Bonjour,
Voici une nouvelle fanfiction imprévue, remaniée, inspirée d'une partie écrite d'une fiction originale de mon cru, que j'ai prise afin de la transformer pour Mentalist, voir ce que cela pourrait donner. Depuis 2014, j'ai arrêté l'écriture de fanfictions, n'ayant changé d'avis, une contradiction, illogique je l'avoue. Je considère plutôt, pour expliquer, cette histoire comme un bonus, une boucle qui se boucle. Par ailleurs celle-ci, contiendra, si je ne me suis pas trompée, dix chapitres à l'univers onirique, comme l'indique le titre, contenu agrémenté de fantaisie. Un petit soupçon de romance, pour le premier voyage, du suspense, une dose de crime mais de l'humour. Vous jugerez par vous-même et une pincée, toute petite, dans l'un des songes, de drame, lié au crime. Mais les ingrédients seront saupoudrés, principalement, d'humour par le dialogue, la narration parfois du rêveur, monsieur Patrick Jane. Je suis actuellement en processus de la création, vous postant prologue+ premier chapitre. En espérant que ça pourra vous plaire, je vous souhaite un bon début de lecture. La longueur des chapitres, tenant à le préciser, sera raisonnable. Vous savez ce qui vous reste à faire si vous êtes éventuellement séduit sans faire preuve de prétention. Hahah! Vous appréciez, voulez critiquer, commentez!
Réédité:
Ne soyez pas gêné si vous avez quelque chose à redire et que vous n'osez pas. Je suis ouverte aux non-dits, intelligemment constructifs, aussi dans les autres histoires. Il n'y a pas que le positif qui existe. N'est-ce pas?
Bon samedi.
Ah ! La belle maison que voilà ! Toujours en processus de construction toutefois, les travaux de transformation ayant débuté il y a quatre mois et demi de cela. Bien évidemment, ma participation a été active envers l'évolution de ce prochain foyer familial, posant pierre par pierre telle une pyramide. Je suis devenu un pharaon, bâtissant son œuvre d'art, l'édifice sentimental, à l'annonce d'une nouvelle vie que j'ai permis de s'ouvrir à moi, celle-ci me proposant une reconstruction personnelle dont l'espérance m'était, là, devenue vaine. Ma vie dévastée, mon cœur en chantier, point commun avec cette maison du lac. Ou devrais-je rectifier par grand étang ? Les cadeaux que la destinée vous offre de nouveau ! Qui l'eut cru ? Ma participation au développement des travaux de cette cabane qui en était réduite à cet aspect rustique ainsi qu'au délabrement avancé causé par l'abandon, fut en quelque sorte partielle. Il est vrai que j'avais envisagé en premier temps, une dévotion permanente à son égard. Cependant, ma profession de consultant, qui s'est révélée une vocation, m'a prise par le bras, me suppliant de ne pas ruiner ce talent que je possède, non orgueilleusement, ma conscience également me le criant. Mon devoir m'a alors rappelé à l'ordre.
« -Patrick Jane ! Vous allez me faire le plaisir de retourner à votre poste ! C'est bien beau ce projet de demeure à bâtir mais vous n'êtes pas charpentier. Les énigmes policières ont besoin de vos services au F.B.I. Et que ça saute ! »
Oooh, là ! Je venais de me faire gronder comme un petit garçon. Ceci a ravivé ma mémoire. Teresa Lisbon. Tu savais si bien me réprimander ! Ça arrive parfois mais en douceur maintenant. Quoique sur les scènes de crimes ! Si je fais des miennes ! Aïe ! Tape, tape sur le bout des doigts ! Impossible de changer mon mode comportemental. J'ai été conçu ainsi. Ma précieuse épouse, d'ailleurs, me l'a confirmé. L'évidence, signe divin.
« -Tu ne peux pas fuir ce que tu es. »
Je ne le peux plus en effet. Remarque exprimée posément, douce, seulement pour mon bien et afin que je prenne conscience que moi et mon métier étions inséparables, indissociables, l'un de l'autre, comme entre membres de même équipe. Ah ! C.B.I ! Vous me manquez parfois. Quel souvenir ! Dont j'en conserve un attachement particulier malgré cette orientation professionnelle qui m'a, nous a conduit, anciens agents du bureau californien d'investigation Kimball Cho, mon ami, à la probité, flegme, sang-froid légendaire, promu dernièrement suite au départ de notre patron, Denis Abbott, ayant reçu en héritage professionnel, son grade et celle qui est devenue ma moitié légitime, Teresa Lisbon, tous trois jusqu'au Texas, gardant quant à moi, mon statut de consultant. Je ne peux l'ignorer. Que prévoir par la suite, après changement, retournement de cap, comme solution pour la progression du domaine ? Employer des ouvriers du bâtiment. Pas le choix ! Ça avance mieux, bien mieux même. Plus doué que ma main d'œuvre toute seule. Faire appel à des maîtres de la construction, une idée ingénieuse et au soulagement, à la satisfaction de mon chère, tendre amour.
« -Qu'est-ce que tu en penses ? »
« -Au risque de te vexer, ils s'y connaissent beaucoup mieux. »
« -Oh ! Mon pauvre ego ! Tu as touché une corde sensible de mon orgueil. » simulant l'homme blessé en pleine poitrine, le geste mimé.
« -J'ai fait ça ! Méchante que je suis ! »
Sourire qui s'étendit en grande largesse, sa main m'adressant une tape affectueuse à l'épaule avant de rajouter une petite dose de taquinerie.
« -Tu t'en remettra. »
«- J'y compte bien! »
Quelle belle complicité d'esprit, mes lèvres malicieusement étirées ! Un jeu auquel nous jouons, l'ayant initié. Mais sa nature domine. Attention !
Ce soir, couché dans le lit, à ses côtés, tournés tous deux vers la fenêtre de la chambre de son domicile, en attendant de pouvoir emménager, décemment, dans notre futur foyer, mon camping-car de luxe, peu commode, confortable par rapport à la grossesse de ma femme, mon bras enlacé autour de la taille, ma main vient se poser sur son ventre de cinq mois et demi, comme j'en ai souvent l'habitude, m'endormant sans difficulté. Quel exploit ! A présent, ça ne l'est plus pourtant. Par ailleurs, le sexe de notre enfant m'a été annoncé par la bouche de mon aimée, à ma plus grande joie, il y a quelques jours déjà. Bientôt, une nouvelle fois papa. En patientant de cette heureuse venue au monde, même si celui-ci est rarement merveilleux, je plonge ensuite, au fur et à mesure, dans le sommeil, une pensée que j'adresse avant ce voyage nocturne, telle une prière, une habitude également, à l'approche de cette famille neuve qui va être fondée, mais non uniquement.
« -Angela, Charlotte. Vous restez les amours, aussi de ma vie. Je vous aime. A jamais. »
Est-ce que je culpabilise ? Par moment, je l'admets. Mais le bonheur me soutient, m'en protège. Puis, les bras de Morphée m'accueillent, mon esprit s'apprête à embarquer pour une longue traversée onirique, s'absentant de tous ces états d'âme que je n'évince pas en temps normal…. . Si je m'y attendais ! Mon esprit en vient à communiquer assez rapidement, à ma grande surprise, chaque fois, maintenant, avec le marchand de sable qui m'emmène aux pays des songes. Une promenade onirique, longue, qui me semble à première vue, ne pas manquer de diversité. Étrange, troublant. C'est fou ce défilement de rêves qui vous donne l'impression de durer une à deux heures, tous réunis ! Une bien belle balade qui débute.
Embarquement immédiat !