Bonjour. Première fanfiction sur le fandom Hetalia que j'ai connu récemment. Je pensais plutôt que j'inaugurerai avec Prusse (et oui, une nouvelle adepte) mais il me faut encore faire de nombreuses recherches avant de commencer quoi que ce soit.
Cet OS est une surprise. J'ai assisté à une conférence sur Pergame et sa représentation de la victoire, par le biais de l'exemple de sa victoire sur les Galates, peuple celte venant de Thrace. Notamment la question du port de l'épée par les Galates m'a titillée. Si je n'ai malheureusement pas - encore - la réponse à ma question, cet intérêt m'a donnée l'envie d'écrire cet OS. Les connaissances historiques sont succinctes - et j'espère vraiment de ne pas avoir fait d'erreur ; j'ai écrit pour me détendre. Etant incapable de parler de Nation au IIIe s av JC - ce qui aurait été totalement anachronique - j'ai opté pour parler de Cité (dans le sens de polis = une ville et un territoire), de Peuple et de Royaume.
Hetalia ne m'appartient pas. Mais je pense pouvoir affirmer que Pergame et Galate sont à moi. ;3 Et je les aime bien, tiens.
I- Galate et Pergame
278 av JC
Galate se figea en apercevant sur la butte la silhouette d'une Cité. Un sourire de loup se dessina sous sa moustache et il cria dans sa langue aux Galates de faire halte. Sans attendre voir s'ils lui avaient obéi, faisant confiance à Lutérios et Léonorios, il galopa vivement jusqu'au sommet de la colline rejoindre la Cité qui avait la folie de venir se dresser devant sa route.
Un coup d'œil lui apprit qu'il ne connaissait pas encore cette Cité. Elle ne faisait ni partie de celles qu'il avait écrasé ni de leurs alliés qui avaient fui devant l'avancée de son peuple. Par contre, son physique lui rappelait la belle Grèce qu'il avait aperçu de loin mais qu'il n'avait osé approcher : beaucoup de richesses l'attendaient ailleurs pour qu'il s'embête à aller attaquer Athènes où elle se terrait. Les promesses que Bithynie lui avait fait pour son aide étaient amplement plus aguicheuses que les atours de l'ancienne Grèce qui n'avait en ce temps plus guère de pouvoir, trop déchirée par les guerres entre les dynastes. Son alliance avec Macédoine, qui n'avait peut-être pas été entièrement consentante, sous Alexandre le Grand l'avait rendue forte mais elle en payait le prix désormais que les descendants de ce grand roi se disputaient les morceaux de son Empire.
La Cité qui lui faisait face avait tout d'un fils de Grèce et de Macédoine. Il avait le teint halé, les gracieux contours et les boucles brunes de sa mère ; il avait les yeux prédateurs, le sourire conquérant et le charisme de son père. Il ressemblait beaucoup à Bithynie par certains côtés : s'il n'avait pas la puissance de Séleucie ou Lagide, il y avait cette lueur dans les yeux mordorés qui faisait comprendre aux autres qu'il était une Cité en route pour le faîte.
Galate n'en avait que plus envie de le vaincre et de le fouler à terre. Ces Grecs orgueilleux croyaient être les meilleurs d'entre les hommes, et parmi eux autres qui représentaient les Cités, les Peuples et les Royaumes. Lui qu'ils appelaient le Barbare, lui aux cheveux blonds et aux yeux bleus, à la grande taille et au teint pâle, lui représentant des Galates, allait leur rappeler qu'ils n'avaient rien de plus que les autres et que c'était à eux de s'incliner devant lui.
- Qui es-tu ? demanda le grand celte à la Cité grecque, peu disposé à combattre quelqu'un dont il ne connaîtrait pas même le nom. Abattre un inconnu était hautement moins digne que d'abattre un grand nom.
- Je suis la Cité de Pergame, lui répondit l'autre, d'une voix suave accompagné d'un sourire amicale qui n'atteignit jamais ses yeux dont l'or restait froid et métallique. Mais il se présentait à lui désarmé et seul et Galate savait que l'attaquer maintenant serait plus un déshonneur qu'une grande action. Alors il ne dégaina pas son épée et ôta sa main de sa garde. Les yeux de Pergame s'attardèrent sur son flanc droit et il haussa un sourcil, faisant que le Grec releva les yeux et reprit son sourire.
- Je suis venu te saluer, Galate. J'ai entendu dire que mon frère Bithynie comptait t'offrir des terres parmi les siennes. Et comme j'habite juste à côté. J'aimerai que nous soyons de bons voisins.
Dire qu'il était surpris par le babillage du Grec aurait été un euphémisme. Galate resta à le regarder avec un air ahuri assez longtemps pour que les lèvres pleines de son vis-à-vis se tournent vers l'amusement. Il décida qu'il ne l'aimait décidemment pas.
- Il est sûr que ta présence va changer beaucoup de choses, badina Pergame en s'avançant assez près pour tripoter l'une des longues mèches blondes du Celte. Il n'y en a pas beaucoup comme toi ici. Beaucoup d'enfants de Grèce, beaucoup d'enfants de Perse, cela oui. Mais des fils de Celte, non point.
Galate chassa sèchement la main impudente et plongea ses yeux dans ceux du plus petit, tentant de percer les secrets qu'ils cachaient. Mais l'or restait froid et impénétrable tandis que le sourire continuait de lui conter les moqueries muettes de Pergame.
- M'empêcheras-tu de passer ? grogna Galate, plissant les yeux et montrant presque les dents, ressemblant sans le savoir à un loup sur le point d'attaquer. Pergame se recula en levant les mains, un air innocent plaqué au visage, et des yeux toujours aussi froids posés sur lui.
- Même si je le voulais, je ne le pourrai. L'Hellespont appartient aux terres de Bithynie. Déjà que le pauvre est obligé d'en offrir un gros bout pour sauver son roi de Séleucie, je ne vais pas en plus l'attaquer de l'autre côté. Il s'agit de mon frère, après tout.
- Séleucie également, rétorqua Galate qui se demandait vraiment ce qui empêchait Pergame d'attaquer Bithynie alors qu'il était parfaitement au courant des affres que traversaient son frère. Séleucie apprécierait certainement que Pergame s'allie à lui contre Bithynie. Les enfants de Grèce et Macédoine aimaient se combattre entre eux autant que les dynastes appréciaient visiblement se déchirer. Mais Pergame semblait vouloir rester neutre dans l'affaire et il se décala réellement pour le laisser passer, restant à regarder l'armée de Galates avec son petit sourire aux lèvres. Galate s'attarda jusqu'à que tous ses hommes soient passés pour talonna son cheval pour rattraper Lutérios et Léonorios à l'avant, sentant le regard métallique de Pergame sur sa nuque.
241 av JC
Il y avait quelques années déjà qui étaient passées - ce qui, franchement, n'étaient pour eux rien de plus que des poussières - mais il lui semblait que l'or des yeux de Pergame le perçaient encore de leur éclat. Pourtant cet éclat était moins fort que le jour où il avait croisé le représentant de la cité grecque. Pergame lui présentait aujourd'hui un regard fatigué et ses lèvres étaient exemptes de sourires. Galate pensait qu'il en serait heureux mais il ne pouvait se cacher avoir un pincement au cœur en voyant le Grec aussi sombre.
- Je ne plaisantais pas lorsque je disais vouloir être bon voisin avec toi, Galate.
La voix de Pergame était aussi tranchante que ses yeux. Le Grec était habillé pour la guerre, son corps halé ceint dans un plastron doré et les boucles brunes cachées par un casque. Il tenait une lance à la main droite, un bouclier à la main gauche et une épée battait son flanc gauche, accrochée à son baudrier. Quelques blessures serpentaient sur sa peau nue et Galate savait en être responsable : le territoire de Pergame souffrait des raids de son peuple.
- Je ne me suis pas encore installé sur les terres promises par Bithynie, répondit Galate en haussant les épaules. Je n'ai donc pas à être un bon voisin. Le pillage est pour le moment nettement plus avantageux pour les Galates.
- Tu devrais me craindre, le menaça Pergame d'un ton grondant. Je ne suis pas une simple Cité. Le sang de Macédoine coule en moi, pas seulement celui de Grèce.
Galate cligna des yeux puis ne put s'empêcher de rire grassement, faisant se tendre le plus petit qui siffla bassement sous la moquerie. Pour une fois, ses yeux mordorés n'étaient pas froids mais brûlants de colère.
- Le sang de Macédoine ne m'a pas empêché de dévaster ces terres de la Troade jusqu'à la Carie.
Pergame tressaillit visiblement au ton suffisant du Celte et lui répondit avec froideur :
- De quelle réflexion est-ce que je m'attendais de la part d'un Barbare de Thrace ? Que ton peuple ait sauvé le Nicomède de Bithynie semble t'être monté à la tête.
Ce fut au tour de Galate de se tendre sous l'insulte de la Cité. Les yeux dorés de Pergame luisaient d'un nouveau feu et d'une promesse qui le donna des frissons désagréables. Il ne put retenir un pas en arrière alors que Pergame s'avançait vers lui.
- Je t'arrêterai, souffla-t-il à quelques centimètres de son visage. Et l'Histoire retiendra que Pergame mis à bas les Galates. Ton nom servira ma grandeur, ta chute me permettra de m'envoler. La déroutée que Séleucie t'a mis peu après ton arrivée te semblera douce devant la raclée que je vais t'infliger.
Le Grec lui sourit férocement et tapa de la pointe de sa lance sur son épée.
- L'autre fois, je pensai que tu avais juste mal attaché ton… ceinturon. Mais non, tu portes bien l'épée à droite.
Galate comprit enfin la raison qui faisait que les yeux de Pergame s'attardaient souvent sur son flanc droit. Le Grec mourrait de curiosité et, trop fier pour poser la question lui-même - après tout, en bon Grec, il ne pouvait qu'être supérieur au Barbare - il allait utiliser la guerre pour obtenir sa réponse ; et s'il gagnait, Galate savait qu'il n'aurait de cesse d'affirmer la supériorité de son peuple par l'exemple de cette épée attachée différemment.
- Je t'attends… pour t'écraser, répondit Galate en repoussant Pergame, essayant de camoufler sa soudaine appréhension derrière un sourire de loup.
- Je viendrai… pour t'écraser.
La Cité et le Peuple se séparèrent sous cette promesse, sachant qu'ils combattraient dans la haine et le sang la prochaine fois qu'ils se croiseraient.
237 av JC
Il avait fallu à Pergame cinq ans mais il avait réussi à l'acculer à Caïque. Galate n'en revenait pas. Depuis qu'il avait quitté les terres où il était apparu en Thrace, il avait écumé et ravagé les régions parmi lesquelles il était passé. S'il n'avait osé aller chercher Grèce à Athènes, il n'avait en aucune cas hésité à s'en prendre à Delphes, attiré par les richesses du sanctuaire. Malgré ses quelques défaites, il était craint et détesté de la plupart des Grecs. Même Bithynie le regardait avec colère mais n'osait s'en prendre véritablement à lui, se rappelant qu'il lui devait le trône qui faisait de lui un Royaume ; et Séleucie avait été si proche de le récupérer dans ses possessions.
Mais Pergame avait réussi. Galate avait beau l'avoir assailli sur plusieurs côtés, la Cité grecque avait tenu bon et l'avait peu à peu repoussé jusqu'à maintenant le tenir à Caïque. Et Galate doutait de pouvoir venir à bout de l'armée rassemblée par son voisin en combat rangé où la phalange macédonienne était la meilleure.
Il apercevait Pergame dressé sur un magnifique étalon noir harnaché d'or et de rouge. Le Grec chevauchait à la tête de son armée, recouvert de son plastron d'or mais cette fois-ci allant la tête nue. Galate grogna et dégaina son épée ; il était bien déterminé à ne pas montrer une quelconque peur ou quoi que soit d'autre de cet acabit. Il talonna son propre cheval, une farouche bête venant des contrées septentrionales, plus robuste et massive que l'étalon élancé de Pergame.
- Une nouvelle fois, salut, voisin, lui lança Pergame d'un ton ironique dès qu'ils furent à portée de voix. Le Grec avait retrouvé son sourire suave et ses yeux leur dureté. Il n'y avait même plus les flammes de la colère qui y brillaient : pour Pergame, il était déjà assuré qu'il avait gagné.
- Je dois te remercier, continua-t-il de badiner. Grâce à la terreur que les Galates ont jeté dans le cœur de mes frères et de ma mère, te vaincre donnera tellement de gloire à mon cher Attale que je pourrai enfin prétendre à un autre titre que celui de polis.
Galate cligna des yeux, sincèrement étonné du changement d'attitude de Pergame. Un affreux soupçon le prit et le Grec rit fortement en devinant son trouble sur son visage.
- Effectivement, je t'ai manipulé. Depuis le départ, je savais que tu causerais des problèmes, que jamais les terres offertes par Bithynie ne seraient suffisantes au Barbare qui voulut s'en prendre au sanctuaire de Delphes. J'ai joué sur ton arrogance et ta sauvagerie. Je t'ai laissé saccager tandis que je me préparai à te vaincre. Qu'Arès soit avec moi, Pergame va à la guerre ! Qu'Héraclès guide mon bras, Pergame va restaurer l'ordre !
Gelé sur sa selle, Galate ne sut quoi dire alors que Pergame faisait faire volte-face à son étalon noir, mettant son casque dans le mouvement.
- Prépare-toi à être écrasé !
Ses yeux dorés le percèrent une dernière fois avant qu'il ne lui tourne le dos, repartant au galop vers ses armées.
- Sois maudit, siffla Galate en repartant vers les siens au triple galop, ordonnant dans sa langue de se tenir prêt à recevoir les Grecs. En face, les phalanges de Pergame abaissaient leurs sarisses et commençaient leur avancée. Les cors des Celtes sonnèrent avec fureur et ils s'élancèrent vers leurs ennemis en poussant des cris féroces.
Des heures plus tard, alors que les premiers charognards voletaient au-dessus du champ de bataille recouvert de cadavres et des plaintes des blessés, Galate essayait en vain de se relever. Une sarisse lui avait déchiré les poumons par l'arrière et il était tombé face contre terre sans même voir qui l'avait abattu ; au moins savait-il qu'il ne s'agissait pas de Pergame lui-même. La Cité avait trop d'honneur, et de fierté, pour le mettre à bas par derrière et surtout ne pas venir se vanter de sa victoire.
Une toux secoua violemment son corps moribond et il geint sous la douleur, se mordant les joues pour s'empêcher de pousser de plus amples plaintes. La sarisse était coincée entre les os de sa colonne vertébrale et plantée au sol, l'y fichant comme une enseigne vaincue. Seule sa condition de Peuple le maintenait en vie et il était heureux de souffrir autant ; s'il n'était pas encore mort, c'est qu'il restait suffisamment de Galates pour qu'il reste un Peuple. Il avait perdu cette bataille mais il n'avait pas perdu la dernière de ses guerres.
En ces temps troublés où les Cités, les Peuples et les Royaumes fleurissaient un peu partout pour se faner tout aussi vite, il ne pouvait qu'en être heureux. Même si son sang imbibait la terre et que tout son corps lui faisait atrocement mal. Il devait se relever, et pour cela s'extraire de cette sarisse.
Une nouvelle fois tenta-t-il de se relever, serrant les mâchoires pour ne pas hurler, mais une main sur son épaule le maintint au sol.
- Reste calme, lui fit une voix bien connue, basse et douce comme il ne l'avait jamais entendue. Galate grogna et essaya de se dégager de la poigne mais Pergame ne fit que la raffermir et il abandonna la lutte en soupirant.
- Même là, tu ne peux pas juste sagement attendre, marmonna Pergame. Il le sentit se décaler et se demanda vaguement s'il comptait l'achever alors qu'il était à terre. Mais la Cité tira simplement la sarisse hors de son corps, manquant de le faire hurler sous la soudaine douleur - ce satané Grec ne l'avait en rien prévenu.
- C'est mieux ainsi, non ? lui demanda Pergame en jetant la lance ensanglantée au sol avant de s'agenouiller à sa hauteur. Il lui fallait toute sa volonté mais Galate restait dressé sur ses genoux, refusant de retourner manger la terre.
- Qu'est-ce que tu veux ?
Il leva enfin les yeux sur son ennemi et fut surpris de la douleur qu'il lut dans les yeux mordorés. Le Grec avait perdu son casque dans les combats et ses boucles brunes avaient pris une couleur un peu plus rousse. Son visage barbouillé de boue et de sang laissait pour une fois transparaître ses véritables émotions ; à moins que la compassion qu'il affichait ne soit une nouvelle machination du Grec.
- J'ai voulu te vaincre mais jamais t'offrir à des douleurs dignes du Tartare. Si je retrouve le soldat qui t'as lâchement attaqué de dos, il sera puni comme il se doit.
- Tu vengerais ma douleur par la mort d'un des tiens ?
- Je vengerai le déshonneur par la mort d'un lâche, rectifia Pergame, reniflant d'un ton méprisant sur le dernier mot.
- Tu es bien un fils de Macédoine. Son Alexandre aurait fait une pareille action, ricana Galate. Un doux sourire ourla les lèvres de Pergame qui lui tendit une main en se relevant.
- Debout. Tu as perdu et es donc mon prisonnier.
- Laisse-moi donc au Tartare, gémit Galate, refusant de prendre la main tendue. Il eut le plaisir de voir le visage de Pergame se tordre de colère. Même vaincu et à terre, il réussissait donc à le faire enrager.
- Tu es mon prisonnier.
- Même si Taranis doit avoir honte de moi, je refuse de me rendre de plein gré. Que Teutatès en soit témoin, il faudra me mettre aux fers par toi-même !
- Zeus fut de mon côté en cette bataille. Tout comme Arès. Tu ne leur dois rien.
Galate croisa les bras sur son torse qui suintait toujours de sang. La douleur ne lui arracha pas même une grimace. Il refusait obstinément de se rendre à son ennemi. Un petit cri de rage déchira l'apparence stoïque de Pergame qui le releva sans lui demander son avis, manquant de le faire défaillir dans l'action.
- Tu seras mon prisonnier jusqu'à ce que ton peuple paye Pergame pour sa défaite. Puis tu rejoindra les terres que Bithynie t'a accordé, tu leurs donneras le nom de Galatie et tu seras un bon voisin.
Tout en parlant, son sourire suave de retour aux lèvres, Pergame le mena vers son camp, ou plutôt l'y traîna, le Celte résistant du mieux qu'il put sans que l'effort ne le fasse tomber inconscient, ce qui serait encore plus déshonorant.
- Je dois tout de même te remercier, Galate. Grâce à toi, Attale va pouvoir briguer le titre de basileus et je vais devenir un Royaume, comme mes frères.
Galate ne fit que marmonner des insultes que Pergame fit mine de ne pas entendre, continuant d'un ton badin :
- Par contre, je ne sais toujours pas pourquoi vous portez l'épée à un ceinturon et à droite.
- Rassemble de grandes offrandes pour les dieux parce que même eux auront de la peine à me pousser à répondre à ta question.
Et Galate, tout vaincu et blessé qu'il soit, ne put que se sentir un peu victorieux lorsque Pergame se tourna vers lui avec des yeux furieux.
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Il se peut que je fasse d'autres OS de cet acabit. Le temps le dira.