WINTER HAPPINESS
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- Vous êtes sûr de vouloir faire le voyage seule… Non, nous voulons que vous veniez… Harry vous aime beaucoup et ses enfants aussi, vous le savez parfaitement... Ne le gâtez pas trop, mère… Bien… Et père, il… D'accord… Oui… Bien sûr, mère…. Moi aussi.
Draco raccrocha le téléphone. Il jeta un œil à travers sa vitre et distingua les lumières du salon Potter allumées. Il sourit et remonta les escaliers de sa propre maison. Il ouvrit la porte de son bureau et se dirigea directement vers le canapé. Harry était allongé sur le coté, dos à lui. Draco s'agenouilla devant le canapé et passa ses mains sous le haut de son compagnon en embrassant sa nuque. Harry bougea et se retourna vers lui. Il avait enlevé ses lunettes et Draco eut tout le loisir de détailler ses beaux yeux.
- Comment va ta mère ?
- Elle va très bien. Elle a hâte de venir pour les fêtes.
- Et ton père ?
- Égal à lui-même.
Draco ramena sa main contre le ventre d'Harry qui rapprocha sa tête de la sienne. Ils s'embrassèrent longuement, pendant que ses doigts se baladaient sur la peau tannée par le soleil. Harry avait pris encore plus de couleurs alors que Draco restait irrémédiablement pâle.
Le blond observa le contraste peau contre peau et sa main descendit plus bas, se glissant à l'intérieur du pantalon d'Harry. L'écrivain étouffa un gémissement de plaisir contre les lèvres de son amant. Draco sentit le sexe d'Harry se tendre entre ses doigts. Subitement, il quitta ses lèvres pour venir embrasser son torse. Harry releva son haut avant de le retirer définitivement, dévoilant le haut de son corps, que Draco s'empressa de dévorer de baisers.
Il retira sa main du pantalon et vint se débarrasser de sa propre chemise. Harry en profita pour retirer son pantalon. Il changea de position et s'assit en face de Draco qui était resté agenouillé devant lui. Le blond se redressa et revint capturer les lèvres d'Harry, tout en défaisant son propre pantalon. Les doigts d'Harry se perdirent dans ses cheveux, puis contre ses épaules, et revinrent sur son torse. Cette fois-ci, il n'y avait plus personne pour les surprendre, plus de règle, ni de couple brisé.
Il n'y avait qu'eux ; eux et leur amour.
Harry pouvait crier et gémir sans se retenir, et Draco avait l'intention de tout faire pour. Ses doigts glissèrent contre le dos du brun, et il caressa sa peau jusqu'à tomber sur ses hanches. Il les passa contre l'élastique du boxer d'Harry et fit glisser le tissu le long de ses jambes. Leurs lèvres ne s'étaient pas séparées une seule fois. Ils se léchaient la langue, s'embrassaient de baisers légers ou de plus profonds, se mordaient la bouche et Draco pouvait à chaque fois sentir Harry sourire contre lui. Il n'y avait plus que le bruit humide de leurs bouches et celui de leurs respirations lourdes. Draco se releva et Harry se débarrassa du pantalon de son amant pour se retrouver en face de son sexe couvert par un dernier rempart. D'un coup de langue, il lécha le tissu et la main de Draco l'encouragea en venant caresser ses cheveux. Harry mordilla légèrement ce qu'il avait devant lui et s'empressa de le mouiller de salive. Les gémissements de Draco l'enivraient autant que son odeur.
Harry n'y tint plus et retira le bas du blond, dévoilant contre son visage sa verge tendue par le plaisir. Harry s'apprêtait à l'avaler quand Draco le poussa gentiment pour l'allonger. Il passa une jambe au-dessus de la tête d'Harry et dirigea sa tête entre celle du brun, improvisant un 69 contre lui. Draco donna le la en léchant le sexe de l'écrivain sur toute sa longueur. Harry fut immédiatement transporté de désir. Il s'activa à faire de même pour Draco. Sa langue retraça un trait identique sur sa queue. Le blond recommença et le brun suivit le mouvement. Ils se léchèrent de la même façon pendant un moment avant qu'Harry décide que c'était assez et relève la tête pour avaler ce sexe dûment tendu vers lui.
Draco poussa un râle bas et calqua son amour. Tout en le suçant, Draco se baissa un peu plus et écarta les jambes d'Harry qui se laissa faire. Il passa son pouce contre son anus et le massa doucement. Il sentit Harry gémir alors que son sexe était dans sa bouche. La sensation de sa langue s'appuyant sur sa queue lui donna la chair de poule. Draco appuya son doigt contre l'intimité d'Harry et les jambes de ce dernier se tendirent. Le blond suçota le gland d'Harry et le pénétra du pouce. Harry appuya de ses mains sur les fesses de Draco pour que celui-ci enfonce sa queue un peu plus au fond de sa bouche, le blond releva la tête pour gémir bruyamment.
-nAaahh… Harry !
Harry ferma les yeux, savourant le son de sa voix et son goût dans sa bouche. Il repensa vaguement à ce moment intime qu'il avait capturé entre Draco et Astoria, et sourit intérieurement à Draco l'observant avec Blaise. Eux, maintenant, dans ce bureau, c'était comme conjurer un sort, comme clore un débat. Mais ce qui baignait Harry de bonheur, c'est que rien de tout ça ne s'était fané en même temps que le soleil. L'automne s'était présenté à leurs portes et il n'y avait plus de chaleur écrasante pour leur dicter leurs conduites. Ils étaient libres de s'aimer sans accuser l'été.
Draco rompit le fil de ses pensées en enfonçant deux doigts en lui. Harry gémit profondément et écarta ses jambes un peu plus. Il n'en pouvait plus d'attendre : il voulait Draco en lui. Il retira son sexe de sa bouche et lécha l'intérieur de sa cuisse.
- Draco… Maintenant.
Le blond fit encore quelques allers-retours sur la queue d'Harry puis retira ses doigts et sa bouche. Il se releva et Harry le fit s'asseoir sur le canapé. Dés que le blond se retrouva dans cette position, l'écrivain l'enjamba pour venir dévorer ses lèvres. Ils rejoignirent leurs sexes l'un contre et l'autre et les mains de Draco agrippèrent les fesses d'Harry. Leurs baisers s'échangeaient avec la même douceur que les caresses d'Harry sur son torse. Tout était doux ; leurs corps s'effleuraient, se redécouvraient, s'apprenaient. Draco remonta sa main le long du dos du brun pour finir par emmêler ses doigts dans les boucles brunes.
Enfin, il avait Harry pour lui seul... Enfin, depuis deux mois. Deux mois à se contenter de dormir dans une chambre d'amis ou dans son bureau quand il rentrait chez lui. Deux mois à juste se frôler, à se regarder sans vraiment se toucher. Draco n'en pouvait plus mais Harry l'avait demandé. Jusqu'à ce que tous les papiers soient signés, ils ne se toucheraient plus. Et maintenant que c'était fait, Draco se demandait par quel miracle il avait tenu si longtemps.
Harry releva ses fesses en s'appuyant sur ses épaules. Draco les écarta de ses deux mains et suivit le mouvement de son amant qui s'empalait sur sa queue avec une lenteur affolante. Draco poussa avec son bassin pour s'enfoncer plus profondément en lui. Harry rompit leur baiser pour se laisser gémir. Draco plongea ses lèvres contre son torse.
Comme c'était bon de l'entendre...
Harry le chevaucha, d'abord doucement, le temps de s'habituer à lui, le temps de se laisser remplir entièrement. Puis il se mit à accélérer. Draco se laissait totalement faire, ébahi par le fait qu'Harry pouvait être si réservé devant tout le monde et si expressif et impétueux dans leurs moments intimes. Il maîtrisait Draco à la perfection, tout son corps se tendait pour lui. Harry gouvernait son être et Draco aimait ça. Il abandonna ses fesses pour entourer son dos. La voix d'Harry s'échappait à chaque fois que son gland butait contre sa prostate. Ce n'était pas des sons étranges, c'était des cris francs. Il n'y avait plus de baisers, Draco ne le permettait pas, il voulait l'entendre crier son amour pour lui. Harry baissa les yeux sur le visage du blond, les lèvres rougies par la morsure de ses propres dents. Sa main quitta l'épaule du blond pour venir attraper son sexe. Draco suivit le mouvement du regard. Il était subjugué par cette main qui allait et venait sur lui avec la même ferveur que les coups de hanches que le brun s'offrait contre sa queue.
- Draco ! Draco ! Aaahh ! Ahh !
Draco mélangea ses doigts à ceux d'Harry et le branla au même rythme qu'il branlait son sexe avec ses fesses. Il était au bord de l'explosion. Il n'arriverait pas à se retenir. Il n'avait aucune envie de se retenir. Ce qu'il avait sous les yeux était parfait, et la perfection avait un nom.
Potter.
Draco éjacula le premier et Harry se déversa entre ses doigts en se sentant inonder par le sperme de son amant. Il cria contre son épaule et Draco lécha la nuque qui se présentait contres ses lèvres. Harry se tordit de plaisir et tout son corps trembla. Il entoura les épaules du blond de ses bras et resta sur lui pour reprendre son souffle. Draco aurait pu le garder contre lui toute la nuit, toute la vie. Harry voulut bouger mais Draco le retint.
- Où vas-tu ?
- Vers la salle de bain.
- Reste ici encore un peu, Harry.
- Draco, tu sais que je reste avec toi.
Draco enfouit son visage contre son cou et Harry embrassa ses cheveux.
- Ce n'est pas toi qui voulais te doucher avec moi ?
Harry se détacha de Draco et entoura son corps de ses bras en frissonnant. Draco se leva et le serra contre lui.
- Une douche, un petit déjeuner, un lit, Noël, ton anniversaire, ta maison.
Harry se mit à rire.
- Je crois que j'ai compris. En fait, tu es en manque d'amour.
- Et toi tu en as beaucoup à donner, non ?
Le brun se tourna vers Draco.
- Rassure-moi : tu es en train de réfléchir à un moyen d'annoncer ça à nos enfants ?
- Pourquoi ça serait à moi de le faire ?
- Parce que tu en as un et que j'en ai trois. Lesquels seront les plus difficiles à gérer, selon toi ?
Draco fit la moue et Harry s'éclipsa en rigolant. Ils savaient tout les deux qu'ils n'avaient pas à s'inquiéter. Ils trouveraient bien un moyen.
En attendant, ils pouvaient toujours faire semblant de se cacher. Ils avaient toute la vie.
OoooOoooO
Albus regarda sa montre pendant que Scorpius entourait son cou de son écharpe. Il jeta un regard interrogateur à son ami.
- Il est presque vingt-et-une heures.
- Tant mieux, parce que je crois que mon père perd patience.
Albus et Scorpius se tournèrent vers Draco Malfoy. Ce dernier longeait les boutiques éclairées de leurs décorations de Noël, la mine renfrognée. Son visage était couvert de moitié par son écharpe mais les enfants voyaient parfaitement son regard de glace fusiller la foule. A côté de lui, Harry marchait plus sereinement, ses mains enfoncées dans ses poches, un léger sourire aux lèvres.
- Al ? Tu crois vraiment que ça marcher ?
- James s'occupe de tout donc je pense qu'il n'y a aucun souci à se faire. Contentons-nous de jouer notre rôle.
Scorpius acquiesça. Ils jetèrent un dernier coup d'œil à leurs pères. Harry glissa sur une plaque de verglas et Draco le rattrapa de justesse.
- Bon sang, Harry, lequel d'entre eux à eu l'idée de nous faire visiter le marché de noël un 24 décembre ?
Harry se redressa et observa le sol comme si c'était un ennemi qui venait intenter à sa vie.
- Je suis sûr que c'est ton fils.
- Si mon fils a une idée, tu peux être sûr que le tien a eu la même. Si encore ils achetaient quelque chose... Mais on ne fait que tourner en rond et j'en ai marre de m'extasier pour rien.
Harry observa Draco et rigola. Depuis qu'ils sortaient officieusement ensemble, Harry avait découvert une toute autre personnalité du blond : c'était un râleur et un homme plutôt capricieux. Harry se demandait si Draco se comportait de cette façon avec son ex-femme, mais Scorpius lui avait assuré qu'on avait sûrement remplacé son père par un alien. Alors, Harry s'était dit que c'était sûrement le vrai Draco qu'il avait sous les yeux : un homme qui pouvait enfin dire ce qu'il pensait, qui pouvait se plaindre, et trouver une oreille attentive. Qui pouvait être possessif, jaloux, mesquin parfois.
Draco avait abandonné son côté froid et distant pour devenir un homme qui n'hésitait plus à se taire. Et loin de rebuter Harry, ça lui plaisait énormément. Il aimait ce Draco naturel, qui pouvait être grincheux mais rigolait toujours avec une véritable sincérité. C'était aussi la preuve que les sentiments de Draco envers lui étaient réels, il ne faisait plus semblant de rien. Parfois, Harry se demandait tout de même si Draco n'était pas son cinquième fils. Il arrivait à se contenir devant les enfants, mais quand ils se retrouvaient seuls, Draco était collé pratiquement tout le temps à lui. Harry ne s'en plaignait pas non plus, il ne rechignait jamais à câliner, mais c'était comme si Draco avait peur qu'Harry s'échappe.
Ça avait presque été houleux durant le mois d'octobre, pendant lequel Harry avait compris que Draco avait profondément peur de la solitude ; Harry avait dû s'enfermer dans sa bulle, le temps de retravailler son roman en script pour le film. Il avait fait ce qu'il faisait à chaque fois : il avait disparu. Et la dispute qui en avait résulté lui avait douloureusement rappelé celle qu'il avait déjà eu un nombre incalculable de fois avec Ginny.
Harry pensait que si ses enfants le vivaient bien, Draco pouvait s'en accommoder. Après tout, il travaillait lui aussi. Mais Draco ne l'entendait pas de cette oreille. Quelque part, le dispute avait rassuré Harry . Il pensait qu'il le prendrait mal si Draco ne faisait aucune remarque sur son rythme de travail. Harry se rendait compte qu'il était tout aussi égoïste que le blond à sa manière. Il aimait se faire désirer et Draco accourait. Pourtant, il n'avait aucune envie que l'histoire se répète alors ils avaient trouvé un compromis : Draco pouvait entrer dans le bureau. En temps normal, il avait du mal à se concentrer quand il était entouré et le fait qu'il travaille la nuit avait été pour beaucoup dans son éloignement avec son ex-femme. Harry prenait du temps pour sa famille en journée, mais la nuit était à lui et lui seul.
Sauf qu'avec Draco, il n'avait que la nuit. Alors, Harry dut apprendre à mieux gérer son temps. Il se mit à travailler en journée, pendant que Draco travaillait aussi. Il avait découvert le plaisir de vivre avec quelqu'un qui pouvait être aussi occupé que lui en journée et, par chance, Draco ne lui parlait jamais quand il écrivait. Ils travaillaient ensemble mais séparément et Draco suivait son rythme. Quand Harry terminait, le blond faisait de même. Harry supposait que son compagnon se comportait avec lui comme le maître du chien de Pavlov. Il habituait Harry à sa présence pour que ça devienne une source d'apaisement ou un élément essentiel à sa concentration.
Draco avait raison quand il disait qu'il obtenait toujours ce qu'il voulait, et Harry ne doutait pas qu'un jour, il fasse en sorte de le faire sortir durant ces grands moment de folie littéraire. Harry avait haussé les épaules en y pensant. En fait, il ne voulait rien faire pour contrarier Draco parce qu'il était parfaitement heureux. Si Draco avait changé, lui aussi aurait changé. Il n'avait peut-être, au fond, jamais vraiment été bien avec Ginny, et si maintenant il supportait l'envahissante présence de Draco, c'est que ça devait sûrement mieux lui convenir. C'est qu'il aimait ça.
Harry regarda les deux enfants jeter des coups d'œil nerveux à leurs montres. Draco soupira, les sourcils froncés, puis Scorpius se tourna vers eux.
- On peut rentrer. On a tout vu, je crois.
- Oui, Scorpius, nous avons tout vu, dit Harry.
Il fusilla Draco du regard pour lui interdire de faire une remarque désobligeante et Draco leva les yeux au ciel. Albus ralentit pour venir à sa hauteur et Harry entoura ses épaules de son bras. Il se demandait toujours pourquoi James et Lily avaient refusé de les accompagner.
Lily adorait les marchés de Noël. Harry se demanda amèrement si James ne se trouvait pas trop vieux pour ce genre d'activité. Le père espérait sincèrement qu'il était juste en train de préparer les cadeaux d'Albus et Sorpius et qu'il avait envoyé Draco et lui leur tenir compagnie. Ils marchèrent comme ça tous les quatre et Harry ne put s'empêcher de repenser à la fois où ils étaient partis chercher leurs fils après leurs escapades sur le chemin de fer. Il jeta un œil à Draco, qui avait à présent un doux sourire aux lèvres. Le blond se tourna vers lui et Harry sut qu'il résistait à l'envie de l'embrasser.
Ils n'avaient toujours pas annoncé à leurs enfants qu'ils étaient ensemble et ils étaient sûrs qu'ils ne savaient rien. Draco savait prendre sur lui pour être discret même s'il était le plus pressé des deux. Ils avaient convenu de tout leur dire en février. Assez de temps ce serait écoulé depuis le divorce.
Harry posa prudemment le pied sur les dalles d'ardoise. Draco avança d'un pas rapide. Devant lui, Albus et Scorpius couraient déjà vers la porte d'entrée. Draco se tourna vers lui.
- Ils mijotent quelque chose ?
Harry releva les yeux vers lui et maudit le choix de ses chaussures.
- Ou ils ont juste faim. Moi, j'ai faim.
Draco tendit la main en sa direction et Harry la prit en souriant. Ils avancèrent comme ça jusqu'à l'intérieur du vestibule. La porte du salon avait été fermée et Harry crut Draco quand il disait qu'ils mijotaient quelque chose. Il retira son écharpe et son manteau, tout comme le blond. Ils s'avancèrent vers la porte et Harry l'ouvrit. Draco se cogna contre lui parce que l'écrivain s'était figé.
- Har…
Mais sa voix mourut en apercevant la scène devant lui. Teddy, James, Albus, Scorpius et Lily se tenaient devant une table somptueusement dressée et décorée pour deux. Harry bégaya et Draco dut prendre la parole à sa place pour éviter qu'il se ridiculise encore plus.
- Bon, l'un de vous va être aimable et nous dire ce qu'il se passe.
James s'avança et prit la parole.
- C'est notre cadeau de Noël. Une soirée en tête-à-tête.
Harry était livide. Draco fronça les sourcils.
- Et où allez-vous ?
- Chez Ron et Hermione.
- Pa... Parce qu'ils savent… ?
James haussa les épaules.
- Hermione le savait, oui.
Lily tira James par le bras.
- Mais on s'en fiche de ça, James ! Le gui, le gui !
- Le gui, prononça Draco sur un ton froid.
Tous les enfants levèrent leurs doigts au-dessus de la tête d'Harry et Draco. Une branche de gui avait été suspendue.
- Oh, fit Draco.
Puis un sourire se dessina sur ses lèvres, tandis qu'Harry tentait vainement de trouver des mots intelligibles pour faire une phrase cohérente.
- Si c'est la tradition, murmura Draco.
Le blond glissa sa main dans les cheveux d'Harry et embrassa ses lèvres tremblantes. Le brun le regarda avec des yeux ronds. Derrière lui, Lily se mit à hurler de joie. Albus, qui avait retenu sa respiration, souffla de soulagement et Scorpius essuya son front nerveusement.
Draco se décolla des lèvres d'Harry qui ne savait plus quoi faire.
- C'est bon, maintenant, vous pouvez vendre votre maison Mr. Malfoy ?
- Non, je ne le ferais pas.
Le visage heureux des enfants se décomposa immédiatement. Draco continua.
- Tant que vous continuerez à m'appeler Mr. Malfoy, je ne vois pas pourquoi je vendrais cette maison.
Lily courut vers Draco et se jeta dans ses bras.
- Monsieur Draco !
James passa sa main derrière sa tête pendant que Teddy rigolait. Albus et Scorpius ne savaient plus ou se mettre. James ouvrit la bouche.
- Bon, et bien je suppose qu'on va… vous laisser… Papa… Dr… Draco.
James poussa du bras Teddy qui passa devant.
- Bonne soirée Harry, Draco.
James le suivit avec un mince sourire, emportant sa petite sœur qui gloussait. Albus s'avança à son tour.
- Bon appétit papa, bon appétit… Draco.
Scorpius se figea devant Harry qui était devenu rouge.
- Je vous confie mon père… Harry !
Draco se retint de rire puis il se tourna vers les enfants, qui enfilaient manteau et écharpe.
- Et qu'avez-vous fait de ma mère ?
Teddy se tourna vers lui.
- Elle est chez Ron et Hermione avec ma grand-mère.
- D'accord.
- Bonne soirée.
- A plus tard, papa.
- Au revoir, père.
Ils entendirent les rires étouffés des enfants, puis le silence se fit. Draco reporta son attention sur Harry, qui était restait debout à fixer la table. Le blond passa une main dans son dos, ce qui le fit sursauter.
- Et bien… Voilà une bonne chose de faite, je suppose. Je veux dire, ils ont l'air de bien le prendre.
- Finalement, ce n'était pas moi le plus pressé.
Harry observa Draco et ce dernier le regardait avec un large sourire.
- Ah, j'ai oublié quelque chose.
- Quoi donc ? demanda Harry méfiant.
Draco se pencha vers lui et l'embrassa de nouveau.
- Te dire je t'aime. Je t'aime, Harry Potter.
Draco le quitta pour s'avancer vers la table et prendre place. Harry leva le nez vers la branche de gui et se mit à sourire. Puis il suivit Draco et s'assit en face de lui.
- Je vous aime aussi, Draco Malfoy.
FIN
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Et voilà c'est terminé ! Comme c'est bientôt Nowel on va dire que c'était ma petite participation aux fêtes. Si vous avez lu mes autres fics vous remarquerez que je ne suis vraiment pas douée pour faire tenir les couples dans la longueur. Je ne sais pas quoi dire pour montrer leurs quotidiens alors je m'arrête avant pour éviter de faire trop de niaiserie. J'adore tellement quand ils doivent passer par pleins de péripéties pour se retrouver.
Maintenant un petit mot sur mes prochaines fics :
-La forteresse : Sera une histoire en mode Twilight (c'est un très gros raccourcis, jeveux dire qu'il y aura des vampires et des loups) Donc en avant première je vous donne le résumé :
Et si ce soir là ils n'avaient pas eu de chance. Et si finalement la mort de Dumbledore avait signé l'échec de ce combat. Voldemort est ses partisans dominent le monde sorcier mais parmi ses hommes un seul n'accepte plus son maître. Parviendra t-il à réparer ses fautes, trouvera t-il la force de se battre contre lui-même. Pour ça il faudrait retrouver Harry Potter.
-Retour : Alors là ! Pfiou rien que de penser à cette histoire je suis fatiguée. J'ai déjà des chapitres d'avances mais elle est très loin d'être finis, j'ai un peu peur de la poster mais si les débuts son prometteurs (j'entends par là si elle est bien accueillit) je ferais tout ce qu'il faut pour la finir (je dis ça parce que j'ai déjà la fin dans la tête ahaha). Cette histoire sera en deux parties. Et pour ne pas tuer le suspens je ne ferais qu'un résumé de la première partie:
-Harry marche dans la forêt interdites il est prêt à mourir. Prêt à se sacrifier, mais peut-être que ce petit objet lui permettras de sauver plus d'une vie. Peut-être pourra t-il faire plus que ce qui était décidé. Et si toutes ses réponses se trouvaient dans le passé.
Donc vous l'aurez compris, ça va parler voyage temporelle youhou, donc jeunesse des maraudeurs, de Rogue, de Tom Jedusor, de Regulus Black et de Lucius Malfoy.
Globalement ces deux histoires sont des Drarry mais pour « Retour » vous n'en verrez pas la couleur avant un moment. Voilà ça sera tout pour moi pour le moment.
GROS CŒUR SUR Titou Douh qui a corrigé la fin de ce texte et qui en corrigera le début et qui a accepté de me suivre sur mes autres histoires. Remerciez là aussi car grâce à elle vos yeux n'ont pas brûlés ahaha. Merci de m'avoir suivis, merci d'avoir lu, merci d'avoir commenté. Merci pour les favs et le soutiens, j'espère tous vous revoir sur mes autres fics. Koeur sur vous les ptits loups.