Rien ne m'appartient.
Eh voilà, c'est terminé. Ça me fait tout drôle, mais je suis vraiment contente d'avoir été jusqu'au bout et encore plus contente que vous m'ayez accompagnée ! Ce dernier chapitre est nettement plus court que les précédents, mais c'est que du fluff, du mignon, du cucul, et tutti quanti alors vous me pardonnerez aisément ^^ J'ai déjà une idée pour une prochaine fiction, mais si vous-même vous en avez, n'hésitez pas à vous manifester, ça me ferait plaisir ! :) Je ne sais pas quoi ajouter si ce n'est que j'ai pris un plaisir fou à écrire cette histoire et il me tarde déjà de réitérer l'expérience (il y a plein de ships que j'affectionne, alors ce n'est pas les idées qui manquent ^^). Allez, je vous laisse à votre lecture, en priant pour qu'elle soit bonne !
C'était un rêve éveillé, rien de moins. C'était même trop beau pour être vrai. Mais la chaleur qui émanait du corps de Stephen lui prouvait que tout ceci était bien réel. Sa main sur sa joue, son front sur le sien et puis son bras qui vint s'enrouler autour de sa taille. Loki laissa échapper un rire avant de se mordre la lèvre. C'était trop, son cœur était soudain submergé de bonheur, comme jamais auparavant, comme jamais il pensait qu'il ne le serait un jour. Il avait été persuadé de perdre l'amitié du sorcier et, finalement, il la perdait pour mieux la remplacer par son amour. C'était tout bonnement impensable. À son tour, il passa ses bras autour des épaules de Stephen et posa son menton sur son épaule. Ainsi, niché tout contre lui, il pouvait le respirer à pleins poumons, s'imprégner de son odeur. D'une pression, le médecin l'invita à se rapprocher encore plus près, collant ainsi leur corps l'un contre l'autre. Il allait se réveiller d'une seconde à l'autre, pas vrai ?
—Danse avec moi, murmura Stephen de sa voix grave contre les cheveux du métamorphe.
Il n'y avait pas de musique, mais Loki se retint bien de le lui faire remarquer. Ils n'en avaient pas réellement besoin quand les battements de leur cœur s'unissaient sur un même rythme, en une même valse que leurs pieds commencèrent d'esquisser lentement, n'est-ce pas ? Ils ne pouvaient pas en avoir besoin quand leur esprit étaient assaillis des mots qu'ils avaient prononcés et de ceux qui naissaient sur leurs lèvres sans toutefois jamais prendre vie. Ils évoluaient dans la cacophonie de leurs sentiments qui explosaient et virevoltaient en tout sens en eux. Ils bougeaient à peine, pour tout dire, c'était davantage un balancement, mais ils ne voulaient pas prendre le risque de faire chavirer ce tout nouveau monde, cet univers qu'ils n'avaient cessé de frôler et qui était enfin à leur portée. Loki se redressa, quitta l'épaule accueillante de Stephen pour chercher son regard, qu'il ne mit pas longtemps à trouver. Stephen aussi avait besoin des yeux de Loki pour mieux respirer.
—Je peux te poser une question ? souffla le sorcier tout en embrassant le visage de Loki du bout des cils.
—Tout ce que tu veux pourvu que tu ne me demandes pas de m'éloigner.
—Rien de ce genre, je t'assure. Pourquoi avoir inventé Klio ?
Loki se raidit entre ses bras, mais juste un peu. Instinctivement, les doigts de Stephen se mirent à remuer dans son dos, dessinant des formes qu'eux seuls pouvaient déchiffrer.
—Eh bien, parce que j'étais à des kilomètres de me douter que tu puisses être intéressé par moi. Sous cette forme, je veux dire.
—J'ai longtemps pensé comme toi. Enfin, je n'y pensais pas vraiment, c'était juste... comme ça.
—Et qu'est-ce qui a changé depuis ?
—Toi. Tu es entré dans ma vie et tu y as tout chamboulé. Tu portes bien ton nom, Dieu de la discorde.
Loki baissa la tête pour masquer à la fois son sourire et le rouge sur ses joues. Stephen s'était habitué à cette manie et il avait du mal à s'imaginer pouvoir vivre sans.
—Est-ce que je dois m'en excuser ? demanda-t-il alors qu'il relevait ses prunelles vertes sur le médecin.
—Surtout pas. Je devrais même te remercier.
—Tu le fais déjà en ce moment-même.
—Je peux peut-être améliorer ça encore un peu.
Et, avant que Loki puisse ajouter quoi que ce soit, Stephen se pencha pour déposer un baiser sur sa bouche. Tout le monde intérieur du métamorphe vola en milliers d'éclats de joie. Il ne put retenir le sourire de s'épanouir entre eux et, tandis que le sorcier s'apprêtait à se reculer, Loki s'empara de sa lèvre inférieure pour l'en empêcher et le garder tout contre lui. Il ne voulait pas que cet instant, qu'il avait espéré, rêvé, prié, s'arrête et disparaisse en fumée.
Après des années à avoir enduré un hiver rude et sans pitié, le soleil brillait de nouveau dans la vie de Loki. Et il continuerait de briller tout le temps qu'un certain Stephen Strange serait à ses côtés.
Merci d'avoir suivi cette histoire et je vous dis à très vite, moussaillons ! :)