2Bonsoir,
Je reviens une dernière fois ici avec une nouvelle fanfiction qui comporte 8 chapitres. Voici pour commencer le prologue+ le premier chapitre.
Synopsis:
Elise Hortland riche héritière d'une célèbre famille aristocratique est découverte morte par son époux Christian Hortland financier, lorsque celui-ci rentre au cours de la nuit,d'un voyage d'affaire.
Horrifié de ce spectacle et malgré son effondrement, celui-ci parvient à prévenir le CBI, qui arrive sur les lieux de la belle propriété vers 6h00 du matin.D'après les premières constations celle-ci a dû tomber de la balustrade. Cependant, il ne s'agirait pas d'une simple, tragique perte d'équilibre ou suicide vu la position, distance du corps assez éloigné du point de chute. Une heure auparavant, la propriétaire s'était retrouvée confrontée à une présence fantomatique des plus familière.
Au cours de cette enquête Patrick Jane y sera lui-même confronté, remettant alors en cause sa non croyance vis-à-vis des médiums grâce à un souvenir du passé révélé...
Personnage principal non rajouté: Grave Van Pelt
Personnages secondaires: EliseHortland, Christian Hortland,Bailey Stooke,Richard Devin,Damian Sulliver, Marisa Sorrens,Marcia Rosling, Gus Osmond,Belinda Reuge.
En espérant qu'elle pourra vous plaire. Bonne lecture. N'hésitez pas à poster vos avis par rapport à cette fanfiction et les autres également. Cela fait toujours plaisir et ce n'est pas interdit. Vous pouvez aussi si vous avez des critiques à apporter. Je suis sûre que vous avez quelque chose à dire. Ne vous inquiétez pas je ne mords pas.
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A vos claviers, prêt? Partez!
Alors que le sommeil est profond en cette nuit, la première depuis cinq ans, des yeux s'ouvrent, un corps se redresse brusquement dans le lit dû à une suffocation soudaine qui coupe la respiration, s'avérant difficile à régulariser. Toutefois, celle-ci y parvient au bout de plusieurs secondes après avoir failli s'étouffer, prend sa bouteille d'eau minérale de petit format, dévisse le bouchon en tremblant légèrement et boit quelques gorgées afin de réhydrater son organisme. Dans la pénombre de la spacieuse, coquette chambre, éclairée par un amas de lumière extérieur qui se diffuse en sa direction, la femme entend le craquement du plancher provenant du couloir. Sa tête se tourne vers le réveil digital dont celui-ci indique 3h15 du matin, pivote ensuite la tête en direction de la porte de la chambre brusquement, à nouveau, entendant une deuxième fois le craquement qui cette fois-ci est localisé derrière la porte qui s'entrouvre lentement sous le regard empli d'effroi de la propriétaire de cette sublime demeure. Son corps se tient immobile, elle est tétanisée par l'étrange ouverture. Le grincement du plancher se répète malgré la pose d'un long tapis persan qui n'atténue pas le bruit, s'éloignant cependant vers la balustrade. Même si sa peur l'handicap, la femme s'arme d'un curieux courage, la poussant hors de la chambre afin de suivre ce semblant de pas invisible à ses yeux. Elle s'avance prudemment, revêtue de son pyjama noir en satin, pieds nus, le regard fixe, affichant une expression anxieuse face à ce bruit inexpliqué. Le craquement stoppe subitement. Celle-ci arrive près de la balustrade dont la zone est partiellement plongée dans l'obscurité, éclairée également, mais par les lumières artificielles de l'extérieur qui filtrent à travers les deux moyennes fenêtres du haut, attend quelques secondes dans cette pénombre, intriguée puis recule vers l'interrupteur pour allumer le magnifique lustre suspendu au centre, donnant au-dessus du balcon. Alors que cela aurait pu la rassurer, celui-ci s'éteint soudainement. Elle sursaute dû à une frayeur qui l'envahit, son cœur palpite, sa main se pose sur sa bouche, prise de stupeur lorsque la silhouette d'une fillette apparaît près des escaliers. La pauvre femme est ébranlée, révélant sur son visage un bouleversement, les larmes au bord des yeux. Sa main s'abaisse lentement, les lèvres tremblotent, ayant du mal à articuler convenablement.
-Se… Selena ? C'est… c'est toi…. ma chérie ? n'osant s'approcher de celle qu'elle a l'air de reconnaître tandis que des sanglots s'étranglent dans sa gorge qui se resserre douloureusement.
La silhouette devient plus nette, se matérialise, il n'y a plus aucun doute surtout quand l'intuition d'une mère en souffrance, parle. La fillette se retourne, les cheveux bruns, raides, mi- longs, tombent sur ses épaules, sa robe à fleurs kaki à manches ballons semble intact, son apparition paraît si vivante. Toutefois, son regard est vide, son teint blafard, son visage inexpressif, ne bougeant pas comparé à la mère qui marche avec prudence, encore, des larmes coulant sur ses joues, essayant d'étirer un demi sourire, heureuse intérieurement de la voir malgré son chagrin.
-Selena. inclinant la tête sur la droite en prononçant son prénom, la voix émue.
Son bras se tend en sa direction, s'arrête une fois proche de la silhouette fantomatique puis la main se dépose sur sa chevelure brune comme celle de la maman, caressant avec douceur, tendresse durant un court instant. La tête de la petite fille se relève, son regard noisette fixe brièvement sa mère avant de s'avancer vers la balustrade où ses pas s'immobilisent, tournant le dos. Les larmes s'assèchent sur le visage de la maman, n'évinçant pas toutefois sa tristesse ainsi que cet air désemparé, causé par l'indifférence de l'enfant. La fillette pose ses mains sur la balustrade, son pied droit se soulève, s'appuie sur une barre en fer forgé en forme de rosas, l'autre suit, passe ensuite la première, deuxième jambe par-dessus la balustrade agilement et s'assoit. La panique se lit sur la figure de la mère qui supplie d'un timbre calme, contrôlé de ne surtout pas bouger alors qu'elle s'avance doucement afin de ne provoquer aucun mouvement brusque qui risquerait de faire chuter sa fille. Les jambes de celle-ci se balancent dans le vide sans crainte, ne mesurant le danger contrairement à l'inconsolable maman qui tente de l'attraper, échouant bien sûr. L'enfant tourne la tête, lui sourit, la replace initialement puis se jette. La mère crie son prénom, se précipite, regarde par-dessus la balustrade, effondrée, consciente toutefois que ce n'était qu'une vision, ne voyant son corps à terre. Le lustre se rallume étrangement, signe qu'elle est bien entrée en contact avec sa défunte Selena lorsque la lumière s'est éteinte avant son apparition. Le retour de la lumière capte son attention, la fait se retourner, apercevant distinctement, à proximité, une masse noire courir en sa direction. Malheureusement, la femme n'a pas le temps de réagir, éblouie par cette lumière presque aveuglante, hurlant juste quand elle est poussée avec force contre la balustrade, perd l'équilibre et passe par-dessus, effectuant alors le saut de l'ange. L'atterrissage au sol lui est évidemment fatal, la mort instantanée. Le silence redevient alors maître dans la demeure qui se tapit de nouveau dans le noir. La masse obscure a disparu.
