Bonjour/Bonsoir à toutes et tous !

Je vous présente une nouvelle fanfiction, une Wincest. Elle prend place pendant a saison 11, mais il ne devrait pas avoir de spoilers majeur.

Le rated est si haut car c'est une fic beaucoup plus sombre que ce que j'ai pu poster auparavant, et qu'il y aura des description de blessures, mais pas de lemon.

Si la fanfiction se déroule dans l'univers de Supernatural, il faut cependant mentionner ceci :

Certains personnages secondaires inventés pour l'occasion porteront les noms de personnages de Lost. J'ai du mal à trouver des noms pour mes personnages, donc quand j'écris de la fanfiction, je vais me servir là :)

La créature que j'utilise n'est jamais apparu dans la série, j'ai donc fait des recherches sur elles, mais je suis de base la description faite dans cet ouvrage Encyclopédie des revenants et des Non-Morts aux éditions le Héron d'Argent (ce n'est malheureusement pas de la pub pour eux, juste que j'aime ce livre). J'ai ensuite fait ma sauce pour l'histoire.

Tous cela étant dit, et vous souhaite une bonne lecture.

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Chapitre 1

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-Bonjour !

-Bonjour.

-Café ?

-Déjà pris.

-Ça va ?

-Oui, je regarde juste. Je crois que j'ai une affaire.

-Où ?

-À Belcourt, dans la réserve amérindienne de Turtle Mountain, dans le Dakota du Nord.

Sam tendit la tablette à son frère. Six morts en trois jours, dans une ville d'un peu plus de 2000 habitants, c'était suspect. Surtout quand la seule cause proposée par la police était l'attaque d'un animal. Qui ne mangerait que le foie de ses victime, pas forcément la partie la plus nourrissante d'un être humain.

-On part dans l'après-midi.

-Ouais.

Les deux frères montèrent donc dans l'Impala pour un trajet de 11 heures. Dean se concentrait sur la route, et Sam lisait il ne savait trop quoi. Sans doute quelque chose d'ennuyeux. Enfin bon, du moment que son frère ne recommençait pas à écouter de la musique douteuse, il n'en avait rien à faire. Seule importait la route, défilant sous ses yeux, et la musique.

Le soir, vers 22h, après cinq bonnes heures de route, Dean se résolut à s'arrêter dans un motel. Il restait encore six heures de route, et mieux valait arriver à peu près frais.

Il secoua son frère qui commençait à s'assoupir, et ils se rendirent à la réception. Les y attendait un homme d'une quarantaine d'années, l'air particulièrement mal luné.

-Je vous préviens, les lit doubles c'est pour les couples normaux, pas les dégénérés !

-Travis !

Une femme de la même tranche d'âge arriva brusquement, fusillant du regard le réceptionniste.

-Ce n'est parce qu'il y en a eu hier que tu dois engueuler tous les hommes qui passent par là ! Non, mais c'est quoi ça ! C'est une façon de parler aux clients ?!

-Lâche moi Sharon, je n'en veux pas dans mon établissement.

-Nous sommes frères. On a beaucoup roulé, alors est-ce qu'on pourrait avoir une putain de chambre, ou vous préférez perdre deux clients pour faire votre putain de scène de ménage !

L'homme et la femme se turent, et le premier les enregistra finalement. Sam et Dean montèrent donc dans leur chambre, où le plus jeune explosa dès que la porte fut fermée.

-Sérieusement ?

-Quoi ?

-Ça ne te choque pas, toi, qu'ils réagissent comme ça juste parce qu'on est deux hommes ?!

-Tu aurais préféré quoi ? Être une femme et qu'ils nous prennent pour un couple ?

-Ce n'est pas le problème ! C'est une façon de traiter un potentiel couple gay ?

-Écoute, je chasse les monstres, pas la bêtise humaine. Bonne nuit.

Dean s'écroula sur son lit, et Sam rejoignit le sien en soupirant. De toute façon, il ne pouvait rien y faire et ce problème ne serait jamais le siens. N'est-ce pas ?

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Ils arrivèrent à Belcourt le lendemain. C'était une petite ville, et beaucoup d'éléments rappelaient les origines amérindiennes de la majorité des habitants.

-Non, Dean, pas question de jouer au cow-boy.

-Mais…

-Non. Tu vas encore te ridiculiser.

-Mais non, mais non. On y est.

Ils se rendirent donc chez le shérif.

-Agents Barnes et Rogers, FBI. On vient pour les cadavres sans foie.

-Un animal.

-Permettez nous d'enquêter avant d'en tirer des conclusions. Donc ?

-Très bien. On a sept victimes, la septième date de la nuit dernière. Le légiste l'a encore. Ils n'ont aucun lien ; une mère de famille, un quinquagénaire, une adolescente, un jeune couple, et trois adultes sans histoires.

-Aucun lien ? Pas d'ennemis, de liens de parenté, de trucs comme ça ?

-À part qu'ils sont tous morts à proximité du cimetière, aucun.

-D'accord, merci.

Les Winchesters sortirent du bureau.

-Vas vérifier les dernières morts dans la ville, proposa Dean. On pourrait avoir affaire à un revenant. Je vais à la morgue, puis j'irai interroger les familles des adultes. À toi les autres.

-Tiens moi au courant.

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Le médecin légiste n'apprit pas grand chose à Dean, si ce n'est que le foie de la victime avait était arraché après sa mort. En revanche, Sam trouva quelque chose d'intéressant ; la dernière personne morte prématurément avant cette série de victimes était une jeune femme qui avait fait une mauvaise chute en forêt. Le genre de mauvaise chute qui pouvait être aussi accidentelle que crime maquillé en accident.

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Sam et Dean se retrouvèrent donc le soir pour faire le point.

-Le shérif dit qu'il n'y avait aucun lien, commença le second, mais écoute ça : Connor et Desmond étaient dans l'armée, ils étaient en permission. Le quinquagénaire était aussi un vétéran. Là où ça devient intéressant, c'est pour les autres. Lacey, adolescente, était membre du club de boxe de son lycée et était douée. Le couple, les Shepherd, animaient des cours de karaté, et la mère de famille était pro-second amendement, et fréquentait assidûment le club de tir. Visiblement, ça n'a pas arrêté le coupable.

-Donc, ils savaient tous se battre, ou au moins se défendre ? Loup-garou ?

-Pas la pleine lune, et puis c'est le foie. Non, ça doit être autre chose. Qu'as-tu trouvé ?

-Rachel Burke.

Sam lui montra la photo d'une femme brune d'une trentaine d'année, aux yeux bruns.

-Très jolie. On va la voir ?

-Rends toi au cimetière alors. Elle est morte il y a cinq jours, de manière possiblement «accidentelle». Je propose qu'on aille voir sa veuve.

-… Sa ? Tu pense que comme les tarés du motel, les gens ici sont suffisamment homophobes pour en tuer une ?

-Ça ferait un motif, et une victime vengeresse.

-Je veux bien, mais ça n'explique pas les foies arrachés. À moins que ce ne soient les coupables, mais si je peux imaginer que la mère obsédée par la sécurité ait été une fervente pro-famille traditionnelle, j'ai du mal à voir la jeune ou les soldats en permission s'allier soudainement à elle pour tuer Rachel. Je pense que c'est autre chose.

-Très bien. Je vais interroger Juliet, fais tes recherches.

-Je parie que c'est pas ça !

-Dean…

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L'aîné se mit donc devant son ordinateur en soupirant. Il débuta donc ses recherches. Il commença par chercher dans tous les folklores habituels, mais il ne trouvait que des choses qui ne fonctionnaient pas dans son cas. Il décida de faire une pause et d'aller se chercher un burger. Il ne trouva qu'un attrape-touristes à thématique amérindienne.

Amérindienne...

Amérindienne...

Il soupira et remballa rapidement son cheese pour aller le manger devant l'ordinateur et ses recherches.

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-Oui ?

-Agent Barnes, FBI. J'aimerais vous poser quelques questions, Madame Burke.

-Oh.

-Rien de grave, ne vous inquiétez pas !

-C'est au sujet de la mort de Rachel ?

-Oui.

-Entrez. Vous êtes bien le seul à vouloir enquêter là-dessus. Vous voulez boire quelque chose ?

-Non merci.

Ils s'assirent. Il y avait quelque chose d'étrange, avec Juliet Burke. Elle était blonde aux yeux bruns. Et elle lui disait vaguement quelque chose. Elle avait un air las sur le visage, mais aussi une infinie douceur.

-Votre femme fut la dernière morte avant la vague de meurtres actuelle. J'aimerais savoir si elle était la première victime. Que faisait-elle en forêt ?

-Elle courait. Ra... Rachel était très sportive, et elle a pratiqué le tir à l'arc à très haut niveau. Mais elle a vite arrêté.

La dernière phrase avait été dite très vite, comme si c'était un secret que nul ne devait savoir. Sam haussa un sourcil, et décida de laisser tomber.

-C'est étrange. Toutes les victimes étaient d'anciens militaires ou des gens pratiquant un sport de combat. Et votre femme aussi.

-Vous pensez qu'il y a un lien ?

-Peut-être. Dites moi. Avait-elle des ennemis en ville ?

-Non. Mais nous n'avions pas plus d'amis.

-Oh. Vous habitez ici depuis longtemps ?

-Une dizaine d'années. On pensait qu'on serait tranquille, mais on n'a jamais pu vraiment s'intégrer. Enfin bon. On aurait dû prendre une ville plus ouverte, je pense.

-Je suis désolé pour vous.

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Sam ressortit de chez Juliet et se rendit au motel, où Dean l'attendait.

-J'ai quelque chose ! Dirent-ils en cœur.

-Commence, proposa le plus jeune.

-On est dans une réserve indienne, alors j'ai cherché dans leur folklore. Il y a une seule créature qui correspond à ça. Le Bak... Bayo... Baykok. C'est "un guerrier mort après avoir commis des actes déshonorants, comme l'inceste". Ça peut être aussi du cannibalisme, un viol, un meurtre avec mutilation ou d'autres trucs joyeux. Il va attaquer d'autres guerriers, et manger leur foie. Oh, et chose sympathique, il est apparemment invulnérable ET invisible.

-Rachel était une guerrière. Elle a fait de l'arc à très haut niveau, mais Juliet n'avait pas l'air de vouloir que ça se sache. Et elles sont assez isolées de la ville, socialement parlant.

-Peut-être que l'homosexualité est un acte déshonorant pour les Indiens ?

-À égalité avec l'inceste et le cannibalisme ? Je veux bien que ça ne soit pas trop toléré, mais pas de manière aussi forte.

-Tu te rappelle le mec du motel ?

-Mouais. Passons. Pour toi, Rachel est le Baykok ?

-Je ne sais pas. Il faudrait aller parler à un shaman ou je ne sais quoi.

Ils passèrent donc la soirée à chercher un shaman ou un moyen de tuer, ou au moins stopper le Baykok. Manque de chance, il n'y avait pas grand chose en ligne. Ils finirent par aller se coucher, en ressassant toute l'affaire. Ils n'avaient jamais affronté de Baykok auparavant, sans doute parce que les actes déshonorants ne couraient pas les rues. Personne ne pouvait imaginer aller manger son voisin ou coucher avec son frère ou sa sœur. C'était totalement absurde. Et cette idée lui tournait en boucle dans la tête (pas le fait de manger son voisin, l'autre). Elle éclosait lentement, doucement, délicatement, comme si elle se réveillait après un long hiver. Mais c'était une fleur interdite, à laquelle il ne devait pas penser. L'autre n'y pensait certainement pas.

Homosexualité, inceste... Personne ne comprendrait. Personne ne voulait comprendre.

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Ils se levèrent le lendemain, et se rendirent chez un shaman dénommé Kwanita, en temps que journalistes voulant écrire un article sur les mythes des Ojibwés. C'était un vieil homme fatigué, qui semblait particulièrement heureux de raconter les histoires de son peuple, qui semblaient ne plus intéresser personne. Lorsqu'ils en arrivèrent au Baykok, ils se risquèrent à poser quelques questions.

-Et il n'y a vraiment aucun moyen de le tuer ?

-Il ne faut pas le tuer, mais le purifier. Pour ça, il faut une personne qui l'aime sincèrement. Les cas d'inceste sont alors les plus plus simples, mais aussi les plus rares; ils découlent d'une malédiction lancée par le shaman de la tribu.

-Et pour l'homosexualité ?

-Elle n'est pas considérée comme un crime. Un homosexuel ne pourrait pas devenir un Baykok pour cette seule raison. Un homosexuel incestueux par contre, pourrait le devenir.

-Et quel est exactement le rituel ?

-Je vois.

Dean et Sam se regardèrent, surpris. Le vieil homme les détailla un long moment, et sourit.
-Vous êtes là pour le Baykok ? Souvenez vous. Les victimes ne sont pas toujours celles que l'on pense, et les coupables peuvent avoir l'air innocent. Trouvez qui est le Baykok, et pourquoi. Trouvez son crime, beaucoup plus proche de vous que vous ne l'imaginez. Trouvez son âme sœur. Et méfiez vous des arcs. Charles !

Les Winchester sursautèrent, et un jeune homme aux traits métissés rentra.

-Messieurs Ackles et Padalecki, je vous présente Charles, mon petit-fils. Il ressemble peut-être aux colons, mais ne vous y trompez pas, c'est un vrai indien.

-Papy, arrête de les soûler de tes phrases sans queue ni tête !

-Pourtant, ma prochaine phrase va être très raisonnable pour M. Ackles. Emmène les au bar, pas celui du centre ville, celui au nord un peu isolé, la bière y est meilleure, ils vont en avoir besoin.

-En effet, c'est une excellente idée !

-Dean !

-Quoi ?

Sam lui lança un regard désespéré.

-Ne vous inquiétez pas, reprit Kwanita. Quand vous aurez besoin de moi, vous reviendrez.

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Voilà. Avez vous aimez ? Qu'en pensez vous ?

À la prochaine, j'espère !