Je me possède aucun des personnages du film.

Petit recueil de drabbles prenant place dans l'univers du film Robin des bois, prince des voleurs. Pour ceux qui ne connaissent pas le principe, on vous donne un mot et vous avez 7 minutes pour écrire un texte de 100 mots (avec une tolérance de 10%). Certains ont été écris dans le cadre des soirées Drabbles du Collectif NoName, d'autres avec l'aide d'un générateur de mots aléatoires.

Alors les mots de cette liste font suite à une idée née au sein de nos discussion sur le Discord du COLLECTIF NONAME : L'ALPHABET DE L'ETE. Cette idée a été initié par Elizabeth Mary Holmes que je remercie pour cette idée fort sympathique de nous proposer un mot rare par jour ! Voilà donc une première fournée sur ce fandom !

C'est différent de ce que je fais d'habitude mais je trouve ça amusant comme exercice. Vous trouverez un peu de tout sans ordre chronologique.

N'hésitez pas à me proposer des mots si vous en avez envie.

En espérant que cela vous plaise

Bonne lecture

PS : Si vous cherchez à mettre de l'ordre dans mes fics, faites un tour sur mon profil, la liste est à jour et vous avez un ordre pour les lires biens que la plupart soit des OS.

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QUELQUES MOTS DE SHERWOOD

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1. Collusion (106 mots)

Faire croire à une entente, faire espérer au shérif ce pacte, cette collusion tacite entre eux pour retrouver Robin et le tuer. Au départ, c'était surtout pour se sortir de cette prison et s'éviter la corde. Il se moquait bien de l'un comme de l'autre. Il avait toujours été seul de toute façon, mais maintenant, maintenant c'était différent. Les choses avaient changé. C'était peut-être la fatigue, mais il avait craqué, avouant à cet homme les liens qui les unissaient et il n'avait pas été rejeté, bien au contraire. Alors, oui, il allait jouer de cette fausse collusion pour l'aider réellement, il s'en été fait le serment.

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2. Echalier (112 mots)

Non, ce n'était pas une bonne idée, définitivement s'était ridicule. Vouloir se porter volontaire pour montrer à Robin qu'il n'était pas qu'un lâche état la pire des idées qu'il avait eu. Will accéléra pour éviter de se faire rattraper, mais il était à pied et les hommes du shérif étaient en train de gagner du terrain sur lui, mètres après mètres. Le jeune homme tenta de calmer sa respiration et agrippa l'échalier en fasse de lui. Il l'escalada précipitamment plongeant dans le pré pour se faufiler dans le troupeau et essayer de disparaître à la vue des soldats avinés qui tentaient de le rattraper. C'était bien la dernière fois qu'il était volontaire.

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3. Joug (121 mots)

La liberté, le choix de faire ce qu'il voulait de sa journée, c'était si étrange pour Will. Lui qui avait toujours vécu sous le joug d'un plus puissant, avouer leur lien à ce frère, qu'il avait tant essayé de détester en vain, avait des conséquences inattendues. Il s'était senti si mal à l'aise les premiers jours, lorsque Robin lui avait dit, qu'il avait le droit de dormir tard pour rattraper les trop longues heures de sommeil qui lui manquait. Il trouvait si étrange qu'on lui prépare à manger ou qu'on lui parle avec respect. Ce n'était pas pour ça qu'il avait fini par lui avouer, il avait besoin d'avoir un frère, de ne plus être seul et ça aussi, il l'avait.

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4. Jocrisse (119 mots)

Benêt… Nigaud… Jocrisse… Oh, il en avait entendu des insultes toute son enfance, quand il avait dû se battre ou voler pour survivre. Cela l'avait touché au début et puis, il s'y était fait. On le prenait pour un idiot et un marginal, personne n'avait jamais réellement fait attention à lui, à part Fanny dont le bon cœur l'interdisait de voir quiconque greloter de froid dans la neige. Il neigeait aussi aujourd'hui. Will regardait les flocons par la fenêtre, mais tout était différent. Pas d'insultes… Sa tête était appuyée contre l'épaule de Robin, qui lui parlait de leur père. Il était au chaud, détendu et quand il finit par s'endormir, son frère l'attira doucement contre lui pour le veiller.

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5. Krak (104 mots)

C'est en entendant le mot krak que Robin perdit le fil de la conversation. Il se retrouva plongé dans ses souvenirs, revoyant devant ses yeux les hautes forteresses bâties en Terre Sainte. Le krak des Chevaliers étaient splendide, majestueux, un chef d'œuvre de la l'art militaire. Les croisades ne lui manquaient pas, trop de souffrances, trop de stupidité là-dedans, mais ce mot lui rappelait combien il avait été émerveillé le premier jour, en se retrouvant aux pieds de ces murailles élancées. Une petite tape de Marianne sur son bras le ramena brutalement à la réalité.

- Tu es toujours avec nous mon aimé ?