Note :
Certain.e.s d'entre vous l'ont demandée et la voilà ! Une petite suite pour cette courte histoire… Bonne lecture.
Merci à Neliia d'avoir effectué la bêta lecture de ce chapitre :)
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L'incarnation de la désinvolture
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Deux jours.
Ça fait deux jours que Stiles a couché avec 'Derek je suis trop viril et sexy pour exister'.
Ils se sont envoyés en l'air dans son loft il y a de ça quarante-huit heures. Ça avait commencé contre le plan de travail de la cuisine - les baisers langoureux, les mains baladeuses -, pour continuer sur le canapé - les vêtements qui volent, les caresses buccales là où il faut -, pour finir en apothéose dans le lit du loup-garou - et là, pas besoin d'italiques.
'Apothéose' est clairement le mot pour définir cet orgasme dévastateur qui a fait boum dans tout son corps. Stiles s'en rappelle avec frisson. Durant leurs ébats, tout est allé vite. Grave vite. Du coup, de cette soirée, il a oublié plein de choses.
Il ne se rappelle que vaguement de l'enchaînement de leurs gestes et positions, mais il y a bien deux ou trois petites choses qui restent gravées dans sa tête. Et cet orgasme, s'il ferme les yeux, il peut presque le ressentir à nouveau. Le toucher par la pensée. Parce qu'un truc aussi bon, putain, ça ne s'oublie pas.
Stiles soupire.
Il n'a pas revu Derek depuis tout ce temps - un dimanche et lundi de trop. Le niveau zéro de l'interaction. Pas un coup de fil, pas de SMS. Le néant total. Comme s'il ne s'était RIEN passé.
C'est lundi soir et Stiles a l'impression qu'il a passé sa journée à ne penser qu'à Derek. Au fond, il sait que ce n'est pas qu'une impression. Oh non. Sur son cahier de maths il a annoté "D+S" d'une manière totalement ridicule qu'il n'avouera jamais à quiconque - jamais. En cours d'anglais, il a griffonné un petit loup en colère, censé représenter vous savez qui. Et à l'heure du déjeuner, alors qu'il léchait sa cuillère, il s'est mis à penser à quelque chose de pas très catholique qu'on évitera de détailler - pour le moment.
Son esprit est totalement, entièrement, hanté par le brun.
Il a été lobotoderekisé, et c'est très grave.
Il faut savoir que Stiles est quelqu'un qui vit très mal les obsessions. Là où d'autres personnes arrivent à s'auto-réguler, à canaliser leurs pensées abusives, Stiles échoue haut la main. Non, vraiment, lui, ça frôle l'hystérie. Ce qu'il veut, et bien... il le veut sans concession.
Bref, nous sommes lundi soir. Et ce que Stiles veut par-dessus tout, c'est voir Derek. Il veut lui parler - plus si affinités. Il veut mettre les choses au clair, il veut un signe de vie quelconque. Il veut le voir pour arrêter de penser à lui, même si ça n'a pas de logique.
Il se lève du canapé et attrape ses clés posées dans le saladier de l'entrée.
"Je vais chez Derek." grogne-t-il à son père.
Il est énervé. Pas besoin d'être un génie pour le comprendre au ton de sa voix.
Noah hausse un sourcil.
"OK ?" répond-il, surpris. "J'imagine que je suis d'accord avec ça..." murmure-t-il alors que la porte claque déjà dans un bruit sourd. C'est pas vraiment comme si son fils lui demandait la permission de toute façon.
Stiles s'engouffre dans sa Jeep. En avant toute Roscoe ! Derek va encore râler, il le sait, mais merde, ils ont couchés ensemble. Est-ce que dans ce genre de situation il n'a pas un genre de passe-droit qui l'autorise à débarquer à l'improviste ? En tout cas, il se le donne. Rien à foutre. Rien.
Stiles soupire. Encore.
Il roule bien une quinzaine de minutes avant d'arriver jusqu'à la tanière du loup-garou - comprendre un putain de loft dont la taxe d'habitation doit dépasser deux mois de salaire de son père.
Il gare sa voiture sur le parking devant l'immeuble, rentre dans la bâtisse et monte les escaliers quatre à quatre. Il n'a aucune idée de ce qu'il va dire, mais son instinct guide ses pas avec détermination.
Derek l'a maintenant probablement entendu et senti. Pas que son rythme cardiaque doit battre des records - en tout cas il l'espère - mais l'ouïe surnaturelle a tendance à transformer le brun en vrai chien de garde. Pour l'effet de surprise, on repassera. Mais pour être honnête, c'est pas comme s'il tenait spécialement à surprendre un loup-garou chez lui.
Stiles s'arrête devant la porte et tambourine. Il ne se permet pas d'hésiter, sinon l'autre le sentira et c'est juste hors de question. Lorsqu'une proie hésite face à un prédateur, c'est foutu. Elle est condamnée sans deuxième chance. S'il laisse une seule fois Derek prendre le dessus, il sait qu'il sera renvoyé chez lui en moins de deux, et ça aussi, c'est hors de question.
Ça semble long. Il espère, cette fois, que le brun n'est pas sous la douche - s'il avait cru dire ça un jour...
La porte s'ouvre sur Derek. Toujours aussi beau, toujours aussi bien foutu. Il ne faut qu'une demi-seconde à Stiles pour le scanner de haut en bas et apprécier ce qu'il voit, ce qu'il n'avait pas vu depuis deux jours. Et Dieu sait que la dernière fois qu'il l'a détaillé, il n'avait pas tous ces vêtements futiles. La torture. Il veut le toucher, lui sauter dessus, mais il ne peut pas - pas encore.
Derek le regarde de manière impassible d'abord, puis… gênée ?
"Oh pitié." gémit Stiles en levant les yeux et au ciel. Sans plus de formalité, il pousse le brun pour rentrer dans l'appartement.
"Entre, je t'en prie." déclare Derek avec sarcasme. Il laisse passer son hôte avant de refermer la porte.
Y'a comme un petit air de déjà vu par là, sauf que cette fois, tout le monde est habillé.
Stiles se dirige sur le canapé et s'y affale. Il fait comme chez lui, il fait comme d'habitude. Est-ce qu'on a déjà dit que Stiles était du genre 'je-m'en-foutiste' ? Non parce que c'est vraiment le cas. Derek le fixe, intrigué, et Stiles lui rend son regard d'un air qui veut dire "Quoi ? Les choses n'ont pas tellement changées depuis 48h". Prends-toi ça Derek Hale.
Stiles est sans-gêne et n'en a rien à foutre. Derek s'attendait à quoi ? Qu'après avoir eu sa bite à l'intérieur de lui, l'ado serait totalement intimidé ? Mauvaise pioche. Ça lui donne encore plus d'assurance.
Le brun est planté devant lui. Stiles se frotte le nez et prend la parole.
"J'te dérange pas j'espère ?" C'est dit l'air de rien, alors que vraiment, si c'est le cas, il s'en carre un peu la nouille. De la désinvolture à l'état brut.
Derek soupire.
"Ce n'est pas comme si tu allais partir si je disais oui." indique-t-il, sûr de lui. Il le connaît tellement.
Bien. Au moins, ils sont sur la même longueur d'onde.
Stiles remarque que Derek a les mains crispées sur ses avant-bras. Son regard est fuyant - genre, vers le mur. Il l'évite, il est mal à l'aise et c'est on ne peut plus clair.
Stiles est totalement avachi sur le sofa, mais faut croire qu'il n'est - pas encore - assez détendu. Alors il écarte les jambes légèrement pour atteindre le summum de la position de confort et du 'je m'en bats les couilles je fais ce que je veux'. Quand c'est fait, il ouvre la bouche.
"Allez, vas-y Sourwolf, dis ce que tu penses. Qu'est-ce qu'il y a ?"
Derek le fixe quelque secondes sans rien dire. Stiles écarquille les yeux et lève les bras vers lui, l'invitant à s'exprimer.
"Allez !" continue-t-il. "On libère la parole, ici, c'est une zone de confiance. Je t'écoute." Il tape dans ses mains d'un geste encourageant - et complètement pressant.
Derek souffle furieusement et grogne. Il a comme qui dirait l'impression qu'on se paie sa poire.
"Tais-toi veux-tu." dit-il agacé, puis il regarde Stiles, gêné, encore, - décidément. "Tu es venu, alors j'imagine que c'est toi qui veux parler."
Fuite totale de la conversation en cours.
Stiles hausse les épaules et se frotte la nuque quelques instants. Il perd toute contenance dans ce fauteuil qui est bien trop mou. On sous-estime vachement l'importance des assises durant les conversations importantes.
"Non." murmure-t-il en secouant la tête lentement de droite à gauche. "Je me demandais juste... ce que tu faisais, tout ça, si tout allait bien." continue-t-il en se pinçant la lèvre avec ses incisives un peu violemment.
Ben voyons. 'Stiles et la visite de courtoisie' est un album qui n'est jamais paru aux éditions que Derek a lues.
Le loup-garou ferme les yeux quelques secondes pour tenter de garder son calme.
"Stiles. Qu'est-ce que tu veux ? Dis-moi juste ce que tu as à dire." déclare-t-il presque blasé.
On tourne autour du pot.
"Okay okay." s'exclame l'adolescent en ronchonnant. L'un des deux doit être cavalier et ce sera lui. Il plisse les yeux et regarde Derek de travers. "Est-ce que, comme je suis là, que t'es là, qu'on est tous les deux…" ses sourcils se plissent légèrement. "...ici." continue-t-il lentement alors que Derek l'écoute avec attention. "Tu veux qu'on fasse…" Il claque dans ses doigts et laisse sa phrase en suspens.
Derek hausse les sourcils. Stiles mord sa lèvre.
Un ange passe.
L'adolescent lève sa main et la bouge avec rapidité d'un geste qui veut dire que le brun doit avoir compris.
Mais a priori non.
Derek écarquille toujours les yeux face à lui, incertain de la fin à donner à cette phrase -ou alors il le fait BIEN EXPRÈS.
Stiles grogne. Y'a pas : faut mettre les pieds dans le plat.
"Ce qu'on a fait déjà ici Derek !" s'exclame-t-il rapidement. "Là, sur ce bar, ce canapé et sur ce lit." explique-t-il désabusé, en pointant les différents endroits de la pièce.
Derek croit qu'il hallucine, mais pas du tout. Il respire un coup. Pourquoi pensait-il que Stiles changerait de comportement dans une situation pareille ? Vraiment. Le châtain est totalement désinvolte - et irrécupérable.
"Écoute..." commence Derek et Stiles souffle bruyamment rien qu'en entendant le début de cette phrase bien trop sérieuse à son goût. Baiser. Il veut BAISER.
"C'était juste un coup d'un soir, hein ?" répond Stiles, blasé. C'est bon. Il a compris. Il soupire et s'enfonce davantage dans le canapé. Le monde est tellement cruel.
Derek penche légèrement la tête sur le côté. Stiles vient donc clairement de mettre les pieds dans le plat sans aucune délicatesse. Les mots sont un peu crus et bien trop clairs pour Derek qui aime tellement ne pas dire les choses. Le loup-garou encaisse la phrase trop franche à laquelle il ne s'attendait pas vraiment et tente de réagir avec maturité.
"Ce n'est pas comme si... on avait un semblant de relation." déclare-t-il simplement.
Stiles acquiesce. C'est pas faux et il ne peut pas dire le contraire.
"OK." consent-il. Il a pigé. Tellement bien pigé qu'il se redresse et regarde Derek avec un genre de prévenance exagérée. "Est-ce que tu voudrais... aller boire un verre quelque part ou j'sais pas ?" demande-t-il.
Derek fronce les sourcils.
"Quoi ?"
Stiles le fixe, son mode 'cavalier' est activé à nouveau.
"Boire un verre. Glouglou, tout ça. J'te paye un coup. Un Coca, une bière, un Sprite, peu imp-"
"J'ai compris." coupe Derek rapidement. Puis il soupire. Le soupir que font les moniteurs de centre aéré quand ils sont face à des gamins turbulents. Et ça, ça a le don d'énerver profondément notre hyperactif.
"Bah quoi, si tu demandes un rencard, je te propose !" déclare Stiles en haussant les épaules. CQFD.
Derek se gratte nerveusement la barbe. Cet adolescent le tue.
"Écoute, je ne crois pas que ce soit une très bonne idée." déclare-t-il simplement et Stiles hausse les sourcils à nouveau.
"Comment ça ?" demande-t-il presque stupidement. Oh, parce qu'il a très bien compris où veut en venir le brun. Mais comme ça ne lui plaît pas, il compte bien le regarder galérer et pédaler dans la semoule un petit peu.
"Je..." reprend Derek, incertain. Puis il puise en lui pour faire preuve d'autorité. Il doit être clair. Il doit être intransigeant. Il est l'adulte ici, merde ! "Toi et moi, c'est non." dit-il avec sérieux, en pointant l'adolescent puis son propre torse d'un geste vague de la main.
"Et pourquoi ?" demande Stiles, imperturbable.
"Tout ce qu'il se passe dans la meute est déjà assez compliqué pour ne pas en rajouter." répond un peu abruptement Derek. Il essaye de rester inflexible.
Mais vous la sentez l'excuse de merde ?
"T'as peur de ce que les autres pourraient penser ?" questionne un peu trop froidement Stiles.
"Sincèrement Stiles, je m'en cogne." Et son regard ne laisse aucun doute là-dessus.
"Hm... Et tu te cognes beaucoup, non ?" C'est le retour du sarcasme à la Stilinski.
Derek inspire fortement, regarde Stiles qui ne cille pas, et se pince l'arête du nez. Putain qu'il l'énerve, lui et son attitude totalement impertinente.
"Ce n'est pas comme si on voulait donner une suite à tout ça." énonce le loup-garou, irrité.
Stiles écarquille les yeux, étonné.
"On ?" reprend-il de manière exagérée. Il étouffe un rire narquois. "Attends, attends, y'a pas de 'on' dans ce que tu viens de dire Sourwolf. Toi, tu penses bien ce que tu veux." déclare-t-il, agacé, puis il se lève du canapé et s'avance vers le brun, s'arrêtant à quelques pas de lui. "Mais moi, je veux une suite à ça. Genre tout de suite, maintenant." tonne-t-il d'une voix arbitraire.
Derek plisse les yeux.
"Non tu ne veux pas."
Et on dirait qu'il essaye de se convaincre lui-même. Pauvre prédateur qu'il est.
"Si. Je t'assure que si." continue Stiles en hochant la tête rapidement et il amorce un mouvement vers le brun.
Derek place sa main devant lui pour empêcher le jeune d'avancer davantage - au cas où ce dernier aurait comme l'idée de lui sauter dessus, et là, sincèrement, il redoute un mouvement pareil.
"Stiles. Non." aboie-t-il.
"Pourquoi ?!" s'exclame ce dernier, outré, en faisant un geste rapide de la main devant lui, sommant des explications. "Me dis pas que tu regrettes parce que tu serais pas crédible."
Stiles hausse les sourcils, le défiant de dire un truc pareil, le défiant de lui dire qu'il n'a pas raison. Et il sait qu'il ne le fera pas, parce que cette nuit-là, ils ont tous les deux pris leurs putains de pieds.
Humain 01 - Loup-garou 00.
"Je, je n'ai pas de raison à te donner, c'est juste non. Ça suffit maintenant, rentre chez toi Stiles." grogne Derek. On dirait qu'il perd patience ou que ses barrières sont à deux doigts de lâcher.
Stiles le regarde, choqué.
"Tu ne me laisses pas le choix." déclare-t-il sérieusement en le pointant du doigt. Ça veut aussi dire 'et tu l'auras cherché'.
Puis il franchit le dernier mètre le séparant du brun pour se jeter sur lui et l'embrasser. Derek recule plus par surprise qu'autre chose. Leurs lèvres se pressent et il saisit les bras de Stiles pour le repousser.
Ils se regardent quelques instants.
Stiles pince sa bouche, légèrement boudeuse, et ses prunelles fixent Derek avec sérieux.
Ce dernier ne fait claiiiiiirement pas le malin.
Stiles passe sa langue sur sa lèvre inférieure d'un geste rapide et mécanique.
"Derek." déclare-t-il menaçant, le fixant sans relâche.
Il ne fera pas le prochain pas. Non. Il en a fait déjà suffisamment. Si le loup-garou veut plus, et bien qu'il se bouge. Derek semble le comprendre, ses yeux ne quittent pas le visage du châtain. La proximité lui rappelle clairement la fois précédente. Leur première fois. L'odeur de l'adolescent, sa peau laiteuse, ses prunelles pétillantes. Sa peau contre la sienne. Une série d'images et de sensations se succède dans sa tête. Il revit en quelques secondes leur nuit de sexe. Bon sang. Comment peut-on résister à ça ? À cet appel ? Comment ne pas succomber à nouveau ?
Derek attrape d'un geste brusque la nuque de Stiles et le tire à lui pour l'embrasser. C'est un peu sauvage - mais qui s'en plaint ?.
Stiles écarquille d'abord les yeux, puis les ferme et gémit. Il s'accroche à Derek. Leurs bouches se happent, leurs lèvres se dévorent et -...
"Hm, encore." halète Stiles entre deux baisers.
Mais il n'a plus le contrôle, c'est le loup-garou qui l'a. Derek le repousse avec force sur le canapé et lui grimpe dessus. L'adolescent se laisse faire, c'est totalement ce qu'il voulait.
Il agrippe les cheveux de Derek alors que le baiser se fait avide, qu'il est plaqué contre ce canapé - toujours trop mou - et contre le corps du brun - parfaitement dur.
"T-shirt." se plaint Stiles entre deux dévorements de lèvres.
Derek se relève et obtempère, retirant dans un geste vif son vêtement qu'il jette par terre.
Ils s'embrassent à nouveau à perdre haleine.
"Pantalon." intime Stiles contre les lèvres qui le consument totalement. Ses doigts éraflent le torse musclé et poilu. Hmmm.
Le loup-garou déboucle sa ceinture, sa langue toujours dansante dans la bouche tellement impertinente.
"Plus vite." rouspète Stiles entre deux bouchées, pressé et pressant.
Derek lui attrape les mains et les plaque au-dessus de sa tête. Ses yeux flashent d'une couleur cyan et ses canines pointent le bout de leurs nez. Il fixe Stiles sous lui, les lèvres gonflées par le baiser et les éraflures de barbe.
"Tais-toi." articule-t-il, la voix basse et grave.
Stiles le défie.
"Fais-moi donc taire." demande-t-il de manière totalement effrontée.
Il a cet air plaqué sur son visage, qui dit 'je m'en fous de tout' et qui excite totalement le brun. Et même si ce dernier ne l'avouera jamais, il aime ça. Oh oui, Derek aime ça. Parce que cette impertinence et cette désinvolture rendent l'adolescent tellement bandant.
Derek replonge sur ses lèvres en grognant. Un vrai grognement profond et guttural, qui vous fout des frissons dans tout le corps.
Et il s'exécute - comme toujours. Il le fait taire, un temps, et à moitié. Parce que ce ne sont plus des mots qui se dégagent de la gorge de Stiles ensuite, mais des sons tous plus indécents les uns que les autres.
Tellement ensorcelant.
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Fin
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Note :
En espérant que cette suite (que j'ai voulu dans le même état d'esprit) soit à votre goût :) Des bisous !