Je ne pouvais décemment pas vous laisser sur le dernier chapitre morbide alors j'ai écrit un petit quelque chose rien que pour vous !
Merci à tous d'avoir suivi cette histoire et de m'avoir encouragée. Merci particulier à Neliia.
Quelques jours après le procès et suite à un somptueux repas, Winry avait accompagné Edward dans ses appartements. Il ne vivait plus au domaine mais dans un immense loft situé en plein centre-ville au dernier étage d'un building. La jeune femme appréciait le style moderne de la décoration mais déplorait le manque de jardin. Le chien à ses pieds glapit, confirmant le manque de terrain pour se dégourdir les pattes et l'auto-mail. Edward avait même pensé à Den et un panier l'attendait, non loin d'une cheminée où brûlait un feu réconfortant. Les deux jeunes gens prirent un dernier verre, confortablement installés dans le canapé moelleux.
Après un long moment silencieux, le jeune homme demanda à la blonde où elle était et ce qu'elle avait bien pu faire pendant ces longues années.
« - Hé bien, après ce fameux soir, je ne pouvais pas rester au domaine. Il y avait trop de mauvais... souvenirs dirons nous. Et quand tu as fait passer ta réputation avant moi, j'ai su que je ne pouvais pas me reconstruire si tu n'étais pas 100% avec moi. J'ai donc décidé de me faire justice moi-même. J'ai d'abord pensé à moi et grâce à l'argent que j'avais économisé et à une bourse d'étude, j'ai pu devenir mécanicienne. J'ai été embauché quelque temps dans une usine de fabrication mais ça manquait de conception, j'ai cherché plus loin. J'ai pu tout de même en profiter pour créer un auto-mail sur mesure à Den. Avec une lettre de recommandations, j'ai réussi à décrocher un entretien chez Hawkeye. Je suis encore en période d'essai actuellement mais je pense avoir une bonne chance d'obtenir un contrat. Comme je me sentais mieux, Den m'a beaucoup aidé d'ailleurs, j'ai décidé de m'attaquer à Kimblee. J'ai donc contacté Breda pour qu'il me dise où il se planquait et ce que vous en aviez fait et j'ai décidé de porter plainte. Une enquête a été ouverte et me voilà... Et toi ?
- Les premiers mois ont été difficiles sans toi. Je m'en voulais tellement de t'avoir perdu. Alphonse m'a aidé à me reconstruire petit à petit, finalement j'ai fait suite à mon père il y a six mois, après avoir décroché mon diplôme. Mais sans toi, je ne vivais pas, je survivais. Tu m'as tellement manqué Winry. Me pardonneras-tu un jour ? »
Winry se rapprocha d'Edward et baisa doucement son front, dans un geste tendre.
« - Je te pardonnes tout mon Amour. J'ai tellement pensé à toi mais je ne voulais pas que tu me voies comme ça, si fragile, si faible. Je n'aurais pas pu rester là. Mais maintenant que c'est fini, j'ai besoin de toi. »
Les lèvres douces de Winry effleurèrent leurs consœurs, comme pour sceller une promesse. Edward se leva et enjoignit la blonde à faire de même. Il la fit tourner sur elle même, appréciant le drapé de sa robe sur ses courbes. Winry était heureuse : elle avait enfin une occasion joyeuse de porter la robe de ses parents, comme un hommage. Elle était d'un bleu nuit singulier piqué de milliers de fines paillettes qui ravivaient l'éclat de ses yeux céruléens. Arrivés dans la chambre, Edward fit glisser les bretelles de la robe sur les épaules de la belle, dévoilant ses courbes féminines à son regard doré. Puis, le jeune homme se déshabilla et ils se contemplèrent là, debout, se dévorant l'un l'autre du regard. Mais un doute l'habitait :
« - Comment peux-tu aimer ça ? Tu ne les trouves pas... horribles ? Demanda Edward en désignant ses auto-mails.
- Tu es magnifique. Ils sont magnifiques. T'aimer toi c'est les aimer eux. Winry les caressa tendrement. Et puis... ils ne seront bientôt plus là.
- Comment ça ?
- J'ai dessiné des auto-mails pour toi, rien que pour toi. Made in Winry. C'est ma manière à moi de me faire pardonner. »
Edward était ému aux larmes et embrassa sauvagement Winry, les faisant basculer sur le lit. Le jeune homme embrassa Winry le long de sa mâchoire, puis descendit le long de sa clavicule pour descendre jusqu'à sa poitrine. Lorsqu'il sentit Winry se raidir, il ancra son regard dans le sien :
« - Fais moi confiance, Winry. Je te ferais tout oublier. »
La jeune femme se détendit légèrement mais elle ne pouvait empêcher une certaine tension raidir ses épaules. Edward passa un très long moment à découvrir chaque parcelle de son corps avec ses mains, ses lèvres, sa peau, faisant soupirer la belle. Lorsqu'il n'y tint plus, il positionna sa verge au creux des jambes de Winry et attendit dans ses yeux un consentement silencieux. La jeune femme respira profondément et essaya de se détendre au maximum. L'épreuve était difficile à surmonter. Lorsqu'elle fut fin prête, Edward la pénétra doucement, centimètre après centimètre, sans la brusquer, ne quittant pas son regard des yeux pour y lire le moindre signe de douleur. Lorsque Winry commença à gémir de plaisir, Edward accéléra le rythme, libérant son désir contenu. Il ne pensait pas à lui mais seulement au plaisir qu'il pouvait accorder à son amante. Après de longues minutes, il n'y tînt plus et se répandit en elle. Il s'allongea sur le côté, se délectant du moment. Il regarda la belle et fut pris de panique lorsqu'il vit qu'elle pleurait.
« - Qu'est-ce qui t'arrive mon Amour ?
- Merci Edward. Merci. Je t'aime tellement.
- Je t'aime aussi Winry. »
« - Vas-y ouvres dépêches-toi ! Trépigna Winry, impatiente.
- Oui oui j'arrive, rigola Edward, ne sois pas si pressée. »
Le jeune homme ouvrit un carton lorsqu'il découvrit ce qu'il y avait à l'intérieur, ses yeux se mirent à briller. C'était les auto-mails que Winry avait dessinés et confectionnés pour lui. Après les avoir installés et essayés, il enlaça son amante :
« - Oh mon Amour ils sont magnifiques. Et puis ils iront parfaitement avec ta bague.
- Ma bague ? Quelle bague ? »
Edward posa un genou à terre, une boite en velours dans les mains :
« - Winry, mon Amour, veux-tu m'épouser ? »