Salut ! Bienvenue dans cette nouvelle fanfiction.

Résumé : Une lettre pour réparer un cœur, voilà le genre de chose qui ne se produit que dans les films ou les livres, du moins c'est ce que pensait Regina Mills jusqu'à ce qu'elle rencontre Emma Swan. Une maladresse, un sourire et tout avait commencé à dégénérer, les barrières de la brune s'effondraient une à une et toute cette pagaille à cause de cette blonde beaucoup trop déterminer à prendre un café avec elle.

De nouveau petit (GROS) coup de pression, c'est la deuxième fois que je me lance sur le Swanqueen. L'OS de Noël 2018 avait plu et quelqu'un m'avait même encourager à me lancer de nouveau dans l'univers de OUAT. J'espère donc que cette fanfiction sera à la hauteur de vos attentes. C'est fou, je ne me mets pas autant de pression avec le Clexa... bref trêve de blabla, bonne lecture.

Aucun des personnages de l'univers de Once Upon A Time, ne m'appartiennent !

Je remercie MaraCapucin d'avoir accepté d'être ma bêta et de relire cette fanfiction pour que la lecture vous soit plus agréable.

Il me reste à vous souhaiter une bonne lecture. Je vous retrouve en bas.


When I See You Tomorrow

Good things come Les bonnes choses viennent

To those who wait À ceux qui savent attendre

But good things are gone Mais les bonnes choses échappent

From those who are late À ceux qui sont en retard

All that I am Tout ce que je suis

Is all I can give C'est tout ce que je peux donner

But with or without you Mais avec ou sans toi

My life I must live Je dois vivre ma vie

Ben Harper - Ashes

Chapitre 1 : Une lettre dans le vent

Emma Swan, une jolie jeune femme blonde de 25 ans sortie joyeusement du poste de police dans lequel elle travaillait depuis presque une année. Son collègue et binôme Rogers la taquinait sur une arrestation de la journée. Le lieutenant avait fini dans la fontaine en plein mois de janvier pour parvenir à passer les menottes au suspect. C'est ce qui expliquait ses cheveux encore humides, retenus dans un chignon désordonné, la grosse écharpe jaune et noir autour de son cou et le manteau noir boutonné jusqu'en haut malgré la douceur en ce milieu d'après-midi.

Ils se séparaient après quelques minutes une fois, Rogers arriver devant l'école de sa fille, Tilly qui allait sur ses 15 ans. Le brun jeta un rapide coup d'œil à sa montre, il allait devoir attendre une vingtaine de minutes avant que les porte du lycée de sa fille ne s'ouvre. Il rappela sa collègue pour lui demander si elle pourrait manger avec eux ce soir. C'était une habitude qu'ils avaient pris quand il avait su qu'elle vivait seule et Tilly appréciait beaucoup la blonde, d'autant qu'elle avait besoin d'une présence féminin dans son entourage. Emma refusa poliment ne voulant pas s'imposer pour la troisième fois cette semaine.

Elle poursuivit sa route sans autre interruption. Ses mains étaient coincées dans ses poches et son grand sac noir à bandoulière sur son épaule gauche. Elle était frigorifiée, bien qu'elle ait enfiler des vêtements secs, elle ressentait encore la morsure du froid qui l'avait envahi durant leur retour avec le suspect jusqu'au poste. Elle espérait qu'elle ne tomberait pas malade. Elle ne supportait pas de rester seule dans son appartement, pas même avec 40 de fièvre. Elle s'ennuyait, tournait en rond et avait beaucoup trop de temps pour réfléchir.

Emma ralentit pourtant devant la vitrine d'un magasin de vêtements. Un soupire lui échappa avant qu'elle ne passe son chemin, pour s'arrêter cette fois devant un café ou elle prit un moka avec supplément de crème. La chaleur du gobelet et de la boisson, lui fut bénéfique. Sur un coup de tête, elle choisit de passer par le parc pour rentrer chez elle. Le chemin était beaucoup plus long mais bien plus agréable. Alors qu'elle en était à la moitié de son trajet, elle se figea.

Elle était là.

Depuis bientôt trois mois, une jolie jeune femme brune hantait ses songes. Emma l'avait aperçue pour la première fois en sortant de chez le fleuriste. Elle était immédiatement tombée sous son charme, mais la jolie inconnue avait disparue dans sa Mercedes hors de prix avant qu'elle ne puisse ne serait-ce que penser à l'aborder. Emma était une nouvelle fois tombée sur cette jeune femme dans les couloirs de la mairie, cette fois elle n'avait pas pu la saluer car elles semblaient toutes les deux attendues dans des endroits drastiquement opposés. Une troisième fois dans la file d'attente d'un cinéma et elle n'avait pas pu se résoudre à s'avancer vers elle, devant tous les regards inconnus pour s'adresser à cette étrangère. Elle l'avait ensuite de nouveau croisée, ici et là en ville mais de nombreuses fois dans ce parc. La plupart du temps en fin d'après-midi. Son inconnue était toujours assise sur le même banc, en face d'un étang. Elle restait immobile, durant presque une heure et partait en générale après un coup de téléphone.

Emma ignorait pour quelle raison elle ne trouvait pas le courage de l'aborder. Peut-être qu'à force d'attendre, cette magnifique brune qui semblait avoir des origines italiennes était réellement devenue un songe. Une incroyable chimère qu'elle ne pourrait atteindre que dans ses rêves.

L'inspecteur de police, secoua la tête pour se remettre les idées en place. Elle resserra ses mains le gobelet pour grapiller encore un peu de chaleur. Elle soupira. Ce n'était pas le bon jour, il fallait qu'elle rentre chez elle pour prendre une longue et salvatrice douche chaude. Elle aurait une autre chance. Un autre jour.

La jolie blonde, s'avança en passant devant la sublime brune en fixant ses chaussures. Elle ne devait pas dévier le regard. Si elle le faisait, elle serait encore une fois tourmentée par cette inconnue dans ses rêves. Et c'était particulièrement frustrant, d'autant plus qu'elle ignorait jusqu'à son prénom. Elle fit un mouvement de poignet en passant à côté d'une poubelle pour jeter son gobelet mais elle manqua son tir d'une façon lamentable. Elle pesta entre ses dents avant de se retourner pour se retrouver nez à nez avec son étrangère.

- Désolée, murmura-t-elle d'une voix si douce que le cœur d'Emma fondit, je pensais que vous alliez passer votre chemin.

- C'est rien, Emma se racla la gorge, j'aurai aussi bien pu faire deux pas de plus pour ne pas manquer la poubelle.

- Je suis confuse, vraiment, sourit-elle en se relevant.

- Je vous assure qu'il n'y a pas de mal, répondit timidement Emma en jetant de nouveau son gobelet, en atteignant cette fois sa cible, vous voyez deux pas de plus.

Un petit rire qui semblait moqueur échappa à la brune pourtant, il s'évanouit aussi vite qu'il était apparu. Si bien qu'Emma ne fut pas certaine de l'avoir bel et bien entendu. Elle recula de quelque pas en se triturant les mains, hésitante. Devait-elle partir et se satisfaire de la chance qu'elle venait d'avoir ou bien grappiller un peu plus de temps avec cette magnifique brune.

- Au fait, la blonde agrippa la hanse de son sac à deux mains, je m'appelle Emma.

- Vous vous présentez souvent à de totale inconnue de cette façon ? Je pourrai parfaitement être une tueuse en série très recherchée.

- Êtes-vous une tueuse en série très recherchée ?

- Non.

- Tant mieux, sourit à pleine dents Emma, je n'aurais pas besoin de vous arrêter et de retourner au poste alors que je suis en week-end seulement depuis quelques minutes.

- Vous êtes de la police ?

- Inspecteur à la criminelle, oui.

- Notre rencontre est-elle réellement dû au hasard, se méfia la brune en reculant.

- Que voulez-vous dire ?

- Avez-vous été engagée pour attirer mon attention ?

- Bien sûre que non. Je… je ne comprends pas.

-Vous ne savez pas qui je suis ?

- Non, je vous assure. Je… je suis désolée.

- Pour quelle raison est-ce que vous vous excusez ?

- Vous semblez contrariée. Je vais vous laisser, encore une fois, je suis désolée.

Emma recula tout en gardant ses mains dressées entre elles pour apaiser la situation. La brune s'adoucit en comprenant qu'elle avait fait erreur, du moins elle l'espérait. Elle ne supporterait pas une nouvelle machination de sa mère. Encore moins dans ce parc.

- Vous m'assurez que vous n'avez aucun lien avec ma mère ? Demanda-t-elle tout de même à nouveau.

- Je suis censée savoir qui est votre mère ? L'interroge prudemment Emma.

- Vous l'avez forcément rencontrée, au moins une fois.

- Ah…

La jolie blonde commençait à se sentir gênée. Elle n'avait pas l'habitude de se retrouver dans ce genre de situation. Elle se sentait épiée comme observée au microscope. Cette femme voulait de toute évidence lui faire cracher des aveux dont elle ne savait rien. Qui avait-elle bien pu rencontrer qui puisse avoir une telle influence ?

- Cora Mills, souffla la brune comme s'il s'agissait d'un secret.

- Co, commença Emma incertaine, ah ! Le maire ? Votre mère est le maire ? Cette femme rigide et terrifiante ? Enfin… je ne veux pas vous offenser, grimaça-t-elle, c'est certainement quelqu'un de bien et une très bonne mère.

- Je doute que qui que ce soit puisse insulter Cora Mills en lui disant qu'elle est une bonne mère.

- Oh… je crois que… je vais arrêter de parler.

- Vous me jurez que vous n'êtes pas à sa botte.

- Je passe très souvent par ce parc pour rentrer chez moi, j'ai fini mon service, pris un café et manqué la poubelle par maladresse. C'est tout, je vous le promets.

- Regina Mills, se présenta-t-elle enfin en tendant sa main vers Emma.

- Emma Swan, répondit la blonde en acceptant la poignée de mains.

- Vous l'avez déjà dit, sourit Regina amuser.

- Oui, je sais mais cet essai était plus concluant, se dédouana-t-elle en relâchant la pression de sa main dans celle de la brune.

- Et bien heureuse de faire votre connaissance Mademoiselle Swan et de savoir que vous ne faite pas partie de ces horribles personnes qui polluent ce parc.

- La prochaine fois, Emma entortille ses cheveux entre ses doigts, je porterais un badge «ami de la planète».

Regina se surprit à rire pour la seconde fois. Cette jeune femme était drôle, peut-être pas volontairement mais elle l'était. Elle balaya le visage de la blonde et se rendit compte qu'elle avait les cheveux humides. Elle fronça les sourcils. Il n'avait pourtant pas plu aujourd'hui. Elle continua son analyse et remarqua le grand sac de sport sur son épaule. Peut-être sortait-elle de la piscine. Non, Emma lui avait certifiée qu'elle venait de finir sa journée de travail.

Mensonge. Ce mot résonnait dans son esprit comme un murmure incessant. Elle était tellement habituée à être manipulée qu'elle s'attendait toujours au pire. Cette jeune femme ne faisait certainement pas exception à la règle. Regina devait partir avant de se rendre compte de la supercherie et d'encore une fois souffrir.

Elle ne sut pas si c'était sa décision de partir ou bien un simple moment d'impulsivité de la part de cette étrange jeune femme mais Emma s'empara de son poignet. D'abord apeuré, elle tira sur son bras pour le récupérer et se sentir de nouveau en sécurité. Puis, elle sentit une sensation étrange sur sa peau. Elle fixa alors avec de grands yeux un stylo bille lui marquer le dos de la main avec ce qui semblait être un numéro de téléphone.

- Je voulais vous proposer de vous offrir un café, expliqua la blonde en recapuchonnant son stylo bille, mais je suis frigorifiée.

- Je ne vais pas rappeler une inconnue.

- Pourquoi pas ?

- Je ne vous connais pas !

- Et bien… comment apprendre à se connaître si nous ne nous rencontrons pas à nouveau ?

- C'est… ce n'est pas totalement dénué de sens mais je n'utiliserai pas ce numéro.

- Je vois. Dommage. Vous auriez au moins pu me promettre de prendre la décision à pile ou face, s'amusa-t-elle. J'aurai bien insisté plus longtemps, mais je crois vraiment que je vais finir par mourir si je reste dehors dans cet état.

- Personne ne vous retient Mademoiselle Swan.

- Au revoir Regina, sourit Emma en faisant un signe de la main.

La jolie blonde s'éloigna en courant ne supportant plus le froid environnement. Elle ne s'arrêta qu'une fois sa porte franchis, essoufflée, les poumons en feu. Elle ne perdit pas une seconde de plus pour prendre sa douche. Ce fut s'en surprise qu'elle ne reçut aucun message dans la soirée, ni durant le week-end.

Emma s'amusa de l'acharnement de Regina et elle se promit que lors de leurs prochaines rencontres fortuites, elle l'aborderait de nouveau. Si elle refusait d'utiliser le numéro d'une inconnue, Emma ferait en sorte de ne plus être considéré comme tel.

Il lui fallait un plan, ce n'était pas ce qui l'inquiétait. Elle se savait ingénieuse et elle était toujours la première pour imaginer des plans «foireux» qui avait fait rouler des yeux et hurler plus d'une fois Granny, la grand-mère de Ruby sa meilleure amie, qui prenait soin d'elle depuis l'accident meurtrier qui avait fait d'Emma une orpheline.

De son côté, Regina ne pensa plus à cette rencontre qu'elle classa immédiatement dans : les incidents à ne plus réitérer à l'avenir.
C'est comme toujours dans le travail qu'elle se perdit et oublia tout de cette étrange jeune femme. Du moins presque tout, à plusieurs reprises, le soir alors qu'elle s'effondrait dans son lit, exténuée. Regina repensait à ce sourire si communicatif et au fait que cette mystérieuse inconnue était parvenue à la faire rire à deux reprises.

La cadette des Mills reprit son quotidien et ses journée interminables et très vite plus de deux semaines passèrent. Le souvenir d'Emma devint anecdotique. Elle continuait de se rendre au parc chaque jour, assise toujours à la même place. Elle y restait sans dire un mot, plonger dans ses souvenirs. Elle savait que son regard devait être plus que nostalgique, mais pour rien au monde elle n'arrêterait de s'y rendre. Elle aimait cette petite heure de solitude.

Quand la voiture de police banalisée passa lentement devant le parc ce jour-là, les yeux d'Emma scrutaient cet endroit familier rapidement avant de demander à Rogers de poursuivre sa route. Ce n'est qu'après qu'elle remarqua son inconnue. Elle écarquilla les yeux au possible avant de sommer à son collègue de s'arrêter.

- Tu as vu notre suspect ? J'appelle les renforts ?

- Rien à voir, Emma sortit son bloc note et griffonna à toute vitesse dessus, laisse tourner le moteur, je reviens tout de suite !

La jolie blonde ouvrit la portière avec précipitation avant de s'engouffrer à l'extérieur. Elle replia les pans de sa veste sur elle avant de se mettre à courir vers la brune. Elle se trouva complètement folle d'agir de la sorte mais comme elle n'avait rien à perdre, elle ne s'en soucia pas plus outre mesure. Elle se stoppa devant le banc où se trouvait Regina. La jeune femme brune était plongée dans la lecture d'un article et ne remarqua pas immédiatement qu'une personne était plantée devant elle. Quand ce fut le cas, elle fut plus que surprise de découvrir son inconnue.

Regina fut d'abord méfiante, se demandant comment la blonde l'avait retrouvée. L'avait-elle suivie ? C'était certainement un nouveau jeu malsain orchestrer par sa mère. Pourtant, le sourire d'Emma semblait si naturel, peu enclin à être empoisonné par les méfaits de Cora Mills. Ses pensées furent brusquement interrompues par un klaxon, suivit d'une sirène de police qui retentit plusieurs secondes d'affilées avant de s'arrêter brusquement.

- C'est bon Rogers, hurla la blonde, j'arrive !

- Ramène tes fesses plus vite que ça Swan, il brandissait la radio, on doit y aller !

- J'arrive !

- Emmerdeuse !

Il grogna en faisant vrombir le moteur ce qui fit rouler des yeux Emma. Son coéquipier était un véritable gamin par moment. Elle soupira avant de tendre un bout de papier vers Regina qui l'observa sans réagir.

- Prenez-le.

- Pourquoi ?

- Parce que vous en mourez d'envie, proposa-t-elle avec un clin d'œil, et parce que je n'ai pas le temps d'argumenter plus.

- Je n'en veux pas.

- Vous n'avez pas appelé.

- Je n'ai jamais eu l'intention de le faire.

- Parce que je suis une inconnue, sourit Emma, oui, je m'en souviens. Laissez-moi une chance.

- Swan !

- J'ai dit que j'arrivais Rogers, deux secondes !

- On n'a pas deux secondes !

- Je crois que vous êtes attendue Miss Swan, s'amusa Regina.

- Il peut attendre.

- Vous ne devriez pas courir derrière un «méchant» pour le mettre derrière les barreaux.

- Je ne suis pas le seul flic de New-York, ni une super héroïne avec des super pouvoirs. Je suis certaine qu'ils peuvent attendre que vous preniez ce bout de papier inoffensif.

- Vous croyez ?

Une lutte de regard silencieuse commença entre les deux femmes. Emma sourit en sentant la détermination de Regina s'affaiblir lentement. Elle savait qu'à la fin, la curiosité allait prendre le dessus. La brune secoua la tête en brisant cet échange intense qui c'était formé entre leurs yeux. Elle finit donc par tendre la main en soufflant un :

- Très bien, elle eut à peine prononcé ces mots qu'Emma lui donna le papier avant de s'éloigner en courant.

- À bientôt Regina, hurla-t-elle en entrant de la voiture.

- À bientôt, répéta la brune avec méfiance, mais pour qui se prend-elle ?

Regina ne tenait pas bien la lettre entre ses doigts et après un coup de vent, elle s'envola. Sans y réfléchir, la brune lui courra après sans la quitter des yeux. Ses talons claquèrent à un rythme régulier, le bout de papier faisait des envolées échappant un peu plus à la brune. Il s'éleva beaucoup trop haut pour qu'elle puisse songer à l'attraper avant que le vent ne s'arrête complètement et que l'objet de ses convictions se dépose à quelque pas de ses pieds.

Un étrange sentiment d'appréhension l'envahit alors qu'elle s'avança lentement pour de nouveau se saisir du papier qui de toute évidence avait été arraché d'un bloc à la va-vite. Elle le retourna avant de le déplier soigneusement et de lire les quelques lignes qui de toute évidence avait été griffonnée avec rapidité. Regina manqua d'éclater de rire aux mots qu'elle découvrir. Elle eut un mal fou à se retenir.

Cette Emma était véritablement unique.

Je vous ai invité à boire un café mais en vérité, je déteste cette boisson. C'est ma Kryptonite. Donc autant, l'avouer tout de suite, je suis une fervente consommatrice de chocolat chaud, à l'occasion de Moka, mais le chocolat chaud est et restera la meilleure boisson chaude au monde. Surtout s'il est saupoudré de cannelle.

Donc, appelez moi pour ce café ! Enfin… le café, très peu pour moi.

Emma.

Regina secoua la tête, toujours amuser. Elle se pinçait les lèvres pour s'empêcher de rire. Il ne pouvait pas être si facile de rire, pas après tout ce qu'elle avait fait pour devenir hermétique au monde qui l'entoure. Pas depuis…

Son portable sonna, la faisant sursauter. Elle rangea rapidement le bout de papier dans la poche de son manteau en se retournant pour vérifier que personne ne l'épiait. Elle en profita pour sortir son portable et sourit en découvrant le prénom de sa sœur. Elle décrocha sans la moindre hésitation avec un :

- Salut Lena !

- Regina, elle entendait le sourire de sa sœur, je ne t'ai pas appelé depuis bien trop longtemps. Comment vas-tu ?

- J'ai beaucoup trop de travail et mère est sur le point de me rendre définitivement folle.

- Tu devrais partir de sa ville Regina, comme je l'ai fait.

- Je ne peux pas, souffla tristement la brune, les larmes aux yeux.

- Je sais… mais je ne peux m'empêcher de penser qu'un jour tu y arriveras. Partir te semble impossible pour le moment comme je ne pensais ne plus jamais tomber amoureuse après mon désastreux divorce avec Robin. Tu as toujours été plus forte que moi.

- Hum… si tu le dis.

- C'est Gina, une voix éloignée résonna faisant sourire Regina plus que de raison, je n'arrive pas à croire que tu l'ais appelé sans moi !

- Tu avais dit que tu rentrais à 17h30 et il est 18h12, je t'ai attendu aussi longtemps que possible, soupira l'aînée des Mills.

- Le bus était en retard, lui répondit une voix plaintive.

- Bon… je te passe ma fille Regina, elle veut absolument te parler et je n'ai pas la force de lui résister. Où est donc passé le temps où je pouvais l'amadouer avec de simples cookies ?

- Tu n'as jamais pu faire ça, remarqua Regina, tes cookies sont immangeables.

- Quoi ?

- Je me tue à te le dire maman ! Arrête d'essayer de cuisiner, tu vas finir par me tuer ! Chad est bien plus doué à ce jeu et moi aussi d'ailleurs.

- Sale gamine effrontée !

- Je t'aime aussi maman, rit-elle doucement. Gina, tu es toujours là ?

- Oui.

- Génial ! Comment vas-tu ?

- Je vais bien.

- Je… Gina, je peux venir te voir pendant les prochaines vacances ? Tu me manques, passer du temps avec toi et Henry me manque. S'il te plait, je me ferais toute petite.

- Tu es toujours la bienvenue chez moi Margot, toujours.

- Super ! J'ai trop hâte ! Je pourrai emmener Henry au Musée d'Histoire Naturelle, la dernière fois il m'a dit qu'il rêvait d'y aller. Sauf si tu as prévu de le faire avec lui. Je ne veux pas empiéter sur ton espace.

- Je suis sûre qu'Henry sera très heureux de passer du temps avec toi, plutôt que dans mon bureau.

- Nous pourrions aussi nous faire un cinéma, toutes les deux, comme av… enfin, ça me ferait plaisir.

- Je trouverai un moyen de me libérer.

- Super ! J'ai trop hâte ! Je te repasse maman, elle me fait de grands signes. Passe une bonne soirée, ménage-toi et à bientôt !

- À bientôt Margot.

Regina arrêta de marcher, durant sa discussion avec sa nièce, elle était revenue à son banc. Elle s'installe en plongeant son regard droit devant elle, laissant ses pensées dérivées sur le lac. Pourtant, un petit rien attira son regard vers la gauche. Elle scruta l'une des entrées du parc. Elle voyait presque de nouveau la voiture de police et si elle se concentrait vraiment, elle pouvait même distinguer avec une précision déconcertante le visage d'Emma.

- Regina, tu es toujours là ?

- Oui excuse-moi, j'étais perdue dans mes pensées.

- Tu es là-bas, n'est-ce pas ?

- Oui.

- Tu continues à y aller tous les jours ?

- Oui.

- Tu vas bien ?

- Oui.

- Regina, un soupire échappa à Zelena, tu vas bien ?

- Etrangement, la réponse est vraiment oui.

- Il s'est passé quelque chose ?

- Je n'en suis pas certaine.

- Regina…

- Je t'en dirais plus quand j'en saurai plus moi-même, promis.

- C'est très mystérieux. Je viens de voir l'heure, je vais te laisser. Ne travaille pas trop tard.

- Je doute de pouvoir tenir cette promesse, se moque Regina, bonne soirée Lena.

- À toi aussi.

C'est sur ces mots que les sœurs mirent fin à leur conversion. Regina resta immobile quelques secondes de plus avant de se relever afin de se rendre sur son lieu de travail. Sans véritablement s'en rendre compte, elle se retourna comme pour vérifier que cette étrange jeune femme ne la suivait pas.

Emma… elle ne la reverrait certainement plus jamais. Et, c'était sans doute mieux. Pourtant, elle ne pouvait s'empêcher de se demander ce que pourrait lui réserver la blonde dans l'avenir puisque même après ce geste un peu fou, Regina ne l'appelait pas. De toute façon, elle n'avait pas gardé le numéro, il avait disparu quand elle c'était laver les mains. La possibilité de revoir cette jeune femme c'était évanouie avec l'encre qui s'évaporait dans le siphon embarqué par un jet d'eau froid.

Regina laissa le souvenir de cette belle inconnue se dissiper pour laisser place à son travail.
À quelques kilomètres de là, Emma faisait tout l'inverse. Elle aurait dû placer toute sa concentration sur ce rapport qui était son seul obstacle pour rentrer enfin se reposer chez elle, mais elle était incapable de se concentrer. Tout, absolument tout, la ramenait à sa magnifique et intrigante étrangère. Elle se demandait si cette fois, elle allait l'appeler. Si elle avait lu sa note. Si elle aurait l'occasion de la revoir.

Si… un nombre incalculable de si qui la retardait dans l'avancement de la rédaction de son rapport. Emma soupira, elle se languissait d'une personne qu'elle ne connaissait même pas. C'était stupide.

Elle secoua la tête pour tenter d'enfin se concentrer, les bureaux étaient de plus en plus déserts. Elle soupira en se rendant compte qu'elle était bien incapable de sortir Regina Mills de son esprit. Les cliquetis de son bic auraient dû la rendre folle mais c'était une des seules choses capables de la garder bien ancrée dans la réalité. Elle sursauta pourtant violemment quand un bruit brusque et sec de livres s'écrasa sur son bureau.

- Wow, un rire s'échappa des lèvres de Tilly, je suis désolée. Je ne voulais pas t'effrayer.

- Ce n'est rien. Qu'est-ce que tu fais ici ?

- Papa n'est pas venu me chercher au lycée alors je suis allée m'acheter une tonne de beignets, j'ai été étudier à la bibliothèque mais ce silence était trop oppressant alors je suis venue ici. Ça ne te dérange pas si je m'installe sur ton bureau ?

- Et pourquoi pas sur celui de ton père ?

- Tu es meilleur en math, sourit-elle, je n'ai rien compris, encore, soupire-t-elle.

- Tu as conscience que je suis sur mon lieu de travail ?

- Je t'aide avec ton rapport et toi avec mes maths, s'extasie-t-elle, deal, demanda-t-elle en tendant sa main vers Emma.

- Deal, s'amusa l'inspecteur.

- Génial, la dernière fois que tu m'es venue en aide, je n'ai pas fait semblant de comprendre ! Fais voir ta paperasse, elle claque des doigts pour obtenir plus vite le document, alors voyons ça, elle lit silencieusement, c'est d'un ennuie, constate-t-elle, où est l'intrigue ?

- C'est un rapport, pas un futur roman.

- Ce n'est pas une raison pour le rendre mortellement ennuyeux, soupire-t-elle.

- Mortellement ennuyeux, s'amusa Emma, là est tout le problème.

- Okay, Tilly sortit un crayon rouge de sa trousse, inutile, elle raya un mot, à argumenter, elle entoura, hum… là, il faut changer toute la phrase, elle modifia le tout à sa sauce, voilà c'est mieux, sourit-elle avant de reprendre ses corrections joyeusement.

Emma la regarda faire avec une certaine jalousie, l'adolescente savait manier les mots comme personne. Elle se serait sans aucun doute offusquée de la note qu'elle avait laissé à Regina. Elle aurait crié au scandale et l'aurait fait arrêter pour manque d'originalité flagrante.

- Voilà, s'extasia-t-elle, c'est beaucoup mieux ! Relis-moi cette petite merveille et dit moi ce que tu en penses !

- Une petite merveille, se moqua gentiment Emma en reprenant son rapport, à ce point, hein ?

- La modestie n'a pas sa place ici, elle leva ses deux index avant de grimacer, en revanche quand nous allons nous attaquer aux sataniques et fourbes mathématiques, là je me ferai toute petite !

- Je dois avouer que c'est bien mieux.

- Evidemment !

- Aller, donne-moi ton exercice de maths.

- Argh… vraiment ?

- La dernière fois, tu as eu 11, n'est-ce pas ?

- Un vrai exploit, rit-elle jaune, mon père a frôlé la syncope avant de me demander si j'avais triché quand je lui ai répondu que c'était parce que tu m'avais aidé, il a presque ouvert le champagne. J'ai cru qu'il allait m'autoriser à boire. Finalement, j'ai eu bien mieux ! Une barbe à papa !

- Donc, nous essayons de viser le 12 ?

- J'aime bien le 11, sourit Tilly en appuyant son menton sur ses poings fermés.

- Où est ton ambition ?

- Bien loin des maths…

Emma s'amusa de son attitude avant d'ouvrir le livre d'algèbre. Elle lut l'exercice à plusieurs reprises sans comprendre où se trouvait la difficulté. Elle allait de nouveau devoir redoubler d'effort pour aider Tilly. Elle se souvenait encore presque douloureusement des sessions de révision avec Ruby. Sa meilleure amie était une vraie calamité pour les études mais il était absolument hors de question pour la blonde qu'elle se retrouve seule en classe alors que cette idiote redoublerait alors elle s'était acharnée pour qu'elle obtienne la moyenne dans chaque matière.

- Avant que nous commencions…

- Chocolat chaud avec beaucoup de cannelle ?

- J'adorai mais non merci.

- Oh… tu es malade ?

- Non.

- Qu'est-ce qu'il y a ?

- Tu pourrais m'aider à écrire une lettre ?

- Une lettre, répéta Tilly, quel genre de lettre ?

- Du genre : je suis désespérée et j'aimerai vraiment que vous m'appeliez ?

- Tu as rencontré quelqu'un, s'extasia la plus jeune, c'est génial !

- Rien est fait et je suis plutôt mal barrée pour le moment donc…

- Je suis à fond avec toi !

- Ah oui ?

- Carrément ! Il ou elle s'appelle comment ? Parce qu'en fait, je ne t'ai jamais vu avec qui que ce soit en un an. Donc, sérieusement, c'est : il ou elle ?

Emma ria, elle se réjouissait de la facilité de l'adolescente à accepter la différence. Tilly avait été merveilleusement élevé par son père. Tout n'avait pas toujours été rose et Roger lui avait confié avoir perdu la garde de sa fille pendant plusieurs mois quand elle était plus jeune. Son collègue était devenu père à l'âge de 16 ans et si la mère avait renoncé à tous ses droits sur l'enfant, lui n'avait pas pu s'y résoudre. Il s'était promis de devenir le meilleur père qu'il soit et il l'était devenu malgré un passage à vide quand il avait 20 ans.

Les quelques mois qu'il avait passé séparé de sa fille, l'avait beaucoup secoué. Il s'était immédiatement remis en question, avait trouvé un travail sous-payé pour s'acheter un appartement qui conviendrait aux services sociaux, tout en continuant ses études. Pourtant, il n'avait pas fait de sans faute, l'influence de son frère jumeaux, un certain Killian lui avait valu une garde à vue qui avait bien failli lui coûter définitivement son droit de père. Un policier en uniforme qui approchait la fin de la quarantaine, père de quatre enfants était venu lui parler de son avenir.

Rogers avait été particulièrement touché par ces mots et de ce qu'il affirmait, ils continuaient de le guider. 48 heures plus tard, il remplissait une feuille d'inscription pour l'école de police. Et, 18 mois plus tard, il récupérait enfin la garde exclusive de sa fille. Il coupa alors définitivement les ponts avec sa famille, déménagea et changea complètement de vie.

- Nous parlerons de ma situation amoureuse après les maths.

- Quoi ? Mais c'est hyper rude !

- Aller, les fonctions à plusieurs inconnues sont super attrayantes.

- Tu n'y crois pas toi-même, s'offusque Tilly.

- Concentration ! J'aimerai rentrer chez moi avant l'aube.

Le cours particulier avait commencé depuis un peu plus d'une heure quand Rogers débarqua devant le bureau de sa collègue et amie. Il fut d'abord surpris de découvrir sa fille avec Emma. Il s'avança discrètement pour découvrir, sur le bureau d'ordinaire immaculé de Swan : une calculatrice, une dizaine de crayons d'une couleur différente, des feuilles en bazar, chiffonnées ou criblées de coup de fluo et en son centre un livre de cours qu'il devina être celui de maths. Il ne put s'empêcher de grimacer, il détestait les chiffres en générale et était bien incapable d'expliquer quoi que ce soit à sa fille les concernant.

Emma était une véritable héroïne.

Après quelques minutes de plus à faire entrer les règles de base dans l'esprit de Tilly, Emma referma le livre de cours de l'adolescente avec un sourire fière sur les lèvres. La petite blonde était parvenue à faire une sans faute au dernier exercice. Elle rangea les feuilles qu'elle tendit ensuite à la jeune fille qui bayait et semblait aussi zombifier qu'un de ces morveux qui passe toute la journée devant une console. Son si beau sourire c'était fané pourtant en refermant son sac, elle se força pour dire :

- Merci Emma.

- Il n'y a pas de quoi.

- Ouais, elle passa une main dans ses cheveux, avoue, tu as aimé me torturer.

- Pas vraiment.

- Qu'est-ce qu'on fait pour ta lettre, ses yeux s'illuminèrent d'un seul coup, reprenant vie. Est-ce qu'il est trop tard ?

- Je crois que oui, ton père t'attend, Emma fit un signe de menton vers Rogers.

- Ah, Tilly se retourna avec un sourire qui un jour fera chavirer bien des cœurs, salut papa !

- Salut ma merveilleuse Starfish, sourit-il en venant enlacer sa fille. Tilly ne t'a pas embêtée Emma ?

- Hey !

- Non, pas de soucis. J'aime bien passer du temps avec elle, ta fille est adorable.

- Oh, merci, sourit la principale concernée.

- Tu manges avec nous, décide Rogers, c'est moi qui invite ! Des ramens ?

- Génial ! Emma, l'adolescente se retourne en se détachant des bras de son père, tu es obligée de dire oui !

Emma sourit avant d'accepter de les suivre. Cette fois, elle n'avait aucune chance de parvenir à leurs échapper. Quand ils s'alliaient de la sorte il était impossible de leurs résister. Et puis, elle aimait passer du temps avec eux. Elle se sentait moins seule dans cette grande ville, sans compter qu'elle était terriblement loin de ceux qu'elle considérait comme sa famille et de ses amis.

Ils marchaient tous les trois dans les rues encore bondées, éclairées par des lampadaires et les enseignes des grands magasins. Ils parlaient et riaient de bon cœur. Et alors que la conversation tournait autour du dernier comics que l'adolescente avait lu, Emma s'arrêta net. Elle eu comme un moment d'absence avant de se tourner sur sa gauche vers la vitrine épurée et sophistiquée d'un restaurant gastronomique italien dont toute la ville parlait depuis quelque mois.

Elle était là, Regina.

Derrière une vitre de verre, la jolie brune qui s'infiltrait dans toutes ses pensées était en pleins discussion avec des clients qui, d'où se trouvait Emma, semblaient particulièrement austères et imbus de leur personne. Regina était entièrement habillée de noir, ses cheveux étaient domptés dans un chignon rigide et ses mains jouait dans son dos avec les lacets de son tablier. Alors que la brune écoutait d'une oreille peu attentive les recommandations farfelues de ses clients, elle se sentie observée. Il lui fallut une volonté de fer pour ne pas détourner le regard et contrarier un peu plus les deux personnes en face d'elle qui de toute évidence était incapable d'ouvrir la bouche sans exiger un peu plus.

Regina se sentit soulagée quand son garçon de table, la rejoignit. Il était bien plus diplomate qu'elle. Il allait pouvoir gérer cette situation sans qu'elle ne perde de nouveau son calme et par la même occasion un client. Il déposa une main rassurante dans le milieu de son dos avant de l'éloigner discrètement avec un sourire poli pour le couple. La sensation de fondre sous un regard s'accentua encore, pourtant Regina se dirigea de nouveau vers sa cuisine. Elle atteignit les portes. Elle eut un moment d'hésitation avant de finalement se retourner pour scruter la salle.

Personne ne paraissait l'observer, du moins elle s'en serait convaincu, si du coin de l'œil elle n'avait pas aperçu une chevelure blonde s'éloigner de sa devanture. Serait-il possible que ce soit Emma ?

Non, c'était stupide. Du moins, elle s'en convainc pour le reste de la soirée avant de se poser de nouveau la question à la fin du service. Sans vraiment le vouloir, Regina pensait de plus en plus à cette étrange jeune femme et elle se demandait même si elle aurait de nouveau l'occasion de la revoir.

Et de sourire avec cette facilité déconcertante.

Regina glissa la clef dans la serrure et rentra discrètement chez elle. Elle retira ses chaussures et son manteau avant d'allumer la lumière du couloir. Elle releva les yeux en fronçant les sourcils en entendant les murmures de la télévision dans son salon. Elle le rejoignit donc d'un pas las et fatigué. Quand elle arriva, sa meilleure amie Rose qu'elle surnommait Tink depuis l'enfance, s'étira en baillant bruyamment.

- Gina, c'est toi ?

- Non, soupira-t-elle, un cambrioleur qui par chance possède aussi les clefs.

- Ah-ah, tu es pleine d'humour ce soir. Comment c'est passé ta journée ?

- Rien à signaler. Comment va Henry ?

- C'est un ange comme toujours, tu lui as manqué aujourd'hui. Ton père est passé, sans ta mère, précisa-t-elle aussitôt à la vitesse de la lumière, il l'a aidé avec ses devoirs. J'en ai donc profité pour peaufiner quelques un de mes dossiers.

- Tu as bien fait.

- Ton père m'a dit qu'il s'inquiétait pour toi et que tu filtrais ses appels.

- J'ai toujours peur que ce soit ma mère, soupira Regina.

- Je comprends, sourit tristement Tink, bon aller, elle se redressa, je rentre.

- Ne sois pas stupide, tu peux rester.

- Génial, elle se laissa tomber dans le canapé, je suis exténuée.

- Tink, il y a une chambre d'amis.

- Tu veux dire ma chambre, rit-elle.

- Comme tu veux, bonne nuit.

- Bonne nuit Gina !

Rose l'observa monter à l'étage en plissant les yeux. Elle n'était pas certaine mais quelque chose semblait avoir changé chez son amie. C'était infime et pourtant, elle avait cru voir Regina sourire, pas un vrai sourire mais les prémices de ce qui pourrait en devenir un. Elle ne savait pas ce qui avait provoqué cette évolution, mais elle espérait du plus profond de son cœur qu'elle continuerait jusqu'à ce qu'elle puisse de nouveau assister aux magnifiques sourires de sa meilleure amie.

Regina prit une douche rapide avant de s'arrêter devant la porte de son fils qu'elle ouvrit très discrètement. Elle l'observa en silence avant d'entrer pour le border. Elle l'embrassa doucement sur le front avant de caresser avec amour ses cheveux.

Et subitement alors qu'elle était avec une des seules personnes avec qui elle se sentait encore en sécurité, elle pensa de nouveau à Emma. Un soupire lui échappa alors qu'elle sortit de la poche de son jean la note que la blonde lui avait écrit. Elle se sentit sourire.


Voilà pour le premier chapitre de cette fiction. J'espère qu'il vous a inspiré et qu'il vous a plu ! Que pensez-vous de cette rencontre improbable entre Regina et Emma qui sont tout de même diamétralement opposées, du moins en apparence. A votre avis que vous réserve la suite ?

Je suis évidemment ouverte à toutes les critiques, qu'elles soient positives ou négatives, à condition que le commentaire soit constructif.

En espérant vous retrouver pour le prochain chapitre !

Durant le confinement, je me suis constituée un programme d'écriture qui devrait me permettre de vous publier 1 ou 2 chapitres de "When I See You Tomorrow" par semaines. En parallèle, je continue de publier NMRP tous les vendredi et 2 ou 3 chapitres de "Les amis ne s'embrasse pas sous la neige" par semaine. Prenez soin de vous !

GeekGirlG.