BONJOURRRRRRRRRRRRRRRRRR ! Comment allez-vous en ce WE de pont ? Ces minis vacances où le soleil et la chaleur sont au rendez-vous ?!
Moi impecc' ! Et pour fêter ça : je vous "offre" une nouvelle petite ficounette SQ !
Le résumé :
Emma Swan et son fils Henry sont en danger. Etroitement liés à Neal Fire, un dangereux mafieux récemment arrêté, ils sont placés dans le programme de protection des témoins. Pour cela, ils doivent changer d'identité, déménager et se faire discrets le temps du procès. Ils sont escortés par l'agent du FBI, Regina Mills, qui est chargée de les protéger.
J'espère que vous aimerez, n'hésitez pas à me dire en commentaire !
Ce premier chapitre est une petite intro. Ne me demandez pas combien de chapitres il y aura : la fic est quasiment finie mais, pour uen fois, je ne l'ai pas découpé par chapitre. Du coup, je peux vous donner une fourchette... qui sera probablement fausse XD !
Disons qu'il y en aura, sûr, plus de 5 ^^
Comme toujours je publie les dimanches SAUF en cas d'urgence (sortie, conventions, vacances).
J'espère finir de la poster avant que je ne parte en vcances mi juillet... sinon vous aurez à attendre un petit moment ... :p
En attendant : ENJOY !
Sa vie changea le 17 Septembre 2017.
Elle n'oublierait jamais cette date. Elle se souviendrait du jour où le FBI, les policiers locaux et même les militaires, déboulèrent dans sa villa. Elle se souviendrait du moment où ils entrèrent et défoncèrent tout. Elle se souviendrait des cris de son fils, apeuré, dans sa chambre, et des lacrymogènes lui brulant les yeux et la gorge. Elle n'oublierait jamais les hurlements de son mari, puis les coups de feu, des dizaines et des dizaines, certains sifflant à ses oreilles.
Quand elle comprit, elle se rua à l'étage, retrouvant son fils tant bien que mal. Il se blottit dans ses bras, tous les deux prostrés sur le lit de l'enfant. Jusqu'à ce qu'une explosion n'arrive et de la fumée envahir les lieux. La porte de la chambre s'ouvrit avec fracas, les faisant sursauter, et elle sentit alors qu'on l'agrippait par les épaules. Elle hurla lorsqu'on la sépara de son fils, qui lui aussi, criait de peur.
Elle était perdue, la seule chose qu'elle souhaitait était d'être avec son fils. Mais la fumée lui tournait la tête, et cela bourdonnait dans son crâne. Elle voulait soudainement dormir… Et les brèves fois où elle réussit à maintenir ses yeux ouverts, elle distinguait, par bride, les décombres de sa villa en flammes.
Puis soudain le néant, le noir complet.
Lorsqu'elle ouvrit les yeux, elle était à l'hôpital. Elle se redressa et sentit une perfusion dans sa main droite. En faisant rapidement le tour de la pièce, elle vit un homme en costume sombre, assit dans le fauteuil.
« Mon… Mon fils ? »
L'homme releva la tête et se leva « Il va bien. Il est dans le service pédiatrique, il n'est pas seul. »
Sentant la jeune femme apeurée, il s'approcha et s'assit au bord du lit « Miss Fire, je sais que vous êtes perdue mais… »
« Que s'est-il passé ? Je… Il ya eu des explosions, de la fumée… Et mon fils qui était effrayé. »
« Nous n'avons pas eu le choix. L'effet de surprise était primordial… »
« … »
« Je suis désolé que cela se soit passé de la sorte mais… »
« … Vous n'aviez pas le choix, j'ai saisi. »
« Vous deviez bien vous douter que cela arriverait un jour, avec le mari que vous avez… »
« … »
« Je ne vous juge pas. Vous avez certainement vos raisons pour rester avec lui… »
« Je veux voir mon fils. »
L'homme inspira avant de la fixer « Croyez-moi quand je vous dis que je suis le plus diplomate de mes collègues. »
« … »
« Je sais que cela fait beaucoup à assimiler en peu de temps mais… Nous avons besoin de vous. »
La jeune femme gloussa « Sérieusement ? Vous pensez que je sais quoi ? Et quand bien même je savais quelque chose, je ne suis pas assez folle pour témoigner contre lui… »
« Vous savez des choses, vous savez forcément des choses. Des confidences sur l'oreiller ou… »
« … Nul ne peut être contraint de divulguer une communication ou des informations que son conjoint lui a faites durant leur mariage » récita-t-elle machinalement.
Il sourit « Vous avez fait du Droit ? »
« Je n'ai pas toujours été que la femme d'un gangster. » plaisanta-t-elle.
« Je serais curieux de connaitre votre histoire. Malgré toutes les investigations que l'on a faites sur votre mari et ses agissements, nous en savons très peu sur sa femme. »
« Peut-être parce qu'il n'y a pas grand-chose à dire. »
« Ou peut-être parce qu'il l'enferme dans son manoir depuis des années sans possibilité de communiquer avec l'extérieur, exerçant un véritable lavage de cerveau. »
« Je sais penser, parler et agir par moi-même. » argua-t-elle.
« Je n'ai jamais dis le contraire. J'aimerais que vous me le prouviez. »
« … »
« Vous ne devez pas avoir peur, nous sommes là pour vous protéger. »
« Je veux voir mon fils. »
« Vous le verrez… »
« C'est quoi ça ? Des menaces ? Du chantage ? Vous n'avez pas le droit de me retirer mon fils. »
« Nous voulons la même chose : le protéger. Nous avons les moyens de le faire, vous devez nous faire confiance. »
Elle gloussa « Sérieusement ? Vous déboulez chez moi, vous fracassez tout, vous faites la peur de sa vie à mon fils… Et vous me demandez de vous faire confiance ?! Allez vous faire foutre ! »
« Charmant. »
« Je veux mon fils ! »
L'homme se leva alors, sentant qu'il ne tirerait plus rien de la jeune femme. Et alors qu'il s'apprêta à quitter la chambre…
« Je parlerai ! Je vous dirai tout, mais seulement si je vois mon fils ! »
L'homme se tourna vers elle, esquissa un sourire « C'est noté. Reposez-vous. » dit-il avant de quitter la pièce.
Il rejoignit un homme et une femme juste à coté « Je vous l'avais dis : il faut se servir de son fils si vous voulez qu'elle coopère. » lança la jeune femme
« Cette garce est complice, elle nous dira rien ! »
« Vous n'avez pas bossé sur ce dossier depuis des années, vous ne savez rien des méthodes de Fire. C'est un véritable gourou. Il a séquestré cette femme et la littéralement mise sous sa coupe. Cet homme est un manipulateur… Elle sait qu'il est mauvais, elle a probablement été témoin de choses dont on n'imagine pas… Mais il ne faut pas oublier que c'est une victime aussi. »
« Ouais, une victime qui dort dans des draps en satin dans une belle villa avec piscine. » ironisa l'agent.
La femme s'approcha de lui d'un air menaçant « Avant de juger, faites votre boulot, je ferai le mien. »
L'homme déglutit difficilement avant de détourner le regard « Ouais, on va faire ça. » puis il s'éloigna.
« Agent Mills. » La jeune femme se tourna vers l'autre homme « Harris est un abruti fini qui croit tout savoir parce qu'il a un insigne. »
« C'est rien de le dire. »
« Mais ce n'est pas une raison. »
« … »
« Nous savons tous que vous êtes l'experte sur cette affaire. Vous bossez dessus depuis près de 7 ans. »
« J'attends de le coffrer depuis mon entrée au FBI. »
« Je sais, et je sais aussi que vous êtes la plus à même de gérer cette femme. Vous connaissez la psychologie de Fire, vous savez à quel point il peut être persuasif. Vous devez gagner sa confiance. »
« J'ai passé l'âge de faire du babysitting. »
« Mais si vous voulez clôturer cette affaire, après tant d'années d'investigation, vous n'aurez pas le choix. C'est vous qui avez suggéré de la séparer de son fils pour s'en servir comme monnaie de chantage. »
« Ce n'était pas très difficile : il est évident qu'une mère qui n'a que son fils comme véritable bien précieux, ne supporterait pas d'en être séparée. »
« Il fallait quand même y penser. En attendant, cette chambre sera sous surveillance 24h/24. »
« C'est préférable. »
« Agent Mills, nous sommes sur le point de coffrer définitivement un mafieux. Sincèrement, après tant d'années d'investigation, je me demande bien quoi faire après… »
La jeune femme sourit « Un repos bien mérité aux Caraïbes peut-être. »
« Peut-être. » sourit-il « En attendant, rentrez chez vous. »
Elle opina en guise d'au revoir, mais au lieu de repartir, elle jeta un coup d'œil à la porte de la chambre et fronça les sourcils.
Elle était complètement dans le coton. Stressée d'être dans cet environnement qu'elle ne connaissait pas et loin de son fils, elle était effrayée. Elle aurait voulu quitter cette chambre, mais les faits étaient là : elle avait encore les jambes en coton. Quoiqu'elle ait pu inhaler, ça l'avait mise KO.
Au bout de quelques minutes, on toqua à sa porte puis, sans qu'elle n'invite à entrer, elle s'ouvrit. Lorsqu'elle vit un agent entrer en la personne d'une jolie brune, elle soupira « J'ai dis que je ne parlerai que lorsque je verrais mon fils. C'est pas compliqué à comprendre ! » argua-t-elle.
L'agent haussa un sourcil, avant, le visage fermer, de tourner sa tête légèrement et de faire un signe de tête. Soudain, la jeune femme vit un petit garçon apparaitre derrière l'agent.
« Henry ! »
« Maman ! »
Le petit garçon passa devant l'agent et bondit le lit pour se ruer dans les bras de sa mère « Chéri, comment tu vas ?! »
« Ca va… J'ai eu beaucoup peur ! »
« Oh mon amour, tout va bien, je suis là. » elle mima un merci à l'agent en face d'elle, qui répondit par un léger signe de tête.
« Maman, il est où papa ? »
« Oh euh… Chéri… Tu… Tu te souviens de ce qu'il se passe quand on est méchant ? »
« Oui, ils vont en prison. »
« Ton papa a fait de méchantes choses… »
« Alors il est en prison ? On le reverra plus jamais ? »
Sa mère déglutit difficilement « Peut-être un jour… Mais pour l'heure, non. »
Le visage du petit garçon se ferma alors « J'ai peur maman… »
L'agent Mills inspira alors avant de forcer un sourire et de s'approcher « Hey… Henry. » Le petit garçon se tourna vers elle « Je m'appelle Regina. » Elle sortit un billet de sa poche « Tu veux faire quelque chose pour ta maman ? » Il opina doucement « Voilà 5 dollars. Je suis sûre qu'elle a Soif ? non ? » Henry regarda sa mère et la jeune femme lui sourit :
« Oui, j'ai soif mon chéri, ça serait gentil. »
« Mokay… » dit-il en prenant le billet et en descendant du lit
« Un agent va t'escorter. »
L'agent Mills conduisit Henry dehors et ordonna au policier en faction devant la chambre d'accompagner le petit garçon afin qu'elle reste seule avec la belle blonde.
« Miss Fire, je me présente, je suis l'agent Regina Mills du FBI. »
« FBI ? »
« Je suis sur cette affaire depuis des années maintenant. »
« C'est donc vous que je dois remercier pour cette entrée fracassante chez moi. » lança-t-elle amèrement.
« En quelque sorte. »
« … »
« Miss Fire… »
« … Emma, appelez-moi Emma. Je n'ai guère voulu ce nom de famille. »
L'agent Mills fronça les sourcils « Je sais que votre vie n'a pas toujours été simple. »
Emma gloussa « Je sais ce que tout le monde pense. »
« Ah oui ? »
« Pauvre petite fille qui vivait dans le luxe, une villa avec piscine et qui roulait en Mercedes… »
« Je ne pense pas cela. Quand ce genre de vie est imposé… On ne peut s'en réjouir. »
« Qu'en savez-vous ? »
« Comme je vous l'ai dis, j'ai bossé sur cette affaire assez longtemps maintenant. Et sans prétention, je peux dire que j'en connais beaucoup plus sur vous que vous-même. »
Emma soupira « Si vous le dites. »
« Miss F… Miss Emma, la seule raison pour laquelle vous n'avez pas suivie votre mari en prison c'est parce que nous savons que vous êtes une victime collatérale. »
« Personne ne m'a jamais appelé ainsi : une victime. »
« … »
Emma sembla dans ses pensées alors « J'ai fais des conneries dans ma jeunesse, j'ai rencontré les mauvaises personnes. Y compris Neal. Et ça a été un engrenage… Tout s'est enchainé et je n'ai rien pu faire. »
« Il a abusé de vous, de votre confiance, de son pouvoir. »
« Il disait qu'il me protègerait, que rien ne m'arriverait. J'étais crédule. Ma vie était pourrie et il était la seule constante. »
« Nous ne vous en voulons pas. C'est un grand manipulateur. » Elle s'approcha jusqu'à s'asseoir au bord du lit « Vous avez été séquestrée des années dans sa villa. Il ne vous tenait pas en sécurité, il vous tenait en laisse. Votre fils n'est jamais sorti. »
« … »
« Vous êtes une victime, je ne vous verrais jamais comme une complice. »
« Les gens pensent que j'aurais pu protester, parti, m'enfuir mais… »
« Je comprends. Les gens, eux, n'imaginent pas quel enfer vous avez dû vivre. »
Regina posa sa main sur celle d'Emma, attirant son regard « Vous devrez être forte encore. Les prochaines semaines seront cruciales. »
« Que va-t-il se passer ? »
« Il restera en prison jusqu'à son procès. »
« Et moi ? »
« Nous vous protégerons. Vous allez certainement, avec votre fils, entrer dans le programme de protection des témoins. »
« Et ça implique quoi ? »
« Nouvelle identité, nouvelle ville, nouvelle vie. Il faut vous faire oublier. Il ne doit pas pouvoir vous atteindre. »
« Mais pourquoi s'en prendrait-il à moi ?! »
« Pour plusieurs raisons : déjà vous êtes libre et pas lui, ensuite vous détenez son fils, certainement la seule personne auquel il tient sincèrement. Ensuite vous êtes un témoin crucial. »
« Un témoin ? Mais je ne sais rien. Il me pensait trop débile, certainement, pour ne pas partager ses méfaits avec moi. »
« Justement. C'est parce qu'il vous sous-estimait surement que vous avez probablement vu ou entendu des choses qu'il pensait passer à la trappe. »
Emma soupira et plissa les yeux « Là comme ça, je ne vois pas… »
« Ce sont peut-être des détails que vous pensez insignifiants. Mais nous en reparlerons plus tard. »
Soudain le petit garçon revint, une cannette à la main « Tiens maman ! »
Regina se leva pour lui faire place et rejoignit son collègue « Alors ? »
« Ca sera long mais nous y arriverons. » lança-t-elle, confiante.
Regina se retourna et fit un signe de tête à la jeune femme blonde, qui lui rendit, avant de quitter la chambre.
« Maman, on va faire quoi maintenant ? »
« On va… On va rester ensemble. On y arrivera chéri. »
« Mais avec papa ? »
« Nous verrons plus tard. »
Elle l'embrassa sur le front et le colla contre elle. Elle non plus ne savait pas ce qu'il allait se passer dans les jours à venir. Elle était perdue. Pour la première fois de sa vie depuis des années, elle était en dehors de sa zone de confort, du moins un confort artificiel. L'inconnu s'offrait à présent à elle, et on parlait déjà d'une nouvelle vie. Ils n'avaient pas idée à quel point tout allait changer pour elle.
TBC... Alors ça vous inspire ou pas du tout ? On continue ?