Rebonjour mes Oncers préférés !
Me revoilà pour une nouvelle fic SQ qui sera, une nouvelle fois, un AU.
Le contexte : une croisière pour Hawaii, quoi de plus romantique huh ?
Cette fic comptera au moins 13 chapitres. Elle sera postée tous les mercredis !
Sachez aussi que j'ai crée un Tumblr qui se couple aux fics que j'écris. Ainsi, dedans vous trouverez des visuels pouvant s'accorder avec mes fics (des lieux que je décris, des objets...), vous trouverez aussi quelques anecdotes, des scènes bonus ou autres...
Une manière interactive de voir autrement une fanfic. Vous trouverez mon Tumblr sous 'Sedgie' et les articles affilés à cette fic sous les hashtags #TLB #Sedgie (Je poste en ce moment aussi une fic The 100 sous le hashtag #TGND)
ENJOY
Introduction
« Commandante, le paquebot est prêt. Nous sommes tous dans la salle de spectacle. »
« Bien, j'arrive. »
Regina Mills était commandante de bord… Mais pas de n'importe quel navire : elle avait sous son commandement, un paquebot de croisière « The Love Boat » : plus de 160m de longueur, un poids de plus de 15 000 tonnes, pouvant accueillir près de 600 passagers. Une salle de spectacle de plus de 600 places, un immense casino, une large salle de restaurant, 7 ponts passagers avec 414 cabines et plus de 8 ponts avec 355 autres cabines, une piscine et 4 jacuzzis, une salle de cinéma…
Le Love Boat était une véritable ville flottante, fierté de Regina Mills. Elle voguait sur les flots depuis plus de 15 ans maintenant. Et si le monde maritime était clairement un monde d'hommes, elle avait su y faire sa place et acquérir une certaine notoriété et lorsqu'elle était devenue commandante d'un navire aux dimensions plus modestes, son envie de diriger un bateau plus gros avait toujours existé.
Elle se souvenait de ses nombreuses croisières avec ses parents, elle n'avait que de bons souvenirs à bord, et c'est, en grande partie, ce qui lui avait donné l'envie de prendre la barre de bateaux plus tard.
A présent, elle était aux commandantes de ce monstre maritime pour son plus grand bonheur. Elle dédiait sa vie entière à ce paquebot, ne mettant pied à terre que quelques jours dans l'année. Elle préférait la compagnie de son navire qu'elle connaissait par cœur : le moindre couloir, la moindre pièce, y compris la salle des machines.
Elle avait sillonné toutes les mers, visité des centaines d'îles, archipels, pays, embarqué pour plus d'une centaine de croisières.
Et sous ses ordres, plus de 300 personnes éparpillées sur tout le paquebot : des cuisiniers en passant par les techniciens et machinistes, les serveurs, animateurs, barmen, assistant(e)s et bien d'autres encore. Tous avaient un profond respect pour leur commandante qui, bien que conciliante, menait d'une main de fer toute cette petite ville.
Car le Love Boat n'était pas un navire comme les autres… Le Love Boat était un navire spécialisé dans les croisières pour célibataires. Le but ? Que des personnes seules se retrouvent en un même lieu, à des kilomètres de la moindre terre, durant une dizaine de jours, profitant des joies que pouvait offrir le Love Boat, le tout agrémenté par des visites à terre. Regina Mills n'avait jamais forcé la main à personne, mais sous ses yeux, sur son navire, elle avait vu naitre des centaines de couples, aidés par son équipage et sa croisière.
Regina Mills était célibataire, mais elle avait foi en l'amour et croyait fermement au coup de foudre au premier regard. Eternelle romantique, elle savait qu'un cadre aussi idyllique qu'une croisière aux Caraïbes ou vers Hawaii ne pouvait que favoriser les rapprochements. Les gens qui venaient sur son paquebot savaient pour quelle raison ils venaient : trouver l'âme sœur, clore leur célibat. Il ne s'agissait en rien d'une croisière où l'on venait pour enchainer les conquêtes et n'avoir que des histoires d'une nuit. Ce genre de parasites était proscrit ici, et plusieurs fois Regina avait banni des gens croyant que le Love Boat n'était qu'un baisodrome sur les flots.
Et c'était aussi pour cela que les croisières du Love Boat étaient aussi réputées et sûres : ainsi, les célibataires savaient qu'ils ne seraient pas harcelés par des gens en manque de sexe. Non, ces croisières étaient faites pour que chacun trouve sa chacune dans un cadre paradisiaque où tout était fait pour pousser les gens à se parler, interagir et, pourquoi pas, trouver le grand amour.
Regina pouvait se targuer d'avoir réunis plus d'une centaine de couples, ayant abouti sur des mariages, des enfants, certains gardant le contact avec Regina, leur envoyant des photos de mariage ou des bébés. Photos qu'elle gardait épinglées dans son bureau, tels des trophées dont elle était toujours très fière.
Aujourd'hui encore, Regina Mills conduirait une énième croisière, cette fois-ci en partance pour Hawaii. Aucun voyage n'était pareil et c'est ce qui faisait aussi le charme de son métier. Alors, comme avant chaque embarquement de passager, elle réunissait tout son staff dans la salle de spectacle afin de leur donner les derniers conseils, les dernières recommandations, les dernières astuces et surtout les derniers encouragements, leur rappelant le but premier de ces croisières et celui de ceux qui y participaient.
Alors, comme toujours, elle revêtait son uniforme de commandant de bord et s'avança sur la scène, juste derrière le micro. Elle se racla la gorge avant de porter son assurance aussi fièrement que son uniforme.
« Bonjour à tous. Aujourd'hui nous repartons sur les flots pour Hawaii, transportant avec nous des centaines et des centaines de personnes recherchant une certaine forme d'évasion, couplée à une envie d'autre chose, une envie de changement dans leur vie. Ici, nous avons à cœur de ne pas voir ces personnes comme des désespérées. Ce sont des gens qui veulent changer leur vie d'une manière originale. Nous sommes ici à leur service, nous sommes ici pour faciliter leur séjour, pour répondre à leurs attentes, dans la discrétion et l'efficacité et dans une disponibilité totale. Nos croisières sont réputées pour leur réussite, mais aussi pour leur service impeccable, et rien ne serait possible sans vous. Nous sommes une machine et chacun d'entre nous sommes un rouage efficace qui participe à la renommée de ces croisières. Chacun d'entre vous comptez ici, tous autant que vous êtes, que ce soit dans l'ombre ou auprès des usagers, vous avez tous votre importance et cette prise de conscience qui fait notre succès. Je ne saurais vous remercier pour être là et donner le meilleur de vous-mêmes durant ces quelques jours sur les flots. Aujourd'hui, nous recommençons, mais comme à chaque fois, il ne faut pas tomber dans la routine, chaque croisière est différente, ainsi que ceux qui fouleront le Love Boat. Nous sommes ici parce que nous croyons aux bienfaits de telles croisières, nous en avons été les témoins plus d'une fois. Espérons que la magie opère une nouvelle fois. Tous à vos postes ! »
Et après des applaudissements nourris, Regina s'éclipsa, le cœur gonflé d'espoir pour cette nouvelle aventure qu'elle espérait être, une nouvelle fois, une franche réussite.
« Vous êtes dingues ! »
« Mais non. »
« Mais si ! Vous n'auriez pas du ! »
Lorsqu'Emma Swan ouvrit l'enveloppe que ses amis, David et Mary Margaret, venaient de lui offrir, elle n'en crut pas ses yeux : un billet pour une croisière pour Hawaii.
« Mais ou est-ce que vous avez eu l'argent pour ça ?! »
« Généralement, on ne discute pas argent lorsqu'on offre un cadeau. » sermonna David, un léger rictus amusé sur le visage
« Disons que c'est ton anniversaire et ton Noel… pour les trois prochaines années. » gloussa Mary Margaret
« Mais… et mon travail ? Cette croisière est sur 10 jours ! »
« Et bien… Etant donné que je suis ton patron, collège et ami… Je t'octroie ces jours de congés en avance. »
Emma les fusilla d'un regard suspect « Ok, c'est quoi le truc ? »
« Quel truc ? »
« J'en sais rien. Je trouve ça louche que vous m'offriez une croisière comme ça, pour rien. Mon anniversaire est dans 5 mois, Noel dans 8… Pour quelle raison vous m'offrez un tel cadeau ? »
David et Mary Margaret échangèrent un regard avant que la jeune femme ne hausse des épaules. David se lança alors « Nous… On s'inquiète pour toi. »
« Pour moi ? »
« Emma… Depuis quand n'es-tu pas sortie ? Je veux dire autrement que pour te rendre au travail, faire tes courses ou sortir ton chien. »
« Eh bien… Je… J'ai pas le temps. »
« Tu as cédé tes vacances, toutes tes vacances depuis que tu es entrée dans la police. »
« C'est parce que je n'en ais absolument pas besoin. David, j'aime être sur le terrain, je suis une femme d'action. »
« Et pourtant tu passes tes week-ends enfermée chez toi, certainement en pyjama, dans ton canapé à jouer à des jeux vidéos et à te taper des marathons TV. »
« Et alors, c'est ma perception du bonheur. » sourit-elle « J'aime mon quotidien, mon chez moi, mon chien et mes pizzas. Si c'est ainsi que je men sens heureuse, pourquoi vouloir que cela change ? Et qui va s'occuper de mon chien ? »
« Et bien nous ! » s'esclaffa le couple
« Vas-tu accepter ce cadeau oui ou non ? » argua Mary Margaret, légèrement irritée
Emma fixa alors billet qu'elle caressa du bout des doigts : après tout, pourquoi pas ?
« Qu'est-ce que je risque ? Après tout, c'est votre argent qui est engagé, pas le mien… »
Ses amis sourirent, satisfaits.
Et lorsque cette dernière rentra chez elle le soir, elle fut accueillie comme tous les soirs par un gros golden retriever « Hey hey, tout doux Henry ! Ok, on sort ! »
Elle lui accrocha sa laisse en cuir rouge avant de redescendre et de se promener un bon quart d'heure avec son chien. Lorsqu'il eut fini ce qu'il avait à faire, ils remontèrent dans l'appartement d'Emma. Cette dernière s'affala alors dans son canapé et alluma la télé. Au bout d'une grosse demi-heure à zapper, son ventre cria famine. Et comme à chaque fois qu'elle ouvrit le frigo, ce dernier était quasiment vide. Elle grogna avant de prendre son téléphone et de composer le numéro de sa pizzeria préférée. Et comme d'habitude, elle commanda une 4 fromages qui serait livrée dans les dix minutes qui suivent.
En attendant, elle se déshabilla, laissant ses vêtements éparpillés un peu partout, et s'engouffra sous une rapide douche avant de revêtir ses habits préférés : un pantalon de pyjama et un T-shirt datant de l'université bien trop grand pour elle.
Emma se définissait elle-même comme une fille bordélique et peu encline au ménage, qui détestait cuisiner mais qui vouait un culte aux pizzas et aux plats chinois. Elle faisait le ménage une fois par semaine, se rendait à la laverie tous les mois mais avait à cœur de sortir son chien tous les jours, y compris les jours de neige et de pluie. Eternelle célibataire, elle se complaisait dans sa solitude, préférant largement la compagnie de son chien plutôt que celle des humains. Oh elle avait bien eu quelques relations par-ci par-là, mais rien de sérieux, en tout cas rien qui ne vaille la peine de bousculer ses petites habitudes.
Emma était une célibattante, une femme qui ne se définissait pas par une relation, qui ne se sentait pas revivre avec une moitié à ses cotés. Elle était seule et cela lui convenait parfaitement, même si ses amis la poussaient parfois à quelques speed-dating qui se finissaient généralement soit par un cuisant échec soit par des relations d'une nuit.
Elle était heureuse : son job la comblait, sa vie quotidienne aussi, elle ne pouvait rien espérer de mieux, vraiment. Elle ne croyait pas au grand amour avec un grand A. Pour elle tout cela était un conte de fée qu'elle ne lisait que dans de vieux livre poussiéreux. Les âmes sœurs, le coup de foudre… Tout cela lui était étranger et elle n'avait absolument pas envie de partager sa vie en ce moment.
« Ok Henry… Pizza ce soir ! »
Le chien, sur le canapé, couina avant de baisser le regard : il avait l'habitude que sa maitresse lui donne ses restes, il avait aussi l'habitude de dormir à ses pieds, elle sur le canapé, et plusieurs fois, sa maitresse s'endormait et passait la nuit dessus, laissant la télé allumée. Et, comme beaucoup de soirs, lorsque sa pizza arriva, Emma se vautra dans son canapé, ses genoux recouverts d'un plaid, sa télécommande non loin, Netflix tournant à plein régime.
Puis son regard fut attiré par l'enveloppe qu'elle avait posée sur sa table. Elle soupira alors « Je vais t'abandonner 10 jours Henry… » Le chien redressa sa tête et la pencha légèrement sur le coté en couinant « Une croisière… Tu le crois ça ?! Moi en croisière. Tu sais que je vais leur faire vivre l'enfer en revenant. Et je compte sur toi pour bouffer leur canapé, pisser sur leur tapis et mordre leur môme… Enfin nan, pas le gamin. Il a rien a voir dans le fait que ses parents soient des casses-bonbons… »
Le chien continuait de la fixer, comme s'il comprenait tout ce qu'elle disait. Elle mâchouilla une bouchée de pizza tout en marmonnant et en se jurant de se venger d'eux à son retour.
S'il y avait bien une chose qu'elle détestait faire c'était sa valise. Emma avait trop de fois l'obligation de la faire étant enfant, balader de famille d'accueil en famille d'accueil, vivant fans l'angoisse de devoir partir du jour au lendemain. Jusqu'à très tard dans sa vie, Emma dormait avec des vêtements, prête à quitter son lit et le toit sous lequel elle vivait, à la minute, une valise toujours sous son lit, prête aussi.
Du coup, une fois installée à New-York, Emma avait posé ses valises dans cet appartement et ne plus en bouger. Elle avait quand même gardé un sac de voyage, juste au cas où, mais juste pour la forme. Mais à présent, elle devait se forcer à remplir ce sac. Mais par quoi commencer ? Assurément une trousse de toilette avec un minimum à l'intérieur : brosse à dents, dentifrice, brosse à cheveux et quelques lotions… Elle n'était pas du genre à mettre du maquillage, elle n'en voyait pas l'utilité ni dans son quotidien, ni dans son travail.
Puis elle repensa à la croisière… Rapidement elle pensa à tout ce qu'un bateau de ce genre pouvait offrir : une piscine, il lui faudrait alors un maillot de bain, un restaurant, elle devrait prendre une robe de soirée, une salle de sport, elle devrait penser à prendre un short et un débardeur de sport, sans compter ce qu'elle pourrait faire à coté : livres, MP3, tablette… et puis, au bout du voyage, il y avait quand même Hawaii.
Et au bout d'une longue réflexion et de trois heures de questionnement, elle parvint enfin à boucler sa valise. Elle regarda sa montre : ses amis passeraient la chercher dans une petite heure. Elle avait encore le temps d'écrire ses dernières instructions pour Henry à leur intention.
Et finalement, sans s'en rendre compte, elle était déjà dans la voiture la menant à l'aéroport. Car, évidemment, avant de prendre le bateau pour Hawaii, il fallait qu'elle se rende à San Francisco pour monter dedans, ce qui l'enchantait à un point inimaginable.
Et tandis que ses amis ne cessaient de faire des éloges sur la croisière et sur les bienfaits d'un tel voyage sur elle, Emma vissa ses écouteurs dans ses oreilles et se referma comme une huitre, la tête de son chien reposant sur ses genoux.
Et au bout d'une heure de route, de chaudes caresses pour Henry et d'accolades pour ses amis, Emma monta dans l'avion. Là encore, peu coutumière du fait, elle était quelque peu tendue. Mais le stress et la fatigue eurent raison des trois heures de vol et c'est finalement une hôtesse de l'air, plutôt attrayante visuellement selon Emma, qui vint la réveiller.
Elle n'était jamais venue à San Francisco, mais sa visite allait être courte : dans moins de deux heures elle devrait embarquer. Elle se paya tout de même le luxe de visiter un Starbucks, véritable drogue pour elle, avant de se rendre sur le port où la vision de l'immense paquebot lui coupa le souffle « Et bah mon vieux... » souffla-t-elle « Tu parles d'un bateau… »
Elle agrippa sa sac de voyage, remit ses lunettes de soleil sur son nez et se dirigea vers le quai pour s'enregistrer « Bonjour, puis-je vous aider ? »
« Oui euh… J'ai un billet. Emma Swan. »
La jeune femme regarda le billet puis chercha dans la liste des passagers « Ah ! Ca y est, je vous ais trouvé. Veuillez signer ici. » Emma obtempéra et émargea avant que la jeune femme ne lui donne quelques feuilles informatives
« Qu'est-ce que c'est ? »
« Oh rien de bien méchant : le règlement du bateau, les informations sur votre chambre, les diverses options proposées sur le bateau, un questionnaire de satisfaction à remettre ici à votre retour et quelques informations sur la croisière. »
« Oh ok. »
« Je vous souhaite bon voyage, et bonne chance. »
Emma se figea « Bonne chance ? »
« Oui, dans votre recherche. »
Emma grimaça alors, ne comprenant absolument pas de quoi parlait cette belle rousse. Elle préféra passer outre et opina avant de se diriger vers le pont d'embarquement. A peine eut-elle mis son pied sur la passerelle qu'un homme, en uniforme, vint à sa rencontre « Puis-je vous aider avec votre valise mademoiselle ? »
« Hm non merci. »
S'il y avait bien une chose que détestait Emma c'est que les autres, et surtout les hommes, puissent la prendre pour la pauvre fille en détresse. Elle voulait être forte, paraitre forte, elle le devait. C'est donc seule qu'elle monta à bord, sac sur l'épaule. Mais quelle ne fut pas sa surprise lorsqu'elle déboula sur le pont et fut accueillie par une armada de ballons rose et rouge en forme de cœur. Elle fronça les sourcils en voyant des bouquets de fleurs éparpillés sur le pont et un peu partout sur le bateau visiblement.
« Mais qu'est-ce que c'est… » soupira Emma, complètement abasourdie par cette déco bien particulière, comme si c'était la Saint Valentin. Elle fronça les sourcils et posa son sac à terre avant de regarder une nouvelle fois la brochure donnée lors de son enregistrement. Après l'avoir balayé rapidement du regard, elle s'arrêta sur quelques mots clés qui la firent frissonner. Les mots « croisière pour célibataires » revenaient bien trop souvent à son gout avant qu'elle ne comprenne vraiment l'objectif de ce paquebot.
« Non mais… C'est pas vrai ! » Elle grogna alors « Je vais les tuer ! »
Il était hors de question qu'elle parte pour une croisière pour célibataires ! Pas avoir une centaine d'hommes morts de faim qui ne cesseraient de l'importuner. Ce paquebot serait certainement rempli, dans quelques minutes, de célibataires… Elle devait partir de là le plus vite possible. Et alors qu'elle fit demi-tour, son regard croisa un groupe de jeunes femmes, tout en uniforme, discutant avec ferveur. Elle se stoppa alors et esquissa un sourire mutin « Ok, peut-être que je devrais y réfléchir… »
Et alors qu'elle était dans ses pensées, totalement en train de reluquer le postérieur agréablement moulé dans sa jupe d'une des hôtesses, la passerelle d'embarquement se décrocha et bientôt un son assourdissant, telle une corne de brume, résonna.
Emma se boucha les oreilles avant de comprendre qu'il était trop tard : elle était coincée sur ce foutu bateau pour 10 jours.
Et alors que le staff invita les nouveaux voyageurs à rejoindre la salle de spectacle, Regina, du haut de son poste de commandes, s'apprêta à partir pour une nouvelle aventure… Qui la mènerait bien plus loin que tout ce qu'elle pouvait imaginer.
TBC