Petit blabla : Bonjouur ! Donc, voilà, un petit recueil d'imagines sur Supernatural. Les dates de parutions seront totalement aléatoires, mais bon, chaque chapitre va être indépendant, donc... ah, la longueur aussi sera aléatoire. Voilàà. Les personnages ne m'appartiennent pas, et l'image est de tumblr ! Je crois que c'est tout, donc, enjoy !


Dean x Male!reader


- Pour l'amour de Dieu, Dean, arrête-toi !

Et pour une fois, ce petit con t'écouta et s'arrêta sur le bord de la route, certes, en grognant, mais il le fit.

- Quoi encore ? Râla le chasseur, et la brutalement envie de le frapper te prit.

- Tu demandes ce qu'il y a ? Mais bon sang, Dean, réfléchit un instant ! Tu as failli tuer ce pauvre type !

Et à vrai dire, tu n'étais pas loin de la vérité. Dean l'avait salement amoché, et désormais, l'homme était à l'hôpital, et vous, vous rouliez loin le plus vite possible.

- Et alors ?

- Et alors ?

Tu t'étouffas à moitié tandis que Dean croisait les bras sur son torse de foudroyant du regard.

- Ouais, et alors ? Il l'avait bien cherché.

- Il l'avait – Dean, il n'avait rien fait du tout !

- Mec, il te collait comme un chien un rut !

Pendant un instant, tu restas bouche-bée, avant de taper sur le siège passager où tu étais assis, ne te souciant pas réellement de la réplique qui semblait venir aux lèvres de Dean parce que tu avais frappé Baby.

- Bon sang, il m'a simplement ouvert une foutue porte !

- Et après cette porte, si j'avais pas été là, il t'aurait amené jusqu'à sa piaule et t'aurais baisé comme un porc !

La colère remplit rapidement tes veines, et tu te passas une main sur le visage pour essayer de te calmer.

- Dean, est-ce que tus un putain de problème avec mon homosexualité ? Demandas-tu d'une voix calme, qui reflétait mal ton agitation intérieure.

Ce n'était pas non plus comme si vous n'en aviez pas déjà parlé. Tu le lui avais dit dès la première fois où il avait cru que tu voulais passer une nuit avec la serveuse, ce qui était trois ans plus tôt. Au début, Dean ne t'avait pas cru, mais lorsque il t'avait vu draguer pas très discrètement l'agent du FBI avec qui vous travailliez sur une affaire quelques jours plus tard, il avait compris que tu ne blaguais pas et que tu étais vraiment gay. Il y avait eu une atmosphère étrange, puis finalement, tu avais levé les yeux au ciel en disant que non, bordel, ce n'était pas parce que tu étais homo que tu voulais le baiser. Après ça, les choses étaient allées mieux.

Et maintenant, trois ans plus tard, Dean commençait à agir vraiment bizarrement, et ça commençait vraiment à te taper sur les nerfs.

- Quoi ? Non, tu sais que je n'ai pas de soucis avec ça ! S'exclama Dean, mais une rougeur apparut sur ses joues, te faisant froncer les sourcils.

- Vraiment ?

- Mec, je t'assure que oui !

Tu étais un brun dubitatif, mais ce qui te chiffonnais plus qu'autre chose, c'étaient les rougeurs qui étaient apparues sur les joues de Dean. Le chasseur ne rougissait jamais. Une idée passa brièvement dans ton esprit et tu fronças encore un peu plus les sourcils, avant de demander avec hésitation.

- Dean... Est-ce que tu es... attiré par moi ?

- Hein ? Non ! S'exclama un peu trop vivement Dean en détournant le regard. Je suis pas gay, mec !

Ca, tu le savais bien, vu le nombre de femmes qu'il avait ramené dans son lit. Mais par contre, tu savais aussi qu'en ce moment, il agissait bizarrement, comme lorsqu'il restait dans ses pensées un peu trop longtemps, ou quand il réfrénait tout contact entre vous alors que Dean était le mec le plus tactile que tu connaissais. Ce n'était pas des câlins ni rien, mais des tapes sur l'épaule, des coups de coude ou son épaule contre la tienne quand il y avait quelque chose de drôle. Et là, il y avait les rougeurs sur les joues de Dean, et son malaise réellement visible. Tu hésitas une nouvelle fois, avant de laisser tomber tes réflexions, et tu attrapas vivement la nuque de Dean. Celui-ci eut à peine le temps de s'étrangler que tu posais déjà tes lèvres sur les siennes.

Ce n'était pas un baiser tendre ou doux ou amoureux, simplement le contact de vos lèvres. Tu voulus te reculer après quelques secondes d'immobilité, mais Dean s'accrocha à ta veste en cuir et se mit à t'embrasser brusquement, mouvant ses lèvres contre les tiennes comme s'il avait fait cela toute sa vie, et putain, c'était bon. Tu répondis avec un grognement à son baiser, raffermissant ta prise sur sa nuque, et continuas de l'embrasser pendant de longues minutes. Dean n'était définitivement pas doux – il n'était jamais doux -, et tu ne l'étais pas non plus – tu l'étais plus que lui, mais pas énormément non plus. Mais putain, c'était un foutu baiser. Lorsque tu dus vos lèvres pour récupérer un peu d'air, Dean ouvrit brièvement les yeux, et tu déglutis difficilement en voyant les étincelles dans son regard, avant qu'il n'ouvre la bouche.

- ... Okay. Je suis peut-être un petit peu gay pour toi.