Disclamer : Tout appartient à Ayano Yamane sauf les parents, frère et sœurs d'Akihito qui sortent de mon esprit tordu xD ainsi que la trame de cette histoire.

Petit mot de l'auteure : Ma fic de Viewfinder enfin postée ! Bon, je ne sais pas du tout combien il y aura de chapitre mais voilà le premier et j'espère qu'il vous plaira !Homophobes, veuillez quitter cette page car YAOI présent et non censuré.


Sauvage

Cible 1

Akihito claqua la porte de l'appartement qui l'avait vu se donner une nouvelle en fois en pâture –contre sa volonté évidemment – à un certain mafieux pervers aux prunelles d'un brun chaud extrêment ensorcelant. Ou là ! Il s'égarait pour penser un tel truc ! Allez on se reprend Takaba ! Il sortit en courant de l'ascenseur et se stoppa brusquement à l'entente de la sonnerie de son téléphone. Sans faire attention aux hommes de son… son quoi en fait ? Bah peu importe, il décrocha rapidement en voyant le nom de son correspondant ou correspondante sur ce coup-là.

- Oui ? […] Nee-chan ? Qu'est-ce qui t'arrive, ta voix est… […] Le jeune homme pâlit brusquement avant de reprendre la voix tremblante, presque affolée. Attends ! Tu es sérieuse là ?! Où ? […] J'arrive de suite !

Et il raccrocha avant de quitter le bâtiment en courant. Durant de longues minutes il courut sans s'arrêter, il savait où il allait et vers qui. Depuis de longs mois retourner auprès d'elles le travaillait. Asami avait été trop loin, cette fois. Aller jusqu'à user de la torture avec lui car il n'avait jamais voulu lui révéler que sa sœur aînée était celle qu'il allait voir toutes les semaines depuis son retour de Chine ! Non, il n'était pas un jouet, ni une poupée et encore moins une marionnette ! Les larmes menaçaient de lui monter aux yeux, le photographe secoua la tête, ce n'était pas le moment. Il arriva finalement au penthouse de sa famille. Une splendide jeune femme qui aurait pu reconnaitre entre mille l'attendait à l'entrée. Elle tremblait et l'anxiété se lisait sur son beau visage d'ange. Se tordant les doigts, elle eut tout de même un sourire heureux en le voyant arriver et sembla se détendre un tant soit peu. Akihito traversa la rue et se rua sur elle, lui attrapant l'un de ses poignets pour l'attirer dans ses bras, contre son torse. Le visage dans le cou du blond, la jeune femme laissa enfin des larmes couler alors qu'Akihito reprenait difficilement son souffle et se mit à caresser d'une main la colonne vertébrale de celle qu'il tenait à présent serrée contre lui, dans sa chaleur.

- Les nouvelles ? Demanda-t-il fébrile, sa voix tremblait légèrement et sa gorge se nouait par l'angoisse.

- Mauvaises… Et ce fut tout ce que la jeune femme put dire avant de se mettre de nouveau à pleurer dans ses bras.

Malgré ses pleurs inaudibles, Akihito sentait parfaitement les frêles épaules de sa sœur tressauter. Avec douceur, il les amena tous les deux à l'intérieur du bâtiment, faisant signe aux gardes qu'il avait pu être suivi. Evidemment, personne n'ignorait sa « relation » avec Ryûichi Asami et pour une fois cela lui était bien utile auprès des hommes de sa grande-sœur toujours blottie dans ses bras. Ils franchirent la porte de l'appartement familial quelques minutes d'ascenseur plus tard, la dite grande-sœur ayant repris une attitude plus digne afin de ne pas inquiéter davantage leur mère déjà bien diminuée. Ils se rendirent directement dans la chambre de la malade.

Akihito se figea en voyant l'état de faiblesse de leur mère. Sa belle chevelure luisante s'était ternie et le noir de cette dernière tirait maintenant au gris. Sa peau blafarde et ses joues émaciées en plus des cernes imposantes ayant pris place sous ses yeux clos faisaient peur à voir, même pour le plus jeune de la fratrie. Sa respiration sifflante en était d'autant plus inquiétante. Le médecin prenait la tension tandis que sa sœur se rendait au chevet de leur mère, à la droite de cette dernière dont elle prit la main avec tendresse et déférence. La Dame ouvrit péniblement les yeux –aussi bleus que ceux de sa seconde fille qui se tenait maintenant près d'elle- ses saphirs eux aussi s'étaient ternis par la fatigue et la maladie.

- Mère…

L'interpellée fit signe à son dernier enfant de venir près d'elle, Akihito obéit avec empressement. Une fois à côté de sa sœur, la mère et le fils se regardèrent longuement sans qu'aucun mot ne fût échangé. Ils savouraient la présence de l'autre et se redécouvraient après des années d'absence. Se sentant de trop et ayant terminé son examen, le médecin quitta la chambre laissant ainsi la petite famille se retrouver.

- Ta sœur m'a tout dit, Akihito…

Le jeune homme baissa la tête. Sa mère devait être très déçue par sa faiblesse. Une caresse sur sa joue le fit sursauter et rouvrir ses prunelles brunes. Sa mère souriait tristement, compréhensive.

- Je sais très bien comment sont les membres de la famille Asami… Pour tout dire, Ryûichi est la copie conforme de son père dans ce domaine-là.

Interloqué, Akihito n'en revenait pas ! Curieux, il demanda cependant des explications supplémentaires à la chef de famille tout en la priant de ne surtout pas se forcer.

- A l'époque, je devais épouser cet homme, le père de Ryûichi mais j'étais amoureuse de votre père et ce dernier m'a demandé ma main à temps. J'étais une véritable sauvageonne lorsque j'étais plus jeune et avant de vous avoir tous les quatre. Lorsque Nozomi est née, je me suis assagie.

- Avez-vous eu des nouvelles de Yué, Mère ?

La femme toussa en hochant négativement la tête. Depuis la mort brutale de leur sœur aînée sur la table d'accouchement ainsi que du bébé qu'elle tentait de mettre au monde suivi du suicide de l'époux de cette dernière, leur frère aîné-cadet de la fratrie- avait disparu sans laisser de traces au sens propre comme au figuré. Le loup solitaire de la famille ne se manifestait plus depuis dix ans. Tsuki-car tel était le nom de la seconde fille- quitta la chambre afin de connaitre le diagnostic du médecin. Ce dernier la fit presque s'évanouir de terreur ! Leur mère n'en avait plus pour longtemps à vivre… Cette perte signifiait également la perte de sa liberté pour Akihito. Reportant son regard sur la porte close, elle se posait la question.

- Comment lui annoncer ça ?

A.T x A.R x A.T x A.R x A.T x A.R x A.T x A.R

Asami frappa son bureau de son poing alors qu'il venait de lire la note que son petit chat sauvage lui avait laissée avant de prendre une nouvelle fois la poudre d'escampette.

« Adieu, ne me cherche pas. De la haine à l'amour il n'y a qu'un pas. A mon plus grand regret, je l'ai franchi. A.T »

Comment avait-il osé ?! Et qu'est-ce que ça voulait dire ?! Son chaton le provoquait ! Alors qu'il tentait de contenir son mécontentement, Kirishima entra dans la pièce et lui remit les informations qu'il lui avait demandées. Pourtant, il ne s'imaginait pas à quel point ce qu'il allait découvrir sur son éphèbe blond allait à la fois le surprendre et rajouter à sa colère…

A Suivre...


Coin des persos !

Moi : Alors les amis, votre avis ?

Akihito : Oh non encore une tarée !

Moi : *ricane* Tu sais ce qu'elle te dis la tarée ?

Akihito : Non, mais tu vas certainement me le dire...

Moi : *sourire et regard pervers* Prépare ton petit derrière mon cher !

Akihito : UNE PERVERSE ! *s'enfuit en courant* AU SECOURS !

Moi : Bon, si vous avez aimé ce chapitre, je vous invite à laisser une review pour avoir la suite de cette histoire !