Imagine Malia x Fem!Reade / Commande Wattpad


Tu détestais être une nouvelle.

Ce n'était que la deuxième fois que cela t'arrivais, mais tu détestais cela du plus profond de ton être. Mais être nouvelle en plein milieu de l'année ? C'était la chose la plus horrible du monde. Lorsque le prof de chimie te présenta, devant tout le monde, tu eus juste envie de t'enfouir la tête dans le sable, comme une autruche, pour échapper à tous les regards qui étaient braqués sur toi. Mais tu pris une grande – mais discrète – inspiration, avant de relever la tête, regardant tout le monde en face de toi. Puis tes yeux s'arrêtèrent sur une fille aux cheveux châtains, et déglutir fut soudainement un peu plus difficile.

Tu ne pouvais définitivement pas avoir un crush sur une des premières filles que tu rencontrais dans ce nouveau lycée, hein ? Non, c'était beaucoup trop cliché.

Et pourtant… et pourtant, ce fut totalement le cas.

Malia était une des personne les plus adorable que tu avais rencontrée. Parfois, elle était brute de décoffrage, mais même ça, tu trouvais cela mignon. Elle avait une manière de se tenir et d'agir qui te mettait toujours un sourire aux lèvres, et avant même de comprendre ce qui s'était passé, ton crush était devenu quelque chose de beaucoup plus profond.

Mais… mais d'un côté, cela te faisait bien flipper. Tu étais une banshee, et dire que tu ne maîtrisais pas complètement ce côté de toi était un euphémisme. C'était pour cela que tu avais dû changer de lycée, d'ailleurs. Du coup, tu ne savais pas trop comment aborder cela avec elle ou avec ses amis, qui étaient devenus les tiens.

Puis une suite d'évènements bizarres se passa, qui sembla impliquer la plupart de tes amis, et tu assistas à des pièces de cela, complètement confuse, avant que Malia, un jour, te demande de venir avec elle au Manoir Hale, qui avait fini d'être reconstruit quelques semaines plus tôt.

Et là, tu découvris que Malia était une louve. Et que l'impression de famille qui se dégageait du groupe était si puissante parce qu'en fait, ce n'était pas simplement un groupe d'amis, mais c'était une meute. Et tout de suite, tout pris plus de sens. Tu fus terriblement soulagée d'apprendre ça, et tu leur dis, ce jour-là, du bout des lèvres, que tu étais une banshee.

A partir de ce moment-là, ce fut comme si tu découvrais un autre monde. Lydia se rapprocha de toi, et te parla de son expérience en tant que banshee, et de ce qu'elle faisait pour mieux réussir à se contrôler. Tout un pan de ton être s'ouvrit brusquement à toi, un pan dont tu n'avais plus peur.

C'était… fantastique. Apaisant. Génial.

Tu avais l'impression d'être enfin à ta place.

Bon. Peut-être que tu aimerais bien aussi faire avancer les choses avec Malia, mais… Mais tu avais appris que tout le monde entendait à quel point tes battements de cœur accélérait quand tu étais avec elle. Ce qui voulait dire qu'elle aussi. Et pourtant, Malia n'avait jamais tenté quoi que ce soit pour faire changer votre relation, alors tu en étais venue à te dire que, peut-être, les sentiments que tu avais pour la louve étaient à sens unique.

Cela faisait mal, de penser à ça. Mais tu ne pouvais pas réellement faire autrement. Ton cœur semblait s'être décidé à rester sur Malia, et tu avais l'impression que rien ne pouvait le faire changer d'avis.

Alors tu continuas à lui parler comme si de rien n'était, comme si tu ne mourrais pas d'envie de prendre sa main dans la tienne et de l'embrasser, ou de passer tes doigts dans ses cheveux et de t'endormir serrée contre son corps chaud.

Quoique. Un corps chaud, par la chaleur de cet été, ce n'était peut-être pas une excellente idée non plus. Les garçons, qui étaient en train de s'entraîner au prochain match de Lacrosse, étaient en train de transpirer toute l'eau de leur corps, et toi, tu étais bien contente d'être tranquillement assise à l'ombre des marches, en train de dessiner. Les voir en mouvement était pratique pour essayer de capturer dans tes dessins l'impression de vitesse, et tu étais souvent là à les regarder.

Seulement, un éclat châtain attira ton regard, et tu vis avec étonnement Malia, qui te regardait, à l'autre bout du terrain, à côté de Peter, son père. Tu eus l'impression de voir Peter sourire, et donner un coup de coude dans les codes de Malia, qui prit une étrange teinte rouge en détournant brusquement le regard.

… Est-ce que tu avais raté quelque chose ?

Tu fus un peu perturbé par cela pendant les jours suivants, mais quand Malia vint chez toi pour réviser le cours de géographie, tu avais à peu près réussi à reprendre le contrôle sur toi-même. A peu près. C'était terriblement compliqué de garder tes yeux sur tes feuilles et tes mains sur tes cahiers, mais tu y arrivais.

Jusqu'à ce que, soudainement, Malia se mette à grogner.

- Il y a un problème ? demandas-tu, confuse, en relevant les yeux sur la louve – remarquant, encore une fois, à quel point elle était belle.

- Non. Oui, Merde, gronda-t-elle à nouveau, et tu commenças à être un peu inquiète.

- Tu es sûre ? Parce qu'on dirait vraiment que ça ne va – pas !

Ta voix partit soudainement dans les aigus alors que Malia bougeait, t'attrapant par les hanches pour te caler sur ses genoux, et t'embrasser.

Okay.

Tu ne protestas pas le moindre du monde, et répondit à son baiser. Et cela alla un peu plus loin qu'un simple baiser. Et le lendemain, toute la meute put sentir – littéralement – que vous étiez en couple. Et à partir de ce moment-là, tu n'eus plus à retenir les gestes d'affection que tu avais envie d'avoir. A vrai dire, tu n'eus plu jamais à te retenir de quoi que ce soit, et lorsque tu demandas Malia en mariage, quelques ans plus tard après la fin de vos études, elle te sauta dessus en hurlant oui. Et une petite fille, Maïlys, agrandit votre famille encore après. La vie était belle.