Bonjour ou Bonsoir plutôt ! Avant toute chose un petit warning pour les nouveaux lecteurs qui arriveraient par hasard sur cette fic. Si vous n'avez pas lu mon autre fic, intitulée "Envers et contre eux" il ne sert à rien pour vous de lire cette fic, vous n'y comprendrez rien et ce ne serait clairement pas utile pour vous :)
Maintenant que c'est fait : COMMENT ALLEZ VOUS ? Ahhhhh, ca me fait plaisir de vous retrouver ! J'ai finalement eu besoin de deux semaines. Les beaux jours commencent un peu a arriver, avec du mal, mais ça arrive, du coup je reste souvent dehors et j'écris moins vite que je ne le voudrais.
Anyway. Nous revoilà donc pour la continuité d'Envers et contre eux. Les épisodes seront postés dans l'ordre chronologique, mais parfois, il y aura des sauts dans le temps assez importants d'un épisode à l'autre.
NE ME DEMANDEZ PAS COMBIEN DE CHAPITRES/EPISODES IL Y AURA PARCE QUE JE N'EN SAIS STRICTEMENT RIEN POUR LE MOMENT !
J'espère que ça vous plaira !
Ah, et pour ceux qui n'auraient pas vu, j'ai fait les réponses aux reviews anonymes sur Envers et contre eux :)
.
Disclaimer : Seule l'histoire est à moi, le reste est à JKR
Un grand merci à ma Stéphanie que je félicite d'avoir trouvé le titre, rien qu'avec les initiales :D :D
Episode I : Cap sur l'Australie
.
« Raisons pour lesquelles vous effectuez ce voyage. Il y a : professionnelles familiales vacances/loisirs, et autres. Je mets quoi à ton avis ? »
Le silence régna pendant un instant, avant qu'une réponse émane. Mais la voix qui retentit n'était pas celle qu'elle attendait.
« Mets « autres ». » Fit Drago « Et comme explication, dis que tu vas visiter les universités australiennes. Venant de toi, ça leur semblera logique, et ça n'éveillera pas les soupçons. »
Harry – à qui elle avait initialement posé la question – et Hermione, tournèrent tous les deux la tête vers le blond, qui était assis un peu plus loin, mais assez proche pour pouvoir entendre lorsqu'ils parlaient, et l'observèrent avec des yeux ronds.
« C'est une bonne idée, ça, Malefoy. » Admit Harry.
Le blond eut une expression satisfaite, mais il se retint de faire une quelconque remarque.
Hermione saisit de nouveau sa plume, et inscrivit donc l'idée suggérée par Drago, sur le parchemin étalé devant elle.
Elle avait hésité plusieurs jours sur la manière dont elle allait se rendre en Australie. Le billet d'avion coûtait une fortune, mais pour prendre le Portoloin sur une si longue distance, il fallait remplir une demande d'autorisation, et elle n'avait pas spécialement envie d'attirer l'attention sur le fait qu'elle avait modifié la mémoire de ses parents, et qu'elle les avait envoyés en Australie, sans qu'ils n'aient plus aucune idée de qui ils étaient réellement.
Elle avait longuement hésité et après plusieurs discussions avec Harry, elle avait finalement opté pour le Portoloin. Mais il était clair qu'elle ne voulait pas tout expliquer.
« Il ne faudra pas que tes parents reviennent avec toi par le Portoloin de retour, par contre. » Fit Harry « Parce que ça semblera louche. »
Hermione hocha la tête, mais ne répondit rien. Elle ne voulait pas penser à cela… la vérité, c'est qu'elle avait trop peur qu'ils ne veuillent pas rentrer du tout avec elle...
.
OoO
.
Hermione fit trois pas de plus, et se retourna une nouvelle fois, se jurant – comme pour les cinq fois précédentes – que c'était la dernière fois qu'elle le faisait.
Elle chercha Drago des yeux, et mit approximativement une nano seconde pour accrocher son regard, puisqu'il n'avait pas changé de place depuis la dernière fois où elle s'était retournée, à peine trente secondes auparavant.
Encore une fois, elle put lire sur ses lèvres « tout va bien se passer. » Il n'avait fait que de lui répéter ces mots, mais cela ne lui faisait aucun effet. Elle était morte de trouille, et à présent qu'elle était sur le point de prendre son Portoloin, sa peur avait atteint son paroxysme.
Elle aurait tant voulu avancer le temps, afin de savoir comment les choses allaient se passer, mais elle ne pouvait pas.
Plus qu'une personne devant elle, bientôt, elle ne pourrait plus voir Drago.
Son ventre se noua brutalement, et elle se félicita de n'avoir rien mangé avant de partir. Il ne faisait aucun doute que son corps n'aurait rien pu garder.
La jeune femme se retourna - encore une fois – avant de présenter son parchemin à l'employé du Ministère se trouvant devant elle.
Ce dernier vérifia qu'elle était bien enregistrée, avant de l'inviter à se rendre dans la salle numéro six.
On y était. Pour la dernière fois, elle regarda Drago, qui leva le pouce et lui fit un clin d'œil. Cela ne lui fit aucun effet, mais elle apprécia tout de même le geste.
Puis, elle dut continuer d'avancer. Et cette fois, elle ne le voyait plus. Elle était seule. Seule pour assumer ses responsabilités.
Elle avança jusqu'à la salle indiquée, où trois autres personnes attendaient déjà. Il leur fallait attendre encore dix minutes avant que le Portoloin s'active, et deux autres personnes arrivèrent encore durant ce laps de temps.
Un minute avant le départ, tous les six posèrent leur doigt sur le vieil exemplaire de la Gazette du sorcier, et il furent rapidement tirés par le nombril, et emportés dans le néant.
Ils réapparurent dans l'un des locaux du ministère de la Magie australien, et après avoir été de nouveau enregistrés par l'un des employés, ils furent libres de partir.
.
Hermione n'avait jamais eu autant envie de fuir qu'en cet instant, mais elle devait se raisonner et agir en Gryffondor. Elle n'était pas une lâche, loin de là, et il lui fallait le prouver.
Lorsqu'elle sortit enfin du ministère, dans les rues du quartier sorcier de Canberra, elle fut totalement éblouie par le soleil. Nous étions en hiver, et la température avoisinait les treize degrés, ce qui était tout à fait raisonnable, mais elle ne s'était pas attendue à ce que le soleil soit aussi brillant.
Plissant les yeux, elle fit quelques pas, et tourna dans une petite rue moins animée, pour transplaner dans le quartier sorcier de Sydney.
La jeune femme savait où elle devait aller. Elle s'était rendue dans une médiathèque moldue, et avait fait des recherches sur Internet.
Elle avait donc découvert que Wendell et Monica Wilkins étaient restés dentistes, et qu'ils avaient rejoint un cabinet déjà existant, dans une petite ville de la banlieue de Sydney.
Hermione avait d'abord pensé à prendre rendez-vous avec l'un ou l'autre de ses parents, mais Drago et Harry pensaient tous les deux que c'était une mauvaise idée, et elle avait fini par admettre qu'ils avaient raison.
Mais en connaissant leur lieu de travail, elle pourrait découvrir où ils habitaient et elle aviserait ensuite.
Mais avant cela, il fallait qu'elle se rende à son hôtel, et qu'elle tente de décompresser un peu, avant de se lancer…
.
OoO
.
Le cabinet fermant à dix-huit heures, Hermione était arrivée à dix-sept heures quarante-cinq. Et à dix-sept heures cinquante-trois, tous les ongles de sa main droite étaient rongés.
Dans sa poitrine, son cœur battait à toute vitesse, et elle n'arrivait pas à faire quoi que ce soit pour ralentir son rythme cardiaque. Elle avait tellement peur…
Elle voyait les minutes défiler, se rapprochant de l'heure fatidique, puis la dépassant. Et enfin, un quart d'heure après la fermeture, ses parents apparurent, juste devant elle.
Hermione perdit littéralement tous ses moyens en les voyant. Elle sentit son souffle se coincer dans sa gorge, et les larmes se mirent à couler, sans qu'elle ne puisse les retenir. Elle resta figée, incapable de bouger, et les regarda s'éloigner à pied, signe qu'ils ne devaient pas habiter trop loin de leur cabinet.
Elle tremblait de tous ses membres, mais elle s'en fichait. Ses parents. Ses parents étaient juste là, et pourtant, elle n'avait pas encore fait le plus dur.
« Mademoiselle, excusez-moi, tout va bien ? »
Elle sursauta, et tourna un regard hagard vers un vieux monsieur, qui tenait un chien en laisse. Elle réalisa qu'elle devait avoir l'air chouette, avec ses joues mouillées de larmes, et son visage qui devait arborer une expression totalement déphasée.
« Oui. Tout va bien. Ne vous en faites pas. » Répondit-elle en essuyant rapidement ses joues.
A cet instant, elle regretta d'être venue seule. Elle se sentait démunie, et ne s'était pas attendue à une réaction aussi intense, presque violente, à la vue de ses parents.
Il fallait qu'elle rentre à son hôtel, qu'elle se remette les idées en place, et qu'elle se prépare à y retourner, le lendemain...
.
OoO
.
La journée du lendemain fut tout aussi horrible que la précédente. Hermione ne fit strictement rien. Elle passa son temps à angoisser, à imaginer des tas de scénarios différents et à essayer de prévoir l'imprévisible.
Elle n'arrivait pas à lire, visiter Sydney était tout bonnement impensable. La seule chose qu'elle était capable de faire était de regarder les secondes s'égrener lentement, jusqu'à ce qu'il soit de nouveau l'heure de partir pour le cabinet où travaillait ses parents.
Malgré le fait qu'elle les avait vus la veille, elle faillit de nouveau perdre ses moyens et s'écrouler au sol en pleurs, quand elle les vit enfin. Il lui fallut déployer toute la force, et toute la volonté de la terre pour garder ses esprits. Elle ne pouvait de toute façon pas se permettre de perdre pied maintenant, car elle ne devait pas les laisser quitter son champ de vision.
Elle s'efforça donc de mettre ses jambes en marche, et commença à suivre ses parents, qui s'éloignaient déjà.
Rapidement, elle regretta de ne pas s'être lancé un sortilège de Désillusion préalable, puisqu'elle était ainsi obligée de garder plus de distance qu'elle ne l'aurait voulu. C'était irrationnel, mais elle avait vraiment peur de les perdre de vue.
Pourtant, après une douzaine de minutes de marche, elle vit ses parents remonter l'allée menant à un petit pavillon.
Sa mère s'arrêta un moment pour fouiller dans son sac, à la recherche de ses clés, et elle les regarda ouvrir la porte, et disparaître dans la maison.
Elle ne pouvait pas y aller tout de suite. Elle n'était pas prête. Mais elle espérait bien qu'ils ne ressortiraient pas pour aller au restaurant entre collègues ou autre chose du même acabit.
La jeune femme avait tellement peur... dans quelques minutes, elle saurait… sa vie pourrait basculer, du bon ou du mauvais côté.
A pas mesurés, elle avança à son tour jusqu'à la maisonnette, et sonna à la porte. Sa mère ouvrit assez rapidement, et quand elle l'eut devant elle, Hermione oublia totalement ce qu'elle était supposée dire. Son esprit était devenu totalement vide.
.
« Mademoiselle ? Que puis-je faire pour vous ? »
« Je...Je... »
« Vous vendez quelque chose ? Une tombola ? »
« Je... »
« Vous être sûre que tout va bien ? Vous avez l'air un peu pâlotte. »
« Je... je ne me sens pas très bien. » Mentit Hermione.
« C'est bien ce que je me disais. » Répondit sa mère « Entrez donc un moment. »
Elle s'effaça pour la laisser passer, et Hermione entra, le cœur battant, dans une maison qui ne ressemblait en rien à ce qu'elle avait connu. Il n'y avait aucune photo de famille, aucun portrait d'elle, et son cœur se serra douloureusement.
« Vous préférez de l'eau ou du jus d'orange ? »
« Jus d'ananas ? » Proposa Hermione.
.
Prise d'une impulsion, elle avait voulu essayer quelque chose et ne fut pas déçue, quand elle vit sa mère se figer, les yeux perdus dans le lointain. D'une manière absente, elle répéta les mots « jus d'ananas » et Hermione devina que cela lui rappelait quelque chose, sans qu'elle ne réussisse à mettre le doigt dessus.
« Je suis désolée. Je n'ai pas de jus d'ananas. » Dit-elle finalement.
« Ce n'est rien. Orange m'ira très bien. »
Elle observa sa mère lui tourner le dos et se diriger vers le réfrigérateur, et elle se demanda où était son père. Elle voulait leur lancer le sortilège à tous les deux en même temps.
Elle n'était déjà pas sûre de bien le lancer une seule fois, alors mieux valait ne pas le faire deux fois séparément.
« Et voilà. » Dit sa mère en posant un verre de jus d'orange frais, juste devant elle.
« Monica ! » S'exclama alors une voix.
Ce fut un autre choc pour Hermione. Elle avait elle-même choisi la nouvelle identité de ses parents, mais entendre son père appeler sa femme « Monica » au lieu de « Jean » lui fit énormément de mal. Beaucoup plus qu'elle n'aurait cru. Il fallait qu'elle mette un terme à tout ça, et très vite.
« Qui est-ce ? »
« Une petite jeune qui ne se sentait pas bien. Elle avait sonné à la porte pour... vendre des tickets de tombola non ? Tu es une élève du lycée des sources, non ? » Interrogea sa mère.
« Euh...à vrai dire... je... »
Son cerveau se remit correctement en route d'un seul coup, et elle réalisa qu'il n'y avait pas trente-six solutions.
Aussi, d'un geste vif, elle sortit sa baguette et s'exclama :
« Petrificus Totalus. »
Ses deux parents se raidirent instantanément, et tombèrent au sol, incapables de bouger. Seuls leurs yeux étaient toujours mobiles, ceux de sa mère remplis de peur, tandis que ceux de son père étaient empreints d'une lueur furieuse.
« Je suis désolée. » Fit Hermione en les regardant « Mais je n'aurais jamais pu faire ce que j'ai à faire autrement. Et non... je ne suis pas une élève du lycée des sources. »
Elle sortit un parchemin de son sac en perles, et relut la formule qu'elle connaissait par cœur, juste pour se rassurer.
Mais la formule n'était pas le plus dur. C'était la concentration et la volonté qui allait avec, et elle pria pour ne pas faire d'erreur.
« al erio mem suov zer ev uorter » prononça-t-elle, avant de lancer un deuxième sortilège : « Enervate. »
Tout se passa ensuite très vite. Ses parents retrouvèrent l'usage de leur corps, sa mère poussa un cri perçant et une seconde plus tard, elle étouffait.
« Ma chérie… oh ma chérie, ma fille chérie. »
Il ne lui en fallut pas plus pour qu'elle explose en sanglots. Sa mère la serra encore plus fort, pleurant elle aussi, et elles furent vite rejointes dans leur étreinte par Richard Granger.
Ses parents avaient toujours la même odeur, et cela était immensément rassurant.
« Je vous aime tellement... » Balbutia-t-elle
« Nous aussi on t'aime, ma chérie. De tout notre cœur. »
« ... »
« Pourquoi, Hermione ? Pourquoi tu as fait ça ? »
C'était la question qu'elle redoutait plus que tout. Parce que ses parents se rappelaient de tout. De leur vie d'avant, et de la « nouvelle », qu'ils avaient eue ici, en Australie. Ils savaient qu'ils avaient eu une identité différente. Et il n'était pas difficile de deviner qu'elle en était la cause.
« Je voulais juste vous protéger. Je ne voulais pas qu'il vous arrive quelque chose... Je sais que vous allez m'en vouloir mais... »
« Qu'est-ce que c'est que ces bêtises, Hermione ?! On ne t'en veut pas. Seulement, il va falloir que tu nous expliques un peu. Mais pas tout de suite. Laisse-moi te regarder avant cela… tu as tellement grandi ma chérie… et tu es encore plus belle. »
« Maman, tu dis des bêtises. »
« Absolument pas ! » Renchérit son père. « Ta mère a raison, tu es magnifique ma princesse. »
Hermione se remit à pleurer. Des larmes de bonheur et de soulagement mêlées. Ses parents ne lui en voulaient pas. Ils l'aimaient toujours. Le reste n'avait plus d'importance. Tout ce qui comptait c'était qu'elle les avait retrouvés.
.
OoO
.
Il était plus de trois heures du matin. La table basse était jonchée de tasses de thé et de café, d'assiettes de biscuits et de verres d'eau.
Les trois Granger avaient les yeux rouges et gonflés, et Hermione avait en plus la bouche sèche et la gorge irritée.
Cela faisait des heures qu'elle parlait. Elle leur racontait ce qu'il s'était passé depuis l'été dernier, en une version épurée.
Elle avait passé sous silence l'attaque à Tottenham Court Road, celle à Godric's Hollow, et surtout, elle avait considérablement raccourci l'épisode du Manoir Malefoy, omettant bien sûr de raconter qu'elle avait été soumise à la torture. Elle n'aimait pas leur mentir, mais qu'ils sachent tout cela ne leur ferait aucun bien, elle en était persuadée. Au fond ce n'était pas vraiment un mensonge, elle voulait juste les préserver.
Ses parents avaient été formidables. Ils ne l'avaient pas interrompue une seule fois, comme s'ils savaient que si elle s'arrêtait, elle ne pourrait plus continuer. Mais régulièrement, ils lui avaient serré la main, ou caressé le bras, afin de lui montrer qu'ils étaient là.
Elle avait terminé son récit en expliquant pourquoi elle avait mis tant de temps à venir, après la fin de la Bataille de Poudlard. Elle avait vu que ses parents avaient été blessés qu'elle ait pu imaginer qu'ils la rejetteraient, mais ils n'avaient rien dit.
Maintenant qu'elle avait terminé, sa mère se leva, et alla chercher un grand verre d'eau à sa fille. Hermione la soupçonnait aussi d'avoir encore envie de pleurer, et de vouloir se cacher pour le faire.
Quand elle revint dans le salon, Hermione but son verre d'eau avec reconnaissance.
Quand elle le reposa sur la table, sa mère déposa un tendre baiser sur sa joue.
« Je suis tellement fière de toi, ma chérie. Tellement, tellement fière. Tu es si courageuse... »
« Je suis entièrement d'accord avec ta mère. Je suis très fier de toi moi aussi. Et je t'aime. »
« Moi aussi, je vous aime. »
« ... »
« Qu'est-ce qui va se passer maintenant ? » Demanda la jeune femme.
Ses parents semblèrent comprendre où elle voulait en venir, puisqu'ils échangèrent un rapide regard.
« Nous allons rentrer, bien évidemment. » Répondit ensuite sa mère.
« Vous êtes sûrs ? »
« Hermione ! Tu es en Angleterre, ainsi que notre famille, nos amis. Quelle raison aurions-nous de rester ici. Je suis également sûre qu'il sera extrêmement facile de rouvrir le cabinet. Il est hors de question que je reste ici alors que tu es à des milliers de kilomètres. »
Un poids s'enleva des épaules d'Hermione à l'entente des paroles de sa mère, et surtout, de sa véhémence. Elle était rassurée, soulagée. Quoi qu'il arrive, elle aurait un point de repère, et deux épaules sur lesquelles se reposer.
« Et toi, ma chérie ? Qu'est-ce que tu vas faire ? Tu vas retourner à Poudlard pour ta dernière année. »
« Je n'espère pas… je vais passer mes ASPICS en septembre, et selon les résultats... j'entamerai mes études supérieures. »
Richard et Jean hochèrent la tête, semblant satisfaits des projets de leur fille.
.
Hermione quant à elle se creusait la cervelle pour aborder le deuxième sujet délicat dont elle voulait leur parler. Dont il fallait qu'elle leur parle avant d'être mise sous le fait accompli.
Mais finalement, comme si elle lisait dans ses pensées, ce fut sa mère qui lui facilita la tâche.
« Et Ron, alors ? Est-ce que ces mois passés ensemble, sans personne d'autre, vous a rapprochés ? Malgré... malgré le fait qu'il vous ait quitté un moment... »
« Pas vraiment non. » Murmura-t-elle. « En réalité, il ne me parle plus. »
« Oh... »
« Mais il n'est pas vraiment à blâmer... » Continua la jeune femme « En fait je... je suis amoureuse de quelqu'un d'autre. »
« Je ne sais pas si je veux entendre cette discussion. » Grinça Richard, alors que sa femme gloussait.
« Qui donc ma chérie ? Et il le sait ? »
« Oui, il le sait. Nous sommes ensemble. »
« Lalalalalalala. » Fit son père en se bouchant les oreilles.
« Et je pense que son identité risque de vous surprendre. Puisqu'il s'agit de Drago. Drago Malefoy. »
« Drago Malefoy ? » Rugit son père « Ce petit con qui ne faisait que de te mener la vie dure ! »
« Papa ! »
« Richard ! »
« Quoi ? C'est la vérité ! Après tout ce que tu nous as raconté sur lui, Hermione. »
« Je sais papa… mais il a changé, je te le promets. Il m'aime vraiment. Et moi aussi. Si vous le rencontrez, vous verrez. »
« Comment ça, « si », bien évidemment qu'on va le rencontrer. Ne serait-ce que pour que je lui mette les points sur les « i » »
Cette expression équivalait à dire qu'il voulait lui mettre son poing dans la figure, et Hermione leva les yeux au ciel. Mais elle ne pouvait pas vraiment lui en vouloir. Elle était sa fille unique, et elle devait avouer qu'elle avait raconté tant de choses négatives sur Drago, qu'elle ne pouvait pas s'étonner qu'il réagisse de la sorte. Ca s'arrangerait avec le temps...
« Richard ! Arrête. Moi, ma chérie, je vais te poser une seule question. Est-ce que tu es heureuse avec lui ? »
Hermione étouffa une exclamation. Jamais elle n'aurait pensé que tous les gens qui l'entouraient étaient tant obsédés par son bonheur.
Elle ne mit même pas un quart de seconde à répondre. Parce que rien que le fait de penser au blond lui gonflait le cœur de joie, et lui donnait envie de sourire.
.
« Plus que je ne l'ai jamais été. »
« Alors, c'est tout ce qui compte pour moi. »
Elle l'embrassa à nouveau, et Hermione se laissa aller dans les bras maternels. Maintenant qu'elle les avait retrouvés, son bonheur était absolument complet.
Voilà pour ce premier épisode :D Hermione n'avait pas à s'en faire, ses parents sont plus qu'heureux de la retrouver hihi.
C'est une bonne chose de faite pour elle. !
Du coup, pas vraiment de Drago, mais vous en aurez bientôt à la pelle !
N'hésitez pas à me dire ce que vous en avez pensé !
Bisous Bisous