Bonsoir,
En ce 24 décembre, j'ai voulu poster la première partie d'un O.S, spécial noël, la seconde qui sera postée la semaine prochaine si tout va bien. Cette idée m'est venue après avoir écrit un crossover sur Freddy/Mentalist, en cours depuis deux semaines ici, désirant poursuivre. Jamais écrit auparavant sur noël, l'envie est revenue suite aux rediffusions de la série. Bon! Je me répète à nouveau sur cette fanfiction. Trève de blabla, je vous laisse découvrir. Vos commentaires, si vous le voulez, me fera plaisir.
Bonne soirée^^^
Il est étrange de constater en période de fêtes de fin d'année et particulièrement noël, que l'esprit, malgré lui, chez certaines personnes, beaucoup même, se modifie, enveloppé dans un état second, la présence de ce jour spécial pour réception de cadeaux, réunion familiale qui prime surtout, planant dès la fin du mois précédent. Celle-ci s'accentue quand décembre descend par la cheminée, précédent avec avance papa noël, nous faisant passer par des émotions diverses, à la saveur, en majorité, heureuse, voulant se prendre au jeu en s'engageant totalement ou à mineure contribution, à sa manière, nous convenant le mieux. A bien y songer, si un vœu devait être exaucé, à une date précise telle la veille de noël, désir profond et juste, que serait-il ? Pour l'équipe du C.B.I, celui-ci serait tout trouvé malgré la pudeur de chaque membre qui la compose. Un parfum de magie se fait sentir, flottant au-dessus de leur tête.
Même si noël est synonyme pour Cho, Lisbon, Jane de fête uniquement commerciale, peu sensible à ce tralala de surabondance festive, Rigsby, encore plus Van Pelt, disposés à entrer dans la ronde des festivités, il peut également faire preuve, à travers une action inexplicable, au-delà du miraculeux, l'espace d'un moment, d'un acte immatériel, prodige. Souhaiter ce que l'on voudrait avec ferveur. Et si l'extraordinaire s'opèrerait ? Et si...
Durant une pause, en cette fin de matinée, dépassée d'une heure, sous le ciel californien, Jane et Lisbon, gobelet respectif à la main, un de latte pour l'agent senior, l'autre de thé noir, bergamote, miel, assis sur les marches d'une porte de sortie d'urgence, donnant derrière le siège social du C.B.I. , endroit au calme où le mentaliste a pris récemment ses marques sur ce territoire pour la tranquillité, tous deux partagent à cette heure un moment d'échanges. Sa supérieure invitée au sein de ce lieu de recueillement, idéal pour méditer, qu'elle ne connaissait pas jusque-là, trouvant en effet paisible, même si le paysage ne donne pas totalement sur la verdure, bétonné, celle-ci reconnaît que ce n'est pas si désagréable.
-On peut toujours se créer un petit havre de paix à soi.
-Vous n'avez pas tort.
Ils se regardent en se souriant avant d'enchaîner sur un fil de discussion abordé sans avoir prévu d'y être amené, rien que par une remarque liée à la saison actuelle, entraînés sur un sujet d'actualité.
-Comment pourrait-on croire que nous sommes à l'approche de noël quand on voit ce temps. On a l'impression d'être au printemps et qu'il n'y a pas vraiment de saison.
La contemplation de Lisbon s'attarde légèrement après sa remarque, l'air étant un tantinet doux.
-En Californie, on a tout le temps ce sentiment. On dirait que l'automne et l'hiver n'existent pas.
-C'est vrai.
Chacun s'avale ensuite une gorgée de leur boisson, à intervalle un peu espacé avant de rentrer dans les détails, Lisbon se penchant alors sur les noëls qu'elle pouvait passer petite fille à Chicago, l'esprit à ce moment disposé, regard fixé au loin, Jane écoutant attentivement.
-A Chicago, il neigeait presque chaque fois. J'aimais regarder la neige qui tombait et impatiente bien sûr que le père noël passe et que je puisse enfin ouvrir mes cadeaux. Je me souviens, sa tête pivotant vers Jane, adressant un furtif regard, le sourire esquissé, pupilles brillantes, que ma mère, pas tout le temps mais souvent quand même, préparait des bonhommes en chocolat et pain d'épices ou elle achetait des sucettes à la guimauve et au caramel dont j'étais très gourmande. Quand elle venait me chercher à l'école, nous allions à la boulangerie qui se situait près de chez nous et elle m'en achetait une systématiquement.
-Une gentille maman. remarque à son tour sur le ton de la douceur, la faisant acquiescer par un hochement vif de la tête, yeux emplis d'émotion, le sourire sauvant.
-Elle était, oui.
-C'est la première fois que vous en parlez de cette façon. Je ne vous connaissais pas sous cet angle.
-Ne le retournez pas contre moi surtout. en plaisantant ce qui fait étirer les lèvres de Jane.
-Aucun risque, je vous le promets !
-Tant mieux. Je n'aurais pas besoin d'acheter votre silence.
-Mon silence ! s'exclame-t-il, bouche agrandie, amusé. Et qu'est-ce que vous feriez pour l'acheter ?
-Avec des muffins aux myrtilles.
-Ah ! Vous me prenez par les sentiments de la gourmandise. Mais, c'est pas un peu léger pour acheter éventuellement mon silence ? fronçant légèrement les sourcils.
-Peut-être. Mais je crois que ça ferait l'affaire.
-Vous croyez que je suis à ce point facile pour me faire taire ?
Tous deux se regardent de nouveau, Lisbon étirant à cette seconde un plus large sourire, admettant que ça serait exagéré de prétendre que oui.
-Non. Il en faudrait tout un panier.
-Ha, ha, ha ! Vous adorez me taquiner, avouez-le ?
-Eh ! J'avoue que j'y prends un plein plaisir rien que pour vous embêter.
La bouche du mentaliste s'élargit, boit à nouveau quelques gorgées supplémentaires avant de confesser pour plaisanter aussi, qu'un panier rempli de muffins suffirait pour acheter son silence, se souriant encore avant que l'agent chef ne demande comment se déroulait noël pour lui, jouant le jeu de l'honnêteté, le regard un tantinet fuyant, sourire nerveux étiré.
-Je n'ai pas de souvenirs très précis à vrai dire. Je ne me rappelle pas si j'ai déjà passé un noël digne de tradition.
-Dans le milieu forain ça ne se fait pas ? demande-t-elle étonnée, ton légèrement taquin quoi que surprise par son esprit flou.
-Au contraire ! Ce n'est pas interdit. On fête n'importe quel événement comme tout le monde. Disons que chez moi, noël n'était pas une priorité, dépassé l'âge de 11 ans. Petit, je me souviens d'un sapin décoré, de cadeaux en nombre raisonnable, de biscuits que je mettais avec la permission, sous le sapin, accompagnés d'un bol de chocolat chaud.
-Pour des souvenirs qui ne sont pas précis, vous vous en souvenez très bien.
Les lèvres du mentaliste s'élargissent, tête baissée avant de se relever, regardant droit devant à nouveau, suivi d'un acquiescement.
-Ceux-là seulement. Les autres, pas besoin, ils n'existent pas.
Tous deux communiquent une nouvelle fois par le langage oculaire, Lisbon transparaissant un air de nouveau interrogatif dû à la réponse un peu confuse, énigmatique de son interlocuteur de consultant qui s'empresse d'apporter un éclaircissement à ce sujet.
-J'étais mieux dans le rôle du fils prodige aux yeux de mon père plus tard, que dans celui d'un enfant choyé, bercé par les veillés de noël à déballer ses cadeaux, assis près du sapin. Ça ne faisait pas partie intégrante de nos valeurs familiales. Un récit qui pourrait servir de script pour faire pleurer dans les chaumières. Vous trouvez ça triste, n'est-ce pas ?
-Je trouve, oui. Surtout par rapport à la valeur que vous représentiez aux yeux de votre père.
-On est plus ou moins bien loti. Mais il y a pire.
-C'est vrai.
Quelques gorgées encore chacun avalées avant d'entamer, en déviant de la part de Jane, une suite conductrice du sujet dont la question posée fait esquisser un doux, pudique sourire, sur la bouche de sa patronne qui y répond sans hésitation.
-Si vous aviez la chance de faire un vœu et qu'il se réalise. Quel serait-il ?
-Vous voulez dire là, pour noël ?
Le mentaliste hoche la tête par un oui, lèvres à l'étirement réservé, celle-ci tournée vers l'interrogée qui n'y réfléchit pas longuement, les pupilles à l'émotion scintillante.
-Et bien, que ma mère soit présente. C'est ce que je souhaiterais.
-Je m'en doutais.
Lisbon sourit alors davantage avec largesse, l'émotion maîtrisée, attitude digne, secouant un peu la tête en signe de facile de le deviner, lui retournant ensuite la question, devinant avec réciprocité la réponse du consultant qui devance sa pensée.
-Et vous ? Quel serait votre vœu le plus cher ?
-C'est peut-être inutile de le dire. Vous le savez déjà.
-Oui mais je voudrais vous l'entendre dire de vive voix comme je l'ai fait malgré que je savais que vous saviez la nature de mon vœu.
-Vraiment ? le ton à son tour taquin. Vous m'épatez !
-Ha, ha ! Très drôle. Je suis plus perspicace que vous ne le pensez.
-Mais je ne doute pas de la capacité de votre esprit et grâce à mon contact.
-C'est pas la modestie qui vous étouffe, dites-moi.
-Juste un fait.
-Mais oui, c'est ça.
Ils en sourient furtivement, l'agent chef réitérant ensuite la question plus sérieusement comme elle le précise.
-Partager ce moment à nouveau avec ma femme et ma fille.
Le regard de Lisbon s'emplit de compassion, d'empathie à son égard avant d'ajouter le mot de la fin, l'heure bientôt de regagner l'immeuble, le faisant sourire pudiquement.
-Je l'avais bien deviné et ça, je dois l'admettre à votre contact. Il ne faut pas oublier que nos esprits sont connectés. C'est impossible de garder un secret.
-J'avais oublié ce point important. Il va falloir que je fasse attention à ce que je pense.
-Vous n'avez pas besoin pour cette pensée-là. Même si elle vous appartient.
Un dernier regard adressé l'un à l'autre, l'expression mutuelle remplie de sensibilité, compréhension féminine.
-La vôtre aussi.
Un hochement de tête de l'agent senior, mouvement léger effectué, gratitude incluse, se relevant tous deux peu après, direction; L'étage de l'unité des crimes majeures.
Une fois regagnés l'espace de travail, avant que Lisbon ne revienne dans son bureau, le mentaliste, l'esprit branché sur la dernière partie de conversation, par curiosité éveillée, questionne sans tarder à tour de rôle les autres membres de l'équipe, à commencer par Van Pelt, honneur aux dames mais surtout la plus disposée, flexible en matière de questions à répondre.
-Dis-moi. Si tu avais un vœu qui te tient à cœur, ça serait quoi ?
-Pourquoi ?
-Juste par curiosité. Pour savoir.
-Là, sur le moment… Je ne sais pas.
L'agent se tourne machinalement vers sa patronne, interloquée, prise au dépourvu, celle-ci lui destinant un petit sourire amusé avant de la mettre à l'aise.
-Il m'a posé la même question. C'est sa curiosité de la journée.
-Je le reconnais. Ça a réveillé soudainement mon intérêt depuis tout à l'heure.
-Une passion subite à devenir ? taquinerie gentille de nouveau dégainée de sa supérieure.
-Pour aujourd'hui seulement. Ou peut-être jusqu'à demain, après-demain…
Les lèvres de Lisbon s'étirent, ainsi que de celles de Rigsby, Cho, en un peu plus modérées, dus à sa réponse émise, par l'attitude empreinte de réflexion, l'intérêt de Jane s'orientant ensuite en direction de Van Pelt, de nouveau.
-Ça serait quoi, là, tout de suite ?
Les yeux de la questionnée aux cheveux de braise, se lèvent au plafond, incapable d'y répondre, n'étant fixée, déstabilisée voire un tantinet embarrassée.
-Euh ? Tout de suite ?... Franchement, rien ne me vient de précis à l'esprit.
-Allez ! Quelque chose que tu désirerais. Comme ça !
Le regard de Grace se dirige très rapidement vers Rigsby, l'amoureux transi légèrement gêné de l'attention fugitive portée, retourne immédiatement en direction du consultant dont celui-ci a certainement deviné, encore, le type de souhait, à cet instant, que sa collègue pourrait demander. Il n'y pas de mal à se faire du bien et plaisir ! Ou n'est-ce que machinal, sans y décrypter de sens caché ? Son sens, de l'observation est pourtant son deuxième prénom.
-Euh ? Non, je vois pas. Désolé.
-C'est pas grave. Je voulais juste savoir.
Le mentaliste se tourne par la suite, quant à lui vers Cho, pour ne pas plus mettre mal à l'aise Wayne, sciemment, l'interrogeant identiquement. La réponse, comme à l'accoutumée de son tempérament, est claire, nette, directe.
-Avoir de meilleurs rapports avec mes parents après leur en avoir fait voir.
-Un vœu très honorable qui honore une certaine rédemption ! Ça a le mérite d'être admiratif.
-T'exagérerais pas un peu, là.
-Non, je t'assure.
-Tu fais allusion au gang dont tu faisais partie ? demande son partenaire, ami, pour en être sûr.
Cho se tourne en sa direction, confirmant, sans embarras, marqué dans son dossier de toute manière, l'équipe au courant de sa période de mauvais garçon. Bien évidemment, il aurait pu également dire d'être un lanceur professionnel au base-ball, bonne disposition avortée à cause d'une déchirure de ligament croisé, malgré ce que Jane lui avait dit dans les vestiaires des joueurs, lors de cette enquête, le mentaliste assailli par des flashbacks de son passé d'adolescent, tenant ce fameux rôle du fils prodige aux yeux de son père, dans ce milieu forain, année 1986. Le jeune prodige voit tout !
« -Tu ne serais sûrement pas devenu une super star de toute façon. »
Son père qui haïssait ce sport… Parfois des regrets qui réduisent de taille leur importance refont surface.
-Et toi, Rigsby ? Quel serait ton vœu ?
-Et, bien !? J'en sais trop rien…
-On est entre nous. Tu peux tout dire.
-Pas tout, non. Enfin… Je veux dire, bafouillant quelque peu, pensant qu'il fait allusion à Van Pelt, on a tous notre jardin secret.
-Un auquel tu as pensé.
Tête baissée furtivement, traits du visage davantage sérieux, l'agent se montre honnête.
-J'ai pensé il y a quelques temps, comme ça, m'expliquer avec mon père. Et puis… Une mauvaise idée.
Tous le regardent, l'air concerné, compatissant à nouveau, en particulier Van Pelt, ne dissimulant pas sa fine sensibilité figure découverte.
-Non. Si j'avais un vœu à faire, je voudrais qu'il soit plaisant. Mais là, tout de suite… Faudrait que j'y réfléchisse.
Un coup d'œil est renvoyé en direction de Grace, brièvement, l'attention amoureuse déclarée très vite n'a alors pas échappé à l'œil aiguisé de Jane qui devine vraiment, le suspecte, le genre de vœu que chacun souhaiterait. Passer noël ensemble. Tout à leur honneur aussi !
Ayant joué les indiscrets, ses coéquipiers ne se gênent pas, là, pour lui retourner réciproquement l'interrogation, soupçonnant son souhait ultime, se sentant plus ou moins inconfortable vu la question délicate, douloureuse. Avec détachement, sans embarras, il joue le jeu.
-Être avec ma famille comme vous pouvez vous en douter.
Ils ont bien deviné !
-Et vous, patron ? interroge Rigsby, spontanément, étant à l'heure des confessions franches.
Evasive, pudique, celle-ci ne s'étend pas.
-Comme Jane. Avec ma famille au complet.
Les agents comprennent que l'adjectif "Au complet", fait allusion cette fois à l'absence de sa défunte mère. A demi-mot, on perçoit même chaque jardin secret, suivant lequel. Sur cette note de fin non dénuée d'émotion révélée, le travail reprend sous l'ordre exprimé de Lisbon, clôturant ainsi la discussion pour la journée.
Lorsque la fin de la journée se présenta, chacun partant après un peu plus de 20h00, la paperasse finie plus vite que d'habitude, sur le chemin, Jane modifia son trajet, pour changer, désir impulsif subit et passa près d'un établissement de salle de jeux d'arcade où devant, une machine était placée, exprès afin d'attirer d'éventuels clients à l'intérieur si ce jeu à l'extérieur leur plaisait. Curieux, l'ayant remarqué par un rapide coup d'œil tout en conduisant, la DS ralentit avant de s'arrêter complètement quelques secondes plus tard puis mains posées sur le volant, le visage en réflexion, Jane pris l'initiative d'aller voir de plus près. Il alla garer sa voiture un peu plus loin, en sortit et se dirigea en direction de la machine, courant à petite foulée, en traversant la route pour rejoindre le trottoir d'en face. Le mentaliste s'avança à pas mesuré, intrigué puis se posta face à la machine, un sourire juvénile se dessinant. Son regard n'en revint pas, trouvant cette copie conforme, fort drôle.
« -Zoltar ! » sa pensée s'exclama, stupéfaite.
Ce fameux devin, l'identique, celui du film Big dans lequel joue Tom Hanks; Josh. Cet adolescent qui malheureusement, déçu par sa taille, ne pouvant avoir accès à l'attraction de la foire, en vient à faire un vœu lorsque l'adolescent s'éloigne du périmètre de la fête foraine et aperçoit la machine en question. Etre plus grand. Il faut toujours faire attention à la façon dont on formule un souhait. Pour grandir, il grandit, au-delà de ses espérances ! Se le remémorer, réjouit Jane, qui bien disposé, tente l'expérience à son tour malgré que ce ne soit qu'une distraction de gamin, loin de l'irréalité du film. C'est amusant après tout ! Il a bien raison. Pièce dans la fente insérée et comme dans Big, le devin parle de sa voix grave, intimidante.
-Zoltar dit de faire votre vœu.
Celui-ci tout trouvé, venant dans l'imminence, la formulation du souhait est extériorisée à intelligible voix humaine.
-Ok ! Je souhaite que mon vœu, ceux de mes amis, le plus profond, secret, pensant à Rigsby et Van Pelt, yeux expressifs, mouvement de tête joint, le devinant clairement, se réalisent pour noël.
A ce moment, paupières closes, même s'il sait que cet instrument de divertissement n'a rien de magique, son inconscient qui se révèle sincère, décuple sa force de croyance, malgré lui, le ressentant à cette seconde. La sensation en est très étrange, indéfinissable, toutefois agréable par une soudaine, furtive euphorie telle une joie éprouvée, ne sachant la raison de sa manifestation. C'est courant.
Après que la bouche de Zoltar ait récolté la pièce, le verdict est délivré immédiatement, comme dans Big, aussi bien vocalement que sur la carte.
-Votre vœu est exaucé.
Il inspecte ensuite le derrière de la machine afin de voir si la prise est branchée, on ne sait jamais, l'étant, bêtement rassuré.
Content, ma foi, peu après, le mentaliste repart, rejoint ensuite sa DS, démarre, prenant, là, la direction de son chez lui où plus tard, il s'endort, le sourire satisfait.
Le 24 décembre Lisbon s'attardant dans son bureau comme presque chaque soir, Cho étant l'avant, avant-dernier à partir, sans rien souhaiter de spécial, sachant que sa patronne et le consultant boudent les fêtes de fin d'année, ces jours spéciaux considérés comme normaux. Jane assis sur le canapé, lance d'une manière désinvolte, détachée, un bon réveillon, devinant malgré tout que son collègue ignore également ces réjouissances à part aller chez ses parents pour le 25, certainement.
-Ouais. Passe au mieux ce jour.
Le regard de Jane se relève, celui-ci reconnaissant, réconforté par ses paroles pleines d'intelligence, de compassion.
-Toi aussi. répondant sur le même ton, tous deux pudiques, petit signe de la main de la part du mentaliste.
Avant que les membres de l'équipe ne partent tour à tour, un verre de champagne, petite bouteille amenée par Van Pelt, pour cependant partager une occasion tous ensemble, aucun ne refusant, trinquant, tel un pot de veille de noël, fut bu avec plaisir.
Après le départ de Cho, trois minutes plus tard, Jane frappe à la porte de sa supérieure, entrant suite à la permission émise de celle-ci.
-Entrez !
Une fois dans le bureau, il lui demande si elle en a encore pour longtemps avec l'éternelle paperasse, n'étant en vacances même en cette période. Cette question posée par égard, ne souhaitant la laisser seule dans le bâtiment, ce soir, s'en souciant davantage en cette date, l'esprit augmentant de générosité humaine pour beaucoup.
-Je vais encore rester dix minutes ou un tout petit peu plus. Je n'ai pas complètement fini.
-D'accord. n'insistant pas, connaissant le caractère de Lisbon, son tempérament d'agent studieux en ce qui concerne cette règle propre: Ne pas partir en ayant inachevé son devoir administratif.
Elle ne l'aurait pas délaissé juste pour qu'ils quittent l'immeuble tous deux afin de ne pas se retrouver seule. Le consultant ne s'attarde pas, sa patronne reconnaissante à son tour, son expression en attestant. Message reçu, Jane plus ou moins rasséréné par.
-Bonne fin de travail, alors.
-Merci, oui.
-Vous ne voulez pas que je vous attende ? Vous êtes sûre ?
-Je suis sûre mais c'est gentil de le proposer.
-Pas de problème ! C'est toujours un plaisir.
Sourire complice échangé, quelque peu de nature taquine, sincère, pour que son sens ne soit pas pris d'une façon à l'embarrasser, n'étant de cette intention ainsi que de ses pensées. Le mentaliste ressort ensuite du bureau, se retourne puis part. Sa patronne, amie chère est une grande fille !
Le point commun de cette soirée fut que chacun ne fit rien, restant chez eux ainsi qu'une poudre de magie qui fut déversée sur l'équipe, après s'être couchée assez tôt, puis tous endormis, le vœu se réalisa dès cet instant. Rêvent-ils ou est-ce réel ? La confusion prend place dans leur esprit.