Disclaimer : L'univers ne m'appartient pas. La plupart des personnages non plus. L'illustration provient du groupe « Till death do us part »
Hello !
Merci à AvaTarbleu et Lycoris pour toutes leurs reviews. Merci :)
Voici le dernier chapitre de cette fic. J'ai hâte de savoir ce que vous pensez du septième mari. On se retrouve en bas.
Bonne lecture !
Trop d'émotions tuent le sorcier (proverbe serpentard) :
Blaise Zabini et Theodore Nott échangèrent un regard entendu. Après un dernier coup d'œil prudent à la ronde, les deux adolescents se faufilèrent discrètement en direction de l'Allée des Embrumes.
« Gamins, appela une voix rauque dans leur dos. Le magasin de peluches est un petit peu plus loin. Sûr qu'ils ont de charmants petits serpents en peluche. »
Les deux compères se retournèrent d'un même mouvement pour remettre à sa place celui qui osait les provoquer de la sorte.
« Pr-professeur Maugrey, balbutia Theodore avec horreur.
— Je ne suis pas professeur !» mugit Fol-Œil agacé.
Blaise n'osa prononcer un mot. Il fixait nerveusement le molosse que Maugrey tenait négligemment par le collier. La bête devait presque peser le poids du jeune homme et la taille respectable de ses crocs engageaient à la prudence.
« Qu'est-ce que deux mômes de bonne famille trafiquent par ici ? Hein ?
— Nous allions voir les balais, professeur, mentit Theodore avec aplomb.
— Le seul magasin correctement équipé se trouve à côté de Gringotts, répliqua aussitôt Fol-Œil. Peu importe. Les bars glauques comme L'épave mutine ou pire les échoppes comme Barjow & Beurk attendront que vous ayez quelques années de plus.
— Nous sommes…
— Suffisamment immatures pour vouloir essayer ? compléta Maugrey en ricanant. Allons, on a tous tenté à quatorze ou quinze ans. »
Le molosse jappa d'une façon qui ressemblait étonnamment à un rire. C'était perturbant et très particulier, même dans le monde magique.
« Seize, corrigea Theodore agacé.
— Oh pardon, seize ans, mais avais-je la tête ? rétorqua le vieil homme faussement désolé. Bon venez avec moi, il faut qu'on parle.
— Les aurors n'ont pas le droit de nous interroger, intervint Blaise de plus en plus inquiet.
— Mais qui te parle d'aurors ? Je ne suis qu'un brave retraité qui promène son chien adoré, pas vrai Patmol ? »
Le molosse aboya joyeusement et se frotta à la jambe de bois de Maugrey qui réprima un mouvement de recul.
« Pour faire plaisir à votre vieux professeur préféré. Chez Fortarôme, ça ira très bien, décida Maugrey. Quels parfums voulez-vous les gars ? »
Les deux adolescents réprimèrent leurs protestations parce que les glaces de Fortarôme étaient vraiment délicieuses.
Fol-Œil n'attendit pas que la coupe suprême citrouille avec des gnomes chocolat et sauce menthe arrive, ni que la coupe tête de troll à l'ananas pétillant soit servie.
« Zabini, toutes mes condoléances, il semblerait que tu aies perdu un beau-père. Tu m'en vois navré.
— Moi aussi monsieur, répondit prudemment Blaise.
— C'est vraiment pas de chance, mon gars. Qu'est-ce qui est arrivé à ce brave homme ?
— Le vieux Lockhart n'était plus au sommet de sa forme depuis plusieurs années, répondit évasivement Blaise.
— Son fils est interné à Ste-Mangouste depuis deux ans, expliqua Theodore. Aucun espoir de guérison.
— Et ?
— Lockhart Senior était sur la pente descendante, poursuivit Theodore.
— La ferme Theo, chuchota Blaise. Nous ne savons rien, ajouta-t-il pour Maugrey. Son fils n'avait qu'à choisir une carrière plus prudente.
— En même temps, il faudrait être barge pour accepter le poste de défense de Poudlard. J'en sais quelque chose. Albus est hélas trop persuasif. Enfin la perspective de coincer Rogue et Karkaroff était alléchante. Bref. Guilhem Lockhart était déprimé depuis que son fils adoré est devenu un légume, mais ça n'explique pas son décès pour le moins accidentel gamin.
— Je ne me l'explique pas non plus professeur.
— Pour la cinquantième fois, je ne suis pas professeur ! s'exclama Maugrey.
— Toutes nos excuses, votre remplaçant était très convainquant, professeur. »
Le grommellement exaspéré de Fol-Œil poussa le brave Patmol à lui lécher affectueusement le visage. Maugrey réprima ses réflexes. On pouvait encore avoir besoin du cabot.
Les deux adolescents profitèrent du répit pour attaquer leurs coupes avec délice.
L'ancien auror les laissa absorber quelques cuillères. Il fallait laisser un peu de temps au veritaserum pour agir. L'amitié du vieux Florian avait ses bons côtés.
« Est-ce que l'état de santé du vieux Lockhart devenait préoccupant ? gronda Maugrey.
— Il fallait lui éviter un certain nombre d'activités et le surveiller, répondit Blaise à contrecœur.
— Parce qu'il en faisait trop ?
— Il était déprimé mais il voulait se changer les idées, expliqua Blaise.
— On peut dire que ça a fonctionné, ricana Theodore.
— Est-ce qu'il a épousé ta mère en espérant finir comme les précédents ?
— J-je ne sais pas monsieur, répondit sincèrement le jeune Zabini. Ce ne sont pas des questions qu'on pose à son beau-père.
— Et à ton avis ?
— C'est possible mais pas certain.
— Est-ce que ta mère savait que c'était une activité risquée pour le pauvre cœur de son mari adoré ?
— Très probablement monsieur.
— Le vieux était demandeur, ricana Theodore en s'attirant un regard noir de son meilleur ami. Ben quoi ? C'est vrai. »
Quelques heures plus tard, Amaryllis Zabini s'engouffra dans le département des aurors, prête à assassiner – sans mariage – quiconque se trouverait sur son chemin.
« Mrs Zabini, merci de vous être déplacée aussi vite, l'accueillit Tonks avec un sourire innocent.
— Auror Tonks, vous n'avez pas le droit d'interroger mon fils mineur dans mon dos sans un juriste, l'informa Amaryllis d'un ton qui promettait mille tortures.
— Vous avez tout à fait raison, confirma la jeune auror très satisfaite d'elle-même. Rassurez-vous, il sera interrogé ici même dans les jours qui viennent avec le juriste de votre choix.
— L'auror Maugrey l'a interrogé illégalement en plein Chemin de Traverse.
— C'est très improbable. L'auror Maugrey est à la retraite depuis presque deux ans à présent.
— Ses conclusions seront irrecevables.
— Bien entendu puisqu'il n'est plus en service.
— Les déclarations de mon fils n'ont pas de valeur juridique.
— Il est passé publiquement aux aveux ? s'extasia Tonks. C'est formidable. Je vais immédiatement le faire arrêter.
— Il n'y avait que Guilhem et moi dans cette chambre, s'exclama Amaryllis furieuse. Son cœur a lâché ! Nous étions prudents, mais il s'est emballé et…
— Vos activités récréatives sont débridées, commenta Tonks joyeusement.
— Guilhem était fougueux et… laissez-moi me reprendre avant que vous ne déformiez davantage mes paroles. »
Le sourire de l'auror Tonks se fana légèrement et la guida en salle d'interrogatoire.
« Racontez-moi ce sensuel hom… icide.
— Ce n'était pas…
— Fortuit ? proposa Tonks.
— Voulu !
— Il n'était pas consentant ? s'indigna l'auror.
— Ce n'est pas ce que je voulais dire » s'agaça la veuve.
La jeune auror provoqua Amaryllis, tenta de la piéger, de l'agacer, mais sans succès. La veuve reprit petit à petit le contrôle de ses émotions. L'esprit aiguisé par une éducation très serpentard supplanta rapidement la bonne volonté trop poufsouffle de Tonks.
Amaryllis s'en tira une fois de plus. Les aurors étaient persuadés qu'ils avaient été proches de la réussite cette fois-ci.
Celle-ci sentit que le vent commençait doucement à tourner à tous les niveaux en Angleterre. Il était sans doute le temps de reprendre le large vers le continent.
FIN
Je voulais faire revenir Sirius une dernière fois ! Et puis il a été confiné pendant une année au Square Grimmaurd donc je lui ai fourni une autorisation de sortie ^^ On comprend plus que jamais pourquoi il s'est précipité au ministère hélas #NousSommesSirius
D'ailleurs entre Sirius, Kingsley et Tonks, lequel était le plus réussi selon vous ? Vos réponses pourraient bien influencer mes prochaines fic ;-)
Nous avons fait le tour des sept maris de la sulfureuse Mrs Zabini. Nous ne savons toujours pas la vérité ._. Soit elle est trop forte, soit c'est vraiment la faute à pas de chance :D
Elle va pouvoir continuer ses activités. Le décompte des sept maris est celui de Slughorn au début du tome 6… Amaryllis a peut-être continué après, mais je vais m'arrêter là quand même.
J'espère que cette fic vous a plu. De mon côté, j'ai adoré l'écrire. Manifestez-vous dans les commentaires si vous voulez d'autres textes similaires.
A bientôt ! :)

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