Salut à tous voici le premier chapitre d'un projet qui risque d'être une très longue histoire et aussi ma première fiction que j'ose écrire et qui ne reste pas un embryon dans ma tête ^^' elle reprend le hobbit et le seigneur des anneaux à ma sauce et il y aura des éléments du silmarillion , pour ceux qui ne l'ont pas lu pas de panique se sera compréhensible xD cette fiction sera M et comportera des relations entres hommes ( homophobes passez votre chemin et tout ce passera bien ) , les personnages de Tolkien qu'on ne développe pas énormément ainsi que les autres seront surement un peu OC mais j'essayerais de garder au mieux certaines de leurs caractéristiques tout en y mettant ma touche perso un peu comme tout auteur de fiction :) évidemment les personnages de Tolkien et sont unnivers ne m'appartiennent pas et je n'ai aucun droit dessus . Sauf les personnages ajoutés seront miens

sur ceux bonne lecture ( je m'excuse pour les fautes pouvant être présente et j'essayerais de ne pas laisser de trop grosses pauses entre les chapitres mais les études et l'inspiration cela ne se contrôle pas )

Leur voyage venait à peine de commencer que déjà Bilbo regrettait sa décision. Oh certes, il se doutait bien qu'il n'avait encore rien subit, des dangers ou des manquements qui ne pouvaient que suivre cette quête insensée...

Et même si par moment l'impulsivité et le coté aventureux des Toucs se faisait sentir dans son sang et son esprit lorsque des paysages inconnus pour ses yeux lui apparaissaient pour la première fois de façon réelle et non plus sur des cartes. Très vite il redevenait le petit hobbit de Cul de Sac, aspirant au calme, à ses promenades dans sa douce et chaleureuse Comté.

Le monde lui semblait si vaste, si dangereux, pour quelqu'un d'aussi petit et faible que lui. Et l'attitude de ses compagnons de voyages loin de le rassurer ne faisait que le conforter dans cette vision sur son rapport au monde extérieur. Thorin, leur chef, celui qui jouait par son approbation ou sa désapprobation sur le comportement des autres de façon consciente ou inconsciente. Thorin donc ne s'adressait jamais à lui se contentant de lui lancer des regards méprisants et énervés ou alors des ordres secs et indirects sans même lui jeter un regard. Le nain montrait clairement son mépris pour le hobbit qui ne serait qu'un boulet à traîner jusqu'à la montagne solitaire et vivant de préférence.

Dwalin ce grand nain à l'apparence farouche et guerrière impressionnait tant Bilbo qu'il ne savait jamais comment lui parler sans se mettre à cafouiller ou baisser les yeux confirmant ainsi les soupçons de celui qui était le plus proche de Thorin dans sa vision de Bilbo. Et Balin, Balin toujours à le regarder avec un regard triste comme si il savait de façon sure que Bilbo ne survivrait pas à leur voyage. Les autres ne s'intéressaient pas à lui, sauf les trois plus jeunes qui se montraient plus amicaux malgré leurs nombreuses, trop nombreuses différences .

C'est sur ces sombres pensées que Bilbo s'éloigna du campement, allant rejoindre avec sa portion de ragoût l'espace dans le bois où était attaché une partie de leurs montures. Pour être seul, loin de ce groupe où il ne se sentait pas bienvenu, où il se sentait étranger.

En plus Gandalf suite à une dispute avec Thorin les avait laissés seuls...Avec un sourire plein de tendresse Bilbo s'approcha de myrtille, la poneytte qui lui avait été attribué. Malgré le fait que son allergie lui chatouillait horriblement le nez, Bilbo s'était vite attaché au petit équidé au regard doux et au pied sûr. Tout en prenant une pomme dans sa poche, il lui tendit en murmurant "Ne dit rien ma belle ce sera notre petit secret, d'accord ?" D'un petit hennissement la poneytte croqua dans le fruit juteux avec ferveur. Avant de brusquement relever la tête renâclant, les oreilles collées en arrière, son regard fixé sur un point devant elle. Bilbo suivit son regard et manqua de lâcher son écuelle d'étonnement et de stupeur mêlés.

Devant lui à une dizaine de mètre face à deux des poneys se trouvait un loup, blanc, immense. Bilbo n'avait jamais vu de loup de près mais il était sûr qu'un loup n'était pas plus grand qu'un poney. Bilbo déglutit péniblement, reculant en essayant de ne pas faire de bruit. Mais les dieux semblaient être contre, lui pensa-t-il, quand en amorçant un nouveau pas il fit craquer une brindille en posant son pied dessus. Son sang se figea dans ses veines et il ne pût qu'observer la tête de l'animal pivoter vers lui lentement.

Deux choix se proposaient à Bilbo : Partir en courant, vers le campement espérant que Kili ne soit pas trop loin et qu'il puisse toucher le loup d'une flèche avant qu'il n'attrape Bilbo et ensuite subir les railleries de ses compagnons et l'exaspération de Thorin. Ou alors rester calme, espérant que la bête n'ait pas faim et se désintéresse de lui en voyant qu'il ne bronchait pas. Perdu dans ce choix Cornélien, il ne remarqua pas tout de suite que le loup s'approchait posément de lui.

Le remarquant en grimaçant Bilbo accrocha son regard à celui du grand fauve. Un sentiment mêlé de soulagement et de peur naquit un petit peu en lui. Outre son regard magnétique qui une fois accroché restait à jamais dans les esprits. Dans ses iris où régnaient vers feuille et jaune ors plus on se rapprochait de la pupille, brûlait une curiosité et une intelligence incroyables, ni peur ni férocité comme on aurait pu s'y attendre. Non juste de la curiosité.

Bilbo se crispa un peu plus son instinct lui soufflait de façon sûre que ce loup n'avait rien d'un simple loup, cette taille, ce calme, ce regard...Rien ne montrait un simple animal sauvage. Bilbo ne savait si cela devait le rassurer ou l'inquiéter un peu plus. Certes le loup ne semblait pas près de le manger mais d'un autre coté si il se décidait à attaquer il n'en serait que plus redoutable.

Entre temps le loup avait stoppé son avancée à un mètre de lui, assit le regardant comme si il attendait que Bilbo entame les politesses. Prenant le courage des Toucs à deux mains Bilbo prit la parole s'adressant de la façon la plus douce et la plus respectueuse possible, s'efforçant de ne pas faire trembler sa voix,

-Bonjour noble seigneur des bois.

A ses mots le regard du loup brilla de contentement et Bilbo se permit de souffler de soulagement avant de continuer.

-Noble seigneur je ne te ferais aucun mal mais tu devrais partir, car si mes compagnons eux te trouvent ils voudront te tuer " .

Suite à ces paroles le regard du loup dévia en direction du campement, ses babines se redressèrent en la caricature d'un sourire méprisant et son regard remplit de malice semblait dire qu'ils essayent seulement. Bilbo remarqua alors les flancs où les cotes étaient visibles avant de s'écrier.

-" Oh, mais vous devez avoir faim, voulez-vous partager mon dîner, c'est bien maigre pour un être aussi grand mais ce sera sans doute mieux que d'avoir le ventre vide.

Un jappement enjoué lui répondit et en un bond ils furent face à face. Bilbo lui sourit nerveusement tout en lui tendant son écuelle notant dans un coin de son esprit que la bête le dépassait. En deux-trois bouchées le ragoût fut engloutit. Passant sa longue, langue rose sur ses canines le fauve se mit à pousser Bilbo du museau, le reniflant avec application. Bilbo se mit à balbutier en reculant terrifié :

-Et doucement mon grand, je n'ai plus rien sur moi, allez ouste va t-en maintenant, gentil le loup, gentil .

Lorsqu'il sentit un tronc d'arbre dans son dos il ferma les yeux attendant la douleur. Se maudissant de crétin de Touc qui aurait du fuir au lieu de donner faim à ce monstre avec une mise en bouche. Maintenant c'était lui le plat de résistance.

Pourtant aucune douleur ne se fit sentir, une langue chaude et humide remontant depuis sa joue jusque dans ses boucles lui fit rouvrir les yeux. Le loup était si proche maintenant que Bilbo sentait son souffle chaud balayer son visage.

Le loup le regardait, son regard remplit de douceur et de ce qui semblait être, pour Bilbo , du bonheur ?! Un regard remplit d'émotions qui une nouvelle fois n'avaient rien de bestiales, de prédatrices. Lentement Bilbo leva sa main, le cœur battant, avant de frôler du bout des doigts l'abondante fourrure blanche, comme ensorcelé.

Avant de poser sa paume bien à plat contre la joue du loup qui appuya sa tête dans la main du hobbit fermant les yeux. Tout les bruits de la forêt s'étaient tus et même le temps semblait figé autour d'eux devant la beauté de ce moment. Cela dura une longue minute avant qu'une voix hurlant « Bilbo où êtes-vous ?! » brise en éclat ce rêve éveillé, le loup rouvrit ses yeux. Et aussi vite qu'il était apparu, il disparut dans les profondeurs de la nuit emportant dans son sillage les mystères de la forêt.