Disclaimer : Les personnages ne m'appartiennent pas.


Je suis sorti de cette histoire, j'ai envie de dire enfin. Mais c'était sans compter sur l'ami de Takao, Midorima. Je ne sais pas ce qui peut voir en moi. J'ai ma façon d'être, elle plaît ou non. Tant que je suis efficace, le reste, c'était un détail. Je haussais les épaules.

« Tu crois qu'Akashi a ce qu'il voulait.
- Un certain Mitobe s'en occupe. c'est ce que j'ai pu comprendre.
- Donc ce cas, on aura ce que nous voulions. En plus, ils sont liés à ces yakuzas. Je l'ai entendu dans l'ascenseur. Oh, il faut le signaler au chef. »

Je hochais la tête. Je savais que j'allais passer une partie de la nuit pour raconter mon aventure à Akashi. J'espère juste qu'il n'aura pas d'objets tranchants à balancer à portée de main, car il est capable de les planter dans le mur le plus proche. C'est là que je crois que je dois remercier les réflexes des autres policiers du poste dont il était chef. Je m'approchais de mon ami qui aboyait sur un de mes collègues policier. Riko était en train de tenir fermement la demoiselle pot de colle, ça serait sûrement elle qui la mettrait en cellule. Tant mieux, elle était plus forte que laissait deviner son apparence.

« Je te laisse avec Akashi ou je t'accompagne ?
- Je veux bien que m'attende, mais si tu t'ennuies trop, rentre.
- Oh, je vais rester ne t'en fait pas. Je suis sûr que Hyuga attend que mon retour au poste pour me remonter les bretelles.
- Désolé pour ça.
- Ce n'est pas ta faute. J'en profiterai pour appelé Murasakibara. Il mérite la vérité… Il est sympa malgré son côté un peu ours. »

Difficile d'imaginer ce que ça donnait un ours aux poils violets, à part dans un dessin animé. Je ris doucement à l'image enfantine que formait mon esprit. Ce n'était pas tout à fait ma faute si je voyais ainsi. Il avait protégé Takao qu'il ne connaissait pas. Donc un protecteur féroce et doux avec les personnes qu'ils appréciaient. Dont cet homme qui arrivait à faire sa place dans mes pensées.

« Fait ça durant mon rapport.
- Non ne m'en veux pas, j'ai dit pour nous deux. »

Je lâchais un soupir avant de tirer un peu son oreille.

« Grand Idiot, tu aurais pu attendre que je lui dise. Là, tu te rends compte qu'il risque de me poser des questions sur toi après mon rapport.
- Désolé, j'étais un peu jaloux de votre lien.
- Je comprends, mais celui que tu as avec Midorima semble aussi fort que celui que j'ai avec Akashi.
- Dans le fond, ces deux-là sont un peu semblables.
- Sur certains points. Malgré que ton Midorima et Akashi sont uniques dans leur genre. J'y vais. »

Takao posa un bref baiser sur ma joue et alla dans la voiture de Hyuga qui hurlait. L'homme allait donc déjà lui faire la leçon. Heureusement que Midorima avait pris en charge pour Kotaro, sinon, il aurait sûrement enchéri à sa façon. Il semblait aussi virulent que moi, voire plus. Je me demande parfois si Takao n'a pas, lui aussi, des penchants masochistes. Va savoir. Dans la voiture du chef, je suis resté silencieux. Revoir le poste après presque huit mois, ça me faisait bizarre. Peut-être que certaines choses avaient changé de place. Mon bureau était peut-être porté disparu. Même si mes collègues avaient le don de se cogner dedans, il doit toujours être là.

Akashi est sorti en premier, il avait un fin sourire, il entra traversant la pièce qui s'allumait progressivement. Il alla dans sa pièce, isolée de tous les autres bureaux. Il s'installa en mettant ses documents de côté. Je n'ai pas été régulier dans mes rapport. Mon tyran à ce moment, c'était mon meilleur ami. Pas ce fichu patron avant-bras et entremêla ses doigts. Ses yeux de couleur différentes se posant sur mon visage. Je sais un peu ce qui m'attends. Je ferme les yeux quelques secondes.

« Akashi…
- Je t'ai envoyé Takao, car il était le seul à te retrouver. Le seul, je l'ai recruté pour ça. Mais je m'attendais ce qu'il devienne intime avec toi. Je veux non seulement ton rapport, mais des explications, tu ne quitteras pas mon bureau avant. Si je juge qu'il est bon pour toi, je le laisserai flirter, ais pas ici au bureau. Les bisous, c'est chez vous. Et puis c'est tout. C'est un poste de police, pas un hôtel de passe. »

Je le regarde un moment, je sais qu'il est sérieux, alors je lui explique du mieux ce qui s'est passé avec mon patron. Comment il exploitait ses hommes, comment il fouillait dans les dossiers pour s'en attribuer les mérites. Mais ce qui l'intéressait le plus c'était la discussion que j'avais capté dans l'ascenseur et Takao. Il avait bientôt la clé avec le retour de Mitobe. Comme les techniciens de surface travaillait souvent tard le soir ou tôt le matin, ça ne serait pas avant quelques heures. J'ai regardé mon meilleur ami. Il fouilla dans les tiroirs pour en sortir une photo que je connaissais que trop bien.

« Pourquoi tu sors ça maintenant ?
- Tu sais bien pourquoi. Je ne veux pas que tu souffres d'un sale type. Policier ou pas, je peux le faire muter facilement s'il te fait du mal.
- Je m'en doute, il est plus honnête que cet enfoiré. Il prend soin de moi et tout.
- C'est ce que j'ai pu comprendre. Mais je ne veux pas te revoir triste, tu comprends Tetsuya.
- Je sais, merci, Akashi. »

Il hocha la tête et me laissa sortir. Comme je me doutais, Takao était toujours et au téléphone. Sûrement avec Murasakibara ou Midorima. Le boulanger se levant tôt était une option valable. Je me suis approché furtivement. À la hauteur de l'homme aux mains d'or, il me serra contre lui en parlant à son ancien patron.

« Oui, vous en faites pas chef, vos pâtisseries feront le tour du poste. Les collègues vont en raffoler et pour le petit Sakurai, le plan tient toujours… Merci, à bientôt. »

Je ne sais pas ce qu'il a prévu avec ce géant, mais je crois que ce Sakurai va être surpris et dans le bon sens. Takao s'est penché et il m'a embrassé.

« Nous allons rentrer dans l'appartement.
- Oui... »

Le lendemain, nous devions faire le vide de cet appartement, la planque était finie...