1 : L'anniversaire
Harry se leva en baillant fortement. Jamais il ne s'était sentit aussi bien. Coucher dans son grand lit, les couvertures rouges remontées jusqu'à son nez, il regarda par la fenêtre d'où il avait une vue sur le ciel bleu. «Excellent jour pour une partie de Quidditch», pensa-t-il, un grand sourire aux lèvres.
Il se leva avec difficulté et fila jusqu'à sa salle de bain où il fit sa toilette et enfila une robe bleu foncé. Bien vite il descendit les escaliers et entra en trombe dans la cuisine. D'un mouvement de baguette magique, il enchanta poêle, oeuf, farine, lait et tout autre objet qui pourrait lui préparer des crêpes sans qu'il n'ait à faire le moindre geste. Puis il fit venir à lui son balai, un éclair des Dieux, le balai le plus performant sur le marché. Attablé, il se mit à astiquer soigneusement le manche.
«Monsieur Potter», s'exclama une voix derrière lui qui lui donna un frisson. «Puis-je savoir ce que vous compter faire avec ce balai ?
– Une partie de Quidditch, voyons, quoi d'autre ?
– Tu ne feras rien aujourd'hui et tu vas retourner tout de suite au lit.» Harry se retourna pour mieux voir son épouse.
Ses longs cheveux roux retenus en natte, les poings sur les hanches, Ginny Weasley Potter le fixait, les yeux brillant de colère.
«Si je comprends bien tu me séquestres ?!
– J'aurai plus facile à attraper un moucheron qu'à t'empêcher d'aller jouer ! Dois-je te rappeler que tu as fait une chute de 20 mètres hier ? Il n'est pas question que tu retournes jouer ! J'ai signalé à ton équipe qu'elle avait une semaine de liberté !
– Mais Ginny. Ce sont les élections pour l'équipe d'Angleterre ! On doit s'entraîner ! Sinon comment veux-tu que j'aille au mondial ?
– Ohh, tu iras au mondial ! Mais dans une chaise roulante si tu continues comme ça !» s'exclama-t-elle d'une voix indignée. Une assiette de crêpes vint se poser devant lui, tandis qu'une éponge enchantée nettoyait la poêle.
«Hermione avait raison !» s'exclama Ginny. «Même débarrasser de. De. Voldemort, tu ne peux pas t'empêcher de faire des bêtises et de risquer ta vie !»
D'un pas décidé, elle s'approcha de lui, lui arracha son balai des mains et partit de la pièce en courant. Harry se leva et la suivit tout aussi rapidement. Il la retrouva près de la cheminée. Un feu vert paisible brillait dans l'âtre. Ginny jeta le balai dedans. Harry crut qu'il allait faire un arrêt cardiaque. Son balai ! SON balai ! Mais son coeur se remit à battre quand elle annonça d'une voix impérieuse «Chez Patmol !». Aussitôt, le balai disparut. Elle se retourna vers lui d'un air de défi.
«Je n'ai pas le choix c'est cela?» Mais il ne lui laissa pas le temps de répondre. En trois enjambées, Harry était près d'elle et l'embrassait avec passion. Ginny en avait le souffle coupé ! Il ne l'avait plus embrassé comme ça depuis. Depuis quatre mois. Quatre long mois où il s'était plongé dans le Quidditch avec dans l'idée de devenir le champion du monde. Au grand mécontentement de sa jeune épouse ! Et il était proche du but. Il était déjà dans les dix meilleurs du classement des équipes nationales. Encore deux matchs et il avait une chance d'aller au mondial.
D'une équipe minable avec des débuts difficiles, il avait su tirer le meilleur ! Depuis qu'il avait vaincu Voldemort alors qu'il n'avait que 17 ans, Harry avait déclaré qu'il voulait devenir joueur de Quidditch. Et après trois ans d'efforts, il allait y arriver.
En sortant de l'école, Harry avait toutes les prédispositions pour devenir chef de la brigade des Aurors, médicomage, Professeur (et cela dans toutes les branches sauf potions et Histoires de la magie). On lui avait même demandé de devenir le nouveau ministre de la magie ! Mais Harry avait tout refusé. Toutes les offres. Il avait arpenté le monde pendant un an, puis était revenu en Angleterre. Là, il déclencha la plus grande surprise du siècle en demandant Ginny en mariage. Ces deux-là étaient ensembles depuis la sixième année d'Harry. En quittant l'Angleterre, Harry lui avait dit : «Attends moi ! Quand je reviendrais, je te ferai la plus grande surprise de ta vie !» Et il n'avait pas mentit !
Tous les amis d'Harry étaient présents au mariage ! Ron et Hermione (qui allaient bientôt se marier également), Sirius Black, Remus Lupin, Albus Dumbledore et tous les professeurs de Poudlard (Même Rogue), toutes la famille Weasley (depuis le cousin germain jusqu'à la tante éloignée !), et bien sûr tous les amis que les deux époux avaient à Poudlard.
Mais outre tous ses amis, Harry avait invité six personnes étrangères. Il les présenta durant le banquet après le mariage. Ginny se souvenait très bien de se jour. Les yeux brillant d'excitation, il était monté sur l'estrade et avait dit :
«Je tiens à vous présenter les membres officiels de mon équipe de Quidditch !» Cette annonce avait plongé toute la salle dans le silence. Puis Ron, Fred et George avaient applaudis, vite suivis de tout les invités. Et il avait présenté SON équipe !
Il y avait d'abord Joshua McDrell, un Américain, surnommé Josh. Il était le gardien de l'équipe et de loin le meilleur. Quelle que soit la façon, il se débrouillait pour arrêter le souaffle et cela souvent au péril de sa vie ! Cheveux gris argentés (une teinture, bien sur), les yeux d'un jaune brillant, il rendait nerveux toute personne croisant son regard, mais il était le plus drôle de l'équipe et ne cessait de faire des blagues ! Venait ensuite Gabrielle Fuse, une Française. Excellente poursuiveuse, elle était la plus belle femme de toute la salle (Ginny en avait été jalouse et avait soupçonné Harry de ne pas seulement être son capitaine). Sa chevelure blonde platine flottait librement dans son cou, (excepté lors des match de Quidditch, où elle les attachait en queue haute), elle avait des yeux mauve et était la plus silencieuse de la bande. Elle ne parlait que quand c'était nécessaire et sa façon de comprendre toutes les situations, quel qu'elles soient donnait des frissons dans le dos. Les deux autres poursuiveurs étaient des jumeaux. Une fille et un garçon, originaire du Japon ! La fille, Setsuko Mihuro, était un vrai bout en train ! Sa vivacité et son énergie en effrayaient plus d'un sur le terrain. Le garçon, Mikohé Mihuro était muet ! Mais Ginny le soupçonnait de faire semblant ! Tous deux avaient les cheveux et les yeux noirs et se ressemblaient comme deux gouttes d'eau, à la différence que Mikohé avait de longs cheveux, alors que Setsuko les avait courts ! Ledaral Arimiel était un Grec, et il était difficile de trouver homme plus froid que lui. Calme, il gardait toujours une expression indifférente sur le visage, excepté sur le terrain, où il devenait un monstre incontrôlable, envoyant férocement les cognards à toute personne osant s'attaquer à lui. Enfin suivait un Africain, qui se prénommait simplement Ali, il était le deuxième batteur. C'était une véritable pipelette et la plupart des gens fuyaient sa compagnie, par crainte de devoir supporter ses longs monologues. Les seules personnes qui le pouvaient le supporter étaient Harry et Gabrielle (des rumeurs avaient courut sur la relation de l'Africain et de la Française).
Comment Harry avait convaincu ses six personnes de devenir ses joueurs et de faire partie d'une équipe qui plus est en Angleterre, personne ne le savait, mais tous étaient d'accord sur un point : c'était la meilleur équipe que l'Angleterre ait jamais connus. Oh, bien sûr, au début on ne les avait pas accepté à cause de toutes ces origines différentes, mais Harry avait renversé toutes les barrières. Il n'avait menacé personne, n'avait tué aucun sorcier, il avait simplement fait joué son équipe contre d'autres. Puis, quand il eut battu toutes le équipes d'Angleterre, il fit courir le bruit que l'Amérique leur proposait de devenir leur équipe nationale. L'idée de perdre des joueurs si extraordinaires avait poussé le Ministère à déclarer l'équipe d'Harry équipe régional de Londres. Ce qui leur donna une ouverture pour les sélections de la future équipe Nationale !
Evidemment, on avait proposé à Harry d'être l'attrapeur de l'équipe national, mais il avait répondu à tous la même réponse : «C'est toute mon équipe, ou rien !» Et ils n'avaient pas eut le choix. Maintenant, il ne restait plus que deux matchs ! Deux matchs et ils seraient l'équipe National et participeraient au mondial. Jamais Harry n'avait été plus proche de son but !
Mais un accident était survenu lors du match précédent. Les batteurs adverses, s'apercevant que Harry avait repéré le Vif d'or, lui avaient lancé les deux cognards en même temps. Si Harry avait pu évité le premier tandis qu'il attrapait le Vif, il ne put s'éloigner suffisamment vite de la trajectoire du second qu'il prit en pleine tête. Il était tombé de 20 mètres ! Et il était resté inconscient trois heures ! Trois longues heures durant lesquelles Ginny crut qu'elle allait mourir de peur. Toute l'équipe était dans la salle d'attente, attendant des nouvelles de leur capitaine. Ginny avait bien faillit étriper Ali qui ne cessait de parler d'une voix suraiguë, mais alors qu'elle faisait un mouvement pour aller stupéfixé le second batteur de l'équipe, Harry était sorti, un sourire rayonnant sur les lèvres ! Et ses premiers mots furent : «Plus que deux matchs les gars et on y est !» Ginny crut qu'elle allait devenir folle.
Un sourire aux lèvres, elle se retourna et s'appuya contre son mari. Celui-ci avait fermé les yeux, étendu dans son lit.
«Tu as encore gagné, mais la prochaine fois je ne te laisserai pas faire !» ragea-t-elle en allant ramasser ses vêtements qu'Harry avait jeté à terre, deux heures plutôt.
«C'est ce que nous verrons», répondit Harry d'un ton de défi en sautant sur la jeune femme.
Et une fois de plus, il avait raison ! Ginny se retrouva bien vite dans le lit, oubliant le monde et tout ce qui les entourait sous les doux baisers de l'homme qu'elle aimait plus qu'elle-même.
Quand elle se réveilla, ses yeux se posèrent de suite sur l'horloge.
«Mer...»cria-t-elle, réveillant Harry en sursaut.
«Quoi ? Quoi ? Qui a-t-il ?» balbutia-t-il, l'esprit embrumé.
«Il est 17h45 !» s'exclama Ginny comme s'il s'agissait de la chose la plus horrible du monde.
«Et alors ?
– Harry ! J'ai invité tout le monde ! Ils vont arriver dans moins d'une demi-heure,» dit-elle avec précipitation.
«Pourquoi diable as-tu invité tout le monde ?» demanda-t-il en se laissant retombé sur son oreiller tandis que Ginny enfilait une robe de sorcier vert émeraude.
«Harry ! Non mais t'es pas possible ! Nous sommes le 31 juillet, c'est ton anniversaire ! Et toute la famille et l'équipe vont arriver pour le fêter ! Ainsi que Dumbledore, Hagrid et Remus !
– Quoi ?» s'exclama le concerné en se relevant d'un bond.
Mais aucun n'avait à s'inquiéter. En une demi heure, Harry et Ginny firent des miracles. Tandis qu'elle préparait le dîner et faisait un gâteau par la même occasion, lui dressait les tables et des pavillons dans le jardin. Ils étaient tout deux vêtus de robes vert émeraude et se chamaillaient sur la façon la plus élégante de disposer les serviettes de table lorsque Ron et Hermione arrivèrent par la poudre de Cheminette. Ils trouvèrent les deux époux dans le jardin, changeant sans cesse la disposition des fameuses serviettes à coup de baguettes magiques.
«Madame ma soeur, allez-vous cessez d'ennuyer mon meilleur ami lors de son anniversaire !» plaisanta Ron en déposant une enveloppe sur «la table aux cadeaux». Ginny sauta au cou de son frère, non s'en avoir lancé un dernier sortilège pour empêcher Harry de modifier la table.
Tandis que le frère et la soeur se disaient bonjour, Hermione se dirigea vers Harry et l'enlaça.
«Je suis vraiment contente de te revoir Harry !
– On s'est vu hier, raya le brun.
– Blablabla ! Cesse donc de me contrarier et raconte-moi ce que tu as fait aujourd'hui.»
Un sourire carnassier étira ses lèvres tandis que Ginny proposait précipitamment à Hermione et à Ron d'aller déposer leurs affaires dans le hall. Hermione éclata de rire tandis que Ron lançait de petit coup d'oeil vers le ciel, faisant comme s'il n'avait jamais rien entendu.
Un quart d'heure plus tard, l'équipe au grand complet était présente. Et alors qu'ils discutaient tous autour d'un verre de champagne, Percy et Pénélope Weasley arrivèrent, accompagné de leur fils ; Achille. Le petit garçon s'empressa de sauter au coup d'Harry pour lequel il avait une admiration sans borne. Tandis qu'Harry s'amusait avec Achille, Molly et Arthur Weasley arrivèrent, vite rejoint par Fred et Angelina, mariés depuis bientôt un an. George arriva enfin avec Katie dont le ventre annonçait l'agrandissement de la famille Weasley. Bill et Charlie, en compagnie de leurs charmantes épouses et de leurs bambins (ils en avaient tous les deux trois – pour l'instant !). Harry se retrouva bien vite entouré d'une ribambelle d'enfants.
«Comment diable fait-il pour se faire adorer par tous ces abominables mouflets,» lâcha Ron d'un ton sarcastique.
«Il ne les insulte pas», répliquèrent ses trois frères qui était les pères des «mouflets».
Et toute la salle éclata de rire, excepté les enfants qui se disputaient pour avoir l'honneur de monter sur le dos de l'attrapeur et de Ledaral qui ne riait que quand un joueur adverse tombait à cause d'un de ses cognards.
«On s'amuse bien ici j'ai l'impression», lâcha Sirius qui venait d'arriver, le balai d'Harry dans une main, un paquet dans l'autre.
«SIRIUS», s'écria Harry, délaissant les enfants et sautant au cou de son parrain.
«Je suis jaloux,»déclara Ron. «Même à moi il ne me fait pas un accueil pareil !»
Et de nouveau, la maison résonna de rire.
Remus suivit bien vite, et les enfants qui essayaient d'attirer l'attention d'Harry se précipitèrent vers lui.
«Et me voilà libre», ricana Harry en contemplant le loup-garou, étouffé par les enfants.
«Pas pour longtemps», dit une voix douce. Dumbledore venait d'arriver en compagnie d'Hagrid et de son épouse, anciennement connue sous le nom de Mme Maxime.
Tous les convives étant présents, ils s'installèrent aux tables, parlant joyeusement tandis que les enfants s'amusaient non loin, sous le regard attentif de leurs parents. Près de la table s'en trouvait une plus petite, recouverte de cadeaux pour Harry.
Ce dernier s'amusait plus que tout au monde, sautant d'une conversation à l'autre, embrassant Ginny au passage, jouant avec les enfants la seconde suivante.
Avec le bruit qu'ils faisaient, les voisins auraient pu venir se plaindre, mais Harry et Ginny n'en avait pas. Ils vivaient dans une grande maison, éloignée d'une centaine de kilomètres de Poudlard, où ils se rendaient fréquemment pour rendre visite à Ron et à Hermione, qui y travaillaient comme professeurs. Hermione remplaçait McGonagall qui avait pris sa retraite, et Ron était professeur de vol, Mme Bibine étant décédée quelques années plutôt.
Fred et George avaient ouvert leur boutique de farces et attrapes. Installé sur le chemin de Traverse durant les vacances et à Pré-au-Lard durant l'année scolaire, leurs affaires marchaient mieux que jamais, grâce à leurs meilleurs clients : les enfants !
Bill et Charlie travaillaient toujours au même poste, tandis que Percy était passé directeur du département des relations étrangères. Ginny ne travaillait pas, elle avait en poche un diplôme lui permettant d'être infirmière, mais comme elle le disait, son seul malade était Harry, pour lequel elle se consacrait entièrement. Remus Lupin et Sirius Black tenaient une petite librairie à Pré-au-Lard, un vieux rêve du loup-garou que Sirius avait décidé de réaliser quatre ans plutôt. Dumbledore était toujours directeur de Poudlard, mais le vieil homme parlait de plus en plus de prendre des vacances, mais voulait garder son poste pour le confier à Harry lorsque celui-ci arrêterait le Quidditch.
«Vous pouvez attendre longtemps, lâcha Harry d'une voix enjouée au cour du dîner. Je n'abandonnerai pas avant que l'Angleterre soit détentrice de la coupe du monde au moins cinq fois de suite !» Le vieil homme fit une moue boudeuse, mais éclata de rire lorsque Ginny répliqua qu'elle divorcerait avant ou finirait par devenir folle.
La soirée passa très vite et Harry fut prié de déballer ses cadeaux avant que les pères et mères rentrent chez eux pour mettre leurs enfants au lit, ce à quoi les bambins répondirent par de petits cris de protestations que Molly Weasley fit rapidement taire. Elle restait le chef de la famille Weasley, et même les plus jeunes n'osaient la contrarier.
Le cadeau de l'équipe surprit tout le monde ; les joueurs s'étaient alliés et avaient acheté à Harry un bon pour une semaine de vacances. «S'il ne part pas le plus vite possible, ce tyran va nous rendre fou», expliqua Josh, causant l'hilarité générale.
Sirius et Remus lui offrirent un épais grimoire sur lequel il était inscrit : «les sorts et contre sorts». Harry se tourna vers son parrain et son ancien professeur d'un air ahuri, ce qui les fit rire. Avec un coup de baguette magique de Remus, le cadeau reprit sa vrai forme, dévoilant un carton dans lequel se trouvait plusieurs petits gadgets de Quidditch, qui permettait de faire accélérer un vif d'or, rendant un entraînement plus difficile, ou des poids que les joueurs devaient s'attacher aux pieds, entraînant leur force et décuplant leur capacité, au grand dame de l'équipe, mais au grand plaisir de Harry.
Molly et Arthur Weasley lui offraient un énorme sachet de poudre de cheminette, ce qui fit grimacer Harry qui les remercia malgré tout. Albus Dumbledore lui offrait un papier disant qu'il lui offrait son poste quand il voudrait, ce à quoi Harry répondit en lui tirant la langue, mais rangea tout de même le papier avec ses autres cadeaux, en prenant bien soin de le ranger là où il était sûr de le retrouver. Charlie lui offrit un livre sur les dragons très illustré écrit par lui-même et Bill lui donna des potions reconstituantes, recevant les mercis continuelle de sa soeur.
Hagrid lui offrit un album photo dans lequel Harry découvrit plusieurs photos de lui à Poudlard et dont il ignorait totalement l'existence, allant de ses douze à ses dix-sept ans.
«Je les aies eue de Collin Crivey», expliqua le demi-géant. Percy lui offrit des protections de Quidditch plus performantes. Et les jumeaux des farces et attrapes.
Restait le cadeau de Ron et Hermione. Il s'agissait d'une petite enveloppe.
«Non je ne prendrais pas votre poste», plaisanta gaiement Harry, faisant rire toute l'assemblée.
«Ouvre-la donc, gros bêta !» ricana Hermione. Harry, un grand sourire au lèvre, ouvrit l'enveloppe et découvrit un papier blanc sur lequel était écrit en lettre dorée :
Cher monsieur Potter, Nous avons l'honneur de vous désignez comme parrain de notre futur enfant, qui devrait naître au mois de Février. En espérant de tout coeur que vous accepterez, Ron et Hermione Weasley.
Harry sauta au plafond en apprenant la nouvelle et félicita ses deux meilleurs amis. Il bouda ensuite pendant cinq minutes car il découvrit que tout le monde était déjà au courant !
Les parents rentrèrent chez eux vers 21 heures, mais Ron, Hermione, Sirius, Remus, Hagrid et Albus restèrent jusque minuit, tandis que l'équipe daigna rentrer quand Ginny tomba endormie sur sa chaise vers une heure du matin. Sans bruit et à coup de baguette magique, Harry rangea et lava tous les couverts et toutes les tables. Quand il eut fini, il était deux heures et seule restait au milieu du jardin, Ginny, profondément endormie sur sa chaise. Riant légèrement, Harry souleva sa bien-aimée dans ses bras et l'emmena dans leur chambre pour l'étaler avec délicatesse sur leur lit. Il partit ensuite ranger la chaise et fermer la porte. Quand il remonta il fut surpris de découvrir Ginny, assise sur son lit, un paquet sur les genoux. Il n'était pas bien grand, faisant seulement 20 centimètres. Elle lui tendit, un grand sourire aux lèvres. Sous le regard de sa femme, Harry enleva l'emballage cadeaux rouge vif et découvrit un étui entouré de velours. Sans poser de question, il ouvrit la petite boîte et découvrit un petit ruban bleu.
Il resta pétrifié pendant cinq bonnes minutes tout en fixant le petit ruban, puis, tomba à genoux au pied de Ginny, l'enlaçant avec force. Harry se mit à pleurer contre l'épaule de sa femme.
«Oh, Ginny, pleura Harry, c'est le plus beau cadeau de ma vie.»
Ginny passa une main dans ses cheveux et l'embrassa tendrement sur le front.
«Depuis. Depuis combien de temps. ?
– Ça va faire un mois ! C'est prévu pour Mars ! Et d'après les sages femmes, ce sera un garçon. Oh bien sûr, on n'en sera sur que le mois prochain, mais, normalement, c'est un garçon.»
Harry s'assit près de Ginny et l'embrassa avec tendresse.
«Je t'aime, Ginny», lui murmura-t-il.
La jeune femme sourit. Tous deux s'étendirent et plongèrent dans le sommeil, une main posée sur le ventre de Ginny où grandissait déjà la vie de leur futur fils.
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Voilà ! Je l'ai mit ! J'espère de tout cœur que ma fic vous plaira !