Salut à tous ! :)

Je suis fière de vous présenter ma nouvelle Fanfiction Clexa, je vous en parle depuis un certain temps et bien... voilà le bébé ! ;)

Résumer : Lexa Woods est une chanteuse célèbre et incroyablement talentueuse et qui interprète des textes particulièrement bien écrit. Mais pourtant, une rumeur court ; il semblerait que la grande Heda souhaite arrêter sa carrière après quatre ans d'ascension des plus fulgurantes. Elle avait pourtant prévenu son agent, elle ne se produit pas un 6 janvier, jamais. - Clexa -

Quelques mots en plus sur cette Fanfiction: Je me souviens de toi, je me souviens de nous... et sache qu'à mes yeux l'amour c'est attendre une personne éternellement. C'était toi depuis le début, je l'ai toujours su. Et si j'en ai la chance, cette fois, je compte bien te garder pour toujours.

Seul l'amour peut garder quelqu'un vivant alors je cours, cours, cours, jusqu'à oublier ma raison. Je laisse mon cœur s'envoler pour te retrouver. Et voir de mes yeux l'impossible se réaliser. -Clexa-

Les personnages de la série The 100 ne m'appartient pas, seule l'histoire est à moi. De plus, pour cette histoire je vais utiliser énormément de chanson qui bien entendu ne sont pas de moi. Je ne donnerai pas les noms des artistes comme à mon habitude en début ou fin de chapitre, seulement dans un chapitre complémentaire à la fin de cette histoire. En revanche, toutes les chansons sont déjà sur ma page YouTube dans la playlist Take Me Back To The Start.

Je remercie tout particulièrement MaraCapucin d'avoir accepté d'être ma bêta et de relire chaque chapitre de cette fiction pour que la lecture vous soit plus agréable.

Je vous souhaite une bonne lecture et je vous retrouve en bas ! :)


Take Me Back To The Start

Do no speak as loud as my heart Ne parlent pas aussi fort que mon cœur

Tell me you love me, come back and haunt me Dis-moi que tu m'aimes, reviens me hanter

Oh and I rush to the start Oh et je cours vers la case départ

Prologue : Jamais un 6 janvier.

Le bruit est assourdissant. Il prend toute la place, devient presque physique et m'empêche de respirer. Je ne devrais pas être là, pas aujourd'hui, pas un 6 janvier. Je ferme les yeux aussi fortement que possible m'imaginant à mille lieux d'ici. Mon cœur résonne bien trop fort, effaçant presque la clameur du public et me faisant oublier que mon nom est scandé par des centaines et des centaines de fans.

Une chanson. C'est tout ce qu'ils veulent, tout ce qu'ils attendent. Une chanson.

Je pourrai le faire. N'importe quel autre jour je le ferai. Mes doigts enserrent le manche de ma guitare. Quelque pas, j'ai simplement quelque pas à faire, rien qu'un seule serait providentiel. J'aime la musique, ils aiment ma musique et je pourrai la partager avec eux tous les jours de ma vie mais pas aujourd'hui, non pas aujourd'hui.

J'avais pourtant été clair, je ne me produis jamais le 6 janvier. Mais quand on dit "jamais" à notre manageur il comprend "peut-être si je suis bien lunée" sauf que pour moi c'était claire et définitif. Je ne peux pas monter sur scène pourtant tout le monde m'attend, j'en ai bien conscience. Après quatre années il serait peut-être temps d'avancer, un pas, rien qu'un pas pour prouver que j'en suis capable.

- HEDA ! HEDA ! HEDA ! HEDA ! HEDA ! HEDA !

Je ne m'entends même plus réfléchir avec tout ce boucan. Mon manager me sourit en levant les pouces en l'air. Je m'agrippe un peu plus à ma guitare. Un pas. Une chanson. Rien de plus. Ce n'est tout de même pas difficile et pourtant mon estomac est comme aspiré dans un trou noir, mon cœur manque de sortir de ma cage thoracique, mes mains sont moites et ma respiration est filante.

Un pas. Une chanson. Rien de plus simple.

Un flash m'éblouit alors qu'un journaliste me pose encore et toujours la même question depuis que mon dernier titre est sorti :

- Allez-vous enfin révéler au monde pour qui Hello a été écrite ? C'est une des plus belles chansons d'amour qui soit. Votre cœur n'est-il définitivement plus à prendre ?

Un nouveau flash m'éblouit alors qu'une meute de vautours armés d'appareils photos m'entourent. Les questions fusent alors que mon manager essaye de les éloignés.

- Est-il vrai que vous comptez arrêter votre carrière à la fin de la tournée de votre dernier album ?

- Après quatre années et une si belle ascension, pourquoi arrêter ?

Il y a de plus en plus de questions, de plus en plus de photos prisent. Je sens qu'on me pousse vers la scène. Mon cœur est au bord de l'implosion et au milieu de tout ce vacarme, j'entends un rire fantomatique qui me fait sourire malgré la situation. Je revis alors un de mes plus beaux souvenirs.

- Et je vous demande un tonnerre d'applaudissements pour la grande, l'unique et incroyablement talentueuse Lexa Woods !

- Clarke, éteins cette caméra !

- Jamais, je veux garder ce moment pour toujours. Chante-moi une chanson.

- Éteins moi d'abord cette caméra.

- C'est un jour important Lexa, les gens vont enfin entendre ta musique.

- Tu veux dire tes chansons. Je serai toujours dans l'ombre sans tes paroles.

- Arrête, tu écris très bien. D'ailleurs où elle en est la chanson d'amour que tu dois m'écrire ?

- Clarke...

- Allez ! Chante pour moi.

- Très bien.

La clameur de la foule autour de moi grandit et m'extirpe violemment de ma bulle, de Clarke. Je réalise un peu trop tard que je suis arrivée au milieu de la scène, devant le micro. Les musiciens chuchotent pour que je commence à chanter alors qu'ils répètent les premiers accords de Hello. Le public commence à scander les premières paroles et je devrais les suivre mais je n'y arrive pas, pas aujourd'hui, pas alors que cette chanson est pour Clarke, pas alors que j'ai plus de quatre ans de retard pour cette chanson d'amour qu'elle m'a demandée, pas alors que c'est l'anniversaire de sa mort.

Je recule en secouant la tête. Je n'arrive plus à respirer. J'étouffe. Je dois sortir d'ici. Je vois mon manager me hurler de me remettre en place mais je ne l'entends pas. Je n'entends plus rien. Je jette un dernier coup d'œil au public, passe ma guitare sur mon épaule et fuis de la scène.

Certains membres de la production ou de la sécurité essayent de me retenir, ou plutôt de me rattraper, mais ils n'y arriveront pas. J'ai bien trop besoin d'échapper à ce qu'est devenu ma vie. Si j'ai accepté d'être ce phénomène qu'est devenu Heda, c'est pour Clarke. J'ai toujours tout fait pour elle. Je voulais que chacune de ses chansons soit connue et reconnue, 47 chefs d'œuvres et une déclaration d'amour de ma part, voilà ce qu'est ma carrière.

Quatre albums de 12 chansons et maintenant... maintenant que j'ai interprété toutes ses chansons, qu'est-ce qu'il me reste d'elle ?

Je suis enfin hors du studio. J'inspire profondément en fermant les yeux. J'ajuste la hanse de ma guitare sur mon épaule et j'expire sur la longueur. Les bruits de la ville me font sursauter, et je fusille du regard chaque voiture verte qui a le malheur de passer devant moi. Je perçois les cris de mes poursuivants et reprends ma course folle.

J'ai besoin de m'échapper, d'aller aussi loin que possible de ce tumulte. Je voudrais me sentir autant en sécurité que lorsque Clarke était encore là. J'aimerais ne chanter que pour elle et qu'elle m'écrive encore des textes qui me touchent au plus profond de mon âme, les seuls que je puisse interpréter avec une telle ferveur, un tel cœur.

Tout ce que je suis devenue, je le dois aux mots de Clarke. Ma voix ne fait qu'embellir son travail, rien de plus. Je suis l'instrument de son talent.

C'est pour Clarke que j'ai commencé à chanter. Elle trouvait cela important et quand elle est morte, c'est pour elle que j'ai continué afin qu'elle puisse continuer à vivre à travers toutes les partitions qu'elle avait écrites. Il y a maintenant cette terrible question qui me hante : Et maintenant, qu'est-ce que je fais ?

Je m'arrête devant un arrêt de bus et fronce les sourcils. Je ne peux pas être aussi prêt de cet endroit, n'est-ce pas ? C'est seulement une coïncidence, un détail qui me fait un peu plus mal en ce 6 janvier.

Je ferme les paupières pour retenir mes larmes et pendant quelques secondes, j'entends les premières notes de Take Your Time, la première composition que Clarke a écrite pour moi. Comme toujours, tout a commencé avec son piano et je revis ses trois premières notes encore et encore. Je commence à fredonner en avançant lentement vers le lieu de notre tout premier rendez-vous.

Je m'arrête devant le café à la devanture des plus original puisque des dessins d'enfants recouvrent les vitres. Je me mets sur la pointe des pieds. Rien ne semble avoir changer. Il y a toujours le vieux jukebox au fond à gauche, un flipper à l'effigie du septième volet de Star Wars et le plus important, la gérante Indra qui paraît austère alors que c'est une des femmes des plus gentilles que je n'ai jamais rencontrée.

Je souris à ce constat et sur un coup de tête, je décide d'entrer. La clochette au-dessus de la porte résonne sous mon passage attirant le regard d'Indra. Je lui fais un signe de tête poli, elle semble incroyablement surprise par ma présence mais sans m'en soucier, je continue d'avancer jusqu'à m'arrêter juste devant la scène minuscule qui accueille des artistes les mardis et jeudis soir.

- Je peux, je demande doucement.

- Bien entendu, répond Indra avec un léger décalage.

Je fais glisser ma guitare depuis mon épaule pour la poser sur le bord de la scène. Je monte sur l'estrade et tourne sur moi-même avant de clore mes paupières et d'inspirer à fond. C'est ici, ici que je vais trouver le courage de chanter un 6 janvier alors que je m'y refuse depuis quatre ans. Pour Clarke. Je reprends mon instrument, m'assure qu'il est parfaitement accordé et commence à jouer cette mélodie que je connais par cœur. Les notes se succèdent me faisant gagner un sourire tel que je n'en ai pas eu depuis si longtemps. Je ferme les yeux pour mieux apprécier la sensation et je commence à chanter.

I don't know if you were looking at me or not Je ne sais pas si tu me regardais ou pas
You probably smile like that all the time Tu souris probablement comme ça tout le temps
And I don't mean to bother you but Et je ne veux pas te déranger mais
I couldn't just walk by Je ne pouvais pas simplement passer
And not say hi Et ne pas dire salut

Je revis alors ma première rencontre avec Clarke, ce n'était rien de plus qu'un regard de couloir lors de mon premier jour dans un énième nouveau lycée. Je n'avais alors que 17 ans mais je pouvais déjà dire que cette fille était sublime.

And I know your name Et je connais ton nom
Cuz everybody in here knows your name Parce que tout le monde ici connait ton nom

Je secoue doucement la tête en repensant à tout ce temps gâché. En un an, je ne l'ai jamais approchée. Et à la fin du lycée, nous aurions pu ne jamais nous revoir.

And you're not looking for anything right now Et tu n'es à la recherche de rien pour le moment
So I don't wanna come on strong Alors je ne voudrais pas venir en force
But don't get me wrong Mais ne te méprends pas
Your eyes are so intimidating Tes yeux sont si intimidants
My heart is pounding but Mon cœur bat la chamade mais
It's just a conversation C'est une simple conversation
No girl I'm not gunna waste it Non ma belle je ne vais pas la gâcher

Puis, il y a eu la remise de diplôme à laquelle je n'avais pas du tout prévu d'aller, mais pour qui, sur un coup de tête, je me suis finalement déplacée. Et Clarke était là, je lui ai parlé pour la première fois. Elle a beaucoup souri et même rit, je suis irrémédiablement tombée amoureuse. Mais je suis partie sans même penser à lui demander son numéro de téléphone. Je devais m'être rendue sur une autre planète, loin, très loin de la réalité.

You don't know me Tu ne me connais pas
I don't know you but I want to Je ne te connais pas mais je le voudrais

Pour la première fois d'une longue liste qui allait suivre, elle m'a rattrapé.

I don't wanna steal your freedom Je ne veux pas voler ta liberté
I don't wanna change your mind Je ne veux pas changer tes pensées
I don't have to make you love me Je n'ai pas à faire en sorte que tu m'aimes
I just want to take your time Je voudrais juste prendre de ton temps

Nous sommes très vite devenues amies, quasiment inséparables. Nous passions le plus clair de notre temps ensemble. J'ai appris qu'elle composait et elle que je chantais.

I don't wanna wreck your Friday Je ne veux pas ruiner ton vendredi
I ain't gunna waste my lies Je ne vais pas gaspiller mes mensonges
I don't have to take your heart Je n'ai pas à prendre ton cœur
I just wanna take your time Je voudrais juste prendre de ton temps

Un jour de juin, j'ai emprunté une de ses partitions, j'ai appris les accords, calé ma voix dessus. Je l'ai travaillé jusqu'à atteindre la perfection pour la chanter pour elle, rien que pour elle, le jour de son anniversaire.

And I know it starts with hello Et je sais que ça commence avec un salut
And the next thing you know your trying to be nice Et la suite tu le sais, tu essaies d'être agréable
And some guys getting too close Et certains gars se rapprochent trop près
Tryin to pick you up Essayant de t'enlacer
Trying to get you drunk Essayant de te soûler

And I'm sure one of your friends is about to come over here Et je suis sûr qu'une de tes amies est prête à venir là
Cuz she's supposed to save you from random guys Parce qu'elle est censée te sauver des gars qui défilent
That talk to much and wanna stay too long Qui parlent trop et veulent rester trop longtemps
It's the same old song C'est la même vieille rengaine

Et j'ai organisé un magnifique rendez-vous pour ses 19 ans. Je n'aurais alors jamais imaginé qu'elle aurait pris le parti de le trouver aussi romantique que moi et encore moins qu'à la dernière note après m'avoir applaudi, elle choisisse de m'embrasser.

And dance but I think you know it well Et danse mais je pense que tu le sais bien

You coulda rolled your eyes Tu pourrais lever les yeux
Told me to go to hell Me dire d'aller me faire voir
Coulda walked away Nous pourrions partir
But your still here Mais tu es restée là
And I'm still here Et je suis resté là
Come on let's see where it goes Allez voyons où ça mène

I don't wanna steal your freedom Je ne veux pas voler ta liberté
I don't wanna change your mind Je ne veux pas changer tes pensées
I don't have to make you love me Je n'ai pas à faire en sorte que tu m'aimes
I just want to take your time Je voudrais juste prendre de ton temps

I don't have to meet your mother Je n'ai pas à rencontrer ta mère
We don't have to cross that line Nous n'avons pas à franchir cette ligne
I don't wanna steal your covers Je ne veux pas voler tes couvertures
I just wanna take your time Je voudrais juste prendre de ton temps

Oh oh oh..

La dernière note.

Je me fige appréciant encore cette sensation qui fait crépiter la moindre de mes cellules. Depuis combien de temps je ne me suis pas sentie à ce point griser en montant sur scène ?

Une éternité.

Les applaudissements me surprennent. Le café est vide et Indra n'est clairement pas du genre a félicité une prestation de la sorte. Non, elle se contente d'un petit hochement de tête, rien de plus. J'ouvre donc les yeux pour découvrir qui est mon spectateur involontaire et je manque de tomber à la renverse en découvrant Clarke.

Je m'accroche un peu plus à mon instrument et peine à déglutir. J'ai dû me prendre un coup sur la tête. Je descends maladroitement de la scène alors que Clarke continue d'applaudir et qu'elle m'éblouit de son magnifique sourire. Elle est si belle, encore plus que dans mes souvenirs. Je dépose ma guitare contre la petite scène, sans me soucier de son équilibre avant de m'avancer vers cette magnifique blonde qui a partagé ma vie durant un si court laps de temps, que parfois tout me semble irréel.

Je n'ai clairement pas assez d'imagination pour faire vivre une telle scène à la seule force de mon esprit. Il ne manque aucun détail. C'est comme si elle était vraiment devant moi. Clarke ne m'a jamais semblé si réel. De ses iris d'un bleu azurs addictifs, à sa peau légèrement pâle, en passant par ses boucles blondes qui parviennent à capter les rayons de soleil, ses longs cils qui agrandissent son regard, son nez, ses lèvres. J'expire sur la longueur alors que je me dis que même lorsque je chantais pour elle et qu'elle semblait à chaque fois être près de moi, il ne m'est jamais arrivée de la voir avec une telle précision. J'ai forcément dû me prendre un coup sur la tête ou peut-être qu'à mon tour, je suis morte.

Je ne serai pas étonnée que Clarke soit la représentation de mon paradis éternel.

Puis soudainement, ses mains agrippent ma veste. Non mais je n'avais pas de veste. Elle me tire vers elle. Mon cœur s'emballe avant de se trouver au bord de l'implosion lorsqu'elle dépose ses lèvres sur les miens dans un baiser appuyé, doux et qui reste chaste. Je ferme les yeux en me disant que je n'ai clairement pas assez d'imagination pour me permettre de revivre un tel moment. Son odeur, un savant mélange de goyave et de mangue, m'envahit. Ses cheveux chatouillent mes joues et mon cou, je frémis en sentant ses doigts glisser sous ma nuque et s'entortiller dans mes cheveux bruns.

Je n'avais pas les cheveux attachés ? Qu'importe ! C'est certainement le constat le plus inutile que je puisse faire alors que Clarke est en train de m'embrasser. Je laisse doucement la surprise s'envoler, je cale mes mains dans son dos, la rapproche et lui demande doucement un plus grand accès. Je veux sentir sa langue danser avec la mienne et ce, jusqu'au bord de l'asphyxie.

Si je suis vraiment en train de mourir autant en profiter au maximum.

C'est sans prévenir que Clarke s'éloigne en baignent mon univers de son doux et si mélodieux rire. J'observe chacun de ses traits être animé par l'amusement. Je l'aime tellement, même après tout ce temps. Je l'aime à m'en damner. Lentement, son rire s'efface pour laisser place à son magnifique sourire, puis elle vient déposer son front sur mon épaule en soufflant :

- Tout doux Casanova.

Je souris à mon tour en me souvenant de la première fois qu'elle a usé de cette phrase, lors de notre premier baiser. Elle avait continué en disant...

- Je sais qu'il était cavalier de ma part de t'embrasser à notre premier vrai rendez-vous mais j'en meurs d'envie depuis si longtemps.

- Ne meurs pas, s'il te plaît

J'énonce cette phrase sous le coup de la panique. Ma répartie fait un peu plus sourire Clarke. Je ne vois pas ce qui a pu l'attendrir dans mes mots. Puis, avec une lenteur qui frôle l'insolence, je réalise toute l'importance des mots qu'elle vient de prononcer. Ce sont les mêmes, exactement les mêmes.

Je ferme un peu plus les paupières. C'est plus douloureux que je ne l'aurais cru. Est-ce que je suis dans une sorte de rêve ?

- Je n'ai pas l'intention de mourir, s'amuse-t-elle avant de m'embrasser de nouveau, pas maintenant que j'ai le droit de faire ça, m'assure-t-elle encore tout contre mes lèvres. Merci pour la chanson.

- La chanson ? Je répète lentement en essayant de comprendre.

- Je note tout de même que tu peux avoir des tendances cleptomane. Et Lexa, la prochaine fois que tu me vole une partition, prend en au moins une qui soit finie.

- Je... je ne comprends pas.

Pourquoi tout, absolument tout, est à ce point similaire à ce que j'ai déjà vécu ?

- Je note aussi que t'embrasser te laisse sans voix ou c'est peut-être parce que tu te retrouves incapable de penser de façon cohérente, s'amuse-t-elle.

- Je ne suis pas une personne cohérente, je réponds en écho avec mes souvenirs.

- Je ne le sais que trop bien, précise la jolie blonde en face de moi en glissant sa main dans la mienne, une des raisons pour laquelle je t'apprécie autant.

- J'aime que tu m'apprécies, son sourire est contagieux.

- Que tu es sotte Lexa Woods.

- Mais tu m'apprécies aussi pour ce détail.

- Je ne le nie pas. Allez viens, tu m'as promis de faire de cette journée du 28 juin 2012 absolument inoubliable et j'attends encore.

Je tique à la date. Je sais ce que je suis censée lui répondre. Je m'en souviens parfaitement. C'est alors que je réalise ce qui m'entoure hormis Clarke, le café est bien plus rempli, il fait jour alors que lorsque je me suis enfuie de scène la nuit tombait. La télévision est branchée sur la chaîne de musique, la date est bien inscrite en toutes lettres, le clip Skyfall d'Adele passe avec un bandeau d'information concernant un incendie dans le Colorado, puis la confirmation que News Corp se coupe en deux et enfin le mesure prise en France vis-à-vis de la centrale nucléaire Fukushima.

Je reporte mon attention sur Clarke avec cette question des plus improbables qui se glisse en moi : suis-je vraiment de retour en 2012 ?

Plus important encore, si tout ceci est réel, est-ce que je peux sauver Clarke de son fatale accident du 6 janvier 2015 ?


Voilà pour le premier chapitre de cette fiction. J'espère qu'il vous a inspiré et qu'il vous a plu ! J'ai hâte de savoir ce que vous avez pensé de ce prologue. Des idées pour la suite ? Lexa se trouve-t-elle vraiment en 2012 ? Va-t-elle réussir à sauver Clarke ?

La Fanfiction est d'or et déjà, fini d'écrire. En plus de ce prologue, elle contient Douze chapitres. J'ai décider de faire paraître cette fiction de façon hebdomadaire, le Dimanche.

Je suis évidemment ouverte à toutes les critiques, qu'elles soient positives ou négatives, à condition que le commentaire soit constructif.

En espérant vous retrouver pour le prochain chapitre !

GeekGirlG.