Bonjour, Bonsoir à tous et bienvenu sur cette nouvelle fanfiction !

Cette fois-ci je m'attaque à l'univers de Man !

Pour ne rien vous cacher, cette fic est ce que je qualifierais d'un tremplin ! Elle existe pour me permettre de me familiariser avec les personnages de l'univers de D Gray Man (je vais tâcher d'être au plus prêt de leurs personnalités !) pour poser mes bases afin de déboucher sur un Crossover ! (J'ai laissé un énorme indice pour savoir quel sera le second univers... ;) )

Bien évidement, le but est que cette fiction raconte elle aussi une histoire, pas de crainte à se sujet... Mais vous vous doutez déjà que la fin sera ouverte (en espérant que vous me lierez jusque là !)

Voilà pour le petit point ! Je ne vous fais pas attendre plus longtemps et je vous souhaites une agréable lecture !


La journée s'annonçait particulièrement ensoleillée dans la ville de Londres ce jour là. Les rayons de l'astre réfléchissait sur la rosée du matin, les oiseaux chantaient dans les parcs arborées, les arbres reprenaient vie après les longs mois d'hiver. La brise fraîche apportait avec elle quelques gelées matinales un peu partout dans la ville, obligeant les passants à s'habiller chaudement.

Dans la chambre qu'il partageait avec Johnny, Kanda ouvrit les yeux. Les rayons du soleil venaient chatouiller son édredon, le sortant des bras de Morphée. Prenant quelques minutes pour se réveiller, il finit par repousser mollement la couette chaude dans laquelle il s'était emmitouflé pour la nuit. La morsure du froid se fit aussitôt sentir et il bondit presque pour enfiler sa veste. Les matinées étaient encore fraîches en ce début de printemps, et l'hôtel dans lequel ils séjournaient mal entretenu.

En retenant une grimace, Kanda s'assit sur le lit et posa une main contre son crâne douloureux. Encore hier, ils s'étaient tous deux retrouvés dans des bars miteux à glaner des informations. De fil en aiguille, ils avaient consommés plus que de raison et n'avaient en prime rien appris de plus.

Poussant un soupir agacé, Kanda se leva et se dirigea dans la salle de bain attenante à la chambre. Il ôta ses vêtements, les laissant négligemment au sol, et se réfugia dans la douche où l'eau chaude coulait à flot. Relevant la tête pour profiter des bienfaits qu'apportait ce liquide si revigorant, il se mit à réfléchir.

Voilà plusieurs semaines maintenant que lui et Johnny parcouraient le monde à la recherche d'un jeune homme parfaitement introuvable. Allen Walker. Exorciste. Celui qu'on qualifiait de "Destructeur du temps". Celui qui était aussi l'hôte du Quatorzième. Neah D. Campbell.

Mais aux yeux de Kanda, Allen Walker était tout autre. C'était un idiot au grand cœur, beaucoup trop gentil envers ses ennemis. Un garçon qui se voulait toujours optimiste, toujours prêt à aider les autres. Une personne qui se cachait derrière des sourires horriblement faux aussi. Un idiot de pousse de soja "Moyashi" comme il aimait si bien le qualifier. Oui, Allen Walker était tous ça, et plus encore.

Car il avait libéré Alma et Kanda de la congrégation. Il leurs avaient permit de s'enfuir. De vivre leurs derniers instants ensemble, loin de tout. Grâce à l'arche, il leurs avaient offert une porte de sortie. Et c'est une des raisons qui avaient causé la perte d'Allen Walker. Il avait désobéi en se servant de l'Arche. Il avait permis aux deux hommes de s'enfuir. Devant le nez du centrale. Devant Malcolm . Devant le pire des hommes.

Et Kanda ne pouvait pas vivre avec ça sur le cœur. Il en devait une à Allen. Après la mort d'Alma Karma, il n'avait pas réussi à se laisser mourir à son tour. Alors il était revenu pour reprendre les armes, en homme libre. Il avait très vite aidé Johnny à fuir la congrégation et tous deux avaient ensuite entamés leur long périple pour mettre la main sur ce crétin de Moyashi.

Revenant à la réalité, il ferma le robinet qui grinça sous la contrainte, et sorti de la douche, plus décontracté. Après s'être séché vivement, puis habillé, il revint dans la chambre et secoua un Johnny toujours endormis :

- Debout. On a assez traîné.

Mais seul un grognement étouffé lui parvint. Kanda pesta et réitéra son geste plus fort :

- Ne bois pas si tu ne peux pas en assumer les conséquences !

Cette fois Johnny bougea, gémissant. Avec toutes les peines du monde, il parvint à s'asseoir sur son lit, les yeux clos, la bouche pâteuse. Avec tous les bars qu'il avait dû visiter en compagnie de Kanda, ses précieuses vitamines contre la gueule de bois c'était évaporé comme neige au soleil depuis déjà une bonne semaine. Et à cet instant là, il eu l'impression qu'un millier d'éléphant lui avaient piétinés le cerveau :

- On est où… ?

Kanda poussa un "Tss", agacé. Le scientifique avait beau être intelligent et utile, il lui arrivait aussi d'être un parfait crétin. En l'occurrence, à cet instant là, Kanda l'aurait bien abandonné ici. Pourtant -même si l'idée lui plaisait de plus en plus- il se décida à faire un effort. Il avait besoin de lui pour retrouver la pousse de soja et Johnny n'était pas un mauvais bougre :

- Dans notre hôtel pourri à Londres. On a rien trouvé hier en faisant la tournée des bars. Ça te revient ?

La dernière phrase était un peu sèche, mais qu'importe. Il faisait déjà l'effort d'être patient, il n'allait pas en plus se montrer gentil. Le scientifique acquiesça au ralenti, plus ou moins encore endormis :

- Oui… Oui, Allen… On a pas… Rien trouvé…

- C'est la dernière fois que tu bois comme ça !

Johnny, soudainement beaucoup plus réveillé, hocha vivement la tête et là rentra dans ses épaules, penaud et apeuré. Kanda lui bouillonnait sur place. Merde, le binoclard ne pourrait pas l'aider à chercher le Moyashi dans ces conditions. D'un geste sec, il se saisit de son manteau ainsi que de Mugen, posés tous deux proprement sur une chaise, et lui tourna le dos :

- Je vais chercher de la bouffe. Restes ici et décuves vite.

Ne laissant pas le temps au scientifique de répliquer, Kanda claqua la porte rageusement et sorti. Une fois à l'extérieur, il se fondit dans la masse et marcha sans réelle destination, son sabre battant régulièrement sa hanche au rythme de ses pas rapides. Se dégourdir les jambes l'aida à atténuer sa colère, et il commença à observer les passants sans grand intérêt. Des commerçants tenaient des stands sur la rue principale alors que dans un parc un peu plus loin, les enfants s'époumonaient en jouant. Deux rues plus loin, un immense chapiteaux appartenant à un cirque ambulant s'installait pour quelques jours.

Des familles entières faisaient le déplacement pour venir s'amonceler autour des enclos en constructions. Sur la droite du chapiteaux, cachant les caravanes, une partie était entièrement consacré aux animaux. De loin, Kanda apercevait l'enclos des singes, ainsi que celui des lions. Mais un détail attira son attention. Il se stoppa, s'approchant davantage de la lisse en bois. Fronçant les sourcils, plissant les yeux, il observa les personnes travaillant là. L'espace d'un instant, il avait cru voir une chevelure blanche comme la neige passer prêt des singes.

N'ayant pas la patience d'attendre pour confirmer ses doutes, il laissa échappé un "Tss" bien pensé et se dirigea aussitôt vers un palefrenier, son air impassible peint sur le visage. Celui-ci se redressa à son approche, flattant l'encolure du cheval qu'il brossait :

- Je peux vous renseigner ?

- Je suis à la recherche d'un gars avec des cheveux blanc. Il a une balafre bizarre sur la tronche. Allen Walker.

- Allen ?

Le palefrenier dévisagea Kanda et ce dernier sut aussitôt qu'il avait touché dans le mille. Après quelques secondes, l'homme hocha la tête :

- Il a fait parti de la troupe pendant environ un mois.

Le temps de la phrase donna un frisson à Kanda. Néanmoins, il en fit abstraction et garda son calme :

- Où est-il ?

- Je ne sais pas. Il est arrivé ici avec nous mais je crois avoir entendu qu'il quittait la troupe aujourd'hui même. Avec un peu de chance il n'est pas encore parti et file un coup de main pour monter le chapiteau.

Kanda serra la mâchoire, contrarié. Ce maudit Moyashi ne l'avait sûrement pas attendu. Attrapant la garde de Mugen de manière inconsciente, il voulu quand même tenter sa chance et se dirigea d'un pas pressé vers d'autres personnes appartenant au cirque. Plusieurs hommes lui racontèrent à peu prêt la même chose, ce qui l'irrita d'autant plus. Des mois qu'ils étaient à la recherche de cette débile pousse de soja ! Et maintenant que la chance leurs souriaient enfin, il arrivait encore à filer à l'anglaise. Douce ironie.

Pourtant, n'ayant jamais été aussi proche du but, Kanda n'allais certainement pas renoncer. Il devait retrouver le nabot, coûte que coûte. Aussi, il se mit à fouiller l'entièreté du cirque ambulant. Il arpenta d'abord la zone des animaux, là où il l'avait aperçu. Déambulant entre les chevaux, les chameaux, les ours puis les tigres, il ne trouva aucune trace du Moyashi. Il passa bien vite prêt du chapiteau principal et s'attarda sur les attroupements, guettant la célèbre tignasse blanche de l'adolescent. Il se dirigea ensuite dans la zone un peu plus reculée, celle où les caravanes du personnel étaient regroupés :

- Merci énormément pour votre hospitalité.

Kanda se stoppa, l'oreille aux aguets, le cœur battant. Cette voix qui n'était toujours pas décidé à muer, il la reconnaissait très bien.

- Tu es sûre de ne pas vouloir rester encore avec nous ?

- Certain. Encore merci.

Furtif, Kanda se rapprocha de l'échange qu'il venait d'entendre. Il se tapis dans l'angle d'une caravane et lentement, avança son visage. Le Moyashi était juste là, à quelques mètres à peine. Ses cheveux avaient bien poussés et lui même semblait avoir pris quelques centimètres de plus. Les traits enfantin s'étaient estompés et le jeune homme paraissait bien plus mûr. Rien d'ahurissant pour un adolescent encore en croissance, mais Kanda fût quand même étonné. Il n'aurait jamais pensé qu'Allen pouvait tant évoluer en quelques mois.

- Allen !

L'interpellé releva la tête, et Kanda se tassa un peu plus contre la caravane. Le palefrenier auquel il s'était adressé un peu plus tôt s'approchait à grande enjambé de la pousse de soja.

- J'ai croisé un type qui te cherchait tout à l'heure.

- … Quel genre de type ?

Allen sembla décontenancé, et peut-être un peu inquiété par la nouvelle. Kanda grogna, restant sur le qui-vive.

- Ouais, un asiat' avec des longs cheveux et une épée. La vingtaine peut-être.

De là où il était, Kanda pu clairement voir les yeux d'Allen s'arrondir comme deux ronds de flancs, le corps figé sous la surprise. Hébété, ayant du mal à assimiler l'information, il finit par ouvrir la bouche et chuchota :

- … K-...Kanda… ?

- Il m'a pas dit son nom, dit le palefrenier en haussant les épaules. Mais il est peut-être encore ici ! Il avait l'air tracassé de pas te trouver.

D'un coup, Allen sorti de sa torpeur, plus tendu que jamais. Il s'inclina, remercia de manière précipité ce qui semblait être le directeur du cirque et parti à la hâte. Clairement, il ne souhaitait pas être retrouver maintenant. Kanda se décida donc à ne pas l'aborder directement :

- Tss… Si tu crois que je vais te laisser me filer entre les pattes Moyashi...

Et Kanda prit Allen en filature dans les rues de Londres. Il se serait presque moqué en voyant le plus jeune devenir aussi paranoïaque. Ce crétin se retournait tout les deux mètres pour vérifier ses arrières, obligeant Kanda à redoubler de prudence, ce qui l'énerva.

Il suivit ainsi le Moyashi pendant près d'une bonne demi-heure. Arpentant les rues en long, en large et en travers, aussi discret qu'une ombre. Sa patience était mise à rude épreuve, et plus d'une fois, il éprouva le besoin de sauter à la gorge du jeunot pour lui hurler d'arrêter ses simagrées. Kanda était déterminé à ne pas lâcher d'une semelle cet idiot qui faisait tout son possible pour disparaître dans la foule. Car à ce stade, tourner autant en rond comme il le faisait prouvait qu'Allen se doutait que le japonais n'était pas loin. Et il y mettait tout son coeur pour être sûr de le semer.

- KANNNNNDAAAAAAAA !

Johnny semblait avoir repris des couleurs et courait vers lui. Kanda se figea littéralement, puis lui décocha un regard assassin. Bordel, ce con arrivait au pire moment ! N'ayant plus le choix, il s'élança sur les traces d'Allen qui n'avait pas attendu pour détaler comme un lapin. D'un geste souple, Kanda dégaina Mugen, prêt à utiliser son innocence pour arrêter la fuite de l'adolescent maudit.

Mais c'était sans compter sur l'arrivé inopiné de deux Akumas. Kanda se demanda un instant si cette coïncidence en était vraiment une. Une violente explosion souffla un carrosse qui passait dans la rue, puis un projectile brisa une vitrine de vêtement. Un autre fracassa une fontaine à peine construite. La foule se scinda en plusieurs morceaux, hurlant et courant sous la panique qui assiégeait la ville.

Kanda grogna, dardant un regard mauvais sur les deux Akumas. Des niveaux deux qui venaient foutre le bordel dans les rues au pire moment. Il pesta, n'ayant d'autre choix que changer de cible. Mais le Moyashi ne perdait rien pour attendre. Quand il mettrait la main dessus, Kanda se jura de lui faire regretter ces parties d'Un-Deux-Trois Soleil puis de Chat.

Gardant son élan, Kanda sauta habillement sur le toit d'une maison pour y atterrir en douceur. De là, il n'eu aucun mal à pourfendre le premier niveau deux à sa portée. Mais lorsqu'il se retourna pour aller quérir la vie du second, un voile immaculé passa devant lui. La pousse de soja dégaina son innocence, l'encastrant violemment dans son ennemi.

Drapé de son voile blanc presque luminescent, Allen Walker se redressa, observant les alentours, posant un regard préoccupé sur l'horizon. Son œil s'activa. Cinq Akumas surgirent des ruelles. Sans prêter attention à Kanda, il s'élança aussi vif que l'éclair, aussi puissant que le tonnerre. Ses gestes étaient rapides et d'une précision à couper le souffle. Il n'eu aucun mal à détruire trois autres Akumas, tandis que le second exorciste s'était attaqué aux deux derniers.

Bien vite, la ville redevint calme et paisible. Il n'était plus très loin de midi, et la journée s'annonçait décidément splendide. Allen, toujours perché sur un toit, observa l'horizon en essuyant la sueur naissante de son front. Il s'apprêtait à désactiver son innocence lorsqu'il fut violemment projeté à terre, manquant de s'assommer au passage. Il grogna, voulu se relever mais resta cloué au sol. Une masse lourde l'empêchait de se relever, et ses bras restaient bloqués au dessus de sa tête. Il ouvrit les yeux, cherchant ce qui pouvait causer pareil situation.

Kanda le surplombait de ton son être, entravant ses bras. Allen l'assassinat du regard, la colère déformant ses traits :

- On peut savoir ce que tu fais ici ?!

- J'te maîtrise avant que tu me fausse compagnie.

La voix du japonais était froide et une pointe d'exaspération en ressortait. Ses muscles bandés, sur la défensive, maintenait fermement Allen au sol. Tous deux ne se lâchaient pas du regard. Les yeux d'Allen lançaient des éclairs, furieux d'être immobilisé de la sorte tandis que ceux de Kanda restait placide, étendant sa supériorité. Intérieurement, celui-ci ce senti particulièrement fière d'avoir envoyé au tapis le Moyashi. Et l'autre se sentait idiot d'avoir relâché sa garde une seconde de trop.

Le vent s'engouffra dans les cheveux de Kanda, et sa queue de cheval ondula sous la brise fraîche. Après un temps qui parut infini, Allen grogna et relâcha la tension qui habitait son corps. Sans quitter le japonais des yeux, il désactiva son innocence, montrant qu'il renonçait à se débattre. Dans cette position, il n'avait aucune chance. Surtout face au kendoka. Pourtant Kanda raffermit sa prise sur ses avant bras et afficha un rictus fière :

- C'est qu'il t'arrive d'être raisonnable, Mo-ya-shi~.

Allen lui renvoya un regard mauvais et serra les dents :

- C'est Allen, Bakanda ! Lâche moi !

- Où est donc passé ta politesse légendaire ?

Cette fois, Allen se senti complètement hébété et prit au dépourvu. Il ouvra de grand yeux, oubliant colère et frustration :

- Pardon ?

L'ombre d'un sourire carnassier apparut sur les lèvres de Kanda, donnant un frisson au jeune garçon toujours sous lui. Après l'avoir cherché des semaines, l'avoir filé sur plusieurs kilomètres comme une bête sauvage, il avait dû lui courir après pour enfin l'attraper. Maintenant qu'il était en position de force, il se sentait d'excellente humeur. Et il avait décidé de taquiner la pousse de soja. Un peu puéril, grandement satisfaisant :

- Parce que t'es sourd en plus ?

De son côté, Allen n'en revenais pas. Non seulement il était à la merci de ce sombre idiot - chose qui l'énervait au plus au point-, mais en plus, ce dernier voulait un "s'il te plait" pour le relâcher ? C'était pas se foutre de la gueule du monde ?!

Dans un mouvement de colère, Allen tenta de se dégager de la poigne trop forte du japonais. Plutôt crever que de lui donner ce qu'il voulait :

- Depuis quand t'en a quelque chose à foutre de la politesse ?!

Le rictus de Kanda s'accentua encore tandis qu'il resserrait sa prise. Ses ongles se plantèrent dans la chair d'Allen et celui-ci grimaça, se raidissant un peu plus. Il capta le regard de Kanda, le défiant de nouveau, et essaya de se débattre, tentant de le frapper avec ses jambes. Mais celui-ci le bloqua un peu plus, appuyant férocement un genoux sur le haut de sa cuisse en pinçant ses muscles, rendant ses mouvements particulièrement douloureux :

- On abandonne, Moyashi ?

- C'est Allen, putain !

Si Kanda n'avait pas autant été maître de lui même, il en aurait rit. La frustration et l'exacerbation se lisaient sur tous les traits du visage du plus jeune. Les pupilles grises d'Allen étaient agitées sous la tension et lançaient des éclairs à tout vas. Si un regard pouvait tuer, le japonais serait mort depuis longtemps.

Même si l'envie de narguer et d'attiser encore un peu la colère de l'anglais était forte, Kanda se décida à relâcher sa prise et se dégagea rapidement, évitant au passage un coup de pied bien senti. Il récupéra Mugen échouée un peu plus loin et la remis à sa ceinture.

Allen se releva, encore frustré de s'être fait dominer si facilement. Un silence lourd s'installa entre les deux hommes qui se faisaient à présent face se menaçant du regard. Un vent doux et frais continuait de souffler, apportant avec lui une douce odeur de nourriture.

La réponse de l'estomac d'Allen ne se fit pas attendre. Un épouvantable grognement plaintif s'éleva, suivi du léger rire du plus jeune. Gêné -et un peu blasé- il passa une main à l'arrière de son crâne, offrant un sourire raide à Kanda. Ce dernier fixa l'estomac coupable, affligé :

- Sérieusement...


Voilàààààà !

J'espère que ce premier chapitre vous aura mis en appétit, j'ai travaillé très dure dessus pour qu'il soit satisfaisant ! J'ai essayé de corriger un maximum de fautes mais je n'ai pas encore de béta pour cette fic, il doit donc y avoir quelques coquilles, je m'en excuse...

Je vais tâcher de publier régulièrement, mais je ne sais pas encore à qu'elle fréquence tomberont les chapitres... ^^

Merci de m'avoir lu et n'hésitez pas à laisser des reviews que je puisse avoir vos retours !