cœur… s'est arrêté deux fois, souffla Dominic sans rien osé lui cacher. Ils ont eu du mal à retirer la balle.
Stringfellow expira et referma les yeux quelques secondes le temps de se remettre les idées en place, mais sans lâcher la main de son ami, se rappelant d'un coup qu'il lui tenait déjà la main quand il avait perdu connaissance… là-bas… à bord d'Airwolf.
Toute l'opération lui revint en mémoire subitement et une question lui brûla soudainement les lèvres.
- Sandy ?
- Elle a retrouvé sa sœur.
- Tant mieux… souffla-t-il en souriant.
- Elle t'a fait descendre String, c'est à cause d'elle que tu es là ! Protesta Dominic.
- Elle était perdue… C'est aussi grâce à elle que tu m'as retrouvé…
Dominic fit la moue et Stringfellow lui serra la main.
- Tu m'as bien dit que j'allais survivre ? Lui demanda-t-il malicieusement malgré la douleur.
- Oui, bien évidement, ronchonna son ami.
- Je peux me rendormir alors ? Demanda Stringfellow dont les yeux se fermaient tous seuls.
- Bien sûr.
- Dom ? Tu restes là ?
Dominic se pencha un peu plus au-dessus de lui. Il n'avait pas cessé de lui caresser doucement le front du pouce, mais cela n'avait pas suffi à l'apaiser totalement. C'était dingue cette peur panique des hôpitaux… Une peur qui venait tout autant de ses mauvais souvenirs que du fait qu'il se sentait affaibli et donc vulnérable.
- Je n'ai pas bougé depuis 10 jours.
- 10 jours ?
- Tu es resté dans le coma pendant six jours, puis tu t'es réveillé. Tu as fait une crise de panique et ils t'ont mit sous sédatif le temps que tes blessures s'améliorent. Tu ne te souviens pas ?
- Tu… Tu étais là… murmura le jeune homme en se rappelant vaguement de sa présence à ses côtés
- Bien sûr, et je le suis encore. Je ne bouge pas de là Alors rendors-toi, je reste là.
Stringfellow sourit et laissa ses yeux se fermer en murmurant doucement.
- Merci…
- C'est normal, c'est le rôle d'un père, lui répondit Dominic en sachant très bien qu'il venait déjà de se rendormir.
Il fit glisser ses doigts sur sa joue lui pressa doucement puis se cala dans son fauteuil sans lui lâcher la main. il ne bougerait pas d'ici tant qu'il aurait besoin de sa présence.
OoooO
Une étrange sensation de ne pas être seul, mais de ne pas forcément être avec Dominic poussa Stringfellow à ouvrir de nouveau les yeux. En le faisant, il comprit qu'il avait raison. Ce n'était pas son ami, mais Sandy qui se tenait là, à côté de son lit. La jeune femme sursauta en croisant son regard bleu et bredouilla maladroitement.
- Oh, je suis désolée, j'espère que je ne vous ai pas réveillé.
- Où est Dominic ? Demanda Hawke en tentant de s'asseoir.
Il grimaça de douleur et Sandy se pencha pour l'aider tout en lui répondant.
- Eh bien, cela m'a prit presque vingt minutes pour l'envoyer manger quelque chose. Il est pire qu'une mère poule.
- Ça se dit un « père coq » ? Demanda le jeune homme en se mettant à rire avant de grimacer de douleur.
- On peut peut-être l'inventer pour lui, lui rétorqua la jeune femme. Il tient beaucoup à vous.
- C'est réciproque, répondit Stringfellow en prenant un air sérieux. Il nous a élevé à la mort de nos parents.
- Vous et votre frère ?
- Oui, répondit-il en perdant tout sourire à la simple évocation de Saint John. Comment va votre sœur ?
- Bien…
- Tant mieux, répondit-il en fermant les yeux.
Sandy se rapprocha et posa sa main sur la sienne.
- J'espère que vous le retrouverez un jour Mr Hawke.
Stringfellow rouvrit les yeux et elle rajouta.
- Je vous le souhaite de tout mon cœur.
- Merci, répondit-il ému.
Ce fut à cet instant que Dominic entra de nouveau dans la chambre. Un sourire se dessina immédiatement sur ses lèvres, chassant les ombres sur le visage de Stringfellow lorsqu'il lui lança avec tendresse.
- Hey ! Tu es réveillé ? Tu veux manger quelque chose ?