Salut ! JOYEUX NOËL A TOUS ET A TOUTES ! Bienvenue dans cet OS spéciale noël !
J'espère que le Papa Noël sera gentil avec vous.
Et si quelqu'un aperçoit Mr. Jack, appeler moi ! Je suis sérieuse, ne déconner pas avec ça ! ;)
Si j'apprends que quelqu'un l'a vu sans me le dire, je boycotte IHYV mercredi, vous êtes prévenu ! XD
Je tiens à signaler que comme je suis très organiser (pourtant ça fait trois semaine que je bosse dessus), cet OS n'a pas eu le temps de passer entre les mains de quelqu'un d'autre, il faut dire que je viens à peine de le finir… voilà ce qui se passe quand on pense écrire une petite histoire tranquille de 8000 voir 12000 mots grand max et que tout part en cacahuète et qu'on arrive à plus de la moitié des mots prévu sans aucune explication… bref j'ai toujours une dyslexie et une dysorthographie donc désolée si certaine fautes font saigner les yeux ! Oh... et comme vous l'aurez compris, il est beaucoup plus long que prévu, j'ai couper l'OS en deux.
Résumer : Quels sont les bons ingrédients pour un OS Spécial Noël ? Peut-être ceux là : un rêve étrange, une idée foireuse, un voyage surprise et une tempête de neige ! Il y a des rêves qui nous font nous sentir comme des étrangers dans notre propre vie. Mais que se passe t-il si même ce rêve s'acharne a s'effacer jour après jour ?
- Ranya -
Cet OS est aussi l'occasion pour moi de fêter mes deux ans en tant qu'auteur sur Fanfiction. J'avais en effet publier le premier chapitre de Revenir le 26 décembre 2015 ! Donc voilà, deux ans à vivre un rêve, un super partage avec vous et tout pleins de belles histoires (pas forcément celle que j'écris !) Donc, merci à vous d'être là, de lire, de commenter, de follower et pour tout le reste… beaucoup m'ont dit que j'avais progresser avec IHYV, c'est entièrement grâce à vous, à vos critiques et à vos encouragements ! Encore une fois, MERCI !
Aucun des personnages de l'univers de The 100, ne m'appartiennent !
Il me reste à vous souhaiter une bonne lecture. Je vous retrouve en bas.
oOoOo
- Because it was you -
It comes back to you, it comes back to you Cela te revient, cela te revient
All the things that you had lost Toutes les choses que tu as perdues
Will find their way to you Trouve leur chemin vers toi
It comes back to you, it comes back to you Cela te revient, cela te revient
Looking back into the past Regarde dans le passé
And I can see it throughEt je peux le voir à travers
Imagine Dragons – It Comes Back to You
Partie n°1 : Because
Ce matin là, Raven Rayes s'éveilla avec une étrange sensation. Elle était persuader d'avoir fait un de ces rêves qui laisse une marque dans vos souvenirs sans pour autant en retrouver une seule image. Un songe qui s'efface à la seconde même où nos paupières s'ouvrent et qui pourtant semble animer chacun de nos muscles. D'un geste incertain, elle porte prudemment ses doigts jusqu'à ses lèvres avec cette certitude étrange que lors de son rêve quelqu'un l'avait embrasser. Au vue des pulsations de son cœur, l'inconnu qui lui avait certainement voler ce baiser devait être douer.
Un poing vient s'abattre sur sa porte la faisant sursauter. Raven se redresse mais ne bouge pas plus. Son regard est perdu dans le vide, son souffle fil entre ses lèvres avec une cadence anormal. Jamais un rêve ne l'avait mit dans un tel état. Jamais. S'était enivrant et complètement déroutant à la fois.
La jeune femme fini par trouver le courage de se lever mais qu'importe les quelque pas qu'elle effectuait, son corps semblait toujours en transite entre deux monde : celui du rêve et celui de la réalité. En voulant avancer un peu plus vers sa penderie, elle perdit même l'équilibre, aussitôt son regard tombe et se fige sur sa jambe droite. Un soupire lui échappe au moment où elle réalise que le déséquilibre n'est pas dû a sa blessure.
Au moins, cet accro eu le don de réussir à la réveiller définitivement. Raven, attrape les premiers habits qui lui tombent sous la main sans oublier son atèle et quitte sa chambre. Elle traverse le couloir en sentant encore la présence de son rêve planer au-dessus d'elle. Il semble s'être incruster en elle, courant même jusque dans ses veines.
En la voyant enfin sortir de sa chambre, Octavia Black couru vers la jeune hispanique. Elle voulu l'aborder avec la joie et la bonne humeur qui la caractérisait mais elle s'arrêta net en voyant les traits tirer de sa colocataire. Sans qu'elle ne puisse le contrôler, ses sourcils se fronce alors qu'elle espère un peu naïvement que son amie n'avait pas de nouveau fait un des ces cauchemars qui habite les nuits de Raven depuis son accident. Une moue triste se forme sur le visage de la jeune femme qui laisse finalement sa colocataire rejoindre la salle de bain sans la saluer.
La plus jeune des colocataires du duplex 49-B retourna sur ses pas pour découvrir que Clarke Griffin avait un casque sur les oreilles et dessinait encore et toujours les mêmes personnages, Harper McIntyre mangeait son petit déjeuné en relisant pour au moins la centième fois ses fiches de révision, Maya Vie avait le regard scotcher sur son téléphone très certainement a prendre des nouvelles de son petit ami et Niylah Adams était encore entrain d'immerger après avoir découcher pour la troisième fois cette semaine.
Octavia s'installa a sa place en croisant les bras et en soupirant. Parfois, elle se demandait pour quelle raison elle avait choisie la colocation même constamment entourer de cinq personnes, elle se sentait seule. Elle observa celle qui était devenu ses amies, elle détestait les samedi matin. S'était tout le temps le moment où les cinq autres étaient les plus distante. Sans qu'elle ne le contrôle vraiment, son regard se stoppa sur le calendrier.
Le 2 décembre…
Doucement, elle ferma les paupières. Puis s'était venu toute seule, une idée était venu la titiller. S'était certainement une idée foireuse mais elle ne voulait pas l'abandonner pour autant. Elle se leva brusquement en faisant claquer ses paumes sur le bois de la table, attirant quatre paires de yeux vers elle. Un sourire marquait son visage quand elle annonça de but en blanc :
-J'ai décider que nous allions passer le week-end ensemble !
-Je n'ai pas prévu de bouger, répond presque immédiatement Clarke en souriant.
-Désolée, se n'est pas possible. Je vois Jasper, suit Maya.
-Moi, je suis partante. Je suis certaine que ça peut être marrant, j'avoue que ça fait longtemps qu'on a pas passer du temps toute les six, accepte Harper.
-Nop, j'ai une fille, à voir, s'amuse Niylah donc j'attends que mon mal de crâne s'estompe et je repars.
-Maya, Niylah, je ne vous demande pas votre avis. Nous partons toutes les six et nous passons le week-end ensemble. C'est non négociable. Clarke, nous allons bouger d'ici et merci à Harper qui est la seule qui semble partante !
Le bruit des pas alourdit par l'atèle de Raven attira l'attention des cinq filles. Cette dernière ne fit que passer par le couloir pourtant il ne fallut qu'une seconde pour qu'elles comprennent que la proposition d'Octavia n'avait rien a voir avec une lubie soudaine. Si la jeune Black voulait ce week-end, se n'était pas pour elle mais pour Raven.
-Okay, on bouge, reprit rapidement Clarke pour éviter un malaise, mais pour aller où ?
-Polis, répondit sans aucune hésitation Octavia.
-Euh… Polis mais c'est… à plus de mille kilomètre de New-York, souligne Harper.
-Oh arrêter, le billet pour Chicago est à moins de 160$, mon frère jouera les taxi jusqu'à Polis. On peut bien s'offrir ça avant noël. Et puis, on a rien fait pour Thanksgiving.
-Bon ça m'embête parce que je voulais vraiment voir cette fille mais je crois que O à raison, dit presque tristement Niylah.
-Donc on le fait, voulu confirmer O.
-On le fait, réponde les quatre autres en cœur.
Raven faisait tomber paresseusement plusieurs livres dans son sac à dos. Elle savait pertinemment qu'elle était celle qui avait demander à O de la réveiller mais a cet instant, elle se maudissait de l'avoir fait. Mais s'était ainsi, elle devait mériter sa bourse ce qui voulait dire : travailler même un samedi. Elle passa une main lasse sur son visage et alors que ses paupières étaient close, elle cru apercevoir un visage, un magnifique visage.
Surprise, elle ouvrit brusquement les yeux. Ses mains tremblèrent quelque seconde avant qu'elle ne les serre. Elle avait la désagréable sensation de faire le début d'une crise d'angoisse. Et la raison s'était quoi ? Un rêve. Un stupide rêve dont elle ne se souvenait même pas.
Il y avait pourtant cet esquisse, ce début de visage, ces yeux en amande et ce sourire qui était marquer par des fossettes. Se n'était pas la première fois que ce doux visage apparaissait dans ses songes mais ces manifestation se faisait plus fréquente.
Puis soudain, tous s'efface définitivement alors que la porte de sa chambre s'ouvre brusquement sur ses cinq colocataires. Raven se retourne pour les dévisager en ajustant son sac à dos sur son épaule.
-Salut les filles, un problème ?
-Aucun problème, non. Nous partons juste en balade, affirme Octavia en souriant.
-Ah, ah très drôle les filles !
-Lâche tes livres Rayes, reprend Clarke, nous allons à Polis et tu viens avec nous que tu le veuille ou non.
-Moi, dans un avion, très drôle les filles.
Pourtant Raven n'eut aucun contrôle sur la situation et avant qu'elle ne puisse dire ouf ou même penser à se rebeller, elle était dans l'aéroport à attendre le vole de 10h15. Elle n'arrivait pas a croire que sa journée tranquille de révisions venait de lui échapper de la sorte. S'était n'importe quoi ! Parfois ses colocataires avait vraiment des idées foireuses.
Polis, en plein mois de décembre… la jeune hispanique soupira. Non mais vraiment n'importe quoi ! Il y allait certainement y avoir de la neige partout, faire froid et il y aurait aussi toutes ces décorations ridicule. Raven ne pu s'en empêcher, elle soupira de nouveau. Elle détestait Polis. Après tout, se n'était pas pour rien qu'elle avait décider de déménager à New-York.
Pourtant ses colocataires avaient vraiment l'air heureuse à l'idée de passer enfin du temps ensemble. Après quelque seconde de plus de réflexion, elle se dit : pourquoi pas. Quitte à subir ce voyage autant s'amuser un minimum. Elle remarqua que O l'observait d'un air inquiet. Raven fronça les sourcils à cette constatation. Il lui manquait une information, elle en était certaine.
Le vol dirait presque deux heures. Bien trop court pour se regarder un bon film et beaucoup, beaucoup trop long pour ne rien faire. Raven ne pu s'en empêcher, elle pesta de nouveau contre ses colocataires. Elles ne l'avaient même pas laisser prendre son roman. Ce voyage allait vraiment être interminable.
Et sans qu'elle n'en ai le contrôle, Raven Rayes s'assoupit sur l'épaule de Clarke. La blonde lui accorde un regard méfiant. Elle espérait que cette fois la jeune hispanique ne se réveillerait pas en hurlant ou en s'agitant. Octavia se retourna pour parler avec la jeune Griffin.
-Je crois qu'elle recommence à faire des cauchemars.
-C'est bien ce qui m'inquiète, bougonne la blonde.
-Ne sois pas rabat joie Clarkie… tu sais à quel point c'est difficile pour elle.
-Je sais.
Se n'était rien de plus qu'un murmure mais Clarke s'était renfermer sur elle-même après avoir prononcer ces deux mots. Parce que oui, elle savait à quel point Raven avait souffert. Et parfois, elle pouvait être tellement en colère par rapport à cette situation injuste. Malheureusement personne ne pouvait se lever et réclamer justice contre un simple accident.
Des turbulences. L'avion est secouer. Raven ouvre précipitamment les paupière en se redressant. Elle halète complètement. Ses poumons semblent refuser de se remplir normalement. Un éclair vient zébrer le ciel et pendant un instant elle distingue de nouveau ce magnifique visage lui sourire. Puis une cascade de cheveux blond vient tout gâcher. La jeune hispanique est obliger de cligne des yeux un nombre incalculable de fois avant de reconnaître Clarke.
-Hey… tu vas bien.
Raven aurait voulu lui répondre mais les mots mourraient avant même de naître. Son regard était fixer sur le hublot comme s'il était possible que de voir de nouveau ces yeux en amande qui était habiter par des iris chocolat au lait.
-Raven ?
Il n'y avait que les éclaires et la neige pas de visage angélique. La jeune femme avait apprit à être très terre à terre et voilà qu'elle se mettait à espérer prolonger un mirage.
-Hey, Rayes ta main tremble.
Ses yeux quittèrent la tempête pour se poser sur la dire main. Elle la fixe un instant avant de réussir lentement à replier ses doigts pour former un poing. Elle ne comprenait pas. Ce genre de contrainte n'arrivait jamais deux fois dans la même journée.
-Je crois, commença Raven, que je me surmène un peu ces derniers temps.
-Il faut donc croire que ce week-end tombe donc à pique.
-Il faut croire en effet, répond-elle pensive.
-Génial ! La marmotte est réveiller, s'exclame O. Les trois autres ont commencer un action et vérité que je trouve complètement puéril ! Donc… Clarke, tu as réfléchis à ce que tu allais faire si tu tombais par hasard sur la magnifique libraire, j'ai citer Lexa Woods ?
A la fin de la question de la plus jeune des Black, Raven eu envie de disparaître. Peut-être que son siège pouvait l'avaler. Mais se n'était rien comparer à la réaction de Clarke qui rougit tellement qu'une canette de coca pourrait la jalouser.
Clarke avait eu une fois le malheur de confier qu'elle trouvait la jeune et énigmatique Lexa Woods diablement sexy et depuis O aimait lui rappeler des que possible. Malheureusement les deux femmes ne se connaissait guère et ne faisait rien de plus qu'au mieux, se croiser. La jeune bibliothécaire avait emménager l'été du déménagement du trio. Donc Clarke ne pouvait l'apercevoir que lors de ses rares visites à ses parents.
-Quand vas-tu arrêter de m'embêter avec ça, voulu savoir la blonde.
-Le jour où tu me diras que tu l'as embrasser ! Tu me soutiens Raven, hein ?
-Pas vraiment…
-Vous êtes vraiment de rabat joie toutes les deux ! Entre celle qui évite le canon qui lui plait depuis trois ans et l'autre qui n'a pas eu un seul petit ou une seule petite ami depuis… bah en faite toujours. C'est d'un ennuie !
-Tu veux qu'on parle de Lincoln, la provoque Clarke.
-Se n'est pas pareil et tu le sais très bien, se défend O.
Et s'était repartit. Dans ces moment là Raven désirait vraiment avoir la capacité de disparaître. Elle connaissait Clarke et Octavia depuis la maternelle. Elles étaient amies depuis aussi longtemps qu'elle puisse s'en souvenir et pourtant ces deux là passait tout leurs temps à se crêper le chignon.
Dans le passer elle parvenait parfois à les calmer mais ça, s'était bien avant l'incident. Raven secoua vivement la tête refusant de se rappeler de ce moment traumatisant. Elle soupira une nouvelle fois en essayant de tout faire pour ne pas suivre le ping-pong verbale qui se déroulait entre la brune et la blonde.
L'avion fut secouer une nouvelle fois alors que le ciel noir de nuage s'illumina presque entièrement. Au moins l'intervention céleste réussi à faire taire les deux amies. La résonnance qui suivit ce jet de lumière fut tellement forte qu'elle se diffusa dans tout l'habitacle avant de s'intensifier en plusieurs écho pour enfin mourir. Tous les passagers étaient maintenant terrifiés.
Le grésillement du haut parleur fit lever les yeux de tous les passagers vers les différentes enceintes. Le pilote s'excusa pour les turbulences dû à la météo, indiqua que s'était une situation normal, qu'il ne fallait pas s'inquiéter mais que pour plus de sécurité, il était préférable de s'attacher. Le brouhaha qui suivit ces informations était presque insupportable et s'était tout aussi effrayant que si nous étions proche d'un essaim d'insectes.
Raven se tourna vers Octavia pour lui lancer un regard noir. Déjà de base, la jeune femme avait une peur bleu de l'avion et si en ce moment elle semblait calme se n'était qu'une apparence. Dire qu'elle était terrifiée était un doux euphémisme. D'ailleurs, la plus jeune des Black essayait de se cacher du mieux qu'elle pouvait pour éviter les foudres de son amie.
Finalement après un nombre incalculable de turbulences, de secousses et de hurlement intérieur retenu l'atterrissage au lieu. Raven était tellement soulager qu'elle en oublia momentanément de tuer son amie. Elle ferme les yeux pour apprécier le calme et le retour de la stabilité. Il n'y avait pas idée de jouer avec sa vie ainsi. Sérieusement, qui un jour à pu penser que se serait une bonne idée de voyager dans une boîte d'aluminium pressurisée ?
Une tape sur son épaule la fit sursauter. Lorsque qu'elle ouvrit les yeux elle découvrit le visage de Niylah a seulement quelque centimètre du siens avec un sourire tout sauf innocent sur le visage. Raven serra les dents. Elle était persuadée que sa vis-à-vis allait de nouveau dire ou faire une connerie. C'était dans le comportement d'Adams. Elle ne connaissait rien d'autre que la désinvolture. Elle se foutait de tout ou presque, seule les femmes et quelque amis proche trouvait grâce à ses yeux.
-Tu devrais te dépêcher si tu ne veux pas être au second tours !
Raven cligna un nombreuse incalculable de fois des paupières et réalisa à retardement que toutes ses amies avait déjà abandonner l'avion. Évidemment, elle avait oublier que s'était Bellamy qui venait les chercher et que sa voiture ne pouvait prendre que quatre filles. Il y en aurait donc deux sur la touche. Elle se consola en se disant que de toute façon même si elle avait voulu arriver dans les première avec sa jambe, s'était impossible.
La jolie brune se leva donc tranquillement et attrapa son sac à dos. En sortant de l'appareil, elle salua poliment les hôtesses de l'air. Elle manqua de jurer en découvrant qu'il neigeait. Elle foudroya le ciel avant de mettre la capuche de son manteau sur le haut de sa tête. S'il y avait bien une chose que Raven Rayes détestait plus que tout, s'était bien la neige. Elle ne comprenait pas tout l'engouement qu'il pouvait exister autour de ce crachat blanc et froid.
Après avoir récupérer sa valise que ses colocataires lui avait obliger à faire même pour deux jours, elle rejoignit l'entrée principale. Elle repéra presque aussitôt Clarke avec un air bougon sur le visage. Raven avait un peu de mal à comprendre comment la blonde avait pu perdre alors qu'elle était clairement partit bien avant Niylah. Le jolie brune s'installa près de son amie avec un sourire en réalisant que la situation était très certainement dû à une succession de maladresse de la part de son amie.
-Je t'interdis de dire quoi que se soit, menaça immédiatement Clarke.
-Je n'ai rien dis.
-Tu penses trop fort Rayes.
-Ah oui ?
-Je n'ai pas du tout fait exprès de perdre parce que O à fait une remarque sur Lexa se serait stupide de ma part. Surtout qu'il fait super froid.
Raven retient un rire. Finalement la situation était bien pire que de la maladresse. Pourtant la jeune femme savait a quel point Clarke était réellement troubler dès qu'il s'agissait de la bibliothécaire.
-Rappelle moi pour quelle raison tu…
-Mais parce qu'elle est divine ! Et moi… je suis juste moi. Je n'ai aucune chance. Je préfère amplement la contempler de loin.
-Et tenté une amitié, c'est hors de question, parce que…
-Tu veux ma mort ? Je suis déjà au bord de la rupture cardiaque dès que je la croise. Je tiens à ma vie ! Déjà que je ne pose presque plus un pied dans la bibliothèque depuis que… enfin, t'as compris.
-Honnêtement, non je ne comprends pas. Tu ne connais même pas cette fille. Si ça se trouve, c'est juste un de ces autre canon sans aucune personnalité.
-Tu sais Rayes, en tant qu'amie tu es censé être de mon côté.
-Mais je suis de ton côté. C'est juste que tu ne t'en rends pas compte parce que tu es tellement… toi.
-Ah-ah ! Très drôle !
Clarke se renferme une nouvelle fois jusqu'à ce que Bellamy se pointe pour le second tour. Dès que le brun se pointe devant elles, la blonde se précipite pour avoir la place côté passager. Raven, elle prend un peu plus son temps et se n'est pas du tout pour faire attendre son amie dans le froid. L'aîné des Black l'oblige a lâcher sa valise qu'il estime trop lourde pour elle. Raven ne se bat pas. Le côté surprotecteur du frère de O est presque légendaire.
Le trajet se déroule dans un étrange silence. Bellamy était presque effrayer par cette absence de ragots en tout genre. Mais voilà, les deux filles semblaient perdu dans leur pensées. Pendant que la blonde réfléchissait au mots de la brune sur sa situation amoureuse, Raven essayait d'élaborer un plan pour échapper à la fête qui avait certainement été organisée dans son dos.
Anya courait dans tout les sens dans son appartement, retournant oreillers, plaide, chaussures, télécommande et tout autre objet qui lui passait sous la main à la recherche de ses clefs de voiture. Elle jeta un œil à sa montre, au constat du retard qui allait être le sien si elle ne partait pas dans la seconde la fit jurer un nombre incalculable de nom d'oiseau.
La jeune femme fini par prendre manteau, bonnet et écharpe et sortit principalement de son appartement. Elle irait à pied ! Enfin… une fois qu'elle aurait enfiler ses chaussures. Par moment, il lui arrivait vraiment d'être étourdie.
Une fois les lacets bien serrer, Anya sortit une nouvelle fois de chez elle avant de dévaler les escaliers des trois étages qui la séparait du rez-de-chaussée. Une fois devant le hall d'entrée, elle resta une seconde ou deux en admiration devant la neige. Cette petite chose de rien du tout lui rendit le sourire. Elle ferma un peu plus son manteau et se mit à courir.
Les foulées d'Anya ne déclaraient pas malgré le vent qui s'était lever ni pour être plus prudente face au plaque de verglas qui commençait à se former. D'ailleurs, si elle accélérait encore un peu la cadence elle pourrait même peut être avoir une infime chance d'arriver à l'heure. Elle aurait dû directement y aller a pied au lieu de chercher ses stupide clef en retournant son appartement.
Oui, elle allait être dans les temps. Le tout, s'était de ne pas se laisser déconcentrer et de ne garder en tête qu'une seule idée : courir !
Le problème c'est que la jeune femme avait la mauvaise habitude de laisser traîner ses yeux un peu partout. Elle fut donc vite intriguer par une forme sur un banc. Plus elle s'approchait, plus il s'avérait que s'était une personne. Sans vraiment le contrôler, les pas d'Anya se rapprochaient pour ralentir et finalement s'arrêter devant le dit banc.
Elle fronça les sourcils lorsqu'elle remarqua qu'il s'agissait d'une femme qui devait être légèrement plus jeune qu'elle. Les cheveux noir corbeau de sa vis-à-vis tombait sur son visage qui semblait être cacher derrière ses mains. Anya repéra les lieux pour essayer de comprendre la situation. Elle était près de la maison des Black qui crachait de la musique a tue tête. La situation était donc simple l'inconnue devait être sérieusement émécher.
Anya hocha les épaules en décidant que la situation ne la concernait pas. Elle pouvait très bien ignorer la situation sans pour autant culpabiliser. Elle se remit donc à marcher s'éloignant du banc. Elle dû faire une vingtaine de pas avant de se stopper de nouveau. Elle se retourna vers l'inconnue qui n'avait toujours pas bouger d'un pouce. Elle ne pouvait pas désaiment laisser une personne dans cet état. Il faisait un froid de canard et Anya savait très bien qu'en cas de forte alcoolémie, les personnes pouvaient être sujet à de terrible hypothermie. Elle décida donc de revenir sur ses pas.
Qu'importe pour la ponctualité. De toute façon, tout le monde savait que se n'était pas son truc. Et puis si elle devait se prendre un blâme autant que se soit en essayant d'aider une personne.
Anya traîna volontairement des pieds pour se faire remarquer et elle les arrêta pile en face de ceux de l'inconnue. Pourtant rien ne semblait pouvoir attirer l'attention de cette fille. Un fin sourire étira ses lèvres au moment où elle se laissa presque tomber sur le banc à côté de la fille au cheveux ébène.
-Hey… tu vas bien ?
La jeune femme à ses côté sursauta en percevant sa demande. Avec des gestes lent, elle se redressa et leva les yeux pour croiser ceux d'Anya. Cette dernière dû se mordiller la lèvre inférieur en faisant le constat que cette fille était un véritable canon. Imperceptiblement, elle secoua la tête pour chasser cette idée idiote de ses pensées. Elle n'était pas là pour draguer mais pour s'assurer que tout allait bien.
-Tu vas bien, demanda t-elle une nouvelle fois.
-Je crois que je vais crever de froid.
Anya écarquilla les yeux en percevant le ton désinvolte de sa vis-à-vis. Elle se tourna ensuite vers la maison des Black. La fête battait son plein, elle pouvait entendre des hurlement par-dessus la musique ce qui semblait toit sauf humain. Elle se racla la gorge avant de s'informer :
-Tu ne serai pas mieux à l'intérieur ?
-Plutôt crever de froid que de retourner là-dedans.
Anya ne pu empêcher un petit rire de lui échapper. Cette fille n'avait vraiment aucunement l'intention de remettre un seul pied au milieu de cette fête. Pourtant, la météo n'était vraiment pas favorable. N'importe quelle personne lambda qui pointerait son nez dehors ne rêverait que de rentrer pour se coller près d'une source de chaleur : chauffage, poile à bois, cheminée, plaide et même un chat ferait l'affaire. Tous semblait bien plus accueillant que de rester dehors par ce froid.
-Dans ce cas, pourquoi tu ne rentre pas chez toi ?
-J'aimerai bien, bougonna t-elle, ce qui d'après Anya était adorable, mais je vis à New-York.
-Je vois, comprends Anya en ayant écouter les ragots du jour, tu fais partie de la bande d'Octavia Black. Tu es une "pièce rapportée" ou une des deux autres native de Polis ?
-Euh, commence la brune méfiante, une native de Polis.
-Ah-ah ! Donc comme tu n'es définitivement pas Octavia, ni Clarke parce qu'absolument pas blonde tu dois être Raven. J'ai mis dans le mille ?
-En effet et… tu es ?
-Anya Woods !
-Woods, répète lentement la jeune femme.
Anya ne pu s'en empêcher, elle soupira. Elle en avait marre de toujours être comparer à sa sœur. Elle ne comprenait pas pour quelle raison Lexa attirait autant l'attention. Bon d'accord, elle était magnifique mais est-ce que tous le monde était absolument obliger de toujours s'arrêter sur le physique avantageux de sa sœur.
-Clairement une pièce rapporter, poursuivra Raven.
-Pardon ?
-Quand je vivais toujours à Polis, il n'y avait pas de Woods dans le quartier à ma connaissance.
-Tu connais tous les noms des personnes qui vivent dans ce quartier ? Sérieusement ?
-Connaissais, corrige avec un sourire la jolie brune.
-Et bah… je suis impressionner. Et tu fais quoi dans la vie à part éviter des fêtes dans un froid glacial ? Tu recense les New-yorkais peut être ?
Un rire s'échappa des lèvres de Raven. Anya ne pu s'empêcher de remarque que ce son était divin. Malheureusement celui-ci ne dura pas plus longtemps qu'une trop petite poignée de seconde.
-Non, non, la brune leva les yeux vers le ciel noir de nuage, je suis encore étudiante.
-Et tu te destine à quoi ?
Le sourire qui vient étirer les lèvres de Raven fait manquer un battement à Anya. La joie et la fierté se lisent parfaitement bien sur son visage. C'est yeux pétille de bonheur quand elle dit :
-Je vais devenir la meilleur mécanicienne de tout les temps ! Un de ces jours, tu verras des voitures rouler sans l'intervention d'un conducteur et je serai celle qui l'aura conçu.
-Rien que ça ?
-Ne te moque pas, je suis vraiment passionner.
-Je peux très bien comprendre. J'aime beaucoup mon métier.
Anya manqua de se donner un gifle ! Elle en avait presque oublier qu'elle était en retard. Elle bondit pour se mettre sur ses deux pieds. Elle était terriblement en retard. Elle allait se faire tuer !
Raven était quelque peu surprise par cette explosion d'énergie. Elle observa la jeune femme avec un peu plus d'attention. Elle ne savait pas pourquoi mais ses traits lui était étrangement familier. Pourtant, elle était absolument certaine que s'était la première fois qu'elle rencontrait Anya. Elle se serait souvenu d'un prénom pareil.
-Je dois y aller, je suis super en retard ! Mais… en même temps, je ne peux pas te laisser ici. Se serait de la non assistance à personne en danger. Je m'en voudrai énormément si on ne retrouvait qu'un glaçon à ta place demain matin. Donc, soit tu retourne là-bas et je n'ai aucune confirmation que tu y reste soit, tu viens avec moi. Tu as bien dis être méca ? On a la veille Susie qui est en rad ! Tu pourrai nous aider !
-Euh, je, commença Raven sans ne jamais pourvoir ne serait-ce penser à finir sa phrase car Anya est venu prendre sa main, l'obligeant à se redresser en lui souriant et en commentant :
-Allons y !
Anya regarda le cadran de sa montre et au vue du désastre, il n'était plus temps de courir. Elle avait relâcher la pression de sa main sur celle de Raven. Ce geste l'avait étrangement… déranger, lui provoquant presque une décharge électrique dans tous le bras.
Après quelque minute de marche, Anya remarqua que sa cadence était bien plus tranquille qu'à son habitude. Elle jetait un nombre incalculable d'œillade vers la brune qui avait un pas lent presque maladroit. A un moment, son regard resta bien ancrer sur Raven oubliant complètement de regarder où elle mettait les pieds. Il y avait quelque chose chez cette femme qui l'intriguait au plus haut point. Elle était magnifique, s'était indéniable. Pourquoi une fille comme elle voudrait fuir une des festivités de l'année ? Et il y avait quelque chose d'autre… une mélancolie. Chaque recoin où le regard de Raven se posait semblait provoquer une blessure infime mais une blessure comme même.
Quand elle se rendit compte que toute son attention avait été vampiriser par sa nouvelle connaissance, elle s'obligea a regarder de nouveau droit devant elle. Elle essayait d'imaginer une excuse acceptable pour son retard sans savoir que sa sentence pour son retard allait être largement réduite avec la seule présence de la brune.
D'ailleurs Raven venait de s'arrêter net en découvrant le bâtiment auquel ses pas venaient de la mener. Anya ne le remarqua pas immédiatement. Elle entra dans la caserne sans se rendre compte que la jeune hispanique était toujours planter devant la bâtisse illuminer pour noël.
Le chef de la caserne attendait son lieutenant de pied ferme. Cette fois Indra n'avait pas l'intention de laisser Woods s'en sortir aussi facilement. Se n'était pas parce que la jeune femme était le plus gradée juste après elle qu'elle pouvait faire ce qui bon lui semblait.
-WOODS !
-Chef, je…
-Aucune excuse ! Dans mon bureau, immédiatement !
Raven sursauta en percevant les hurlements. Elle connaissait cette voix. Elle n'avait aucune envie d'être a cet endroit mais elle ne pouvait décemment pas laisser cette Anya affronter seule le dragon que représentait Indra Anderson. Elle soupira donc au moins pour la millième fois aujourd'hui avant de rejoindre l'entrée de la caserne de pompiers.
Elle découvrir alors Indra avec un sourire triomphant sur le visage alors que Anya traînait des pieds vraisemblablement vers le bureau du chef des pompiers de cette caserne. Le regard de la jeune hispanique fut attirée sur le mur qui était sur sa gauche. Il était remplit de cadres affichant la photographie de l'équipe de chaque année. Elle secoua vivement la tête avant de se concentrer de nouveau sur la situation. Elle se racla doucement la gorge avant de signaler sa présence avec un tout petit :
-Bonjour Indra.
Avec ces seuls mots Anderson oublia toute sa satisfaction de pouvoir remettre à sa place son lieutenant. Elle se tourna pour fixer Raven Rayes. La dernière fois qu'elle avait vu la jeune femme mettre volontairement un pied dans cette caserne s'était il y a une véritable éternité. D'ailleurs que faisait-elle a Polis ? Indra était absolument certaine que cette dernière fuyait cette ville comme la peste cumuler à la malaria !
-Rayes, prononça t-elle comme si elle avait à faire à un fantôme qui pourrait s'évaporer à tout moment.
Anya avait arrêter son avancer vers le bureau de son supérieur au moment où elle avait perçu quelqu'un être familière avec Anderson. Il y avait peu de gens qui osait l'appeler par son prénom entre ces murs. Elle n'aurait jamais imaginer que sa nouvelle connaissance puisse connaître le démon qui pouvait lui servir de chef. Enfin… s'était un démon à chaque fois qu'elle avait l'audace de se pointer en retard. Ce qui n'arrivait pas si souvent que ça… enfin pas depuis quelque temps.
La situation était vraiment tout sauf normal. Son supérieur hiérarchique fixait la jeune inconnue comme si cette dernière pouvait disparaître à tout moment. Pendant un instant, le lieutenant crut déceler de la douleur dans le regard de la jeune hispanique. La seconde d'après un sourire resplendissant étira ses lèvres alors qu'elle prit la parole :
-Sérieusement ? Après tout ce temps je n'ai le droit qu'à un simple "Rayes" ? Pffff… je dois dire que tu me déçois Indra.
-Entre ses murs, je suis le Chef Anderson, répondit-elle en serrant le dents.
-Je vois, on a prit du galon… tout ça est d'un ennuie. Je crois que je vais rentrer finalement.
-NON, la voix des deux pompiers se mélangent pour n'en former qu'une seule.
A ce constat Raven quitta Indra des yeux pour les poser sur Anya. Cette fille avait vraiment l'air de tenir au fait qu'elle ne finisse pas en glaçon. Il y avait tellement de conviction dans sa voix, presque plus que dans celle de l'ancienne meilleur amie de son père. Elle se demandait ce que cela pouvait signifier.
-Comment vous vous connaissez toutes les deux, demanda Anderson avec suspicion.
-Euh je viens de, commença Anya.
-Anya m'a longuement parler de votre problème avec Susie. J'ai décider de vous accorder un peu de mon temps. Mais elle a dû ramer pour obtenir mon accord. Sérieusement… moi ? Ici entre ses murs ? Ça ressemble à une mauvaise blague. Je ne suis pas certaine de rester…
-Non, tu restes, ordonne Indra.
Anya observa la gentil dispute entre sa supérieur et sa nouvelle connaissance en essayant de comprendre ce qui était entrain de se passer. En trois ans elle n'avait jamais vu Anderson agir de la sorte. S'était vraiment étrange. On pourrait croire à s'y me prendre que s'était une personne presque normal, humaine.
Indra attrape le poignet de Raven pour la traîner derrière elle en aboyant :
-Tu es là ! Tu reste !
Raven sourit véritablement pour la première fois depuis qu'elle avait poser le pied à Polis. Indra était une des rares personnes qu'elle appréciait encore dans cette foutue ville. Pour la simple et bonne raison, que se n'était pas dans le caractère de cette dernière de s'apitoyer sur le sort de qui que se soit pas même sur celui de la fille de son meilleur ami.
Dans un geste qu'elle ne contrôla pas vraiment, elle se retourna vers Anya pour lui faire un clin d'œil. Après tout, la jeune femme venait de la sauver d'une soirée ennuyeuse à mourir et de l'hypothermie. Elle pouvait bien lui rendre la pareille.
Indra s'arrêta subitement devant un véhicule de la station. Elle lâcha le poignet de la jeune hispanique pour aller chercher une boîte à outils qu'elle posa sans aucun ménagement aux pieds de Raven.
-Je te présente Susie, elle refuse de démarre depuis deux jours. Je doute que tu puisse faire quelque chose mais rien ne t'empêche d'essayer.
-Tu doute ? Je suis la meilleur, s'offusque Raven.
-Je demande à voir. Pour moi, tu es et tu restera toujours rien de plus qu'une gamine emmerdeuse qui se fourre dans mes pattes une autre définition d'une sale gosse.
-Bien sûr Indra, répondit-elle avec le sourire.
-Ici, je suis Chef Anderson.
-Tu peux toujours courir pour que je t'appelle comme ça.
-Et insolente en plus ! Plus sérieusement, comment tu connais Woods ? Tu as quitter la ville bien avant son arriver.
Sans répondre, Raven se pencha pour ouvrir et jeter un œil aux outils qu'elle avait à disposition. Elle n'était clairement pas aider. Malheureusement son talent ne suffisait pas toujours, elle avait aussi besoin des bons outils. Elle se redressa non sans difficulté. Son atèle avait tendance à lui causer du tord en ce moment. Il faudrait qu'elle prenne le temps de travailler de nouveau dessus.
Une fois à la hauteur du chef des pompiers, elle fit tourner sa clef de dix entre ses doigts sans pour autant prononcer un seul mot. Anderson commençait à ne plus savoir où se mettre. Il y avait peu de monde capable de la mettre mal à l'aise mais cette saleté de gamine avait le même regard que Mateo.
-La mesquinerie ne te va pas au teint Indra. Si tu veux tout savoir Anya… à juste été gentil avec moi. Elle m'a aider. C'est vrais, je l'avoue. Je viens de la rencontrer. Mais sans elle, tu sais très bien que je ne serai pas venu ici. Donc… soit gentil.
Sans attendre de réponse, Raven ouvrit le véhicule, fit basculer le parasoleil pour récupérer les clés et enfin ouvrir le capot. Elle sourit à la minute même où son regard tomba sur le moteur. Elle remerciait silencieusement sa bonne étoile de lui avoir apporter une alternative à cette soirée qui aurait été, elle en était certaine interminable. Elle préférait mille fois avoir les mains dans le cambouis !
Anya avait tendu le cou pour tenté de suivre la scène de loin. Elle peinait à croire qu'il existait réellement quelqu'un sur cette terre capable de tenir tête à sa supérieur. Elle trouvait le contraste entre la fille affaler sur un banc et celle qui se tenait bien droite devant Anderson complètement magique. Cette fille était extraordinaire. Qui aurait cru il y a cinq minutes qu'elle avait toute cette énergie en elle ? Anya était véritablement impressionner.
Indra revint vers elle, elle se redressa donc, se mettant presque au garde à vous. Elle attendait sa sentence avec force et courage en priant pour qu'on ne lui ordonne pas de nettoyer les vestiaire des mecs. Il y avait vraiment de trucs répugnant dans leur locaux. Elle en avait la nausée rien que d'imaginer le carnage.
-Woods ! Pour cette fois, je veux bien fermer les yeux sur votre retard mais je veux que vous soyez exemplaire tout le long de cette garde.
-Très bien Chef !
Anya se sentie infiniment mieux. Elle n'aurait pas à subir un nettoyage de fond en comble de la caserne. Elle ne savait pas ce que lui avait dit cette intrigante et séduisante Raven mais elle était certaine d'un point, elle devait trouver un moyen de la remercier.
-Une dernière chose.
Oups… finalement, elle n'était peut être pas sortie d'affaire. Il y avait toujours des conséquence avec Anderson. Elle devrait le savoir depuis le temps. Elle essaya de ne pas grimacer pendant l'attente interminable qui suivie ces trois mots.
-Merci d'avoir ramener Raven a la maison.
Anya cligna a plusieurs reprise des paupières. Elle ne comprenait pas. D'abord, elle avait été bloquer sur les remerciant, il faut dire que sa supérieur n'était pas du genre à en faire. A croire que ça lui brûlait la bouche rien que d'y penser. Mais ce qui l'intrigua le plus se fut l'intitulé : la maison. Raven avait-elle été pompier ? Non… trop jeune. Ou alors…
Le regard du lieutenant se fixa derrière l'épaule d'Indra. Il n'y avait qu'une seule autre explication. Raven était la fille d'un héro des flammes. Un de ceux qui avait laisser sa vie pour en sauver d'autre. Pourtant, elle connaissait chaque nom de ces hommes et femmes. Il n'y avait aucun Rayes, elle en aurait mit sa main à couper !
-Rayes, reprit Indra comme si elle avait comprit l'interrogation de son lieutenant. C'est le nom de jeune fille de la mère de Raven. Son père s'était Mateo Fernandez.
Sur cette phrase, Indra laissa son lieutenant avec des yeux écarquillés et la mâchoire qui tombe légèrement. Maintenant, elle comprenait un peu mieux l'indulgence de son supérieur. De nouveau, elle observa Raven qui était à moitié avaler par le moteur de Susie. Alors cette fille était la fille de Fernandez… s'était incroyable !
Anya aurait voulu la rejoindre, discuter et en apprendre plus sur elle mais une alarme suivie d'une voix féminin l'envoya avec son équipe sur le terrain pour un accident. Sans perdre une seconde, elle sauta dans ses rangeurs, attrapa sa veste et monta sur le siège passager de son camion. La nuit ne faisait que commencer !
Un bâillement échappa à Raven, elle commençait à fatiguer. Elle ne savait pas quelle heure il pouvait être mais il y avait cet état de fait : elle était fatiguée ! Elle sortir donc le nez du moteur, attrapa un chiffon dans la boîte à outils pour essayer d'effacer les traces de graisse de ses mains.
Pendant un instant, elle pensa à quitter le garage pour rejoindre la salle de pause. Mais elle était effrayée. Elle ne voulait pas savoir ce qui allait se passer si par malheur un ancien collègue de son père la reconnaissait. Elle ne supporterait pas les regards de pitié, vraiment pas. Pourtant ce fut comme si l'univers lui-même lui lança un défi lorsque son estomac signala sa présence.
Génial ! En plus de commencer à ressentir les premiers signes de fatigue, elle avait faim.
La jeune femme balança le chiffon sur son épaule en fixant la limite de l'atelier qui était marquée par un ligne jaune au sol. Il n'y avait que quelque pas qui la séparait du centre même de la caserne. Elle fit un premier pas avant de changer d'avis. Elle n'avait vraiment pas envie d'affronter toutes ces personnes qui la connaissait depuis son enfance. Elle était certaine que si par malheur Adam Norman, était encore parmi les effectif, serait capable de rappeler à qui voudrait bien l'entendre qu'il avait déjà changer ses couche culotte à plusieurs reprises quand elle n'était alors qu'un bambin. Non, se n'était définitivement pas une bonne idée.
Elle s'apprêta donc à retourner à son moteur quand le camion principal portant sur ses porte le dessin d'un lion ouvrant grand la gueule rentra au bercail. Elle observa le manège des pompiers qui disposait leurs affaires aux différents endroits stratégique. Puis, elle repéra Anya qui rappela un de ses hommes. Elle lui parla un long moment pour finir la conversation en lui souriant et en déposant une main que Raven imaginait protectrice sur l'épaule. Le soldat du feu hocha doucement la tête puis sans autre cérémonie suivie les pas des autres. Il ne restait plus que le lieutenant Woods.
Anya étira ses bras bien haut en espérant que ce geste allait lui rendre un peu de peps. La nuit était longue et loin d'être calme. Ils avaient été appelés un peu près une fois par heure. La neige commençait à faire ses premiers ravages, quelque accident, une famille bloquer dans une maison et quelque foyer excentrée sans électricité qu'il fallait reloger pour la nuit.
Polis était une petite ville du moins, plus petite que celles que la jeune femme avait connu avant. Elle était côtier au bord du lac Michigan, bloquer entre Chicago et Gary.
Chicago… Anya ferma les yeux juste une seconde pour revivre les années qu'elle avait passer là-bas. S'était dans cette ville qu'elle était devenu pompier, qu'elle était tomber amoureuse pour la première fois et aussi qu'elle avait frôler la mort. S'était il y a trois ans quand elle s'était retrouver à l'hôpital, sa sœur avait en quelque sorte péter un câble. Pourtant Lexa comprenait les risques du métier. Il est possible qu'elle n'aurait pas pris ses clic et ses claque si s'était un feu, ou un accident quelconque qui avait envoyer sa sœur à l'hôpital. Mais malheureusement, Anya s'était prit une balle alors qu'elle essayait de sauver un gamin au milieu d'un échange houleux entre les forces de l'ordre et de jeunes trafiquants.
L'aînée des Woods était sortit de l'hôpital deux mois après la fusillade et il n'y avait plus aucune trace de sa jeune sœur. Le lendemain, elle avait donner sa démission et était partit à sa recherche. Elle l'avait retrouver près de trois semaines plus tard. Anya avait alors promis qu'elle ne jouerai plus jamais avec sa vie de la sorte. Pendant six mois, elle avait travailler à la bibliothèque avec sa sœur avant que Anderson entende parler d'elle et lui demande de devenir lieutenant de la caserne. Son premier réflexe avait été de refuser en pensant à Lexa. Oui, son métier lui manquait terriblement. Elle avait ça dans le sang ! Mais quand il s'agissait de sa sœur, elle passait toujours en premier.
Dix-sept fois, c'est le nombre de fois qu'Anya avait refuser l'offre du Chef des pompiers de Polis. Jusqu'au jour où elle était venu faire cette demande au milieu de la bibliothèque hurlant lorsqu'elle donna une nouvelle fois une réponse négative à sa requête. Lexa intriguer par ces cris avait approcher les bras chargée de livre. Elle n'avait pas besoin de contexte. Elle avait comprit à la seconde ou elle avait reconnu l'uniforme des pompiers. Alors avec une infime prudence et avec l'espoir qu'il n'arriverait plus jamais rien de grave à sa sœur elle prononça un timide : tu devrais le faire.
Alors elle était redevenu pompier. Rien que l'idée la faisait sourire encore aujourd'hui. Elle se rappelait parfaitement son premier jour alors qu'elle portait son nouvel uniforme. Évidemment, elle avait vite remarquer que l'ambiance était bien plus calme à Polis qu'à Chicago mais s'était pour le mieux.
-C'est une nuit agité ?
La question fit sursauter Anya. Elle était partie loin dans ses rétrospective. Pourtant, lorsqu'elle se tourna vers Raven, elle afficha un franc sourire. Elle avait espérer mais sans trop d'attente que la jeune femme serait toujours présente quand il y aurait un moment plus calme.
-Oui, la neige a tendance à enflammer notre standard.
-La neige, répète Raven avec un air pensif. Je n'aime pas la neige.
-Vraiment ? Qui l'aurait cru tout à l'heure alors que tu étais dehors sous la neige justement ?
-Je fuyais et quand on fuit quelque chose ce que l'on trouve comme compromis nous semble toujours bien mieux que ce qu'il y a derrière nous.
-Ce qui explique le, et je te cite : je préfère crever de froid.
Le ton d'Anya était clairement moqueur. Il fit même apparaître un sourire sur les lèvres de sa vis-à-vis. Raven voulait bien l'admettre parfois elle avait des réaction excessive.
-Bon d'accord, se n'était clairement pas la décision la plus intelligente que j'ai pu prendre.
- En effet.
La réponse du lieutenant fut immédiatement suivie par un doux rire. Un rire accompagner par de jolie fossettes sur le coin de ses lèvres. Raven tiqua. Elle avait déjà vu ça quelque part.
Elle secoua la tête pour oublier cette idée. S'était très peu probable qu'elles se soit déjà rencontrer. Cet état de fait avait été déterminée quand Anya ne l'avait pas reconnue et surtout au moment où Raven avait comprit qu'elle l'avait traîner jusqu'à la caserne.
-Je peux te poser une question, demanda presque timidement Anya.
-Si c'est à propos de Susie je ne peux pas faire grand-chose avec votre matériel. Il me faudrait une vrais caisse à outils.
-Non. Enfin… c'est tragique pour Susie de savoir qu'elle va devoir subir une intervention bien plus lourde mais… ce que je voulais savoir c'est : pourquoi ? Pourquoi une fille comme toi fuirai une fête ?
-Une fille comme moi, répéta tel un robot la jeune mécanicienne.
-Une fille belle, intelligente, sur d'elle d'après ce que j'ai vu. Je ne sais pas… une fille comme toi.
-Je ne suis pas très fête. Je préférais être tranquillement a la bibliothèques à réviser ou être entrain de réparer un truc plus tôt que de me retrouver dans une maison ou un bar bondée de monde, dans une ambiance assourdissante ou la musique est la plupart du temps mauvaise et ou l'alcool coule à flot.
-Je vois.
Raven fronça les sourcils. Elle ne comprenait pas ce qu'elle pouvait bien voir. Un nouveau sourire étira les lèvres de la blonde qui sembla encore terriblement familier pour Raven.
-Ma sœur est un peu comme toi, pas vraiment fêtarde.
-Tu l'es toi ?
-Je l'ai été ! Je préfère ne pas repenser à ces années… se n'était pas vraiment glorieux.
-Laisse-moi deviner ! Des soirée étudiante dont tu ne te souviens même plus !
-Outch… je t'ai dis que je ne préférai pas y repenser. Pourquoi tant de haine ? Oublions les soirée, l'alcool et tout ce qui peu se rattacher à ce sujet veux-tu ?
-Deal.
Un silence s'installa entre les deux femmes. Raven cherchait activement un sujet de conversation alors qu'Anya observait la jeune femme sans vraiment s'en cacher. Elle était vraiment magnifique. Le pire c'est qu'elle était presque certaine que la mécanicienne ignorait complètement qu'elle avait un fort pouvoir attractif.
Contrairement au début de soirée, elle avait les cheveux attachée. Il n'y avait rien de travailler ou d'artistique dans la coiffure mais ça permettait de mettre encore plus son visage en valeur. C'était définitif, cette fille était magnifique !
Pendant une seconde Anya de demanda si elle pouvait avoir ses chances en imaginant qu'elle ai le courage de se lancer. De nouveau son regard passa sur la jeune femme. Clairement pas. Raven était un canon comme on en voit peu les chance qu'elle soit célibataire était infime et celle qu'elle soit intéressée par la gente féminine encore plus médiocre.
-Tu fais un autre métier entre tes gardes, voulu savoir Raven qui n avait pas remarquer que la jeune femme en face d'elle était clairement entrain de la décorer du regard.
-J'aide ma sœur a la bibliothèque.
Un rire s'échappa des lèvres de Raven avant qu'avec vitesse et agilité, elle ne vienne le cacher de sa main droite. Elle était toujours amuser quand elle affirma :
-Se n'est clairement pas le même danger.
-Hey ! Le papier ça peut être hyper dangereux ! Une fois, je me suis lacérer tous le poignet en passant un peu trop près d'un de ces foutu bouquin en réparation.
-Lacérer, se moque Raven.
-Bon d'accord, j'étais juste érafler mais ça fait comme même super mal cette connerie. Le genre de petit coupure sournoise qui s'ouvre toujours au pire moment. En plus, Lexa m'a obliger à porter un bandage ridicule pour éviter que ça s'infecte. Je te laisse deviner la réaction que je me suis prise une fois arriver à la caserne.
-J'imagine oui…
-Je t'interdis de te moquer !
Raven essaya, elle essaya vraiment mais sans qu'elle ne puisse le contrôler un rire lui échappa. Le genre de rire qu'elle n'avait plus eu depuis très longtemps. Celui qui vous emmène dans une hilarité telle que vous avez du mal a respirer, des crampe à l'estomac et cette sensation de bien être lorsqu'il s'estompe avant de s'effacer complètement.
Anya ignorait que le rire n'était plus quelque chose de naturel chez la brune. Mais elle savait une chose c'est qu'elle aimait ce son. Il était presque divin. Il faisait naître en elle des sensations presque oublier. Son cœur s'emballait, son souffle semblait lui échapper et son estomac papillonnait d'étincelle en tout genre.
La blonde avait du mal à le croire mais elle était entrain de tomber sous le charme de cette incroyable jeune femme. Pourtant, elle n'était pas du genre à croire au coup de foudre. Non, ça s'était bon pour les livre à l'eau de rose. Ce genre de chose ne se produisait pas dans la vrais vie. Personne ne tombait amoureux au premier regard. S'était insensé. Et pourtant… elle ne parvenait pas a détacher son regard de la perfection que représentait cette quasi inconnue.
La jeune hispanique commençait a se calmer. Elle avait oublier à quel point se laisser aller dans ce genre de chose pouvait être agréable. S'était comme si toute les cellules de son corps crépitait de bonheur. Le fait que cette sensation soit dû a une personne qu'elle ne connaissait pas au matin était assez étrange mais en même temps elle ne voulait pas gâcher ce moment en faisant des spéculations.
Le regard de Raven s'arrêta dans l'océan brun des iris d'Anya. Des iris encadrer dans des yeux tirer en amande. Elle était de nouveau présente, cette sensation de reconnaissance. S'était comme si à travers cet échange de regards, il y avait plus. Un moment hors du temps qui s'étire jusqu'à l'incandescence, celui ou deux personne se reconnaissent sans pour autant s'être rencontrer une seule fois.
C'est a ce moment que Raven repensa au rêve récurant qu'elle avait fait aujourd'hui. Est-ce que s'était un signe ? Un genre d'avertissement ? Il était plus probable que se ne soit qu'une coïncidence. Pourtant, les traits qu'elle avait sous les yeux lui était tellement familier. Quels autres explications satisfaisante pouvait elle obtenir ? Certainement aucune.
Le lieutenant se rendit compte de la trop grande attention qu'elle avait accorder à la jeune femme. Elle secoua lentement la tête pour se remettre les idées en place avant de se racler la gorge. Elle n'avait pas remarquer l'intensité du regard que Raven sur elle. Elle sentit le feu lui monter au joue. Elle était intimidée, clairement pas un sentiment habituel pour elle. Elle passa une main dans ses cheveux avant de demander :
-Tu veux peut-être que je te raccompagne chez les Black. Tes amis vont s'inquiéter, non ?
Raven n'avait pas prédit que la blonde casserait cet échange silencieux. Elle en fut presque attristée. Elle ne comprenait pas pour quelle raison la réalité s'acharnait toujours a se rappeler à elle lorsqu'elle se laissait aller rien qu'un instant à vivre un moment pour elle. Honnêtement entre sa rencontre avec Anya, les réparations d'un moteur qui avait sans aucun doute le double de son âge et la réalisation que cette inconnue rencontrer il y a quelque heure à peine était certainement celle qui avait hanter ses dernier rêve, elle avait complètement oublier la fête et ses amis. Bien sûre, elles en avaient parler mais elle n'avait pas penser une seule seconde que peut-être ses amis s'inquiéterait. Disons qu'elle avait préférer éloigner cette idée de son esprit.
-Tu as sûrement raison, répondit-elle avec un nouveau soupire.
-Tu n'as pas vraiment l'air enchantée d'être à Polis.
-Il faut dire que je me suis fait sauvagement kidnappée par mes colocataires de bon matin alors que tout ce que je voulais s'était réviser pour assurer à mes examens de début janvier.
-C'est vrais que Octavia Black peut être effrayante !
-Ah ! Tu vois, même toi tu le dis ! C'est un vrais petit démon cette fille ! Je sais de quoi je parle, je me la coltine depuis que j'ai trois ans. Trois ans avec ça qui me suit partout, t'imagine ? Je te jure, je change d'école, elle change d'école, je décide que le rouge est ma couleur préférer, boum le rouge est la sienne, je parts à New-York et Octavia Black débarque à la porte de mon hôtel à peine douze heure plus tard avec cinq valises. Je n'exagère pas, elle avait vraiment cinq valises. Je ne sais toujours pas comment elle a réussis a se trimballer dans tout New-York avec cinq valises… ça m'échappe totalement !
Anya explosa de rire après ces explications et ces arguments lâcher avec tellement de fougue. De toute évidence, avoir Octavia Black comme meilleure amie n'était pas de tout repos. Rien que d'imaginer les trois scène que venait de lui décrire Raven était hilarante, elle en avait même la larme à l'œil.
-Non mais pourquoi tu ris ? Se n'est pas drôle !
-Je suis désolée…
-T'excuse pas, c'est encore pire !
-Et qu'est-ce que je suis sensé dire ?
-J'en sais rien…
-En vérité, je ne connais pas vraiment Octavia. Je l'ai juste croisé avec son frère les quelque fois où elle est revenu en ville.
-Donc tu ne sais pas ce que je vis…
-Et c'est quoi l'histoire avec Clarke Griffin ?
-Clarke est arriver à Polis quand elle avait douze ans. Elle ne s'était jamais poser, elle n'avait jamais eu de maison. Elle dit souvent que nous sommes ses premières amies. On formait un super trio !
Anya s'empêcha de tiquer sur le fait que la dernière phrase qui était utiliser au passer. Mais maintenant qu'elle y réfléchissait, il était vrais que le peu de fois où elle avait aperçu les deux amies ensemble, elle semblait se prendre le bec. Elle se demanda alors si le point d'ancrage de leur trio se trouvait justement chez Raven. Elle semblait plus calme et plus terre à terre que les deux autres. Et puis, pour quelle raison n'avait-elle jamais ne serait-ce qu'aperçu Raven avant aujourd'hui ?
-Ne te trompe pas, reprit doucement Raven, je suis reconnaissante de les avoir. Elles sont ma famille. Je crois… je crois que c'est justement ça qui m'effraie. O et Clarke, elles sont tous ce que j'ai. Je ne sais pas si elles se rendent compte de l'importance qu'elles ont à mes yeux. Elles n'ont pas besoin… je ne comprends pas. Pourquoi elles pensent que j'ai besoin de tout ça ? Un voyage ? Une fête ? Tout ce que je veux c'est ce qu'elles m'offrent déjà : leurs présences, leurs bienveillances, leurs sourires…
-Tu devrais peut-être leurs dire.
Ce fut a ce moment précis, à la fin de la formulation de cette phrase que Raven comprit qu'elle avait exprimer ce qu'elle ressentait à voix haute. Ça, se n'était vraiment pas normal. Elle n'était du genre a étaler sa vie, vraiment pas.
-Je vais t'avouer quelque chose, reprit Anya. Anderson m'a dit qui était ton père.
Non ! Raven refusait qu'une personne de plus la prenne en pitié, s'était absolument hors de question ! Étrangement, ce qui la blessait le plus, se fut que se soit justement Anya qui puisse avoir ce regard sur elle. Elle ne le supporterait pas, sans savoir quel en serait la raison.
-Elle nous parle souvent de lui, de ton père. Je suis désolée, réalisa Anya. Je suis peut-être maladroite. Ce que je voulais dire c'est que… je suis orpheline, mes parents sont morts quand j'avais dix-sept ans, un banal accident de voiture. Lexa et moi, nous avons été séparer sur un longue période. J'étais détruite, ouais, je crois que c'est le bon mot mais ce qui m'exaspérais le plus s'était cette façon condescendante qu'avait tout le monde de me traiter. Je détestais leur regard et je ne parle même pas de leur façon de me parler comme si j'étais une chose fragile. J'ai accumuler beaucoup de colère que seule ma petite sœur à été capable d'apaiser. Tes amies, elles ne savent pas ce que tu vis. Personne ne le sait à part toi. Donc, mon conseil, c'est : dit leurs quand elles en font trop. Tu verras, tu te sentiras mieux après, lui assura t-elle avec un doux sourire.
-Merci, murmura Raven.
-De quoi ?
-Je crois que tu es la première personne depuis l'accident à me parler avec autant d'honnêteté.
Sans perdre son sourire Anya s'approcha. Elle était si proche que Raven sentit son estomac se retourner. S'était officiel, cette fille était bel et bien la même que dans son rêve. C'était exactement la même nuance chocolat au lait qui habitait ses iris. Le visage qu'elle cherchait a reconstituer depuis tout ce temps était juste devant elle.
Une idée quelque peu stupide vient alors s'insinuer dans son esprit : et si justement, elle rêvait. Se serait un désastre ! Elle ne s'était pas sentie aussi bien depuis une éternité. Non, le rêve était une option inacceptable.
-L'honnêteté, c'est facile Rayes. Ce qui peut être difficile, c'est de l'accepter.
Raven était complètement subjuguée par le sourire de la magnifique femme en face d'elle et par ses mots. Elle était vraiment tentée de faire un pas de plus, de franchir cette ligne invisible qu'il existe entre chaque être humain qui dit : ici c'est mon espace personnelle et de sur-quoi vitale. Elle avait envie d'être audacieuse, de prendre les devant et pourquoi pas de faire de son rêve une réalité. Qu'il devait être doux de pouvoir goûter aux lèvres qui ne cessait de la provoquer depuis qu'elle avait réaliser qu'Anya n'était autre que la femme qui parcourait ses rêve depuis si longtemps et qui chassait ses cauchemars.
-Je crois que j…
La phrase de Raven fut couper par l'alarme stridente de la caserne annonçant un accident et les véhicules qui était attendu sur les lieux. Alors qu'Anya fonça vers le camion, tout le courage qui avait prit vit chez la jeune hispanique tel un brasier s'essouffla complètement. Elle observa le lieutenant donner des ordres et organiser le départ avec un professionnalisme implacable. La jeune femme fut amuser en se disant que la blonde avait deux visage bien distinct. Elle n'était vraiment pas la même à cet instant qu'il y a quelque seconde avec elle.
Anya monta à l'avant du camion, en essayant d'oublier le regard quelque peu insistant de la brune sur ses lèvres. Une fois le moteur démarrer, elle leva le bras pour faire crier la sirène du véhicule. Son collègue sortit de la caserne sur les chapeaux de roux. Elle essaya de s'en empêcher mais elle ne put retenir un regard vers l'arrière. Elle se demandait ce que Raven s'apprêtait à lui dire. La silhouette de sa de moins en moins inconnue disparu, elle se tourna alors vers la route et obligea son esprit a se concentrer.
-On l'a tous vu lieutenant, affirma Palmer.
-Vu quoi, répondit Anya sur un ton un peu plus sec que ce qu'elle aurait voulu.
-La jolie brune de la caserne ! Vous avez une nouvelle poupée dans votre vie et vous ne nous en informer même pas. Toute l'équipe est profondément offusquer.
-Ce qui m'offusque moi, c'est que vous pouvez parler des personnes qui partage ma vie comme étant des poupées.
-Ooooh mais c'est gentil !
-Non, c'est déplacer Palmer ! Et Raven n'est qu'une connaissance.
-Ouais, ma fiancée aussi s'était juste une connaissance au début.
-Fait-moi plaisir Palmer, concentre toi sur la route !
-Oui, lieutenant ! Mais n'empêche que vous avez des…
-La route !
Raven était retourner a son moteur. Elle farfouillait sans grande conviction. Son esprit était submerger par une seule et même interrogation face a son comportement vis à vis d'Anya. Elle ne comprenait pas ce qui lui était passer par la tête. Un tourne vis en main, elle fit raisonner la partie métallique contre la paroi de la batterie de Susie formant le début d'un des OST créer par John Williams, peut-être celui de Jurassic Park, enfin en imaginant qu'elle avait un tas d'instruments à corde derrière elle.
Elle était tellement perdu dans ses pensées qu'elle ne perçu pas Indra arriver dans son dos. Le chef des pompiers de la caserne de Polis ne pu s'en empêcher elle sourit, revoir la petite Raven entre ces murs l'a rendait véritablement heureuse. Elle ne pouvait s'empêcher de penser que sa place était dans cette ville mais la jeune fille pour une raison que n'arrivait pas a comprendre Indra refusait de le voir. Elle se souvenait du nombre incalculable de fois où encore enfant, Raven courait de part en part de la caserne s'imaginant des missions secrète en attendant le retour de son père. Certaine caserne avait un stupide chien comme mascotte mais eux avait eu la chance d'avoir la fille de Fernandez.
Mateo était un père célibataire qui aimait plus que tout au monde sa fille. Si l'homme était près a rentrer dans un immeuble en feu pour sauver des inconnus sans la moindre hésitation, le père lui pouvait accomplir ce que beaucoup appelait des prodiges. Avec douleur, elle se souvenait de l'accident. Évidemment, ils avaient été les premiers appeler. Indra avait bien faillit s'effondrer quand elle avait vu le carnage. Polis n'avait pas connu de grande tragédie mais l'explosion dû au gaz dans le restaurant l'Ark était considérer comme cela : une tragédie. Dix-sept civiles avaient péris, une trentaine étaient gravement blesser. Quand les cinq camions de pompiers, et la voiture de leur supérieurs était arriver, ils avaient tous pu voir Mateo faire des allers-retour sans équipement pour sauver le plus de personnes possible. Plusieurs avait essayer de l'arrêter, même elle avait tenté sa chance mais ils ont tous su que s'était peine perdu quand il avait hurler : Rae est encore à l'intérieur !
A partir de ce moment là, se n'était plus le pompier qui agissait mais bien le père. Les ordres de leur supérieur était claire plus aucun pompier n'entrait dans cette fournaise. Indra n'avait reçu qu'un seul et unique blâme dans toute sa carrière et elle en était presque fière, elle le devait a ce jour là. Elle avait retirer sa tenu de soldat du feu pour rejoindre son ami en civile. Elle était malheureusement arriver trop tard pour Mateo mais pour un miracle qu'elle ne s'expliquait toujours pas, Raven, elle était toujours en vie. S'était il y a sept ans, Raven avait alors quatorze ans. Indra secoua la tête pour éviter de repenser a tout le reste.
-Tu as décider de rester, se contenta-t-elle de dire.
-Ouais ça fait à peine trois ans que je suis partie à New-York et regarde ce que tu as déjà fais subir a ton matériel.
-Je te l'avais dis que cette caserne ne survivrai jamais sans toi.
-De ce que j'ai vu, il y a toujours des murs. Tu as réussis à ne pas tout détruire.
-J'essaye de garder les bases solides.
Raven ne s'était pas retourner pour discuter. Elle s'était contente d'arrêter de tapoter sur la batterie mais elle avait garder le nez dans le moteur. Indra soupira avant de s'avancer. Elle essaya de s'intéresser a ce qui se trouvait sous ses yeux mais très vite sa patience fut a bout.
-Je ne comprendrais jamais cette passion que tu as pour tout ça.
Cette fois, la fille de Mateo leva les yeux pour regarder la meilleure amie de son père. Elle lui sourit doucement avant d'affirmer :
-Si tu veux me poser une question, fait le.
-Tu es d'une telle insolence.
-Il paraît que je tiens ça de mon père.
Indra fut choquer d'entendre Raven parler de son père aussi facilement. C'était habituellement un sujet qu'elle préférait éviter pour des raisons évidente. Très bien, si la brune ne voulait pas être ménager, elle allait y aller franco :
-Tu as décider de rentrer ?
-Bien sure que non.
-Pourquoi tu es là alors ?
-Octavia et Clarke m'ont traîner de force.
-Donc, tu repart.
-Je repart. New-York, c'est chez moi maintenant.
Un rire sans joie s'échappa des lèvres du Chef Anderson. Elle croisa les bras comme pour se protéger de cette réponse. Elle n'arrivait vraiment pas a comprendre pour quelle raison Raven fuyait cette ville qui était le sienne.
-Écoute Indra, reprit la mécanicienne en se redressant, il n'y a rien pour moi dans cette ville à part des souvenirs douloureux. Je… je veux juste avancer.
-J'imagine que si tu n'attendais pas de nouveau trois ans pour revenir me voir, je pourrai mieux accepter ton déménagement à plus de mille kilomètre de Polis.
-Je ne promets rien mais je vais essayer de faire mieux.
-Je vais m'en contenter pour le moment. Fait ce que tu peux pour notre pauvre Susie, dit-elle amuser alors qu'elle commença à s'éloigner.
Raven ne fit pas un geste pour la retenir. Elle savait que Indra tenait énormément à elle. Mais elle ne pouvait pas le dire qu'elle allait revenir alors que la simple idée d'être présente la rendait malade.
Sauf étrangement quand Anya était présente…
-Attends, elle se retourna en prononçant ce mot, Indra ! Je… je voulais savoir, Anya est arriver avant ou après mon départ ?
-Elle est arriver en ville près de quatre mois après ton départ, pourquoi ?
-Pour rien. Enfin… je ne sais pas, elle m'est familière.
Indra fronça les sourcils en ce demandant ce que voulait dire Raven par familière. La jeune femme n'était pas du genre à apprécier les grande ville enfin avant qu'elle ne décide sur un coup de tête de partir vivre à New-York. Elle doutait fortement que ces deux là ai pu se rencontrer par hasard lors d'une des journée expresse que Raven avait pu passer à Chicago.
Et en même temps, si la fille de Mateo appréciait passer du temps avec son lieutenant, s'était bon pour Anderson. Elle imaginait déjà le début d'amitié qui pourrait lié les deux femmes. Peut être que Rayes reviendrait plus souvent si elle se rendait compte qu'il y avait au moins une personne à qui elle tenait à Polis.
-Woods est du genre attachante, révéla le Chef de pompiers. Ne lui répète jamais que j'ai dis ça mais c'est vraiment un des meilleurs éléments que je n'ai jamais rencontrer dans toute ma carrière. Elle… il y a un truc chez cette fille.
Raven sourire en entendant la dernière partie du discourt d'Indra. Elle ne pouvait qu'être d'accord, il y avait quelque chose chez Anya qui était tout simplement beau. Elle devait avouer qu'elle était particulièrement intriguée et qu'elle espérait en apprendre un peu plus sur ce personnage au cours de cette soirée. Enfin… nuit étant donner qu'il était un peu plus de deux heure du matin.
En s'éloignant, le Chef Anderson ne pu s'empêcher de remarquer le regard et surtout le sourire qu'affichait sa petite protéger. En rejoignant son bureau, elle commença à échafauder un plan pour essayer de rapprocher son lieutenant avec la fille de Mateo. Tous les moyens étaient bon pour faire revenir Raven le plus souvent possible au pays. Une nouvelle amitié ne pouvait pas être une mauvaise chose !
En posant enfin un pied dans sa caserne, Anya ne pu s'empêcher de soupirer de soulagement. Elle commençait à sentir les effets de la fatigue. En même temps, avec la présence de Raven, elle n'avait pas pris le temps de se poser dans la chambre mit à sa dispositions pour se reposer. Si la nuit continuait à être agiter de la sorte, elle allait avoir du mal à tenir jusqu'au lendemain après midi. Elle tira son cou dans un geste lasse en laissant un bayement lui échapper.
La tempête de neige ne semblait pas vouloir se calmer. Ils avaient du reloger pour la nuit plus d'une quarantaine de civiles dont l'électricité avait été couper. Elle espérait que le temps allait se calmer. Le shérif avait commencer à parler de fermer les routes. Mais se n'était pas ça qui inquiétait le jeune lieutenant. Elle grimaça. Elle avait vraiment un mauvais pré-sentiment.
Sans plus y réfléchir, elle se dirigea vers le bureau de sa supérieur. Elle toqua en attendant de percevoir le cris presque austère qui allait lui donner l'autorisation d'entrer. Elle dû attendre quelque seconde avant de pouvoir exécuter ses geste et de se poster devant le bureau d'Anderson.
-Un problème Woods.
-Je pense que nous devrions évacuer Lumen.
-L'orphelinat ? Pour quelle raison ?
-Ils nous ont appeler en début de semaine pour signaler que leur chaudière était en dysfonctionnements. Je crois que personne n'est encore passer pour la vérifier. Et… si une autre ligne est couper, Lumen sera en plein dedans. Il y a vingt-trois gamins à reloger et quatre adultes. On ne peut pas si prendre au dernier moment.
-Nous pouvons facilement loger la moitié dans la caserne mais que faire de l'autre ?
-L'école à des lit il me semble et ne risque pas d'avoir le courant couper avec le générateur.
-Non, la ligne téléphonique dysfonctionne. Je ne veux courir aucun risque avec ces gosses.
Indra et Anya réfléchissait activement à une solution. Le lieutenant commençait à faire une liste des foyer qui accepterait de recueillir un enfant ou deux et qui n'avait pas déjà héberger une famille : les Griffin, les Green, les Kane, les Jaha mais ça ne suffirait pas.
-J'ai une idée, murmura Indra. Veux-tu bien aller me chercher Raven ?
-Euh oui, bien sure.
Anya s'exécuta et sortit du bureau de sa supérieur pour aller chercher la jolie brune. Elle secoua la tête en réalisant qu'une nouvelle fois elle avait penser que Raven était magnifique. Évidement, s'était la vérité mais tout de même, elle devait essayer de se contrôler.
Elle trouva la jeune femme allonger sous le camion. Anya trouva cela assez amusant de ne voir que ses pieds dépasser. Elle tapa doucement sur le capot avant de demandant :
-Rassure moi, Susie n'essaye pas de te dévorer ?
Le rire de Raven attira le sourire du jeune lieutenant. La brune s'extirpa non sans mal de sa position. Elle resta assise la jambe gauche replier en affirmant :
-Nop ! L'air de Terminator n'est pas encore pour aujourd'hui.
-Tu me rassure, je ne suis pas certaine de survivre longtemps à ce genre d'apocalypse.
-Se ne sont que des machines, je les laminerai !
-Il ne te manquerait pas une petite touche de modestie ?
-Absolument pas !
-J'adorai disserter là-dessus mais Anderson voudrai te voir.
Raven soupira après la deuxième partie de la phrase du lieutenant. Elle avait espérer pouvoir passer un peu de temps avec Anya. Elle appréciait vraiment sa compagnie. Elle regarda sa jambe droite sans grande conviction, elle attrapa le bas de son pantalon pour ramener son genoux au niveau de sa poitrine. Doucement, elle replaça un cran de son atèle avant de se lancer et de se relever.
Aucun des ses geste n'avait échapper à Anya. Elle observait silencieusement la jolie brune se relever difficilement. Elle n'osait pas lui proposer son aide de peur que celle-ci se braque. Le lieutenant se demandait tout de même ce qui lui était arriver sans oser pour autant lui poser une question qui irait dans ce sens.
Une fois que la mécanicienne estima être assez stable sur ses deux jambes, elle se pencha pour bloquer de nouveau son atèle. Elle sentait le regard d'Anya dans son dos. Elle savait que cette dernière devait s'interroger mais elle ne souhaitait pas donner de réponses, en faite, elle ne voulait même pas y penser. Sans se retourner, de peur de découvrir de la pitié dans le regard de celle qu'elle commençait a apprécier, elle demanda :
-On y va ?
-Ouais… ouais, j'arrive.
Anya repassa devant. Elle baissa les yeux au moment où elle dépassa Raven. Maintenant, elle comprenait pour quelle raison la démarche de la jeune femme était légèrement maladroite. Elle espérait qu'elle ne l'avait pas mit mal à l'aise. Elle n'y pouvait rien si cette fille était un véritable mystère qu'elle souhaiterait résoudre. Anya avait du mal a réaliser la force avec laquelle tout en elle avait envie de connaître un peu plus Raven, toujours plus. S'était presque addictif. Pourtant, i peine quelque heure, se n'était rien de plus qu'une inconnue. Alors, comment expliquer ce besoin et ce bonheur qui semblait ne plus la lâcher dès qu'elle avait la chance de l'approcher ?
Est-ce que s'était ça ce que certaine personne appelait le coup de foudre ? Non… s'était trop stupide. Trop… sur-réaliste. Et en même temps, Anya avait cette drôle d'impression de déjà-vu, comme si elle avait déjà rencontrer Raven. Mais encore une fois, absurde voir même complètement tirer par les cheveux.
Une fois entrer dans le bureau de sa supérieur, l'atmosphère changea. Raven semblait vraiment mal à l'aise. Anya n'arrivait pas à la quitter des yeux. S'était comme si tout se passait au ralentit. Elle arrivait a percevoir chaque mirco-expression du visage de la brune. Chaque bruit était réduit à l'état de silence. Elle évoluait dans un univers presque muet du moins, jusqu'à ce que la voix de Raven claque dans l'air :
-C'est absolument hors de question !
-Je n'ai trouver aucune autre solution.
-Et bien c'est que tu n'as pas assez réfléchis ! Je ne retournerai pas là-bas !
-Arrête donc de jouer à l'enfant ! Ton ancienne maison est certainement l'endroit le plus sécuritaire que je connaisse. Je veux que tu y ailles avec Woods, vous mettez la chaudière en route et nous arrivons avec les enfants de Lumen.
Raven secoua la tête dans une vive négation. Elle refusait, elle ne pouvait pas aller là-bas. La simple idée de reposer un seul pied dans la maison qui avait abriter son enfance lui donnait la nausée. Elle commençait même a avoir du mal a respire. Elle allait avoir une crise d'angoisse, cette fois, rien ne pourrait l'arrêter. Ça allait être foudroyant et destructeur. Raven ne se contrôlait plus.
Deux mains forte viennent enserrer ses épaules et pour une raison qui lui échappe complètement, cette poigne semble la rattacher à la réalité. Raven est perdu dans les limbes du passer et dans toute cette douleur qui l'entour et pourtant il y a ce toucher qui la pousse à sortir de cette détresse émotionnelle. Il y a cette angoisse qui chercher à la garder captive alors que d'un autre côté, il y a ce fil d'Ariane qui la pousse a éloignée toute cette terreur.
La fin d'une crise d'angoisse, c'est comme immerger de l'eau après être rester un peu trop longtemps en apnée. On est désorienté. Nos yeux sont incapable de distingué quoi que se soit de concrète, tous est piéger dans un flou artistique. Nos oreilles sont endiguer complètement envahie de murmure indéchiffrable.
-… yes… la… scè… bl…
Le visage d'Anya se dessine sous ses yeux, son regard est clairement inquiété. Le brouhaha qui entoure Raven commence doucement à se calmer. Elle distingue les lèvres de la blonde se mouvoir. Elle les fixe peut être un peu trop longtemps.
Rêve ou réalité ?
-Rayes, tu vas bien ?
La main gauche de Raven tremble comme une feuille. Elle ferme les yeux pour essayer de contrôler son membre. Elle ne comprends pas comment elle a pu échapper à la crise d'angoisse. C'est tellement improbable. Personne n'a jamais réussi à la rattraper quand elle sombrait de la sorte.
-Qu'est ce que tu as fais, sa voix raison dans son crâne comme un écho désagréable.
-Comment ça ?
-Comment tu l'as arrêter avant même que ça ne commence ?
-Je n'ai rien fais Raven. J'étais… j'ai cru que tu allais t'effondrer. Je tai juste rattraper. Tu vas bien ?
-Tu m'as… rattraper…
C'est en prononçant ce dernier mot que Raven remarque que les doigts de la blonde sont toujours replier sur ses épaules. Anya est si près. Elle peut observer son visage jusqu'au moindre détail. Comment est-il possible qu'elle est encore cette sensation de tout connaître de ces trait ? C'est complètement insensé. Et pourtant, la sensation est bien présente tout comme le fantôme des ses magnifique lèvres rose sur les siennes.
-Je vais bien, prononce très vite Raven en se reculant.
-Okay…
-Mais je ne veux pas y aller !
-D'accord.
-D'accord ? Vraiment ?
-Je ne vais clairement pas t'emmener si c'est pour… je vais trouver un plan B. Viens avec moi.
-J'ai dis que je ne voulais pas y aller, répéta Raven en croisant les bras.
-Je ne t'obligerai pas à y retourner, prononce Anya en prenant le poignet de la brune. Tu peux me faire confiance, ajoute elle en souriant.
Pour une raison qui lui échappe complètement, Raven suivit Anya avec en effet toute la confiance du monde. C'est déroutant voir même stupide mais il était bien présent ce sentiment foi.
La jolie brune grimpa dans une voiture au couleur des pompiers avant de démarrer, Anya posa sa main sur sa cuisse en lui affirmant que tout allait bien se passer. Le trajet fut long et terrifiant pour Raven surtout lorsqu'elle commença à reconnaître les rues. Alors que son palpitant raisonnant jusque dans ses tempes, elle reconnu au loin l'esquisse de sa maison.
-Ça va aller si tu reste ici ?
-Oui... je crois.
-Okay. Tiens, je te donne ça, dit Anya en lui tendant un talkie walkie. Tu vas me guider en restant dans la voiture. Ça te paraît faisable ?
-Euh… oui.
-Dans ce cas, je fonce avant qu'Anderson arrive !
Anya ouvrit la porte, sauta à pied joint et avant de fermer la porte elle demanda doucement :
-Si ça ne va pas, tu me préviens d'accord ?
Raven acquiesça doucement, elle ne faisait pas vraiment confiance à sa voix pour le moment. La blonde lui fit un sourire splendide avant de claquer la porte et de courir jusqu'à l'ancienne maison de la brune en resserrant les pans de son manteau.
Les restes des actions effectuer aussi bien par Anya que par elle-même semble se dérouler en arrière plan, comme dans un rêve. Chacune des ses paroles, de ses geste est comme englober dans un flou qui la trouble au plus haut point.
Puis tous les orphelins de Lumen arrive et Anya coupe la conversation. Raven regard par la fenêtre de la voiture en enfonçant un peu plus son nez dans son écharpe. La neige tombe encore…
Raven n'aime pas la neige. Elle a commencer à nourrir une aversion envers ces flocons ridicule il y a quelque année. Avant, elle était comme tout le monde : surexcité dès que cette pluie blanche tombait mais un jour sans explication, voir la neige la mit mal à l'aise, l'angoissait même. C'est en fixant ce stupide phénomène qu'elle s'assoupit.
Lorsque le lieutenant de la caserne de Polis revint dans la voiture, elle souffla sur ses mains en espérant les réchauffer puis elle se tourna vers la brune pour lui confier que tout était arrangé mais elle remarqua immédiatement que Raven s'était endormie.
-Très bien Raven Rayes, je te ramène, prononça doucement Anya
De retour à la caserne, Anya descendit du véhicule. Elle retira son manteau avant de le lâcher négligemment sur le siège passager. Son regard fut attirer par la jolie brune qui était toujours assoupie. Elle avait penser à la ramener chez Octavia Black mais elle avait eu peur des retomber que ça aurait pu avoir. Raven pourrait lui en vouloir de l'avoir laisser et l'idée même de se prendre des centaine de questions en pleine figure de la part des amies de la brune donnait la migraine.
Un sourire étira ses lèvres alors qu'elle réalisa que tout ça n'était rien d'autre qu'une jolie excuse. En vérité, elle espérait pouvoir passer encore un peu de temps avec Raven le lendemain. Elle ne savait pas quand elle repartirait mais avec un peu de chance, la mécanicienne lui demanderait de l'accompagner à l'aéroport.
S'était le moment de mettre en pratique toute son ingéniosité. Elle scanna le hall à la recherche de quelque chose, n'importe quoi qui l'aiderait à transporter Raven sans la réveiller. Elle jeta son dévolu sur un fauteuil roulant. Avec agilité, elle transféra la brune sur ce dernier avant de rejoindre sa chambre pour l'installer sur son lit. Une fois, toute ces périlleuses actions accomplit, elle sourit plutôt fière de son coup. Elle retourna dans la salle de repos où plusieurs de ses collègues flânaient devant la télévision. Elle récupéra dans un des placard un lit d'appoint qu'elle ramena dans sa chambre.
Une fois le deuxième lits installer, elle s'attarda sur ses rapports à rédiger. S'était bien le côté le plus brabant de sa fonction mais elle s'y attelait toujours dans les temps. Pourtant, cette nuit là, elle ne parvint pas a se concentrer, jetant divers regards vers la brune. Après une longue heure a noircir du papier, elle étouffa un bâillement en calant son crayon dans son chignon. Ses yeux semblait totalement aimanter, irrémédiablement attirer par Raven. Ils étaient comme heureux d'enfin pouvoir détailler de nouveau ses traits. Parce que oui, les traits de la mécanicienne lui était terriblement familier. Pourtant… si elle avait déjà rencontrer la jeune femme, elle ne l'aurai certainement pas oublier.
Anya secoua doucement la tête souhaitant oublier cette sensation et ce sentiment plus que loufoque qui ne cessait de grandir en elle. Elle ferma les yeux et en moins d'une seconde, le visage de Raven se dessina sous ses paupières. Elle soupira, ça devenait ridicule. Sérieusement comment expliquer un tel comportement, presque une addiction alors que l'objet de ses convoitise n'était rien d'autre qu'une inconnue. Une inconnue certes familière mais une inconnue tout de même.
Avec un nouveau soupire, Anya s'allongea sur le lit d'appoint. Le matelas était mauvais et elle n'avait pas d'oreiller. Elle n'allait certainement pas réussir à dormir dans ces conditions, du moins c'est ce qu'elle pensait avant de sombrer sans la moindre explication dans les bras de Morphée.
oOoOo
Voilà ! La première partie de cet OS Spécial Noël est fini. J'espère qu'il vous a plus ! Dites-moi ce que vous en avez pensez ! Avez-vous des théories ? Des spéculations sur la suite ?
Normalement la suite devrait arriver au mieux dans la soirée avant que je ne saute dans la voiture pour rejoindre le réveillon et au pire, se sera demain matin avant que je n'ouvre mes cadeaux ! ;)
Les Notes :
(Pour ceux qui ne me connaisse pas, c'est une habitude que j'ai...)
Note n°1 : Imagine Dragon vous avez du les entendre en regarder le pilot de The 100, le fameux Radioactive ! C'est un groupe de rock alternatif qui nous vient de Las Vegas. Le groupe c'est former en 2008 mais à commencer à être reconnu en 2012 avec la sortie du premier album Night Vision.
Note n°2 : John Williams… que dire sur ce grand compositeur ? Je ne sais même pas par où commencer. La plupart des grands films que l'on connaît ne serait pas aussi bon sans lui parce que ne nous mentons pas un film même avec le meilleur scénario du monde n'est pas grand-chose sans une bonne bande original ! Vous imaginer Star Wars sans Imperial March Theme, E.T. sans Flying Theme, Harry Potter à l'école des sorcier sans Hedwig's Theme, Jurassic Parc sans son Main Theme, Il faut sauver le soldat Ryan sans Hymn to the Fallen ? Non et bien moi non plus ! Il a composer pour la plupart des film de Steven Spielberg et de George Lucas. Il a été nommer 45 fois pour l'Oscar de la meilleur musique de film et la gagner et la remporter 5 fois.
Note n°3 : Jurassic Park est une trilogie réaliser par Steven Spielberg à partir de 1993. Le film est une adaptation du roman de Michael Crichton paru en 1990. L'auteur a d'ailleurs participé à l'écriture du scénario. Les deux films suivant sont sortit en 1997 et 2001. Puis en 2015 nous avons eu le droit à une nouvelle cuvé avec le fameux Jurassic World dont la bande annonce du seconde opus : Fallen Kingdom au début du mois.
Note n°4 : Terminator est une de mes sagas temporelle favorite. Je suis une grande fan du voyage dans le temps ! J'ai tout un tas de théorie sur le sujet. Mais je n'en dis pas plus… il y a peut-être des gens qui ne l'on jamais vu !
Je vous laisse, et vous dis à bientôt pour la suite ! :)
GeekGirlG.