Petit blabla : Amis du jour, bonjour, amis du soir, bonsoir, amis du reste, bonreste ! Aujourd'hui, nous nous quittons donc sur le dernier chapitre de Do Something - Just hold it back, mais aussi de Do Something dans sa globalité. Et ça fait assez bizarre, comme à chaque fois qu'on finit une fiction ! Enfin, il faut bien laisser partir ses enfants, comme on dit... Surtout quand les personnages de l'histoire en question ne nous appartiennent pas x))

Enfin, du coup, je voulais particulièrement remercier Mi'Night, Yaoi-2001, Ignis08, Alice Nagini Riddle et Nour pour ces reviews qui m'ont fait teeeriblement plaisir ^0^ ! Les retours, c'est quand même la plus belle chose au monde quand on écrit :3

D'ailleurs, Nour (je ne sais pas pourquoi, je me suis doutée que c'était toi x)), pour ta review, je crois que à peu près toute les réponses à tes questions se trouvent dans cet épilogue, et tes compliments me vont droits au cœur, je me suis vraiment amusé à développer leur lien x3

En tout cas, c'est sur ce chapitre qu'on se quitte, et je vous dit encore merci à tous ! Bisous sur vos nez !

(Et s'il y a encore des fautes d'orthographe, c'est toujours de ma faute T.T)


J+706.

- Sammy, tu es sûr que ça va aller ?

- Bon sang, De, pour la millième fois, oui !

Sam leva les yeux au ciel, ne lâchant tout de même pas les mains de ses compagnons qui le maintenaient debout. Cela faisait maintenant deux semaines qu'il s'était réveillé du coma, et son frère, ainsi que leur ange, étaient en permanence autour de lui pour vérifier si tout allait bien. Il fallait dire que si Ralf Creig était mort (enfin, le terme de mort était relatif) plutôt… douloureusement, Sam s'était également retrouvé salement amoché. Au début, Castiel avait voulu le soigner, mais non, évidement, ils avaient découvert que les blessures que l'homme leur avait infligées ne pouvaient pas être soignées par leurs compagnons.

Alors si les pouvoirs de Castiel lui avaient rapidement permis de retrouver complètement l'usage de son bras droit et si la nature de Dean l'avait empêché de perdre la vue, Sam ne restait qu'un simple être humain, certes, avec un bout de la grâce de l'ange, mais un humain quand même. Et son corps n'avait pas réellement bien supporté les coups qu'il avait pris.

Au final, il était resté à l'hôpital pendant une semaine, plongé dans un coma artificiel, et ses amants étaient restés à son chevet chaque minute de chaque journée et de chaque nuit. Oh, ils avaient bien essayé d'invoquer Death, mais Dean était tombé sur son répondeur. Soi-disant que maintenant qu'ils avaient fait leur part du boulot, lui devait réparer les dégâts collatéraux qui avaient été infligés aux âmes terrestres. Dean n'avait pas compris tous les tenants et aboutissants de l'histoire, mais il s'en foutait un peu au final, parce que damn it, ce qu'il avait retenu, c'était que personne ne pouvait les aider à remettre Sam sur pied en un coup de baguette magique.

Mais celui qui s'en voulait le plus restait tout de même Castiel. C'était tout simplement horrible pour lui de voir son humain allongé dans un lit d'hôpital sans qu'il ne puisse rien faire pour l'aider. La culpabilité le rongeait en permanence, et ce ne fut que lorsque Dean eut réussi à lui démontrer par a plus b qu'il n'y était pour rien que celle-ci commença à refluer doucement.

Aussi, lorsque Sam se réveilla finalement, à la grande surprise des médecins qui même s'il n'était que dans un coma profond, ne lui donnaient que peu de chance de revenir un jour à lui ; il faillit tout de même mourir, étouffé par ses deux amants qui s'étaient jetés sur lui. Une fois revenu au bunker, les choses s'étaient lentement mais sûrement améliorées.

Enfin presque.

Parce que Sam, s'il appréciait être dorloté par ses deux compagnons, avait finit par trouver agaçant le fait de ne pas pouvoir faire un pas sans personne dans les pattes. Certes, ses amants avaient une excuse – la première fois qu'il avait tenté de marcher tout seul sans les prévenir pour aller se chercher un verre d'eau dans la cuisine, il avait chuté dans les escaliers, manquant de peu de s'ouvrir le crâne – mais quand même. Il était un grand garçon, merci.

D'une démarche mal assurée, il finit par lâcher la main de son frère, puis celle de l'ange, posant avec hésitation un pied devant l'autre. Sa vision ne se troublait plus maintenant, mais il restait maladroit dans ses gestes, et si Castiel trouvait cela adorable – Dean avait eut un putain de fou rire en entendant cela, ce n'était définitivement pas le cas de Sam.

En attendant, il vacilla un instant, et immédiatement, il se retrouva pressé entre deux corps chauds qui l'empêchèrent de tomber. C'était peut-être frustrant, mais fuck, Sam ne put retenir un sourire attendri.

J+710.

- Au fait, Cas ?

- Oui ?

L'ange redressa la tête des jambes de Sam qu'il massait avec précautions pour poser ses yeux sur Dean, qui tripotait machinalement les cheveux de son frère en regardant son épisode de Docteur Sexy. Ils étaient tous les trois tranquillement installés dans leur nouveau lit – un Texas King Bed génialissime qui avait été posé dans la chambre, à la place de l'ancien dont le matelas commençait à s'user.

- Je me demandais… comment ça se passe maintenant, pour les morts ? Est-ce qu'ils disparaissent tous dans le Néant ?

Castiel ferma les yeux un bref instant, sentant sur lui le regard de ses deux amants, avant de secouer négativement la tête.

- Non. Maintenant que tous les problèmes ont été réglés, c'est Death qui a pris le relais. Dans une moindre mesure, il possède de nombreux pouvoirs semblables à ceux de mon Père, comme la possibilité de faire évoluer des âmes en anges ou en démons. Cependant, il ne peut faire cela que lorsque nos deux espèces sont en voix d'extinction, et même, il faut que cela réunisse un certain nombre de critères et que cela prenne en compte de nombreux accès dont un ange de mon niveau n'a pas connaissance. Enfin, comme à présent, le… problème qu'était Ralf Craig est résolu, Death va faire évoluer les âmes les plus pures et les plus méritantes en la grâce des anges, tandis que les âmes méritant la damnation sans avoir fait le moindre marché, mais juste car elles ont été noircies et noyées dans le péché, vont être abaissées au rang de démons, perdant ainsi ce qui font d'elles des âmes.

À l'entente de cela, Sam se sentit soudainement mal à l'aise et il remua inconfortablement, mais grâce au lien qui unissait les trois hommes, Castiel comprit immédiatement quel était la cause du malaise de l'humain.

- Non, Sam, le péché n'est pas cela. Les paroles de Père ne sont pas celles que renvoie l'Église, du moins, pas exactement. La Luxure, comme elle a été nommée, n'est un péché que de certains cas. L'orientation sexuelle n'a strictement aucun rapport avec cela. Le fait que nous partageons une relation à trois non plus.

Une légère rougeur s'inscrit sur les traits du cadet alors que Dean éclatait d'un rire puissant en lui donnant une tape sur l'épaule.

- Awn, Sammy, me dis pas que tu es encore timide à ce sujet !

- … C'est Sam, grogna-t'il, avant de secouer la tête. N'empêche, je me demande, il venait d'où, Ralf Craig ? Je veux dire, quand on a scanné son histoire, il est passé de vendeur ambulant à PDG en une seule journée. Quand il était enfant, il était inscrit à la chorale, et ado, il aidait au refuge d'animaux à côté de chez lui. Comment est-ce qu'il est devenu un - le... enfin, notre opposé ?

Ses amants restèrent silencieux un instant, avant que Castiel ouvre la bouche avec un peu d'hésitation.

- Je ne suis pas sûr, mais il me semble avoir lu un jour quelque chose dans la bibliothèque du Paradis, avant que - avant tout. Pour faire simple, c'est à peu près la même chose que pour l'Apocalypse, il fallait attendre que les variables se mettent en place. Je ne pense pas que Ralf Craig soit devenu la personne contre qui nous nous sommes battus si nous n'avions jamais formé notre lien. C'est...

Castiel eut un grognement, semblant avoir du mal à trouver ses mots, et Sam posa tendrement une main sur son avant-bras.

- Autant un lien d'amour ne peut naître qu'entre deux ou plusieurs personnes, autant la haine peut être en une seule personne. C'est comme si celle-ci était le réceptacle d'une énergie - enfin, en l'occurrence, d'une émotion, reprit-il. Un réceptacle un peu comme un prophète, qui naît à la suite du précédent, mais où il est nécessaire d'avoir un déclencheur pour que l'énergie présente dans le réceptacle soit activée. En l'occurrence, la formation de notre lien. Sachant que la haine et l'amour doivent s'équilibrer, vu la puissance de notre lien, ce n'est pas non plus si étonnant que Craig ait pu toucher le Paradis et les Enfers comme un enfant écrase une fourmi.

La dernière phrase de Cassiel eut une fin amère, et sans réfléchir, Sam attira l'ange au-dessus de lui, l'allongeant complètement sur son corps alors qu'il laissait lui-même retomber sa tête contre les cuisses de Dean.

- Et dire que l'Apocalypse était compliquée, grogna la faucheuse, avant de se pencher pour venir embrasser les lèvres de leur ange.

J+715.

- … - Alors ?

- Je crois que je n'ai plus mal. Du tout.

Castiel appuya un peu plus sur la jambe de Sam alors que Dean soutenait son frère, mais la grimace de concentration sur les traits de ce dernier ne vira pas à une grimace de douleur.

- Toujours pas.

L'ange relâcha doucement et lentement la pression qu'il exécutait sur le membre de l'humain, un léger sourire tranquille s'installant sur ses lèvres.

- Et bien, on dirait que tes jambes sont totalement rétablies, Sam. C'est une bonne chose. Il ne reste plus qu'à tes coudes de reprendre leur totale mobilité.

Sam lança un regard à bras, où deux coudières reposaient encore. Elles étaient le seul signe visible que son corps ne s'était pas entièrement remis, mais, là aussi, les progrès avait été assez rapides – il fallait avouer qu'avec Dean et Castiel comme infirmières, les choses ne pouvaient qu'avancer.

- Sammy, tu viens vraiment de m'imaginer avec une tenue sexy d'infirmière ?

Si l'indignation dans la voix de Dean fit rire le cadet, ce ne fut rien face à ce qui suivit.

- Je trouvais que cela t'allait très bien, Dean.

J+727.

Castiel observa ses deux amants endormis avec un sourire attendri sur le visage. Cet air quittait rarement ses traits lorsqu'il passait ses nuits à les regarder, en dehors des moments où il décidait de se mettre lui aussi en pause. Mais parfois, il aimait juste profiter de cet instant où seules leurs respirations se faisaient entendre, accompagnées de leur battement de cœurs calqués les uns sur les autres.

Et actuellement, Castiel en profitait. Il se sentait bien. Merveilleusement bien. À présent, Sam était rétabli. Totalement rétabli. Les trois compagnons en étaient persuadés, puisque, l'autre jour, l'humain avait réussi à se couper avec une feuille de papier, et, sans réfléchir, l'ange avait prit ses doigts entre les siens pour le soigner. Cela avait marché, alors que encore quelques jours plus tôt, une action comme celle-ci n'aurait pas fonctionné.

Alors Castiel se sentait réellement bien. Il n'y avait plus rien qui leur planait au-dessus de la tête, pour une fois, et ils pouvaient prendre le temps de vivre, les uns avec les autres. Sans même y réfléchir, ou en discuter, les trois compagnons avaient décidé d'arrêter la chasse – enfin, du moins, de ne pas la rechercher. Bon, la créature céleste était presque sûre que si quelque chose de trop gros apparaissait juste sous leur nez, ils iraient sans même se poser de question. En attendant, ils voulaient juste vivre – et profiter des autres.

L'ange posa doucement sa main sur le visage de l'humain. Sam, entre lui et Dean, était la petite cuillère, son frère serré dans son dos, leurs jambes entremêlées. Celles de la créature céleste étaient un peu plus séparées puisqu'il s'était redressé, quittant le cocon dans lequel l'enveloppait l'humain. Cependant, l'autre main de Castiel était toujours dans celles de Sam, également mélangées avec celle de Dean qui passait au-dessus du corps de son petit frère.

Damn it.

Castiel les aimait tellement.

Cette pensée le frappait plus d'une fois par heure depuis qu'il avait manqué de les perdre face à l'homme, presque deux mois auparavant. Comme s'il touchait quelque chose d'irréel, l'ange laissa ses doigts parcourir le visage de Sam, passant sur sa barbe de trois jours qui râpait légèrement, sur ses lèvres entrouvertes, et sur la peau si douce de son cou, pour ensuite aller se perdre dans ses cheveux, d'où le nez de Dean dépassait légèrement. Castiel savait que l'aîné adorait l'odeur de l'humain, tout comme lui adorait les leurs. L'ange traça du bout des doigts les tâches de rousseurs de Dean, songeant vaguement qu'ils allaient devoir s'arranger pour sortir dehors plus souvent – les taches de rousseurs de la faucheuse commençaient à disparaître.

Ou il pourrait y faire apparaître les siennes. Oui, cela paraissait une excellente idée. Un frisson parcouru Castiel jusque dans le bout de ses plumes qui firent un léger bruissement, et il se pencha légèrement par dessus Sam pour embrasser sans faire un bruit la pommette droite de Dean, laissant sa grâce s'y poser tranquillement. Lorsqu'il se recula en ouvrant les yeux, il pouvait clairement distinguer une nouvelle tâche orangée, un peu plus petite que les autres, un peu moins visible, un peu moins humaine. Mais cela n'enlevait en rien la satisfaction qui parcourait la grâce de Castiel. Il se décala vers Sam pour faire la même chose, et si l'humain eut un léger grognement, il ne se réveilla pas pour autant.

Mais Castiel était foutrement heureux. C'était très humain, sûrement trop, mais, eh, il n'était plus à cela près. Un sourire aux lèvres, il se laissa glisser contre le torse de Sam qui bougea ses bras pour l'emprisonner contre lui, et lentement, Castiel se laissa glisser dans son sommeil alternatif.

J+745.

- Je ne comprends pas, dit Castiel en fronçant les sourcils. Pourquoi as-tu tenu à nous amener en Alaska ?

- Deux minutes, Cas, grogna Dean.

Il batailla un instant avec la porte en bois sous le regard interrogateur que partagèrent ses deux amants, puis, finalement, un cliquetis de serrure se fit entendre alors que la porte grinçait en s'ouvrant.

- Est-ce que vous pouvez, huh, fermer les yeux ?

- Pourquoi est ce que tu -

- Juste, Sammy, faites-le, okay ?

Après avoir haussé les épaules, le cadet ainsi que l'ange fermèrent leurs paupières, et les mains de Dean attrapèrent avec hésitation les leurs pour les tirer à l'intérieur.

Ses deux amants ressentaient très clairement le stress qui habitait Dean, étrangement mêlé à une impatience grandissante. Avec curiosité, Castiel laissa ses sens envahir la pièce où ils pénétrèrent alors que Dean refermait la porte derrière eux. Cela sentait le bois et le froid, mais il devait y avoir un feu quelque part puisque l'ange pouvait – littéralement – sentir la chaleur effleurer sa peau, et le pétillement des étincelles. C'était quelque chose de très étrange, le mélange de tout cela.

- Okay – maintenant, vous pouvez ouvrir les yeux.

Sam comme Castiel s'exécutèrent instantanément, et le cadet resta bouche-bée en voyant l'intérieur de la maison dans laquelle ils étaient.

- … Dean ? Demanda-t-il avec hésitation au bout de quelques secondes, ne comprenant pas réellement ce qu'il se passait.

L'aîné semblait légèrement nerveux, comme à chaque fois qu'ils en venaient aux discussions de cœur, et ce, malgré le fait qu'il savait pertinemment que ses amants ressentaient ses émotions.

- Huh, l'autre fois, avant l'histoire avec Craig, tout ça, Sam, t'avais parlé de fêter Noël, le sapin, les guirlandes bougies tout ça. Et donc… bah, c'est mon cadeau de Noël, quoi.

Nom de Dieu. Les yeux du cadet s'écarquillèrent alors qu'ils tombèrent sur le gigantesque sapin qui touchait presque le plafond dans un coin de la pièce, juste à côté de la cheminée.

- Bon sang, De, tu n'avais pas à – merde, c'est incroyable… souffla-t-il, son regard ne sachant pas réellement où se poser.

- Mais quand est-ce que tu as eu le temps de faire tout cela ? Demanda Castiel, qui semblait tout autant frappé que Sam par l'impression de cocon qui se dégageait du maison.

- Ben… en fait, quand Le Chat et Asmodeus m'ont laissé prendre ma retraite, ils m'ont en quelque sorte offert la baraque en échange de mon silence, parce que leur activité n'est pas non plus très légale. Je leur avais dit que j'avais pas besoin de ça, mais ils m'ont simplement dit que c'était à mon nom – je veux dire, mon vrai, et que si je le voulais, je le prenais, et que si je le prenais pas, ben, il pourrissait. Donc je me suis dit que si jamais je réussissais à me faire des vieux os, autant avoir une baraque en bon état, alors entre deux chasses, je passais faire deux trois travaux, et quand je pouvais pas, je passais des coups de fils pour qu'ils continuent sans moi, quoi, et j'ai continué à bosser dessus après être devenu une faucheuse et -

La phrase de Dean fut brusquement interrompue alors que Sam le serrait brutalement dans ses bras, enfouissant son nez dans le creux du cou de son aîné en inspirant profondément.

- T'es génial, De'.

Castiel ne put qu'avoir un sourire attendri en voyant l'aîné rougir doucement, avant de poser ses mains dans le dos de Sam, fermant les yeux alors qu'il enfouissait son nez dans les cheveux longs. L'ange resta un instant immobile à les observer, avant de finalement, laisser ses ailes sortir lentement alors qu'il s'approchait. Ses plumes entourèrent doucement ses amants qui eurent le même frémissement dû à la grâce dans leur corps, et ils incorporèrent sans même y penser la créature céleste dans leur étreinte.

- C'était pour ça que l'Alaska revenait si souvent dans tes pensées ? Réalisa soudainement Castiel, et Dean hocha vaguement la tête.

- Shit. Vous vous en êtes rendu compte ?

Sam fit un vague mouvement de la tête affirmatif, et Dean eut un nouveau juron.

- Si cela peut te rassurer, nous n'avons jamais compris pourquoi tu pensais à l'Alaska, fit l'ange en souriant, caressant la nuque de Dean.

- Ben fallait que je m'occupe de tout ça, murmura ce dernier, avec un léger grognement, avant de se laissant aller dans l'étreinte.

C'était doux, c'était chaud, c'était possessif, c'était tendre. Oui, c'était tout simplement eux. Les ailes de Castiel étaient définitivement un cocon dans lequel les deux frères adoraient se glisser. Et il en était bien conscient.
Et il en profitait allègrement.

Après tout, malgré leur relation plus que fusionnelle, les trois compagnons avaient toujours cette chose qui les gênait lorsqu'il s'agissait de parler de sentiments. Dean, parce que cela lui avait été inculqué depuis ses quatre ans. Sam, car il n'avait jamais eu l'occasion de trouver comment percer la glace qui avait enveloppé sa famille. Et Cas, tout simplement parce que les anges avaient oublié leurs émotions depuis des millénaires. Alors tout cela restait assez… maladroit.

Enfin, ce n'était pas comme s'ils ne parvenaient pas à se rattraper à côté. D'ailleurs, cela semblait bien parti pour.

Dean avait commencé depuis quelques minutes à grignoter le cou de son frère, glissant en même temps ses mains sous le trench coat qui n'avait pas quitté les épaules de l'ange. Celui-ci avait déjà les ailes frémissantes, et ses compagnons le ressentaient parfaitement bien. Avec un sourire en coin, Sam tourna la tête, déposant un baiser sur les lèvres de l'ange et attrapa les cuisses de son frère, qui eut un léger cri de surprise.

- Sammy ? Eut-il le temps de demander avant que Castiel attrape ses lèvres pour un bref mais puissant baiser qui fit grogner le cadet.

- Où est la chambre ? Marmonna l'ange contre les lèvres de Dean, les picorant par moments.

Dean eut besoin d'un léger instant pour retrouver ses esprits, l'érection naissante de son cadet dessous ses fesses n'aidant pas réellement.

- Escalier, marmonna-t-il en embrassant Castiel, la première porte à droite.

Sam n'en attendit pas plus pour se diriger immédiatement vers la direction indiquée, tentant de monter les escaliers alors que l'ange semblait déterminé à lui compliquer la tâche en parcourant son corps de ses mains – et comme si cela ne suffisait pas, de sa grâce et de la pointe de ses rémiges.

Alors finalement, lorsqu'ils réussirent à arriver dans la chambre, ce fut dans un enchevêtrement de corps, de plumes et de vêtements qu'ils s'effondrèrent sur le lit. Cela ne les stoppa pas le moindre du monde, et trop pressé pour faire durer les choses, Castiel claqua des doigts, et les trois compagnons se retrouvèrent nu dans l'instant.

Dean eut un léger rire face à cela, s'installant à califourchon au-dessus de l'ange déposant ses mains sur son torse pâle alors que Sam s'était glissé derrière Castiel.

- Serais-tu impatient, Sunshine? Demanda la faucheuse avec un sourire en coin, parcourant de ses doigts le torse offert.

- Oui.

Sur cet aveu absolument honnête de l'ange, Dean eut un nouveau rire, vite interrompu quand la bouche de son petit frère se posa sur la sienne. Encore une fois, cela fut rapide et sauvage, mais damn it, c'était parfait, et Sam eut un grognement qui se perdit dans la bouche de Dean alors qu'il ramenait son corps contre celui de Castiel, les serrant tous les trois comme s'il n'y avait plus de lendemain. Et les gémissements qu'il récolta furent les plus belles récompenses de sa vie.

En tout cas, s'il y avait une chose pour laquelle Sam se damnerait sans hésitation, cela serait bien pour ses amants, et lorsque la jouissance les prit, le cadet eut l'impression d'être le plus heureux des hommes.


Voili voilou. C'est fini.

(Si vous voulez, on peut se retrouver sur Héritage problématique, ou pas, un HP/LV. Y'a un bonus qui sort samedi prochain. Il était pas prévu... mais il va être là.)