Bonsoir! Je suis contente de enfin réécrire, cela fait plus de un mois que je tente de trouver une suite à ma 1ère fanfic mais je suis bloquée donc voilà une fanfic qui sera bien plus "imaginaire par la suite" J'espère vraiment que le début vous plaira!


Une journée ordinaire dans la sympathique ville de Sacramento s'était levée. Le soleil réchauffait le cœur de la population, sans qu'il soit suffoquant. Que pouvait-il arriver avec un temps si ensoleillé? Tout semblait parfait...

Une femme brune marchait promptement avec une démarche des plus rapide et assurée. Elle avait un but précis, ce but était de rejoindre son incorrigible consultant. Celui-ci, semblait très insouciant, ce qui malgré leurs dix années passées à travailler ensemble, intrigua sa partenaire. Il sera toujours un mystère pour elle après tout. Comment pouvait-il être si confiant alors qu'il était recherché par le FBI et qu'il s'apprêtait à tuer son ennemi de longues dates? A vrai dire, seul lui pouvait le dire. En effet il nourrissait des pigeons, était-ce alors une journée ordinaire? Bien sûr que non. Tout le monde le savait, surtout ces deux là.

Que voulait-il? Que voulait Bertram? Pourquoi être resté en ville? Pourquoi voulait-il "discuter" avec Jane? Toutes ces questions étaient en suspens occupant les pensées de Lisbon. Jane lui, comme toujours, devait en avoir une certaine idée. Après tant d'années, il devait tout de même connaître un minimum son ennemi. Lisbon resta figée, tentant de comprendre de quoi ce coup de fil entre -apparemment John LeRouge- et Jane parlait.

Avec toujours les mêmes convictions,-celle de dissuader son ami de la laisser faire son travail et celle de ne pas foutre sa vie en l'air-, Teresa lui conseilla de laisser John LeRouge aux fédéraux mais même elle savait que c'était comme parler à un mur. Il n'en ferait rien. C'était sans espoir.

" Vous saviez que ce jour arriverait." Sa phrase était effroyablement catégorique. L'impression que plus aucun sentiment n'avait place dans cette discussion. Cette phrase, elle s'y était préparée, elle savait depuis de longues dates qu'il parviendrait à son but, et qu'elle n'arriverait pas à l'en empêcher.

" Et c'est aujourd'hui." Un silence retentit. Aujourd'hui. C'était la fin, l'inévitable fin. Cependant son amie n'allait pas le laissait faire ça seul. Il avait besoin d'aide, même s'il l'avait déjà refusé auparavant, elle se devait d'être là. Malgré qu'il lui dise qu'elle n'était plus impliquée, elle le voulait, elle y était obligée.

Soudainement, le silence fut rompu, Patrick lui demanda son arme. Pourquoi lui donnerait-elle? Il n'allait tout de même pas exécuter son Némésis avec son arme de service? Il ne ferait jamais une telle chose, il n'allait pas impliquer sa collègue dans son désir de vengeance, après tout, il voulait juste qu'elle soit en sécurité. Effectivement, il en avait juste besoin en tant qu'accessoire... Teresa fut atterrée de sa demande, alors elle resta figée, bouche béante, sans aucune idée de ce qu'elle devait faire.

"Teresa faites-moi confiance."

Etrangement, quand quelqu'un prononçait cette phrase, Teresa était convaincue qu'il ne fallait absolument pas "faire confiance" à la personne qui lui demandait cette requête. Mais là c'était Jane. Son ami Jane. Après environ seulement quelques secondes de réflexion, elle céda à sa demande. Bien qu'elle était convaincue qu'elle allait le regretter tôt ou tard. L'amour peut vous faire des choses parfois...

Son regard émeraude s'emplissait de douleur, celle de voir son consultant gâcher sa vie et celle de le voir partir loin d'elle. Le sien semblait la remercier avec toutefois une touche de tristesse qui s'empara du bleu azur de ses yeux. Leur séparation -sûrement leur dernière- ne s'était même pas brisé avec ne serait-ce qu'une accolade. Son consultant partait, pour la dernière fois devant ses yeux impuissants maintenant devenus vides.


Il courait, fuyant la police, fuyant ses amis afin de les garder en sécurité. Fuyant sa vie. Il devait en finir seul. Laissée dans ce parc, Teresa entendait le FBI se rapprocher, Jane devait être rapide. S'apprêtant à partir, une main toucha son bras. Le contact la fit frissonnée. N'étant toujours pas retourner, la voix de cet inconnu la saluant lui glaça le sang.

"Vous n'êtes pas censé être mort Sheriff?" Mc Allister se trouvait devant elle. Il n'était pourtant pas assez pâle pour être un fantôme! Il lui afficha un sourire narquois à donner la chair de poule.

"Allons ma chère Lisbon, vous ne comprenez pas? Et maintenant il n'y a plus besoin de m'appeler comme cela, appelez moi par mon véritable nom." L'incompréhension se lisait sur son visage depuis qu'elle l'avait reconnu. Comment était-ce possible? Et quel nom? Le sheriff rencontra le regard de l'agent du CBI à présent légèrement terrifié presque devenu livide." John LeRouge."

Elle ria de bon cœur juste devant son nez tellement cette blague semblait absurde. Cependant son interlocuteur ayant toujours gardé un air sérieux se moqua de sa crédulité derrière -encore une fois- un sourire des plus troublant étant des plus malsain. S'étant remise de ses émotions, Teresa croisait ses yeux persans et glaçants."J'ai mit en scène ma propre mort grâce à mes amis, un jeu d'enfant!" Après mûre réflexion, elle ressentait la même horrible sensation qu'il y avait seulement que quelques jours. Ce jour où elle était entrée dans cette maison où elle eut le malheur de découvrir le cadavre de Partridge. C'est pourtant impossible!

"Pardon? C'est Bertram? C'est lui." Quand elle finit sa phrase, toute la conviction dans sa voix s'était échappée. Elle savait au fond d'elle qu'il disait vrai, mais alors que voulait-il d'elle? "Mais..."

" Vous le croyez réellement capable de fonder une association avec les forces de police corrompues dans toute la Californie, de torturer, violer et tuer des femmes de sang froid en prenant un plaisir immense? Réellement? Bertram?"

Cet ignoble homme aussi froid que la mort elle même s'approcha dangereusement de Teresa lui faisant de plus en plus peur. Elle pâlit suite à ses mots. Elle était en face de John LeRouge le tueur en série, celui qui a semé le deuil et la désolation chez tant de gens, chez Patrick Jane même chez elle-même.

"Comment? Enfin, c'est impossible..." Son sourire s'amplifia devenant presque sa propre signature sanglante tant menaçante. Faisant reculer Teresa par la même occasion. Il prit son poignet dans sa grande main ferme et rêche. Elle frémit, devenant tremblante comme une feuille. L'agent Lisbon n'aurait jamais cru se sentir aussi faible face à un criminel. Pourtant elle était pétrifiée.

" Comment? et bien je suis la seule personne à pouvoir dire ce qu'il vous est arrivé cette nuit où vous aviez placé des mouchards sur mon téléphone et sur celui des autres suspects de Jane..." Sa peur se dissipa ayant retiré son bras de son étreinte et d'autant plus que la seule chose qu'il lui ait fait subir fut de "peindre" son visage. Elle lui rétorqua alors sèchement que tout le monde savait ce qu'il lui était arrivé. Un smiley rouge sang. Même pas son propre sang. Rien.

"Vous croyez vraiment que je n'aurais fait que ça? Moi, John LeRouge? Ce que vous pouvez être naïve agent Lisbon."

"Vous m'avez fait quoi?" Il bluffait, Lisbon en était convaincue, elle n'avait aucune marque ni cicatrice sur son corps, il voulait juste l'effrayer. Mais elle ignorait pourquoi. Son angoisse retomba aussitôt. Elle n'avait pas a avoir peur. Même si John LeRouge se trouvait actuellement devant elle. Cependant il persista:

"Un jour vous vous rendrez compte ma chère, ça m'a presque fait mal au cœur de vous entendre hurler si fort" Lisbon tourna la tête voulant éviter ses propos terrifiants de l'atteindre. Elle se résilia finalement à vouloir ressentir aucune crainte envers lui. C'était peine perdue. Teresa reprit ses esprits afin de lui demander ce qui l'intéressait vraiment: " Pourquoi êtes vous venu me parler à moi, au lieu d'aller voir Jane? Et pourquoi m'avoir avouer tout cela?"


Voilà le début, j'aurais espéré qu'il soit plus long mais j'avais vraiment envie de le poster ce soir. N'hésitez pas à me faire part de votre avis ça me ferai très plaisir! ;)