Je me suis récemment intéressé aux fic concernant Mrs Zabini. Eh bien il n'y a pas grand-chose ._. Donc je me lance à mon tour pour combler cette lacune.
Alors attention, je vois venir… ni romances ni lemon. Je sais je sais c'est une séductrice mais c'est comme ça. Par contre si vous voulez douter de la mauvaise foi de Mrs Zabini ou de la raison de Maugrey, vous êtes au bon endroit x)
Cet OS a été écrit pour la 116ème nuit d'écriture du FoF, sauf que je l'ai écrit en décalé. J'ai écrit sur le thème "reine" pendant une heure. Pour plus de précisions vous pouvez m'envoyer un MP.
Disclaimer : L'univers ne m'appartient pas. La plupart des personnages non plus. L'illustration provient du groupe « Till death do us part »
Bonne lecture !
Décès tragique à La Barque Enchantée :
« Maugrey vous prenez l'affaire Burke, indiqua le capitaine Scrimgeour en lui tendant un dossier. Ce n'est peut-être qu'un accident, ce n'est sans doute pas lié aux mangemorts mais vous allez poser deux ou trois questions à sa veuve et au restaurant.
— Ça marche cap'taine, grommela Fol-Œil.
— Profitez-en pour embarquer un aspirant. Ce sera formateur.
— Lequel ? Grogna le vieil auror.
— Black. Ce môme fait connerie sur connerie quand on ne lui donne rien à faire. »
Fol-Œil retint une remarque sur la famille de dégénérés de l'aspirant mais se retint. Sirius n'était pas un vrai Black.
« Black ! rugit Fol-Œil. Apporte-moi tout ce que tu as sur William Burke et sa charmante épouse. »
Sirius Black et James Potter cessèrent aussitôt leurs messes basses, se redressèrent et prirent un air innocent.
L'aspirant fonça vers les archives en quatrième vitesse pendant que Maugrey se dirigeait vers son bureau. Il vérifia que tous les sortilèges de détection étaient actifs avant de s'affaler avec satisfaction sur sa chaise.
Trois minutes plus tard, Sirius revint au bureau avec deux dossiers assez fins, deux cafés et un grand sourire.
« Un sucre auror Maugrey ?
— Jamais de la vie gamin. Au mieux ma tignasse virera au bleu, au pire un mangemort aura trafiqué la machine à café. Rien ne vaut ma bonne vieille flasque.
— Comme vous voudrez monsieur » répondit précipitamment Black.
Il lâcha quatre carrés de sucre dans chaque café, touilla et savoura une gorgée de chaque tasse.
« Au rapport gamin, s'impatienta Maugrey. Qu'est-ce qu'on a sur les deux oiseaux ?
— William Burke, issu d'une puissante famille commerçante. Sang-pure, précisa-t-il avec une grimace. Aucun lien connu avec les mangemorts. William est diplômé en 1972, passé par Poufsouffle, six ASPIC. Deux trois infractions mineures. Une vie morne à souhait, commenta-t-il. Marié il y a deux mois avec Amaryllis Zabini.
— Ok et la femme ? C'est souvent la femme.
— Amaryllis Zabini, anglo-italienne. Père italien. Les orfèvres Zabini sont très réputés. Ma mère leur a acheté pleins de trucs, siffla Sirius avec dégoût.
— Le dossier gamin, recadra Maugrey.
— La mère est Salma Shacklebolt, anglaise bien sûr, elle a sûrement insisté pour que sa fille aille à Poudlard contrairement aux deux fils aînés. Bref elle est passée par Serpentard. Je ne l'ai jamais aimée. Elle a trois ans de plus que moi, une bonne amie de mon horrible cousine Narcissa.
— Pourquoi ?
— Serpentard, intelligente, séductrice. Qu'est-ce qu'il vous faut de plus ?
— Des preuves, contra Maugrey agacé. On va aller la voir mais tu te tiens bien gamin. Tu te tais et tu écoutes »
Les deux aurors traversèrent le ministère d'un pas rapide et transplanèrent à la résidence d'été des Burke au pays de Galle.
Un domestique hautain les accueillit et les introduisit auprès d'Amaryllis Burke. La jeune fille était effondrée mais tenta de faire bonne figure. Ses yeux rouges montraient qu'elle avait longuement pleuré. Maugrey l'examina rapidement. La jeune femme était magnifique : une peau brune tirant sur le doré, un port aristocratique, de longs cheveux noirs et brillants. L'auror se ressaisit et donna un coup de coude à l'aspirant qui bavait sur les courbes de la veuve.
« Mrs Burke toutes nos condoléances, grogna Fol-Œil. Auror Maugrey et voici l'aspirant Black. Nous cherchons à éclaircir l'accident de votre défunt mari. Pouvez-vous expliquer les circonstances de son intoxication ?
— Je-j'ai déjà tout dit aux médicomages. Pourquoi les aurors ?
— C'est la procédure, madame Burke, interrompit Fol-Œil. Rien de personnel, nous enquêtons sur tous les décès inhabituels. »
La jeune femme opina et entreprit de raconter son drame entre deux sanglots.
Le jeune couple avait dîné à La Barque Enchantée, un petit restaurant prisé de Plymouth dans les Cornouailles. William avait prévu un dîner romantique dans le fameux restaurant et tout avait dérapé lorsqu'ils avaient attaqué les bouchées à la reine.
William avait été pris de convulsions violentes. Amaryllis et le personnel, trop choqués pour réagir, ne réussirent pas à lui porter des soins. Le jeune Burke fut finalement évacué par cheminée à l'hôpital Ste-Magouste mais c'était déjà trop tard.
« J'avais un mauvais pressentiment, reconnut Amaryllis.
— Comment ça ? demanda aussitôt Maugrey.
— Quand j'ai rencontré William, j'ai perçu des signes. »
Sirius leva les yeux au ciel.
« C'est un don familial chez les Zabini, expliqua-t-elle. Mais je ne suis pas très douée dans ce domaine. J'ai senti que ça n'irait pas. Que William mourrait dans la douleur. En rentrant dans le restaurant j'étais mal mais William était si charismatique. Si intentionné. »
A ce moment, Amaryllis se remit à pleurer et les aurors ne purent plus rien en tirer.
Ils revinrent au ministère. Un crochet au département de la coopération magique international leur suffit pour prendre des renseignements sur les Zabini. Horacio Zabini, le grand-père d'Amaryllis avait effectivement été un devin réputé.
En rentrant au département des aurors, le rapport de Ste-Mangouste était arrivé. Septimus Akrimony [1] expliquait que Burke était mort d'une réaction allergique violente à une plante aromatique.
En interrogeant la famille Burke, quelques membres et surtout les elfes cuisiniers connaissaient l'allergène. Amaryllis affirma ne pas le savoir. Et surtout les propriétaires de La Barque Enchantée affirmaient garder jalousement leurs recettes depuis des générations.
Ni les Burke, ni Amaryllis Zabini n'auraient pu le savoir. C'était nécessairement un accident.
[1] Amical guérisseur de Ste-Mangouste inventé pour ma fic « Une crémaillère d'enfer » (elle est sur mon profil)
Alors à votre avis ? Destin ? Accident ? Meurtre ? Voyance ? Embrouille ? Je n'ai qu'une chose à dire : vigilance constante !
J'ai dû inventer le prénom d'Amaryllis qui n'est pas donné dans la saga. Par contre c'est vraiment le nom de famille qui m'a posé soucis. Nom de jeune fille, nom du premier époux, nom du père de Blaise, nom du dernier époux ou du plus riche ? Comme l'écriture était en temps limité, je suis partie sur une solution de facilité où Zabini est son nom de jeune fille, mais ce n'est pas forcément la meilleure explication.
A bientôt ! :)

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