Bonsoir,

Voici la première fois que je m'invite dans ce fandom, film, non livre, ne l'ayant jamais lu, que j'ai aimé, en postant une fan fiction, pour la toute première fois, donc, au sein de cet univers, m'étant inspirée du film. J'espère que cette histoire sera susceptible de pouvoir retenir votre attention en tant que lecteur et vous donner l'envie de commenter. J'ai éprouvé le désir d'en écrire une, suite à une fan fiction lue ici, que j'ai commentée, appréciée, terminant d'écrire la mienne il y a deux jours, au bout d'un mois tout juste, dont celle-ci compote sept chapitres, moyennement explicite, ayant voulu conservé au mieux, le caractère des personnages. Vous retrouverez des dialogues tirés du film qui ont été inclus pour les besoins de l"histoire.

Je me suis dit que ce serait une bonne idée de continuer la soirée que passe Andy Sachs et Christian Thompson, lors de cette semaine de la mode à Paris, à son hôtel, dont il vante le charme, au cours de ce face à face élégamment, sagement entreprenant, qui se déroule dans la galerie d'art où travaille Lily,l'amie d'Andy, pendant ce vernissage. Je vous laisse en compagnie, pour commencer, du prologue ainsi que du premier chapitre, en vous souhaitant une agréable lecture.

Bonne soirée.

Déclaration de et de non responsabilité:

Univers d'origine appartenant exclusivement à son auteur, Lauren Weisberger ainsi que pour la transposition sur écran de ce roman, au réalisateur, David Frankel. Mon unique imagination est responsable de cette création écrite.


Prologue

Neon heart, day-glow eyes

Néon du cœur, yeux aux lueurs du jour

A city lit by fireflies

Une ville éclairée par les lucioles

They're advertising in the skies

Elles sont des signaux dans les cieux

For people like us

Pour des gens comme nous

And I miss you when you're not around

Et tu me manques quand tu n'es pas dans les alentours

I'm getting ready to leave the ground...

Je me tiens prêt à quitter le sol...

Ooh ooh ooh

Ooh ooh ooh

Ooh ooh ooh

Ooh ooh ooh

Oh you look so beautiful tonight

Oh tu es tellement belle ce soir

In the city of blinding lights

Dans la ville aux lumières aveuglantes

Don't look before you laugh

Ne regarde pas avant de rire

Look ugly in a photograph

Je suis moche en photo

Flash bulbs purple irises

Le flash des ampoules rend les iris violets

The camera can't see

L'appareil photo ne peut pas le voir

I've seen you walk unafraid

Je t'ai vu marcher sans peur

I've seen you in the clothes you made

Je t'ai vu dans les vêtements que tu as conçus

Can you see the beauty inside of me?

Peux-tu voir la beauté en moi ?

What happened to the beauty I had inside of me ?

Qu'est-t-il arrivé à la beauté que j'avais à l'intérieur de moi ?


J'ai été totalement ébloui par une lumière aveuglante qui m'a tendu ses bras pour mieux y tomber, m'élevant vers son ciel afin de me faire quitter mon confort habituel avant que je n'en chute librement, pour mieux ainsi me faire atterrir sur cette bonne vieille terre sans que je ne m'écrase sur son sol. J'ai retrouvé cette beauté fidèle en moi, pouvant la ressentir à l'intérieur de ma peau avec laquelle je fus conçue. Pièce unique à la mode de chez moi. Je remarche sans crainte à présent, ne me souciant plus d'incessants, assaillants tracas, devenus à mon esprit insignifiants.

Je conserve cependant une reconnaissance envers cette immersion enrichissante au sein de cet univers féroce de cette vogue.

Merci à vous, Miranda…

Dans le quartier médiéval, rue Frédéric Sauton, 5ème arrondissement, voie située dans le quartier de la Sorbonne, Christian et moi longeâmes, tout en discutant intelligemment, celui-ci plaçant sa connaissance culturelle bien infusée en citant cette poétesse, écrivain, dramaturge, féministe américaine, Gertrude Stein.

« - L'Amérique est mon pays mais c'est à Paris que je me sens chez moi. »

J'en ris modérément, pensant vraiment qu'il classait ce type de déclaration intellectuelle dans des casiers de son cerveau, les ressortant pour des filles sensibles à ce genre de cour, celles conservant leur naïveté, crédulité. Néanmoins, il faut confesser qu'on ne peut y être indifférente lorsqu'on s'intéresse à une matière grise qui s'alimente très convenablement. Je le suis, l'étais à son contact, ne buvant, cependant pas, idiotement, ses belles paroles, du moins pas dans sa globalité.

« -C'est vrai, c'est vrai. » sans s'offusquer de mon ricanement non tellement moqueur mais par pure nervosité due à un esprit un tantinet pris de vin.

Une auréole rayonnant d'un charme indiscutable, par son aisance générale, encerclait le sommet de sa tête pleine.

Notre dame de paris se profilait an arrière-plan derrière nous, avant d'échanger finalement notre appréciation mutuelle, envoyant au diable les conventions d'un comportement sage et violer les règles séantes, en commettant ce délit d'hameçonnage, sanctionné habituellement par une certaine moralité, rue de la Bûcherie.

Je me laisse tourner, main resserrée autour du lampadaire noir au style parisien, mon corps réalisant deux tours, précision de ma mémoire embrouillée tandis qu'une initiative déloyale, audacieuse se rapproche en ma direction dangereusement sans que je le réalise, excepté lors de l'impact culoté qui entrechoque avec fulgurance ma bouche encore miroitante d'un rubis nommé désir. Cette surprise affectueuse stoppa, abrégeant, mon manège corporel au rythme lent, circulaire. Troublée, prise au piège du dépourvu, le mouvement furtif de ses lèvres sur les miennes déstabilisées, y répondant sans trop de maladresse, fut, en toute franchise un fondant, exquis délice empli d'un insistant toupet. Me confondant en prétextes, ceux-ci ne réussissant pas à repousser la volonté très motivée des assiduités au témoignage explicite déposé sur mes lèvres, de Christian Thompson, qui n'entendait que mon oui silencieux, l'arrangeant et non mon non faiblement convaincant, s'en moquant. Ma bouche se pressa contre la sienne, ne pouvant lutter davantage face à mon envie de poursuivre les prolongations chaleureuses dans le secteur de ce 7ème arrondissement.

Emportée au sein de cet enlacement ferme, fougueux, qui me fit perdre la tête, je me laissais transporter, guider jusqu'au futur antre à coucher, par ce charmeur de conquérant qui m'avait obtenu, bien eu, d'ailleurs. Mon esprit se remis à tourner tel un carrousel après notre arrivée là-bas. Je m'en étais entichée. Où l'on pouvait m'envoyer en course, nos chemins se croisaient presque constamment, inévitablement, me servant de la providence une fois, quand celle-ci se présenta sur un affichage rouge et blanc collé sur un bus qui roulait par-là, au moment de sortir de Smith and Wollensky, un restaurant spécialiste du steak. New-York écrit en gros caractère noir, logé dans l'espace vierge, seulement, inscrit au-dessus, dans l'encart écarlate. Shakespeare dans le garage par Christian Thompson. Titre couvert d'orange, évocateur. Une sollicitation auprès de lui, initiative de force majeure de ma part. Ces routes qui tissaient des liens, annonçaient les prémices de ce changement de cap, qui se concrétisait ce soir-là. Vertige de l'attirance physique, prête à être consommée à température idéale ! Trinquons-y !


Ce souvenir, je te l'rends

Des souvenirs tu sais, j'en ai tellement

Ce souvenir je te l'prends

Des souvenirs comme ça, j'en veux tout l'temps

Si par erreur la vie nous sépare

Je l'sortirai d'mon tiroir

J'rêve les yeux ouverts, ça m'fait du bien

Ça n'va pas plus loin

J'veux pas voir derrière puisque j'en viens

Vivement demain

J'te l'dirai jamais, jamais assez

Tout c'que tu fais m'fait d'l'effet

J'rêve les yeux ouverts, ça m'fait du bien

Ça n'va pas plus loin

J'veux pas voir derrière puisque j'en viens

Vivement demain

Tous les jours se ressemblent à présent

Tu me manques terriblement...


The City Of Blinding Lights, chanson utilisée, extraite du film, composée par U2, album How To Dismantle An Atomic Bomb 2004 (traduction sur lacoccinnellepointnet)

Les Yeux ouverts entendu dans le diable s'habille en Prada bien sûr, chanté par Enzo, Enzo, album du même nom, 1990