Me voici de retour pour un nouveau défi du Poney Fringant ! Le thème ? Le trèèèès sympathique maître des herbes.

Tous les personnages appartiennent à Tolkien et je vous souhaite une très bonne lecture !

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De dépit, le maître des herbes poussa un hurlement, laissant ainsi s'écouler sa frustration. Pourquoi la guerre ? Pourquoi les Anciens avaient-ils choisi de vivre aussi près d'une terre malsaine ?

Il y avait trop de blessés, trop de mourant et il était incapable de soigner tous ces êtres valeureux. Tous ceux qui donnaient leurs corps en échange de la sauvegarde de leur peuple, de sa vie même, il devait les abandonner au moment où lui aurait pu les sauver. Mais non, les réserves étaient vides, désespérément vides face aux moribonds qui affluaient. Allait-on le considérer comme un traître à sa patrie pour ne pas avoir de quoi guérir l'Intendant Faramir ?

Un profond dégoût de lui-même l'envahit. Peut importait que cela fasse des années que la guerre s'éternisait en réalité et que cela soit de plus en plus difficile de trouver des plantes quand l'air puant du Mordor empoisonnait tout, ces jardins, ces soins, cela releva de sa responsabilité !

– Dites maître, je suis désolée de vous déranger mais il y a un seigneur qui veut absolument de la feuille de roi. Je lui ai pourtant dis que nous n'avions pas de ça chez nous mais il insiste ! Le Magicien a même ajouté que c'était pour soigner le Seigneur Faramir !

Son sang ne fit qu'un tour. Sans même prendre le temps de répondre à la pauvre Ioreth, il s'en fût d'un pas décidé, prêt à en découdre avec ce malotru. De la feuille de roi. De l'athelas qu'il voulait ! Alors que l'heure était grave, voilà qu'un inconnu se permettait de faire des demandes, et des demandes de remède de grand-mères ! Ah il allait lui expliquer, ce qu'il en coutait de croire à ces fariboles ! Comment osait-il jouer avec la vie de leur Intendant ? Furieux, ses pas résonnaient à travers les couloirs de pierre. Cet homme servirait d'exutoire mais à défaut d'avoir résolu ses problèmes de stock, cela lui avait remis les idées en place. Il y avait encore beaucoup de travail à accomplir et cela ne serait pas fini de sitôt. En avant pour porter secours aux malades !