Petit blabla : Bonjouuur ! Voici donc un recueil d'imagines sur les Avengers. Comme pour les autres recueils, les dates de parutions seront totalement aléatoires, mais bon, chaque chapitre va être indépendant, et la longueur aussi sera aléatoire. Je ne possède pas les personnages, et l'image est de tumblr. Enjoy !


Tony x Male!reader


Tes doigts bougeaient sans que tu en ais réellement conscience, croquant l'homme devant toi sur le papier. Dès que c'était possible, tu prenais ton carnet, et dessinais ton amant, parce que tu ne pouvais pas t'empêcher d'imaginer qu'un jour, il parte pour de bon, s'effaçant de ta vie comme un coup de vent. Alors oui, les photos, c'était bien, mais les croquis, c'était mieux, parce que ça te permettais de réussir à attraper des choses extraordinaires, comme la douceur de la peau de ton homme alors que ses mains étaient calleuses, ou encore la tendresse de son regard tandis qu'il tentait de rester de marbre en regardant un film à l'eau de rose.

Tu avais des carnets entiers remplis de lui et seulement lui. Il le savait, et trouvait ça adorable - mais toi, tu ne trouvais pas ça adorable, parce que ces croquis, ils allaient être les seules choses qui te resteraient de lui lorsqu'il partirait. Ca, et la sensation fantôme de ses doigts glissant sur ton corps, et les tiens glissant sur le sien quand vous faisiez l'amour, que cela soit tranquillement ou comme deux bêtes assoiffées lorsqu'il avait approché la mort d'un peu trop près et que tu avais besoin de le sentir près en toi - contre toi.

Puis ton amant se réveilla, et toi, tu laissas reposer ton crayon sur le papier, l'observant sans perdre une miette du spectacle qu'il t'offrait. D'abord, il y avait ses yeux qui papillonnaient, puis ses bras qu'il étirait, et ensuite, il bâillait silencieusement, avant de secouer la tête, et tu tombas dans ses yeux noisettes qui brillèrent instantanément.

- Hey, Love, sourit-il, et il se leva de ton lit pour se rapprocher de toi.

Sans la moindre hésitation, tu reposas son carnet où se trouvait ton croquis aux trois-quarts finis sur le sol avec ton crayon, et deux secondes plus tard, ton amant était à califourchon sur toi, collant son front contre le tien.

- Bon matin, murmuras-tu, déposant tranquillement tes lèvres sur les siennes.

C'était un baiser paresseux, un baiser du matin que tu aimais particulièrement. Dans ses moments-là, alors que tu gardais ton amant tout contre toi, tu oubliais presque les dangers qu'il courait en permanence, et pendant de longues minutes, vous restiez simplement à profiter de la présence de l'autre comme un couple ordinaire.

Mais ton téléphone vibra contre ta cuisse et tu dus séparer vos lèvres avec un soupir de frustration.

- Un problème ?

- Non, c'est juste que je dois partir au café. Thomas est malade alors je dois le remplacer ce matin.

Cependant, même si tu savais que tu devais partir, tu ne bougeais pas, préférant rester encore contre ton amant.

- Naze, grogna-t-il, et tu eus un léger sourire à ce son.

- Je sais.

Il t'embrassa un peu moins doucement que tout à l'heure et tu te laissas embarqué tant le baiser, mais quelques instants plus tard, ton téléphone vibra à nouveau, et cette fois-ci, tu t'espaças un peu plus de ton amant.

- Tony, faut vraiment que j'y aille.

- Voué.

Mais évidemment, il ne se releva pas, un sourire en coin sur les lèvres, et tu roulas des yeux, avant de te dégager en le soulevant d'un geste, le reposant après sur le fauteuil où tu étais assis alors qu'il lâchait un bâillement.

- Pas d'invasion de la planète prévue, aujourd'hui ? Demandas-tu en enfilant ta veste en cuir, et Tony eut un rire rauque, avant de secouer la tête.
- Nan. Même pas l'ombre d'un extra-terrestre !

Tu roulas des yeux, amusé, avant de te pencher pour lui arracher un dernier baiser.

- Essaye de ne pas mourir aujourd'hui, dis-tu contre ses lèvres, et il agrippa ta nuque pour chercher à t'embrasser un peu plus fort.
- C'est pas mon style, ricana-t-il ensuite, et tu t'éloignas en riant.

- Alors pense simplement à fermer la porte à clé avant de retourner à la tour pour t'enfermer dans ton atelier !

Ce fut sur le rire de Tony que tu refermas la porte de ton appartement, un sourire se dessinant sur tes lèvres alors que tu songeais que bon sang, tu l'aimais définitivement beaucoup trop pour ton propre bien.